Revue de Presse - Assises du Produire en France

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 Revue de Presse
Mercredi 2 septembre 2015 Reims devient capitale du made in France Yves Jégo et Arnaud Montebourg, deux anciens ministres, ont choisi Reims pour organiser les 10 et 11 septembre les premières Assises du Produire en France. Achetez français, cela vous importe ? Répondez à notre sondage. De l’aveu même d’Yves Jégo, député UDI, l’attelage peut laisser perplexe. Il parle de son duo avec Arnaud Montebourg, qui veut incarner la gauche du PS, « mais il existe des causes nationales » qui peuvent réunir au delà des idées politiques, « celle que la France reste une terre de production ». 1 Aussi avec l’ancien ministre de l’Économie, il organise à Reims les 10 et 11 septembre les premières assises nationales du Produire en France, « une sorte de Davos du made in France, un rendez-­‐vous exceptionnel ». Arnaud Montebourg, Yves Jégo sont attendus donc, mais surtout des chefs d’entreprises du secteur ou de renom, comme Laurence Parisot, Xavier Beulin, Christian Peugeot, entre autres. Assises de Produire en France à Reims les 10 et 11 septembre au centre des congrès, sur inscription auprès de RM conseil, tél. 09 72 43 95 95, [email protected] 2 Mercredi 2 septembre 2015 Reims, capitale du « produire en france » La Cité des Sacres accueille les 10 et 11 septembre les premières assises du »produire en France ». A l’origine de cette initiative réalisée en partenariat avec l’association Pro France qui assure la promotion du label Origine France Garantie: Yves Jégo, Ancien Ministre et Député de l’Yonne, et Arnaud Montebourg, ancien Ministre de l’Économie qui ont lancé « Vive la France » afin de fédérer les forces du « Made in France ». Les deux anciens ministres estiment qu’il s’agit d’une cause nationale qui trancende les lignes politiques classiques. il faut aider les entreprises qui pratiquent, soutiennent la fabrication française et créent des emplois en France. Ils appellent à la mobilisation de tous les Français en faveur du patriotisme économique, grande cause nationale. Yves Jégo est venu ce mardi à la Chambre de Commerce de Reims pour présenter ces deux journées qui s’organiseront autour de rencontres B to B, d’échanges portant sur les problématiques liées au « fabriqué en France » et aussi d’interventions de personnalités issues des milieux économiques et politiques. La parole sera donnée à ceux qui « fabriquent la France de demain ». Yves Jego observe que les consommateurs sont de plus en plus à la recherche d’informations sur l’origine des produits » le XXème siècle a été le siècle des marques, le XXIème sera celui des l’authenticité et des savoir-­‐faire ». La marque »France » fait-­‐elle vendre ? C’est l’une des questions qui sera posée au cours des tables-­‐
rondes organisées Laurence Parisot, l’ancienne présidente du MEDEF, Xavier Beulin, le Président de la FNSEA seront présents Ces assises sont ouvertes à tous. 3 Dimanche 6 septembre 2015 Montebourg tient ses assises du made in France Le made in France avait déjà un salon, un label, un annuaire, une myriade d'associations et même depuis peu, une fédération. Cette semaine, le produire en France aura aussi ses assises. Près de 300 intervenants vont se retrouver à Reims, les 10 et 11 septembre pour deux jours de réflexion. Christian -­‐
Peugeot du groupe Peugeot Citroën côtoiera à la tribune Thomas Huriez, créateur de la marque de jeans 1083. Walter Broccoli, ex-­‐syndicaliste chez Arcelor-­‐Mittal, pourra engager le débat avec Bernard Charlès, patron de Dassault Systèmes. -­‐
Laurence Parisot, présidente d'honneur du Medef, retrouvera de vieilles connaissances comme les patrons de l'opticien Krys ou du fabricant de skis Rossignol. "Notre démarche n'a rien de politique" À l'origine de ce mini-­‐Davos, Arnaud Montebourg plus que jamais campé dans son rôle de héraut des entrepreneurs nationaux. "Je suis un militant, un porte-­‐drapeau, au cœur d'une bataille qu'il faut mener sur le long terme", assure au JDD l'ancien ministre du Redressement productif. C'est lui qui a eu l'idée de ces assises avec un associé inattendu : Yves Jégo. Le député UDI s'est enflammé pour le made in France après avoir été chargé d'un rapport sur le sujet par le président Sarkozy. Un déjeuner avant l'été a scellé leur partenariat sur fond de patriotisme économique. En deux mois, l'opération était montée. "Notre démarche n'a rien de politique. Les entreprises qui produisent en France ont des problématiques communes et peu d'occasion de se rencontrer. Beaucoup de choses vont se passer dans les couloirs", promet Yves Jégo. Icône médiatique, Arnaud Montebourg reste une formidable tête de gondole pour les entrepreneurs du produire local. 4 "Il a une vraie vision de ce que doit être la marque France", insiste Gilles Attaf, patron du fabricant de costumes Smuggler, qui a pu mesurer l'impact de quelques clichés de l'ancien ministre avec ses complets. Même constat de Gérald Cohen, fondateur d'un concours pour jeunes entreprises qui récompensera cette année les meilleures "babybrands" qui fabriquent en France. Une manifestation parrainée par… Arnaud Montebourg. Le Bourguignon a aussi créé "les équipes du made in France", tout en acceptant la vice-­‐présidence du groupe Habitat. "L'idée est de regrouper des techniciens, des financiers, des commerciaux, autour d'idées nouvelles et bien sûr made in France", détaille Arnaud Montebourg. Là encore "un projet militant et non une société de conseil à but lucratif". Sylvie Andreau 5 Dimanche 6 septembre 2015 La nouvelle Prius, les assises du "produire en France", Macron en Israël, la pré-­‐COP 21... les actus à suivre cette semaine Les Assises du Produire en France "Les Assises du Produire en France" ont lieu 10 et 11 septembre à Reims. Un évènement organisé par l'association "Vive la France", lancée en juin dernier par Arnaud Montebourg et Yves Jégo. 6 Lundi 7 septembre 2015 Mayamax à Reims jeudi L'entreprise Mayamax Industrie est invitée à participer aux premières Assises du Produire en France organisées par "Pro France" association qui promeut la marque France et dont le président fondateur n'est autre qu'Yves Jego, député-­‐maire et ancien secrétaire d'état. Elles se tiennent jeudi et vendredi à Reims. De nombreuses tables rondes sont organisées sur des thématiques comme : "innover et créer sans produire en France : est-­‐ce durable ?" ; "La marque France fait-­‐elle vendre ?"