cours_TC_MNHN_IF_2016 [Mode de compatibilité]

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Génétique – Gènes – Génomes
Des petits pois de Mendel à la post-génomique
XIXème siècle
XXème siècle
XXIème siècle
•Genomes 2nd edition, T.A. Brown (accessible sur internet), Wiley-Liss
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/bv.fcgi?call=bv.View..ShowTOC&rid=genomes.TOC&depth=2
•GENES VII, B. Lewin (Bibliothèque centrale, 586-5 LEW), Oxford Press
•Précis de Génomique, Gibson & Muse, Editions de Boek
•Evolution moléculaire, Ph Luchetta, M. Ch. Maurel, D. Higuet, M. Vervoot, Dunod, 2005
•Ecological Genomics, Van Straalen & Roelofs, 2012
•Génomique Environnementale, ISTE, 2016
MNHN, 15 septembre 2016, I. Florent ([email protected])
1
Biodiversité actuelle :
~1,8 millions espèces décrites
10-100 millions d’espèces ?
« Descent with modification », C. Darwin, Origin of species, 1859
Last Universal Common Ancestor
2
from Kutschera et al., 2011
L’étude de cette biodiversité du monde vivant a
révélé son unité
Chimique
4+2=6 éléments chimiques principaux
Biochimique
les briques élémentaires du vivant
(Métabolique)
Cellulaire
2 types : Procaryotes / Eucaryotes
Génétique
tous les organismes vivants* possèdent un
génome constitué d’ADN, qui est transmis à la
descendance : transmission avec modification = évolution
3
* Sauf certains virus mais sont ils « vivants » ?
Unité chimique du monde vivant :
4+2 éléments principaux : C, H, O, N + P,S
C
H
O
N
Si
Na
Monde
inorganique
0.18%
0.95%
48%
0.03%
28%
2.4%
Cellule de
vertébré
19.4%
9.30%
62%
5.15%
0.04%
0.05%
Cellule
végétale
24%
8.5%
64%
0.8%
0.65%
0.05%
Éléments plus rares: Fer, Magnésium, Zinc, Manganèse, molybdène, cuivre
4
Evolution Moléculaire, Luchetta et al., 2005
Unité biochimique du monde vivant
• « briques élémentaires du vivant »* = molécules
organiques constituées de ces CHON+PS
5 bases azotées : ( acides nucléiques, ADN et ARN)
20 acides aminés ( protéines)
Lipides (membranes…)
glucides (stockage de l’énergie…)
5
Cf annexe 1
Evolution Moléculaire, Luchetta et al., 2005
Deux grands
types
d’organisations
cellulaires :
Procaryote
Eucaryote
6
Histoire simplifiée du monde vivant
« explosion » au Cambrien
apparition des eucaryotes multicellulaires
~570 millions A
~2-2.2 milliards A
premières cellules eucaryotes
endosymbiose (Margulis, ~1970)
LECA
~3.5 milliards A
premières cellules : procaryotes
LUCA
RNA World
3.8 milliards d’années
premières molécules organiques
BIG BANG : 4,6 milliards d’années
7
Le matériel génétique = ADN
Eucaryotes : ADN
génomique dans le noyau,
linéaire = chromosomes
Procaryotes : ADN
génomique circulaire*,
dans le cytoplasme
*généralement
Eucaryotes : ADN
mitochondrial
circulaire* dans
mitochondrie(s)
Eucaryotes photosynthétiques : ADN
chloroplastique
circulaire dans les
chloroplastes
NB: Virus à ADN
Virus à ARN
(BROWN)
8
Flux de l’information génétique
ATGC
AUGC
ACDEFGHIKLMNPQRSTVWY
Dans le
cytoplasme
pour les
procaryotes
1. TRANSCRIPTION
(ADN ARNm)
Dans le NOYEAU*
* Pour les eucaryotes
2. TRADUCTION
Dans le cytoplasme*9
(ARNm PROTEINE)
TRANSCRIPTION = Synthèse de l’ARN(m)
TRANSCRIPTION
Enzymes = ARN
Polymérases ADNdépendantes :
progressent de 5’ en 3’
(BROWN)
Un ARNm fait 1- <10 kb en général
10
Epissage des ARNs avant traduction : introns
éliminés, exons conservés (Eucaryotes)
Epissage
Gènes sans introns (procaryotes, eucaryotes)
Gènes avec introns (eucaryotes)
11
TRADUCTION des ARN messagers en
protéines (par Ribosomes dans cytoplasme)
Protéine en cours de synthèse
Noter les ARN ribosomaux et de transfert
12
Rappels: PROTEINES =
enchaînements linéaires
de (20) acides aminés*
(BROWN) * Certaines protéines s’assemblent avec d’autres pour former des complexes
13
20 acides
aminés,
4 familles
chimiques
(BROWN)
14
Le code génétique
est universel (1961)
• TRIPLETS
• 61 codons « SENS »
20 aa
Parmi ces 61 :
codon START = AUG
« dégénérescence »
sur la 3ème base
• 3 codons « STOP » : UAA,
UAG, UGA
15
* Exceptions très rares
Unité du monde vivant
chimique
biochimique
cellulaire…
code génétique…
Diversité des organismes
HISTOIRE EVOLUTIVE ???
