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Biocénose
(Source : http://www.futura-sciences.com/planete/definitions/environnement-biocenose-2206/)
La biocénose, aussi appelée communauté, correspond à l'ensemble des êtres vivants (animaux,
végétaux, champignons, bactéries, etc.) établis dans un même milieu, ou biotope. Ensemble, la
biocénose et le biotope forment un écosystème.
Biodiversité
(Source : https://my-definitions.com/fr/definition/biodiversit%C3%A9)
La biodiversité, composé des mots bio (du grec βίος « vie ») et « diversité », est la diversité de la vie
sur terre. Elle s'apprécie en considérant la diversité des écosystèmes, des espèces et des gènes dans
l'espace et dans le temps, ainsi que les interactions au sein de ces niveaux d'organisation et entre
eux.
Depuis le sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992, la préservation de la biodiversité est
considérée comme un des enjeux essentiels du développement durable. L'adoption de la Convention
sur la diversité biologique (CDB) au cours de ce sommet engage les pays signataires à protéger et
restaurer la diversité du vivant. Au-delà des raisons éthiques, la biodiversité est essentielle aux
sociétés humaines qui en sont entièrement dépendantes à travers les services écosystémiques.
Biosphère
(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Biosph%C3%A8re)
Le mot « biosphère » aurait été créé par le géologue Eduard Suess en 1875a. Il intègre ainsi aux
sciences de la Terre et notamment à la géologie les éléments de la révolution darwinienne.
Les aspects bio géologique et écologique du concept de biosphère ont été développés dans les
années 1920 par Vladimir Vernadsky, avant qu'Arthur George Tansley ne développe la notion
d'écosystème « dans un article décisif » en 19353.
Scène familière où l'on voit simultanément les trois espaces que sont lithosphère, hydrosphère et
atmosphère.
Le concept holistique et interdisciplinaire de biosphère a peu à peu été associé à l'astronomie, la
géophysique, la météorologie, la biogéographie, la biologie évolutive, la géologie, la géochimie,
l'écologie et d'une façon générale toutes les sciences de la Terre et du vivant.
Les géochimistes donnent aussi au terme biosphère le sens de somme totale des organismes vivants
(en d'autres termes, ce qui est couramment nommé biomasse ou biote par les biologistes et les
écologues).
Selon cette définition, la biosphère est un des quatre constituants du modèle géochimique (avec la
lithosphère, l'hydrosphère et l'atmosphère).
Certains estiment que le flou sémantique et conceptuel entourant le terme de biosphère se retrouve
dans les débats actuels portant sur la biodiversité, le développement durable… Selon eux, l'utilisation
du terme biosphère issu du vocabulaire des géochimistes serait une conséquence de l'organisation
très spécialisée de la science actuelle. Certains préfèrent désormais le terme d'écosphère, qui date
des années 1960-70, époque à laquelle est apparue la notion de crise écologique pouvant menacer
jusqu'à la biosphère entière.
James Lovelock a également proposé le nom de « symbiosphère » pour souligner l'interdépendance
entre les espèces et le tout qu'elles constituent.
Vernadsky a défini l'écologie comme étant la science de la biosphère en 1926.
Biotope
(Source : http://www.futura-sciences.com/planete/definitions/environnement-biotope-106/)
Un biotope correspond à un milieu de vie délimité géographiquement dans lequel les conditions
écologiques (température, humidité, etc.) sont homogènes, bien définies, et suffisent à
l'épanouissement des êtres vivants qui y résident (appelés biocénose), avec lesquels ils forment un
écosystème. Une mangrove, un étang, une dune, une haie, une plage sont autant de biotopes.
Échelle de Lansink
(Source : http://www.sita.be/fr/echelle-lansink.html)
L'Echelle de Lansink est une norme reconnue dans le domaine de la gestion des déchets. La norme
porte le nom du politicien néerlandais Ad Lansink, qui a déposé une motion en faveur de cette
méthode auprès du parlement néerlandais en 1979. La politique en matière de déchets a pour
objectif de donner priorité aux modes de transformation les plus respectueux de l'environnement.
-
-
Prévention quantitative : la création de déchets est évitée ou limitée
Prévention qualitative : la fabrication de matières, de préparations ou d'autres produits fait
appel à des composants et à des matières qui n'ont qu'un impact limité voire nul sur
l'environnement après l'utilisation du produit
Réutilisation du produit : les matières, préparations ou autres produits sont réutilisés tels
quels après leur utilisation
Réutilisation des composants du produit : les matières et les éléments dont un produit est
composé sont réutilisés après son utilisation
Application en tant que combustible : les déchets sont essentiellement utilisés comme
combustibles ou pour un autre mode de production d'énergie
Incinération : les déchets sont éliminés en les incinérant
Mise en décharge : les déchets sont mis en décharge
Écologie
(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cologie)
L'écologie, également connue sous les noms de bioécologie, bionomie ou science de l'environnement
ou environnementale, est la science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu et les interactions
entre eux.
