Avant de penser « maladie » —27
© Eyrolles
La pression ne vient-elle que du travail ?
Non. Elle peut venir aussi de la famille et des relations. Perdre son
travail, divorcer et déménager en même temps, cela s’additionne et
bonjour les dégâts. La pression de devoir s’occuper de ses enfants et
de son ménage s’additionne à celle d’une journée de travail.
À noter
À 50 points de pression, un individu normal est stressé, à 100
points pendant six mois il est anxieux, à 150 points pendant
un an, il devient déprimé. (Je vous donne là une échelle tota-
lement intuitive et sans justifications scientifiques.)
Existe-t-il un bon et un mauvais stress ?
Le stress est indispensable à petite dose pour progresser, pour survi-
vre. Il faut que vous connaissiez la limite pour vous entre le trop peu
de stress et le trop de stress.
Qu’est ce que le bon et le mauvais stress ?
Un peu de stress excite, active, augmente les performances. Trop de
stress fait faire des fautes. Il y a donc une quantité idéale de pression
dans une situation qui maximise la performance d’une personne.
C’est une courbe en cloche avec, sur la ligne horizontale, la quantité
de pression de la situation et, sur la ligne verticale, la performance. Au
début, plus la pression du travail augmente, plus la performance de la
personne qui l’effectue augmente. La performance augmente jusqu’au
point S qui est la quantité idéale de pression pour maximiser la
performance d’une personne. Si on augmente encore la pression au-
delà du point S, la performance diminue.
Exemple
Un exemple concret : pour payer un vendeur, si vous lui don-
nez tout son salaire en fixe, sans le faire varier au mérite ou à
l’effort, il va fournir un effort minimum afin de garder sa place.
Si vous le payez entièrement à la performance, en variable,
cela va le rendre agressif, lui faire jouer le court terme. Des
firmes spécialisées ont calculé que pour payer les vendeurs, il
fallait donner 2/3 du salaire en fixe et 1/3 en variable, calculé
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