... Autre rendez-­‐vous prévu pour l'entreprise négrelienne : le salon du Made in France à la porte de Versailles les 6, 7 et 8 novembre prochains. Aurélie Féris 7 Mercredi 9 septembre 2015 Montebourg et Jégo défendent le «made in France» L'ancien ministre du Redressement productif et le député UDI souhaitent promouvoir un label «Origine France Garantie» et rendre obligatoire la mention de l'origine sur les produits. Arnaud Montebourg et Yves Jégo, unis dans l'association Vive la France, veulent faire du patriotisme économique une grande cause nationale. «Plutôt que de politiser sans cesse le débat et de parler une énième fois de la nécessité de baisser ou non les charges pour les entreprises françaises, il faut réaffirmer que la marque France est un plus pour elles qu'elles doivent mieux exploiter, plaide le député UDI. Il faut aussi appeler les consommateurs à exiger de la transparence.» 8 Pour ce faire, ils veulent rendre obligatoire la mention de l'origine sur les produits. Une occasion également de promouvoir leur propre label, «Origine France Garantie», créé par l'organisation Pro France d'Yves Jégo en 2010 et déjà bien établi avec plus de 300 entreprises titulaires. Arnaud Montebourg et Yves Jégo lancent par ailleurs un appel aux fédérations professionnelles, mais aussi aux politiques, pour arrêter la prolifération des labels -­‐ Fleurs de France, Viandes de France… -­‐ au profit de ce même label «OFG». «PSA a huit gammes de voitures labellisées OFG. Renault aucune, mais avec leur communication sur la French Touch, ils laissent planer le doute. J'aimerais que les consommateurs puissent choisir en connaissance de cause», explique Yves Jégo. La question des labels n'est que l'un des thèmes abordés lors des premières Assises du Produire en France organisées par les deux hommes politiques ce jeudi et vendredi à Reims. Plus de 200 chefs d'entreprise (Iveco, Krys, Nestlé...) seront présents. Mais aussi des personnalités d'horizons divers: Laurence Parisot, présidente d'honneur du Medef, Xavier Beulin, président de la fédération agricole FNSEA, Carole Couvert, présidente de la CFE-­‐CGC, ou encore Walter Broccoli, l'emblématique syndicaliste FO d'ArcelorMittal, débattront notamment de la capacité à allier compétitivité et protectionnisme. Annelot Huijgen 9 Mercredi 9 septembre 2015 70% des Français prêts à payer plus cher pour du «made in France» VIDÉO -­‐ Selon une étude Ifop réalisée pour les opticiens Atol, sept français sur dix affirment vouloir acheter des produits fabriqués en France plutôt qu'à l'étranger. La tendance est encore plus nette chez les retraités. Une étude réalisée par l'Institut français d'opinion publique (Ifop) pour les opticiens Atol révèle qu'aujourd'hui, 70% des Français se disent prêts à payer 5 à 10% plus cher pour acheter des produits fabriqués en France plutôt qu'à l'étranger. Les chiffres tendent à prouver que cette tendance de consommation s'affirme quel que soit l'âge. Les retraités sont même encore plus nombreux (80%) a plébiscité l'achat français. 10 Les résultats de l'étude montrent notamment que les Français sont désireux d'acheter des vêtements réalisés dans l'Hexagone, de nombreuses marques ont d'ailleurs fait leur apparition il y a quelques années, mais aussi des véhicules. L'étude relève que leurs velléités ont permis à la DS3 de Citroën et de la Toyota Yaris, construites en France, d'enregistrer un joli succès. Cette volonté de favoriser les produits français, si elle s'explique en partie par un sentiment patriotique est aussi guidée par la volonté de réaliser un achat de qualité. En décembre dernier, 60% des Français affirmaient, que le «made in France» était un gage de qualité du produit. En 1999, ils étaient seulement 32%. A la veille des «Assises du Produire en France» qui se tiennent à partir de demain jeudi à Reims, ce sondage est de bon augure. L'objectif de l'événement est, selon les organisateurs, Arnaud Montebourg et Yves Jégo (UDI), de «défendre le savoir-­‐faire français et mobiliser tous les Français en faveur du patriotisme économique, grande cause nationale». L'événement qui souhaite être une vitrine des initiatives nationales doit rassembler consommateurs, chefs d'entreprise et producteurs. 11 Mercredi 9 septembre 2015 Sept personnes sur dix prêtes à payer plus cher pour du «made in France» PRIX. Selon les résultats du quatrième baromètre Atol-­‐Ifop concernant l'intention d'achat des Français, 71 % d'entre eux sont disposés à dépenser plus pour un produit fabriqué en France. A la question «Seriez-­‐vous prêt à payer plus cher un produit dont vous savez qu'il a été fabriqué en France?», les sondés répondent «Oui, jusqu'à 5% plus cher» à 41 %, et «Oui, de 5 à 10% plus cher» à 23 %. Cette enquête a été commandée par l'opticien Atol dans le cadre des Assises du Produire en France, les 10 et 11 septembre à Reims. 12 Jeudi 10 septembre 2015 Montebourg et Jégo défendent le patriotisme économique à Reims L'ancien ministre socialiste Arnaud Montebourg et le centriste Yves Jégo ont défendu jeudi à Reims le patriotisme économique porté par le label "Origine France Garantie" lors des premières "Assises du Produire en France". "La France ne doit pas avoir honte d'elle-­‐même, elle doit être fière de ses productions, de ses savoir-­‐