Le terme écologie vient du grec oikos (maison, habitat) et logos (discours) : c'est la science de la
maison, de l'habitat. Il fut inventé en 1866 par Ernst Haeckel, biologiste allemand pro-darwiniste.
Dans son ouvrage Morphologie générale des organismes, il désignait par ce terme « la science des
relations des organismes avec le monde environnant, c'est-à-dire, dans un sens large, la science des
conditions d'existence ».
Une définition généralement admise, particulièrement utilisée en écologie humaine, consiste à
définir l'écologie comme étant le rapport triangulaire entre les individus d'une espèce, l'activité
organisée de cette espèce et l'environnement de cette activité. L'environnement est à la fois le
produit et la condition de cette activité, et donc de la survie de l'espèce.
Un écologue (qu'il soit chercheur ou ingénieur écologue) est un spécialiste de l'écologie. Ce terme ne
doit pas être confondu avec la dénomination écologiste.
Écosystème
(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cosyst%C3%A8me)
Le terme « écosystème » naît en 1935 sous la plume d'Arthur George Tansley6. Un écosystème est
l'ensemble de la faune et de la flore réunie dans un espace naturel. Il est composé de producteurs
(les plantes), de consommateurs (les animaux) et de bios réducteurs (micro-organismes), qui sont
aidés par l'énergie du soleil.
Greenwashing
(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89coblanchiment)
L’écoblanchiment, ou verdissage (en anglais, greenwashing), est une expression désignant un
procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une organisation (entreprise,
administration publique nationale ou territoriale, etc.) dans le but de se donner une image
écologique responsable. La plupart du temps, l'argent est davantage investi en publicité que pour de
réelles actions en faveur de l'environnement.
Le terme vient de l'anglais greenwashing, contraction des mots green (qui signifie vert) et whitewash
(blanchir à la chaux, dissimuler) ou brainwashing (« lavage de cerveau »). Le Grand dictionnaire
terminologique propose également les traductions françaises « mascarade écologique »,
« blanchiment vert », et « verdissement d'image ». Le verbe greenwash apparaît en 1989 puis est
substantivé en greenwashing en 1991. Le terme est largement repris dans les années 2006-20076
avec l'accroissement du phénomène lui-même.
L'écoblanchiment est l'acte de transmettre au public des informations qui sont – dans le fond et dans
leur forme – une présentation déformée des faits et de la vérité, dans le but d'apparaître
socialement et/ou environnementalement responsable aux yeux d'un public ciblé. C'est un système
de communication vaste et complexe destiné à faire passer une « mauvaise » donnée ou information
pour une « bonne ».
L'écoblanchiment n'est pas toujours facile à identifier. L'agence de communication britannique
Futerra8, qui s'en est fait une spécialité, cite des critères permettant de le déceler :
-
usage de produits verts par une entreprise qui ne l'est pas,
usages d'images suggestives, de slogans abusifs,
prétendre qu'on est les premiers d'une classe sans dire qu'elle est composée de mauvais
élèves,
manque de crédibilité,
jargon écologique,
-
référence d'amis imaginaires,
usage de mots approximatifs,
absence de preuve et mensonges.
En soi, l'écoblanchiment dénonce donc des phénomènes qui ne sont pas nouveaux et qui sont déjà
sanctionnés par la loi et qui peuvent être difficilement opérationnels pour peu qu'on veuille faire de
la publicité avec des images suggestives. L'usage de ce concept en communication doit donc se faire
avec prudence comme le montre l'article « Greenwashing, arme fatale de communication ou dogme
écologique ? »
OGM
(Source :http://www.actuenvironnement.com/ae/dictionnaire_environnement/definition/organisme_
genetiquement_modifie_ogm.php4)
Un organisme génétiquement modifié (OGM) est un organisme (animal, végétal, bactérie) dont on a
modifié le matériel génétique (ensemble de gènes) par une technique nouvelle dite de génie
génétique pour lui conférer une caractéristique nouvelle. Ces techniques permettent de transférer
des gènes sélectionnés d'un organisme à un autre, y compris entre des espèces différentes. Elles
offrent ainsi potentiellement la possibilité d'introduire dans un organisme n'importe quel caractère
nouveau dès lors que le ou les gène(s) correspondants ont été identifiés au préalable. Entre 1991 et
1994, on a enregistré dans l'UE près de 300 notifications de dissémination volontaire d'organismes
génétiquement modifiés dans l'environnement.
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