courants de peuples et de cultures venant les uns des mers du Sud c'est à
dire de l'Inde et des pays des mers du Sud comme Java, Champa, Khmer,
de culture indonésienne, les autres de la Chine du Nord ou du Nord-Ouest.
Dans la préface de son ouvrage " Lý-Hoặc-Luận " ( ) du IIè
siècle après J.C. Meoutsu écrit :
" Après la mort de Ling-Ti ( ) ( 189 ) l'empire était troublé, seul le
Kiao-Tcheou ( ) était relativement calme, les gens remarquables
de peuples du Nord vinrent tous s'y réfugier. Beaucoup s'y livraient aux
pratiques des divinités naturelles, d'abstinence de céréales et d'exercice
d'immortalité .
( Thị thời Linh-Đế băng hậu, thiên hạ nhiễu loạn, độc Giao-Châu sai an,
Bắc-phương dị nhân, ham lai tại yên, da vi Thần Tiên tịch cốc trường sinh
chi thuật .)
( Mâu-Tử _ Lý-Hoặc-Luận )
Trần-Văn-Giáp de l'EFEO dans son étude consciencieuse sur le
" Bouddhisme en Annam " ( BEFEO, tr. XXXII 1932 ) a précisé :
" Au début du IIIè siècle, c'est au Tonkin que le Sogdien Sen-Hou
() fit la traduction d'un texte sanscrit en Chinois, il fut l'un des
grands traducteurs chinois de son temps. C'est du Tonkin qu'il se rendit en
Chine pour convertir le Roi Wou ( ). Il fit construire stupas et pagodes.
Puis vient Kàlyànarùci et Màrajivaka. L'un d'origine Indo scythe, fit au
Tonkin, en 225-256, la première traduction du " Fa Houa San Mei King "
( ) l'autre y passa vers 294 pour aller en Chine ."
_ ( p. 215 - 225 )
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