faire et de ses territoires", a plaidé Arnaud Montebourg devant de nombreux chefs d'entreprises participant à l'événement. "Défendons nos usines, notre industrie, notre appareil productif au quotidien. On vote avec la carte électorale tous les 5 ans, mais tous les jours on peut voter avec sa carte bleue", a-­‐t-­‐il ajouté. En juin dernier l'ancien ministre du Redressement productif avait lancé l'association "Vive la France" avec le député UDI Yves Jégo créateur du label "Origine France Garantie" qui assure aux consommateurs la traçabilité de la production. Pour obtenir le label revendiqué par plus de 450 entreprises, le produit doit réaliser au moins 50% de son prix de revient unitaire en France. "Le libéralisme c'est l'autonomie du citoyen, les consommateurs ont un grand pouvoir, s'ils décident de savoir d'où viennent les produits, ils peuvent ainsi arbitrer en faveur du produit français et changer la donne", a expliqué Yves Jégo. "Au delà des élections et des clivages, il y a des sujets qui emportent l'unité, il faut faire du +produire en France+ une grande cause nationale", a-­‐t-­‐il poursuivi. Plusieurs tables rondes sur les thèmes de la compétitivité et du protectionnisme vont réunir pendant deux jours une quarantaine d'intervenants dont Christian Peugeot du groupe PSA, Xavier Beulin président de la FNSEA ou encore Laurence Parisot ancienne présidente du Medef. "Il faut être ouvert aux échanges car c'est comme cela que l'on progresse et en même temps il faut tout faire pour que dans notre propre pays on puisse identifier ce qui a été conçu chez nous, pour que chaque client puisse décider en connaissance de cause", a estimé pour sa part Mme Parisot. AJ/MAS/AZ 13 Jeudi 10 septembre 2015 Arnaud Montebourg et Yves Jégo invités de Jean-­‐Jacques Bourdin Cliquer ici pour voir l’émission. 14 Jeudi 10 septembre 2015 Arnaud Montebourg et Yves Jégo invités d’Hedwige Chevrillon Cliquer ici pour voir l’émission 15 Jeudi 10 septembre 2015 "Le Made in France peut très bien fonctionner" Selon un sondage Ifop, publié mercredi, 7 Français sur 10 sont prêts à payer plus cher pour des produits fabriqués dans l'Hexagone plutôt qu'à l'étranger. Mais le Made in France peut-­‐il vraiment être une valeur ajoutée? Reportage dans la Drôme. La capitale du Made in France pour aujourd'hui et demain, c'est Reims. La ville accueille les premières Assises du Produire en France, une initiative de deux anciens ministres de bords différents : le socialiste Arnaud Montebourg, et l'UDI Yves Jégo, qui étaient les invités de Jean-­‐Jacques Bourdin ce matin. L'objectif est de promouvoir les entreprises qui fabriquent et qui créent des emplois dans le pays. Car le Made in France a le vent en poupe. Selon un sondage Ifop, publié hier, 7 Français sur 10 sont prêts à payer plus cher pour des produits fabriqués dans l'Hexagone plutôt qu'à l'étranger. 16 Les entreprises l'ont bien compris. Nombreuses sont celles qui décident de revenir pour faire du Made in France une valeur ajoutée. C'est le cas dans la fabrication de chaussures haut de gamme, à Romans-­‐sur-­‐Isère dans la Drôme, un secteur sinistré depuis 10 ans avec la mondialisation et les délocalisations, mais qui renaît aujourd'hui, grâce notamment à de jeunes chefs d'entreprises, comme Priscille Demanchen. Cette dernière a repris avec son mari les anciens ateliers de Charles Jourdan, fabricant de chaussures haut de gamme. "C'est ici que sont les savoir-­‐faire" Ils sont installés à Romans-­‐sur-­‐Isère (Drôme). Pour elle, impossible de produire une chaussure de qualité ailleurs qu'en France. "C’est ici que sont les savoir-­‐faire", plaide-­‐t-­‐elle. "Dans l’usine dans laquelle je travaillais avant, en Espagne, à chaque collection, j’étais obligé d’écarter trois à quatre modèles, car ils n’étaient pas capable de me les faire. Quand on cherche à faire produire des chaussures, on va là où les gens sont capables de le faire, et c’est à ici qu’on a trouvé des savoir-­‐faire qui restaient en place. C’est aussi une revanche pour ces ouvriers-­‐là, on est fier pour eux. Le Made in France, ça peut très bien fonctionner, à condition de revoir certaines choses." La maire de Romans-­‐sur-­‐Isère, Marie-­‐Helène Thoraval, ne tarit d’ailleurs pas d'éloges sur cette initiative. "Qu’est-­‐ce que le consommateur attend quand il achète du Made In France? C’est intimement lié avec la notion de qualité, de développement économique local. C’est une prise de conscience. Notre premier point d’attractivité à Romans-­‐sur-­‐Isère, c’est la maitrise du savoir-­‐faire. Non seulement des entreprises reviennent, mais les entreprises existantes se développent." Gwenaël Windrestin 17 Jeudi 10 septembre 2015 « Made in France » : le bilan des relocalisations terni par le fiasco de Loiselet C’était une opération modèle. La première relocalisation aidée par l’Etat. Pour les élus de tous bords, quel meilleur exemple de volontarisme économique que la fonderie Loiselet ? En 2013, cette PME centenaire avait fermé son usine chinoise et rapatrié sa production de plaques et de poids en fonte en France grâce au soutien des pouvoirs publics. De quoi faire renaître l’industrie lourde dans une friche de Dreux (Eure-­‐et-­‐Loir) et recréer près de cent emplois. « Ces entreprises-­‐là, on leur donne des médailles ! », s’était exclamé Arnaud Montebourg, alors ministre du redressement productif, venu sur place célébrer cette résurrection. À ses yeux, Loiselet le prouvait : « Après la fuite des usines vers le reste du monde, sonne l’heure de leur retour sur le sol national. » Un mouvement « minoritaire certes, mais prometteur ». En réalité, l’usine de Dreux n’a pas tenu longtemps. En décembre 2013, six mois seulement après la visite ministérielle, la fonderie exemplaire faisait faillite. En juin 2014, elle était