o`u la somme est sur les indices i1, i2,...ikdeux `a deux disjoints. On veut montrer que
la fonction g´en´eratrice de Xntend vers celle d’une variable de Poisson de param`etre
e−c, c’est `a dire que gXn(t) = E[tXn]→gP o(e−c)(t) = ee−c(t−1). On a vu en cours que
g(k)
Xn(1) = E[Xn(Xn−1) ...(Xn−k)] et g(k)
P o(e−c)(1) = e−kc. Le r´esultat voulu d´ecoule donc
de l’analycit´e de la fonction g´en´eratrice.
2. Probl`eme 2: dans un graphe G= (V, E) ayant pour ensemble de sommets Vet pour arˆetes
E, on note dvle degr´e du sommet v:dv=|{w∈V, (v, w)∈E}|. Un ensemble stable est
un ensemble de sommets n’ayant pas d’arˆete entre eux. La taille d’un ensemble stable est le
cardinal de l’ensemble. Soit α(G) la taille maximale d’un ensemble stable de G.
(a) Montrer que α(G)≥Pv∈V
1
dv+1 .
(b) Soit n≥m. On d´efinit alors ecomme suit: soit q, r le quotient et reste dans la division
de npar m,n=mq +ravec 0 ≤r < m. Alors e=rq+1
2+ (m−r)q
2. Soit Gn,e le
graphe ayant nsommets et earˆetes, constitu´e par la r´eunion disjointe de mcliques ayant
qou q+ 1 sommets. En particluier α(Gn,e) = m. Montrer que pour tout graphe Hayant
nsommets et earˆetes, on a α(H)≥m.
(c) Montrer que pour tout graphe Hayant nsommets et earˆetes, si α(H) = malors Hest
isomorphe `a Gn,e (c’est `a dire, il existe une bijection φde l’ensemble des sommets de H
vers l’ensemble des sommets de Gn,e telle que si (i, j) est une arˆete de Halors (φ(i), φ(j))
est une arˆete de Gn,e).
•L’id´ee est de consid´erer un algorithme simple qui produise un ensemble stable. L’algorithme
est le suivant: `a chaque it´eration, l’algorithme choisit un sommet au hasard dans le graphe,
le met dans l’ensemble et retire ce sommet et tous ses voisins avant de passer `a l’´etape
suivante. L’ensemble al´eatoire Iproduit par cet algorithme est clairement un ensemble
stable. Pour v∈V, on d´efinit Xv= 11(v∈I) et X=|I|=Pv∈VXv. Une autre mani`ere
de d´ecrire l’algorithme est la suivante: au d´ebut, tous les sommets sont verts; `a chaque
it´eration l’algorithme choisit un sommet au hasard dans le graphe, si le sommet choisi est
vert, il est mis dans Iet ses voisins sont colori´es en rouge, par contre si le sommet choisi
est rouge, on ne fait rien; on passe ensuite `a l’it´eration suivante. On a alors pour tout
v∈V,
E[Xv] = 1
1 + dv
,
car pour que vappartienne `a I, il faut que vsoit le premier choisi par l’algorithme parmi
tous ses voisins. On a donc
E[X] = X
v∈V
1
dv+ 1,
donc il existe Itel que Pv∈V
1
dv+1 ≤ |I| ≤ α(G).
•Pour Gn,e, on a Pv∈V(dv+ 1)−1=mcar chaque clique contribue de 1 dans la somme. Si
on fixe e=Pvdv/2, alors Pv(dv+ 1)−1est minimis´e quand les dvsont aussi proches les
uns des autres que possible. On a donc pour un tel H,
α(H)≥X
v
1
dv+ 1 ≥m.
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