Octobre-Novembre 2015
Peut-on améliorer le fonctionnement de la PDSA organisée pour et par les
médecins de ville ?
Peut-on améliorer l’accès aux soins non programmés aux heures habituelles
de fonctionnement des médecins ? (et là on entre déjà sur le terrain de
l’organisation des soins, l’organisation du dispositif pour répondre au recours
non programmé : accessibilité des plateaux techniques, horaires, gestion
programmée sur RDV.
Peut-on mieux réguler ce besoin de soins non programmés en améliorant les
parcours, en posant l’hypothèse que les ruptures dans les parcours majorent
le besoin de soins non programmés ? Par quelles organisations, au niveau des
équipes de soins primaires, des services d’appui, des liens ville – hôpital ?
Tel est le sujet dont ont débattu les intervenants de cette table ronde :
Pr Jacques Levraut, responsable du pôle Samu urgences au CHU de Nice :
bien placé pour observer les causes du recours aux urgences et les
dysfonctionnements du système de soins.
Docteur David Darmon, médecin généraliste enseignant , investi de longue
date dans les nouvelles organisation de soins en médecine de premier
recours
Docteur Géraldine Delalande-Ridoux , médecin gériatre, investie dans le
fonctionnement des réseaux de santé en gérontologie, responsable de
l’équipe mobile externe de gériatrie de la Timone,
Ils répondaient aux sollicitations de Marjolaine Dihl, journaliste à « La Marseillaise »,
quotidien très investi dans les questions de santé.
En fin de débat, il était demandé de retenir 3 propositions concrètes pour progresser
vers l’objectif.
David Darmon : Soins non programmés : à la fois des urgences ressenties et des
urgences réelles, voire des fausses urgences, comme avoir un certificat médical en
urgence ! C’est une demande plurielle. Mais parfois c’est le « débordement » de
pathologies chroniques à domicile.
Géraldine Delalande : confirme
Jacques Levraut, oui en effet, des vrais et des fausses urgences, par exemple les
touristes sans médecins traitants, les zonards qu’on essaie de réorienter sur des PASS,
des gens qui ont mal même si ce n’est pas grave. Mais ce n’est pas le plus gros
problème car ces patients là rentrent chez eux. Les PA qui se décompensent non,
c’est un plus gros problème.