reprise à la barre du tribunal de commerce par trois hommes d’affaires algériens bien décidés à la relancer. Mais ceux-­‐ci ont de nouveau déposé le bilan durant l’été. Le 27 août, le tribunal de Chartres a prononcé la liquidation judiciaire de l’ex-­‐fonderie Loiselet. Tout le personnel, soit 65 personnes, vient d’être licencié. Cette fois-­‐ci, il n’y aura probablement aucun repreneur. Les machines presque neuves acquises avec l’argent public vont être vendues à l’encan. De quoi donner à réfléchir aux participants des premières Assises du Produire en France, qui se tiennent les 10 et 11 septembre à Reims à l’initiative de M. Montebourg et du député (UDI) Yves Jégo, désormais alliés dans la bataille du « made in France ». Pendant deux jours, près de 300 élus et dirigeants, dont Richard Girardot (Nestlé), Christian Peugeot (PSA) ou encore Laurence Parisot (présidente d’honneur du Medef), vont faire assaut de patriotisme économique. Et vanter les mérites des relocalisations, du moins de celles qui réussissent. Mission impossible À Dreux, le cas Loiselet relevait de la mission impossible. Boubekeur Khelfaoui, l’un des trois repreneurs, est le premier à le reconnaître : « Tout le monde a été beaucoup trop optimiste. » Installé dans un bistro parisien, il égrène la liste des erreurs commises devant son café qui refroidit. Le projet a d’abord été mené trop vite, pour fournir un succès politique avant l’élection présidentielle de 2012, raconte-­‐t-­‐il. 18 Le site retenu pour la nouvelle usine, ensuite, était peu adapté, et sa réhabilitation a absorbé une partie des fonds prévus pour l’achat d’équipements. Si bien que faute d’argent, certains investissements qui auraient permis de monter en gamme n’ont pas été réalisés. Et lorsque les repreneurs ont voulu relever les prix, les clients n’ont pas suivi. Au bout du compte, l’usine, conçue pour produire 30 000 tonnes par an, n’a guère dépassé le cap des 8 000 tonnes. À cela s’ajoute sans doute l’inexpérience du dernier trio aux commandes : aucun ne connaissait la fonderie. « Mais fondamentalement, on ne peut pas produire des pièces made in France aux prix chinois, juge M. Khelfaoui avec le recul. L’équation ne tient pas. Compte tenu des coûts de l’énergie, des matières premières et de la main-­‐d’œuvre, la fabrication en France de produits sans grande valeur ajoutée est condamnée. » D’autres relocalisations ont été mieux maîtrisées, pour des articles plus sophistiqués comme les lunettes. À Reims, Philippe Peyrard, le directeur général délégué d’Atol, doit par exemple détailler le retour de sa production dans l’Hexagone, lancé en 2004. Ce « succès » a permis de sauvegarder ou créer quelque 1 000 emplois dans le Jura, assure la direction. La fuite des usines se calme Ces dernières années, plusieurs facteurs ont poussé des entreprises à ne plus délocaliser. À commencer par la forte hausse des salaires en Chine, les problèmes de qualité rencontrés en Asie et les difficultés causées par le transport des produits sur des milliers de kilomètres. Autre motivation : la volonté de profiter de l’image du « made in France ». En outre, sur le papier, les Français poussent à la roue. Quelque 70 % d’entre eux se disent prêts à payer un peu plus cher un article fabriqué sur le sol national, selon un sondage effectué par l’Ifop pour Atol du 18 au 20 août auprès de 1 004 personnes. De fait, la fuite des usines a commencé à se calmer. En 2009, au plus fort de la crise, plus de 12 000 emplois avaient été supprimés en France dans le cadre d’un transfert vers l’étranger, selon les pointages du cabinet Trendeo. Cela représentait plus de 6 % des postes rayés de la carte. Depuis, ce taux est redescendu autour de 2,5 % à 3 %, et seuls 1 350 emplois délocalisés ont été recensés par Trendeo au cours des huit premiers mois de l’année. « Pour 15 emplois délocalisés, on ne compte en moyenne qu’un poste relocalisé » David Cousquer, gérant de Trendeo Mais si elles délocalisent moins, les entreprises tricolores reviennent en France de façon encore très timorée. Depuis janvier 2009, moins de 2000 emplois ont été rapatriés, soit… 0,2 % des emplois créés recensés par Trendeo. « Pour 15 emplois délocalisés, on ne compte en moyenne qu’un poste relocalisé », constate son gérant, David Cousquer. Malgré les appels à l’action, le phénomène reste donc extrêmement marginal, et les exemples cités assez rares : Atol, Kindy, Éminence, Meccano… 19 Depuis le départ de M. Montebourg du gouvernement, en août 2014, l’Etat a d’ailleurs pratiquement abandonné la partie. Plus aucune politique particulière n’est menée en faveur des relocalisations. « Nous n’avons pas d’outil spécifique », reconnaît-­‐on à Bercy. C’est simplement « un des aspects de la politique d’attractivité ». Le logiciel Colbert 2.0 qui permet aux entreprises de calculer ce que leur rapporterait un retour au bercail demeure accessible en ligne. Mais impossible de savoir s’il est utilisé. De même, l’Observatoire du fabriqué en France lancé sous la présidence de Nicolas Sarkozy a disparu. Seule certitude : malgré leurs déclarations d’intention, les Français achètent toujours plus de produits importés. En cinq ans, depuis 2010, les importations de produits manufacturés ont progressé en volume de 14 %, alors que la demande intérieure est restée étale. Denis Cosnard 20 Jeudi 10 septembre 2015 Les premières Assises du Produire en France se sont ouvertes ce jeudi à Reims avec l'UDI Yves Jégo et l'ancien ministre Arnaud Montebourg Emission à écouter en cliquant ici (12min14 pour la partie concernant les Assises du Produire en France) 21 Jeudi 10 septembre 2015 Quand Montebourg cite Romain Gary pour défendre le «made in France» Accompagné d'Yves Jégo, maire UDI de Meaux (erratum : Montereau-­‐fault-­‐Yonne), l'ancien ministre de l'Economie et du Redressement productif est venu faire la