Sujet Matière Définition Français La notion de sujet est avant tout en Français une notion grammaticale, certainement la plus célèbre. Elle reste cependant difficile à définir. Le sujet est une fonction syntaxique essentielle da la phrase. La grammaire traditionnelle définit le sujet d’un point de vue sémantique : » Le sujet désigne l’être ou la chose qui fait ou qui subit l’action ou qui est dans l’état exprimé par le verbe ».A cette définition trop restrictive, les grammaires modernes répondent par une analyse placée au niveau syntaxique. Le sujet se caractérise alors par une série de propriétés formelles : -c’est un constituant essentiel de la phrase. -Il gouverne l’accord du verbe en nombre , en personne et parfois en genre (participe passé employé avec être) -Il peut-être encadré par la locution « c’est…qui » dans la phrase. -Quand à une phrase à la voix active correspond une phrase à la voix passive, le sujet de la première devient le complément d’agent de la seconde. Différentes classes grammaticales peuvent occuper la fonction sujet ( nom, G.N., infinitif, pronom, certaines propositions relatives et complétives). Le sujet désigne aussi en Français l’énoncé d’une rédaction ou d’une Emplois Contexte syntaxique La notion de sujet est fréquemment utilisée en Français soit comme objet d’étude dans l’analyse de la phrase, soit en orthographe pour régler les accords du verbe et de l’attribut du sujet. On peut s’appuyer sur l’identification du sujet pour éclairer le sens d’une phrase ou relever un effet stylistique dans l’étude des textes (inversion, ellipse, …). « Quel est le sujet de tel verbe ? » « Accordez les verbes à leur sujet respectif. » « Analysons le sujet de la rédaction. » Programmes Pratiques scolaires La notion de sujet est une des premières notions de grammaire enseignée à l’école primaire, à travers notamment l’étude des pronoms personnels qui accompagnent la conjugaison. Cette notion, abordée à l’école primaire, est revue et approfondie en classe de sixième .Outre son identification et la connaissance des règles d’accord qu’il régit, les élèves doivent étudier l’ellipse et de l’inversion du sujet, comme phénomène syntaxique dans l’étude des types de phrases ou de la phrase complexe, ou comme effet stylistique dans l’étude des textes du collège au lycée. dissertation. « Sujet » peut-être aussi synonyme de thème, « le sujet d’un texte », ce dont on parle. Enfin, on le rencontre dans certains textes dans le sens de « soumis à quelqu’un ou quelque chose, le sujet d’un roi… ». Mathématiques Pas de définition particulière. Pas d’emploi dans un contexte proprement mathématique Histoire Soumis dépendant : on est le sujet du seigneur, du roi. Sujet de devoir d’interrogation écrite Sujet principal Sujet britannique, néerlandais. Sujets d'un souverain, d'un roi, Sujet d'intérêt national. Sujet de morale, de méditation, de pensée, de discussion. Sujet de roman, de livre. Sujet d'une dissertation. S.V.T Terme non utilisé en SVT S.T.I. Pas de définition particulière Philosophie Le mot a en philosophie un caractère central, et des usages très divers, indiquant aussi bien la responsabilité (être un sujet de droit) que la soumission (le sujet d’un roi, mais aussi être sujet à des maux de tête). Les philosophies du sujet. Le sujet de droit. Le sujet pensant. Pas de mention particulière dans les programmes de mathématiques du secondaire. Notion centrale des programmes des séries générales. Située dans la colonne de gauche du tableau des notions, elle est liée en priorité aux notions de conscience, d’inconscient, d’autrui, de désir... mais aussi à pratiquement toutes les autres 1° il désigne en logique, dans une proposition affirmative, l’être auquel est attribué un prédicat (S est p) et, d’un point de vue métaphysique, le substrat ou la substance par rapport à ses attributs. il désigne celui que l’on considère comme l’auteur ou le responsable d’une pensée, d’un discours ou d’une action : celui qui dit je se présente à la fois comme le sujet (grammatical ou logique) de l’énoncé et le sujet (la source) de l’énonciation. Mais le sujet logicogrammatical ne recouvre pas nécessairement un sujet « auteur ». Le sujet est donc l’un des pôles de la relation, voire de l’opposition sujet-objet, et de ses dérivés : subjectivité/objectivité, etc. 2° il peut aussi bien désigner ce dont on parle ou traite, et constitue en ce sens un presque synonyme d’objet, ce qui est soumis, subjectum, à la réflexion, par exemple, étant du même coup ob-jet, placé devant le regard. Même chose lorsque l’on parle de « sujet de satisfaction ». 3° ces ambiguïtés se retrouvent dans l’usage massif du terme dans le champ sociologique, éthique et politique : le sujet est l’individu soumis à l’autorité du pouvoir politique (pas seulement monarchique). Mais le sujet d’un droit possède ce droit ; le sujet de droit est la personne en tant qu’elle est susceptible d’avoir des droits et des obligations ; le sujet du droit est la personne, distincte de notions du programme, en particulier la raison et le réel, théorie et expérience, la société et l’État, la morale, le bonheur... la chose ;