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fant tourne autour des 9 mois, lorsque
ce dernier est capable de reproduire
les gestes pour faire «coucou» et «au
revoir». Les signes ne sont par ail-
leurs ici jamais dissociés de la parole,
puisque chacun doit être expliqué à
l’enfant pour que ce dernier puisse
l’intégrer. Celui-ci n’en mémorisera
peut-être au début que deux ou trois,
mais qu’importe: ils le motiveront à se
faire comprendre.»
Un apprentissage détendu
Autre élément important de la com-
munication gestuelle: l’enfant n’est
pas corrigé lorsqu’il reproduit le
signe. Ainsi, par exemple, celui pour
dire «encore» consiste à tenir une
main à la verticale et à poser l’autre à
plat à l’horizontale, doigts touchant la
paume de la première. «A 9 mois, ex-
plique l’éducatrice, l’enfant n’a pas en-
core acquis la motricité fine et globale
nécessaire pour eectuer ce mouve-
ment de main à l’horizontale, et va
donc simplement poser son index
dans la paume. C’est juste aussi, et on
le comprendra très bien!»
Moments de partage et de complicité
Grâce à ces signes, l’enfant peut ainsi
s’exprimer plus facilement, ce qui at-
ténue ses frustrations – mais ne les
fait pas pour autant disparaître com-
plètement, insiste Safia Kury, qui sou-
ligne que ces dernières aident aussi
l’enfant à grandir. «Cela favorise tou-
tefois une communication non vio-
lente, parents et enfants devant être
à la même hauteur, se regarder et
signer dans un cadre de 30 cm pour
pouvoir se faire comprendre eca-
cement. C’est un plus pour toute la
famille, des moments ludiques de
partage et de complicité, non pas dans
un but normatif pour créer des en-
fants géniaux, mais pour favoriser
une communication fluide et positive
entre tous.» Pour ecace qu’elle soit,
celle-ci n’aura d’ailleurs aucun impact
sur l’apprentissage futur du langage:
«Quand un enfant peut enfin dire
concrètement ce qu’il veut, avec le ton
et les mimiques qui l’accompagnent, il
le fait!», s’amuse l’éducatrice.
Convaincues par la méthode, de
plus en plus de familles s’inscrivent et
reviennent ensuite avec leur second
enfant. De nombreuses crèches ro-
mandes l’ont elles aussi déjà adoptée.
«C’est une communication qui peut
ensuite être utile dans de nombreuses
situations, entre autres pour créer un
lien avec des enfants non franco-
phones ou diérents, par exemple,
souligne Safia Kury. Et même plus
grands, on voit que certains enfants
continuent à signer entre eux, cela
devient leur «langage secret» face à
des adultes non initiés.» MM
Site de l’association:
www.signons-ensemble.ch
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