promotion de leur fameux «made in France» ce matin sur BFM TV. Tous deux organisent les premières «Assises du Produire en France» jeudi et vendredi à Reims. Et pour défendre l'idée d'un label «Origine France Garantie», l'ancien ministre a emprunté une citation de Romain Gary, ancien résistant français et diplomate : «Le nationalisme c'est la haine des autres. Le patriotisme c'est l'amour des siens.» A noter qu'Arnaud Montebourg a inversé cette citation à l'antenne. Séquence à revoir en cliquant ici. 22 Jeudi 10 septembre 2015 Premières Assises du Produire en France à Reims Les premières "Assises du Produire en France" ont lieu les 10 et 11 septembre au Centre des congrès de Reims. Le député-­‐maire (UDI) Yves Jégo et l'ancien ministre de l'Économie Arnaud Montebourg sont les principaux organisateurs et créateurs de ces assises du "Made in France". Objectif des Assises : « Aider les entreprises qui pratiquent, soutiennent la fabrication française et créent des emplois en France, défendre les savoir-­‐faire français et mobiliser tous les Français en faveur du patriotisme économique, grande cause nationale. » Origine France Garantie : •
Permettre au consommateur qui souhaite connaître l'origine d'un produit d'avoir une information claire et transparente, avec la garantie pour le consommateur que le produit porte le logo "fabriqué en France". 23 •
Permettre aux entreprises qui souhaitent valoriser le maintien, le développement ou le retour d'activités productives en France de le faire de manière efficace, sur le marché intérieur comme sur les marchés d'export. Reportage diffusé dans le JT 19/20 du jeudi 10 septembre en cliquant ici. Direct diffusé dans le JT 12/13 du jeudi 10 septembre en cliquant ici 24 Jeudi 10 septembre 2015 Les Assises du Produire en France commencent à Reims Reims accueille ce jeudi et ce vendredi les premières assises du "Produire en France", au centre des congrès. Catherine Vautrin, Présidente de Reims Métropole, était l’invitée de France Bleu Champagne-­‐Ardenne. Les Assises du Produire en France, première édition, ont lieu ces jeudis et vendredi à Reims. L'évènement est organisé à l'initiative de deux anciens ministres de bords opposés : Arnaud Montebourg, qui est de gauche (PS), et Yves Jégo, qui est de droite (UDI). Ils seront présents à Reims, ainsi que de 200 à 300 chefs d'entreprises venus de toute la France et des personnalités comme Xavier Beulin, président du syndicat agricole FNSEA, ou Laurence Parisot, ancienne patronne du Medef. Le but est de défendre le patriotisme économique, promouvoir la fabrication et le savoir-­‐faire français. C’est Catherine Vautrin, Présidente de Reims Métropole, qui prononcera le discours d’ouverture en début d’après midi. Réécouter l’intervention de Catherine Vautrin en cliquant ici. Philippe Rey-­‐Gorez 25 Jeudi 10 septembre 2015 Soizic Briand 26 Jeudi 10 septembre 2015 Comment reconquérir la croissance avec le Made in France Les Assises du Produire en France se sont ouvertes ce jeudi à Reims. Yves Jégo, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, instigateur de la manifestation avec Arnaud Montebourg, veut faire du made in France un moyen de reconquérir la croissance et une source de fierté nationale. Quel est votre objectif avec ces Assises du Produire en France? Avec ces premières Assises, nous voulons créer le Davos de la fabrication française, remettre le sujet dans l’actualité parce qu’il concerne tout le monde. Nous allons pouvoir réexpliquer au citoyen que derrière ses emplettes il y a des emplois. Comme dit Arnaud Montebourg : "Les français votent tous les cinq ans avec la carte électorale, mais tous les jours avec la carte bleue". En achetant français, ils votent pour la France, mais une France ouverte, qui vend aussi à l’étranger. Le fabriqué en France transcende les clivages gauche/droite, ce que prouve notre association. 27 C’est un fait qui concerne tout le monde. Chacun d’entre nous -­‐ entrepreneurs, salariés, syndicalistes et consommateurs -­‐peut agir. Ces Assises devraient aussi donner envie et permettre à de nouvelles entreprises de nous rejoindre. Nous devons faire en sorte de créer un vrai mouvement de société. Et cet événement, peut-­‐être préparé un peu vite, en est le premier signe. Si on n’agit pas, on ne fait jamais rien. Nous voulons, Arnaud et moi, éclairer un autre chemin, montrer des pistes. Si au bout de deux jours de nouvelles idées précises ont émergé, s’il faut écrire une charte ou un manifeste, nous prendrons lui et moi le temps de l’écrire. Ce ne sera pas nos idées, nos directives, mais celles qui auront émergées de ces deux jours de rencontre et de travail. Je crois que c’est dans ce sens qu’il faut agir aujourd’hui: grâce au collaboratif. Qui sera présent ? Nous réunissons une majorité des 450 entreprises labellisées "Origine France Garantie". Avec cette manifestation, nous souhaitons créer plus de liens entre elles, leur permettre de travailler ensemble, de partager leurs bonnes pratiques. Grâce à des speed dating organisés pendant ces deux jours, les fabricants pourront mieux se rencontrer, envisager de nouvelles collaborations. Dans les tables rondes, seront aussi bien présents PSA Peugeot-­‐Citröen, Intermarché, Nestlé France, Orange, Dassault Systèmes, Leroy-­‐Merlin, les opticiens de Krys Groupe, ceux d’Atol, le fabricant de ski Rossignol ou encore le vendeur de mobilier Camif. Ce dernier réalise désormais 70% de ses ventes avec du made in France, par exemple. Ce qui montre toute la force du label. Si la majorité des entreprises labélisées sont des PME c’est qu’elles représentent la réalité de notre territoire. Et ce sont-­‐elles qui vont pouvoir lui donner un nouvel essor. Comment le consommateur peut-­‐il savoir qu'il achète un produit fabriqué en France? Le label "Origine France Garantie", que mon association Pro France