Très tôt, le Bouddhisme à pénétré le Japon. Mais au XIII eme siècle,
un moine japonais du nom de Dogen ( 1200-1253) , mécontent de
l'enseignement reçu, est parti en Chine, trouver son Maître en la personne de
Ruijing (1163-1228) ( Nom Japonais : Nyojo) afin de rendre son
enseignement une fois rentré
au Japon.
Le Zen de Dogen
appartient à l'école Sôtô, centré
sur l'assise silencieuse , qui
s'oppose à l'école Rinzai, plus
centrée sur les koans, phrases
ou sentences paradoxales. Plus
intellectuel et aristocratique, le
Rinzai est à l'origine des jardins japonais et du code d'honneur des samouraï
( le « Bushido »).
Son grand ouvrage, qu'il a rédigé tout au long de sa vie,
le »Shobogenzo » ( Trésor de l’œil de la vraie Loi ) est un des chef d’œuvre
de la littérature religieuse et philosophique mondiale, et fait de lui un des
fondateur de la langue japonaise moderne.
II. De la Chine au Japon
En réaction au Bouddhisme
intellectuel et élitiste de l'Inde, vers le
Véme siècle après JC, des moines
apportent une forme épurée, centrée
sur la méditation assise et sur
l'expérience personnelle. Le
personnage de Boddhidarma, moine
indien et fondateur légendaire du
temple de Shaolin symbolise cette
transmission.
Se développant en Chine, ce Bouddhisme va perdre son caractère
indien, très fleuri et exhaustif , pour acquérir, au contact du Taoïsme et du
Confucianisme, une forme épurée et pragmatique.
Parmi les Maîtres chinois, on peut citer Houei Neng ( 638-713)
( Nom Japonais : Eno ).