Projet de rénovation énergétique du hall omnisport d’Esneux 17/12/2013 5
Etude du hall d’Esneux
Le bâtiment date de 1977 et n’a semble-t-il subit aucune amélioration notoire d’un point de
vue énergétique depuis sa création.
Enveloppe du bâtiment :
Le bâtiment est construit sur une cave à moitié enterrée sur base du système constructif de
poteau-poutre de béton.
La dalle séparant le volume chauffé de la cave est en béton armé. Elle n’est pas
isolée.
Les murs extérieurs sont constitués de l’ossature de béton, elle-même remplie de
blocs de béton. Ils sont bardés soit de métal, soit de moellons. Ils ne sont pas
isolés.[1]
Le toit est composé d’une structure en bois lamellé-collé et de bacs aciers, recouverts
de roofing. Il n’est pas isolé.
Les fenêtres sont composées de châssis métalliques, sans coupures thermiques et de
simple vitrage. Ces fenêtres représentent le must en termes de médiocrité
énergétique.
Nous avons donc affaire à un bâtiment totalement non isolé qui constitue donc une
passoire énergétique exemplaire.
La structure semble cependant saine et présente une très bonne base pour une
amélioration énergétique. L’enveloppe du bâtiment, de par sa conception, est très facile à
améliorer sans perturber le fonctionnement du hall. Ce qui est en soi une première bonne
nouvelle.
Système
Le chauffage se fait via des chaudières au mazout. Si celles-ci ne présentent certainement
pas un rendement élevé, elles ne constituent pas le principal problème. En effet, le
chauffage de l’entièreté du bâtiment se fait via de l’air pulsé, c’est à dire que de l’air
extérieur (à température extérieure) est réchauffé et envoyé dans les différents locaux du
complexe sportif pour en réchauffer l’ambiance – évacuant partiellement par la même
occasion l’air intérieur. Plus il fait froid, plus il faut réchauffer l’air pulsé et plus il faut pulser
de l’air. Ainsi, plus il fait froid, plus les pertes thermiques sont augmentées. C’est donc un
non-sens flagrant.
En parallèle du chauffage, il convient de ventiler le bâtiment pour assurer une bonne
hygiène à celui-ci (évacuation de l’humidité excédentaire, suppression des risques de
condensation et de moisissures) et un air de qualité pour les usagés (évacuation des
différents polluants, mauvaises odeurs, CO2,...). La ventilation combine des amenées d’air
frais (dans les locaux secs) et des extractions d’air viciés (dans les locaux humides). Le
bâtiment est équipé d’une ventilation, qui sert également de vecteur pour le chauffage.
[1] Selon plans