a permis de mettre en place, est le meilleur moyen de garantir la vraie transparence dont le consommateur a besoin pour faire son choix en toute connaissance de cause. Il garantit la production, donc l’emploi, donc la croissance. Il repose sur deux piliers: le produit prend ses caractéristiques essentielles, sa forme distinctive, en France, et de 50% à 100% du prix de revient unitaire de ce produit sont acquis en France. Pour le vérifier, nous travaillons avec des organismes certificateurs comme l’Afnor ou le Bureau Veritas. Soizic Briand 28 Jeudi 10 septembre 2015 "Le patriotisme économique, c'est une envie de promouvoir des valeurs et des savoir-­‐faire" Ali Laïdi reçoit Gilles Attaf, président de l’entreprise Smuggler et administrateur de l’association Pro France. Ils reviennent sur les premières "Assises du Produire en France", qui se tiennent les 10 et 11 septembre à Reims, et sur les enjeux du "Made in France". Cliquer ici pour revoir l’interview. Ali Laidi 29 Jeudi 10 septembre 2015 Le label " OFG " sur la bonne voie Le logo quadrille l'entrée du siège, à Niort. Eno est la première entreprise deux-­‐sévrienne a s'être s'engagée dans la démarche « Origine France Garantie » (1). Le fabricant de planchas et d'appareils de cuisson pour le nautisme – présent cette semaine à Reims aux premières Assises du Produire en France, en présence d'Yves Jégo et Arnaud Montebourg – s'est positionné dès le lancement de ce label début 2011. Obtenu à partir d'un référentiel rigoureux : primo, le produit prend ses caractéristiques essentielles en France ; secundo 50 % à 100 % du prix de revient unitaire de ce produit sont acquis en France. La gamme planchas a été labellisée la première, puis les produits de chauffage mobile. « Se posait une difficulté pour les appareils de cuisson pour le nautisme, explique Lorine Colas, chargée des relations extérieures, car l'inox, insuffisamment produit en France, venait d'Allemagne… » En 2013, toute la collection Eno est estampillée « OFG ». Laurent Colas, co-­‐gérant d’Eno à Niort « Aujourd'hui, cette marque permet de nous démarquer par rapport aux produits d'importation, souligne Lorine Colas. Car qui dit OFG dit main-­‐d'œuvre, démarche de développement durable et surtout service après-­‐vente… » Si le « made in France » progresse dans la tête des consommateurs, beaucoup d'entreprises surfent aujourd'hui sur ce concept. « Nous sommes très rigoureux dans la défense de ce label », insiste Lorine Colas, tout en reconnaissant qu'il est encore difficile d'en mesurer l'impact sur le chiffre d'affaires : « Ce label est une création récente. Pour autant, dit-­‐elle, on observe depuis deux ans un marquage d'origine sur les produits dans les grandes surfaces de vente ». Eno bénéficie aussi su label d'État « Entreprise du patrimoine vivant ». 30 (1) Les autres entreprises deux-­‐sévriennes labellisées OFG : Axitec (Niort), Panem International SAS (La Crèche), Sovileg SA (Thouars), C2S Confection Deux-­‐Sèvres (Courlay), Atilac (La Crèche), Heuliez Bus (Rorthais), Bleu Marine Design (Thénezay), Billaud Grains (Thouars). On dénombre 22 entreprises labellisées en Poitou-­‐Charentes. 31 Jeudi 10 septembre 2015 Assises du « Produire en France » à Reims jeudi et vendredi -­‐ « Le Made in France est porteur » En attendant le salon « Made in France Expo » qui se tiendra les 6, 7 et 8 novembre, porte de Versailles à Paris, et qui rassemblera près de 400 exposants pour 40.000 visiteurs, Fabienne Delahaye, sa fondatrice, sera présente à Reims jeudi et vendredi. Elle participera, sur le même thème aux premières assises du « Produire en France » à Reims. La notion du « produire en France » est un concept porteur actuellement ? Absolument. Le « MIF » est une entreprise en croissance car elle rassemblait en 2012 80 exposants. Ils seront 400 dans quelques semaines. Son objectif est de faire se rencontrer le grand public d’un côté, producteurs et fabricants sur le territoire français de l’autre. Car quand on achète en France, les entreprises développent ici et créent de l’emploi ici. Et le retour économique est réel et vaut la peine. En quoi le grand public a-­‐t-­‐il pris conscience de la nécessité du « produire en France » ? Longtemps on a entendu qu’il s’agissait d’un « retour sur soi-­‐même » qui serait contraire aux bienfaits de la mondialisation. Or, quand j’ai vu qu’en 2012 avec l’élection présidentielle, les politiques également reprenaient ce thème, j’ai compris qu’il fallait relayer ces idées. En outre, quand je suivais des études en économie, autrefois, j’avais le sentiment d’être manipulée. On laissait les autres produits se construire ailleurs de chez nous, et nous gardions en France les produits à haute valeur ajoutée, l’industrie pharmaceutique, le nucléaire… On marchait sur la tête. Pourquoi ? Un pays qui laisse partir son industrie et ses savoir-­‐faire est un pays qui vieillit. En me promenant en France à travers les campagnes, j’ai parfois l’impression de déserts, comme si une bombe avait fait tout disparaître ou presque. Mais nos concitoyens sont sensibles à la défense des produits construits et fabriqués sur le territoire français. Et ils sont souvent prêts à payer le prix nécessaire de la qualité, plutôt que des articles de qualité médiocre qui se dégraderont vite, ce qui, à l’arrivée, reviendra plus cher au consommateur. 32 Jeudi 10 septembre 2015 Yves Jégo : “Le produire en France n’est pas une mode mais un devoir” Le député UDI de Seine-­‐et-­‐Marne Yves Jégo défend, avec Arnaud Montebourg, la création d’un label “Origine France Garantie”, pour permettre aux consommateurs d’être acteurs. Yves Jégo et Arnaud Montebourg organisent à Reims les Assises du Produire en France. Une thématique dans laquelle les deux hommes politiques se sont engagés depuis plusieurs mois. "Le produire en France, ce n'est pas une mode, pas un gadget, c'est un devoir au regard de ce qu'est devenue l'économie mondiale", a expliqué ce vendredi Yves Jégo, député UDI de Seine-­‐et-­‐Marne, invité du 5/9 Info Sud Radio : "Ce sont des sujets de société, et à Reims, pendant deux jours, nous faisons se rassembler les acteurs du produire en France pour que cette cause nationale reste sous le feu de l'actualité." “Évidemment, ça aura un impact sur l’économie” "J'ai conscience que le consommateur ne peut pas acheter plus que l'argent qu'il a dans sa poche, mais une fois qu'on a choisi le produit en fonction du prix, du rapport qualité/prix, quel est le critère qui vient derrière ? Dans toutes les études, c'est celui de l'origine", a poursuivi Yves Jégo. D'où le fait qu'avec Arnaud Montebourg il défende la création d'un label "Origine France Garantie". Pour Yves Jégo, ce serait l'occasion de donner aux consommateurs les clés du patriotisme économique : "C'est le seul moyen aujourd'hui, pour un consommateur, d'être sûr que le produit soit français, parce que le label est attribué après un audit fait par un organisme indépendant. Si le consommateur choisit d'arbitrer en fonction de l'origine du produit, évidemment ça aura un impact sur l'économie. L'idée, c'est de dire aux consommateurs : Soyez des acteurs et, quand vous le pouvez, essayez de choisir le produit français." Ecouter l’interview d’Yves Jégo invité du 5/9 Info Sud Radio en cliquant ici. Jérémy Jeantet 33 Jeudi 10 septembre 2015 Le pari réussi des jeans fabriqués en France Alors que se tiennent à partir de ce jeudi les premières « Assises du Produire en France », rencontre avec un fabricant de jeans qui a fait le choix d’une production localisée dans l’Hexagone. De la filature, à la teinture en passant par la confection, plus de la moitié du coût de revient de ses pantalons est nationale, ce qui lui a permis d’obtenir, comme 400 autres entreprises, le label « Origine France Garantie » : Retrouver l’intégralité de la vidéo en cliquant ici. Eric Martin 34 Jeudi 10 septembre 2015 Montebourg et Jégo aux Assises du Produire en France à Reims L’ancien ministre de l’Économie et du Redressement productif, Arnaud Montebourg, est l’invité vedette ce jeudi 10 septembre à Reims des assises nationales du « Produire en France ». L’ancien ministre de l’Économie et du Redressement productif, Arnaud Montebourg, est l’invité vedette ce jeudi 10 septembre à Reims des assises nationales du « Produire en France » qui débuteront par l’assemblée générale du club « Pro France » créé en 2010 par le député UDI de Seine-­‐
et-­‐Marne, Yves Jégo. L’association regroupe des entreprises et des acteurs économiques soucieux de promouvoir le savoir-­‐faire industriel et artisanal français par l’attribution du label « Origine France Garantie » (OFG) déjà octroyé à plus de 1 200 gammes de produits et 400 entreprises. Parisot et Peugeot seront à Reims aussi… Sont concernés aussi bien des produits alimentaires (plats cuisinés, fruits et légumes…) qu’industriels, telles les dernières gammes de Peugeot. A contrario des labels existants (Made in France ou Fabriqué en France) qui souffrent « d’usages peu scrupuleux » selon l’association, OFG est censé garantir la traçabilité totale des produits français. Le label est octroyé par cinq organismes certificateurs dont l’Afnor et le bureau Veritas. Voir se côtoyer le trublion socialiste Montebourg (désormais vice-­‐président du conseil de surveillance d’Habitat) et le sage député centriste Jégo a de quoi surprendre. « Mais il existe des causes nationales qui peuvent réunir au-­‐delà des idées politiques », expliquait le député dans nos colonnes, le 2 septembre. Les assises se dérouleront à partir de ce jeudi midi et ce vendredi matin au centre des congrès de Reims. Une quarantaine de personnalités sont également attendues dont l’ancienne présidente du Medef Laurence Parisot, le président de la FNSEA Xavier Beulin, Christian Peugeot ou le commissaire général à l’investissement René Ricol. La semaine dernière, nous vous avions proposé de vous prononcer sur l'achat de produits français. Pour vous, se procurer des produits 100 % made in France n'est pas si simple et souvent trop coûteux. Deux points qui seront sans doute largement évoqués lors des premières assises nationales du Produire en France. 35 36 Jeudi 10 septembre 2015 Innothéra défend le made in France 37 Jeudi 10 septembre 2015 Baromètre Atol-­‐Ifop 2015 : les Français et le Made in France 7 Français sur 10 sont prêts à payer plus cher pour un produit fabriqué en France. C’est le résultat de la 4ème mesure réalisée pour ATOL, diffusée à l’occasion des premières Assises du Produire en France. En dépit d’un contexte économique difficile, les Français sont prêts à hauteur de 41% à consentir une hausse des tarifs jusqu’à 5% et 23% à payer 5% à 10% supplémentaires s’ils ont la garantie d’une production « Made In France ». Etude à consulter en cliquant ici. 38 Vendredi 11 septembre 2015 Arnaud Montebourg et Yves Jégo invités de Maïtena Biraben Arnaud Montebourg et Yves Jégo étaient les invités du Grand Journal, à voir ou revoir en cliquant ici. 39 Vendredi 11 septembre 2015 Montebourg : Le militant du « made in France » n’a pas perdu ses réflexes de politique Sujet sur les Assises du Produire en France et le retour d’Arnaud Montebourg. Voir le sujet complet en cliquant ici. Salhia Brakhlia et Pierre Caillé 40 Vendredi 11 septembre 2015 Eloge des consomm’acteurs… 41 Vendredi 11 septembre 2015 Reims -­‐ Des assises pour relancer le label « made in France » À l’occasion de l’ouverture des Assises du Produire en France hier à Reims, Yves Jégo et Arnaud Montebourg ont plaidé pour que le « made in France » soit un instrument de reconquête industrielle. Les deux anciens ministres respectivement de Nicolas Sarkozy et de François Hollande poursuivent leur promotion du Made in France après la création de leur association en juin dernier, « Vive la France », et qui vise à promouvoir la fabrication française. Acheter Français L’idée de ces rencontres est de créer un Davos de la fabrication française afin de réexpliquer au citoyen que derrière ses emplettes il y a des emplois. « Les Français votent tous les cinq ans avec la carte électorale, mais tous les jours avec la carte bleue » a illustré Arnaud Montebourg qui a rebondi dans le secteur privé chez le fabricant et revendeur de meubles Habitat. Jusqu’à demain soir se succéderont débats, échanges d’expérience et exemples d’entreprises qui produisent en France. « Si au bout de deux jours de nouvelles idées précises ont émergé, s’il faut écrire une charte ou un manifeste, nous prendrons lui et moi le temps de l’écrire » a lancé Yves Jégo (UDI). Au total, 200 chefs d’entreprise se réunissent pendant deux jours et notamment présents Peugeot-­‐Citröen, Intermarché, Nestlé France, les opticiens de Krys Groupe, ceux d’Atol, le fabricant de ski Rossignol ou encore le vendeur de mobilier Camif. L’ambition est aussi de promouvoir le label lancé par Yves Jégo, « Origine France Garantie », dont ils veulent faire une référence. Les Assises du Produire en France se tiennent à Reims jusqu’à ce soir. 42 Samedi 12 septembre 2015 Jégo et Montebourg posent pour le made in France. Jégo et Montebourg posent pour le made in France. L'annonce avait fait le buzz, en juin, dans les médias. Suscitant même des interrogations à droite comme à gauche. Ce qui n'a pas fait infléchir Yves Jégo (UDI) et Arnaud Montebourg (PS) dans leur volonté de brandir ensemble la bannière du made in France. Jeudi, comme ils l'avaient annoncé, le centriste et le socialiste ont fait le job, à Reims, à l'occasion des assises du « Produire en France ». 43 Lundi 14 septembre 2015 Les assises du « Produire en France » C’est dans la « ville des sacres » (Reims) que se sont tenues les premières assises du « Produire en France ». Ville importante dans l’histoire de France, Reims a traversée de nombreux évènements qui ont composés l’histoire de notre pays. La ville a aussi connu les deux guerres mondiales, le premier conflit ayant laissé de profondes séquelles à la ville (La cathédrale et la ville ayant subi de graves dommages). Reims, c’est aussi la capitale du Champagne, et le chef lieu de la Champagne-­‐Ardennes, une région viticole reconnue pour son excellence. Paris aurait aussi pu faire l’affaire, mais le choix de Reims était important. Il s’agissait aussi de montrer l’importance des régions, qui ont aussi un rôle a jouer dans le « Made in France ». Les deux jours d’Assises (Les 10 et 11 septembre respectivement) ont permis de cerner un peu mieux, dans quelle direction le « Made in France » ou « Produire en France » peut et devrait aller. Les débats ont étaient l’occasion de pouvoir poser les questions nécessaires : comment protéger nos industries et rester compétitifs, comment certifier l’origine des produits, leur fabrication etc… La première journée de tables rondes a essentiellement portée sur la manière dont le « Produire en France » doit et peut s’intégrer à un contexte économique globalisé ou l’État intervient pas moins – mais différemment. Ce qui en ressort, c’est que le « protectionnisme » pur et dur, trouverait rapidement ses limites, et nos productions nationales seraient pénalisées. De nombreux outils, juridiques et institutionnels, existent. Comme cela a était dit de très nombreuses fois au cours de cette journée, il faut donner les moyens – tant au secteur privé que public – de pouvoir s’armer et user des règles juridiques existantes pour protéger nos savoir-­‐faire. Les entreprises et les particuliers doivent aussi apprendre ou ré-­‐apprendre à consommer : consommer moins mais mieux. La professionnalisation, de la commande publique par exemple, est un chantier important; qui si il est mené à bout, pourra permettre de valoriser les produits faits en France. La recherche d’une certaine qualité, doit aussi être un élément clé de la réussite des produits « Made in France ». Il faut également que les choses soient clarifiées auprès des consommateurs, qui peuvent s’y perdre au milieu des différentes certifications existantes. Le seconde et dernière journée était beaucoup plus axée sur le « Produire en France » et le label « Origine France Garantie ». Cette journée a permis de découvrir plus en détail le fameux label « OFG ». Cela a permis de découvrir notamment l’impact que cette certification peut avoir sur le moral des salariés au sein d’une entreprise. 44 La valorisation des savoir-­‐faire, c’est aussi celle des hommes et femmes qui les détiennent. L’obtention du certificat est donc très valorisant tant pour l’entreprise concernée, que pour les équipes qui travaillent au sein des ateliers et des usines. Simon Chabrol 45 Avec le soutien de :
Wine Business Club • Les Crayères • Champagne Charles Heidsieck • Château Roubine • Iveco • Ville de Reims • CCI de Reims-­‐Epernay • Bureau Veritas des partenaires de Pro France :
Association des Transformateurs des produits verriers pour le bâtiment • Atol les Opticiens • Biologique Recherche • Bioseptyl • Biscuiterie Nantaise • Bourgeois • Brandt • Brasseries Kronenbourg • Camif • Carton Ondulé de France • CCI France • ENO • Fapec • Fédération Française de la Chaussure • Glassalia • Groupe SEB • Groupe PSA Peugeot Citroën • Groupements des Industriels et Fabricants d’Optique • Institut Supérieur des Métiers • Lafuma • Leroy Merlin • Luberon Création • Majencia • Mayamax • MP Hygiène • Pôle Fenêtre FFB • Silec Cable • Smuggler • Suez Environnement • Toyota • Ubifrance • UFME • United Biscuits • Union française des Industries de l’Habillement et des partenaires officiels des Assises du Produire en France :
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