« Descent with modification », C. Darwin, Origin of species, 1859
Last Universal Common Ancestor
16
Les classifications du monde vivant
Animaux
Animaux
Bactéries*
Champignons
Végétaux
Bactéries
Système à trois règnes
(-> milieu du XXème siècle)
Végétaux
Protistes
Le système à cinq règnes
De Whittaker (1969)
Eubactéries
Eucaryotes
Archées
Les trois domaines du vivant
Selon C. Woese (1990) : avec
les séquences des gènes
d’ARN ribosomaux
17
Evolution Moléculaire, Luchetta et al., 2005
Arbre du vivant (Tree of life) simplifié
MONDE
EUCARYOTE:
Unicellulaires
(Protistes) et
Pluricellulaires
(Animaux,
Plantes, Fungi)
MONDE
PROCARYOTE
Bactéries
Archées
18
GENETIQUE – GENES – GENOMES
1865
1900
1909
1913
1927
1933
Génomes
Etudes évolutives et des études fonctionnelles à
grande échelle (transcriptome – protéome, …)
Exploration de la diversité « non cultivable »
(GENE VII)
Post-Génomique
Post-gènomes
Gènomes
1958
1961
1977
1995
~2000
Gènes
Génétique
1944
1945
1953
Génétique : travaux précurseurs de Mendel (1822-1884)
Redécouverte des lois de Mendel
Le mot gène (« qui donne naissance à ») est créé par Johanssen
Les chromosomes contiennent des arrangements linéaires de gènes
Les mutations correspondent à des changements sur les gènes qui
modifient les caractères
Morgan prix Nobel (physiologie et Médecine)
théorie
chromosomique de l’hérédité (Drosophile); 1ères cartes génétiques
La nature chimique du matériel génétique est déterminée : l’ADN
La correspondance : un gène
une protéine est établie
La structure de l’ADN en double hélice est decryptée
Prix Nobel Watson, Crick, Wilkins en 1962
La réplication de l’ADN est semi-conservative
Le code génétique est formé de triplets
On est capable de séquencer l’ADN
On est capable de séquencer les génomes
Naissance de la Métagénomique
19
IIa- Grégor Mendel
1822-1884, Moine Botaniste, originaire de Moravie
progéniture
F1
Modèle expérimental :
Pisum sativum
Possibilité de contrôler les croisements
20
Choix de sept caractères à étudier, 2 « allèles » par caractère
Obtention de lignées pures pour un caractère donné
par autofécondations
Question = Comment sont transmis les caractères
lors des croisements des lignées pures ???
Transmission non aléatoire des caractères
21
Les LOIS de Mendel
Cf annexe 2
IIb- Wilhelm Johannsen
1857-1927, botaniste danois
Invente le terme de « gène » en 1909
(« qui donne naissance à »)
Invente les termes « phénotype » et
« génotype » en 1911
Génotype = ensemble des
caractères qui sont transmis
Phénotype = ensemble des
caractères qui s’expriment*
Le terme « génome » est inventé par le
botaniste Hans Winkler en 1920
22
IIc- Avery (1944) et Hersey et Chase (1952)
montrent que l’ADN et non les protéines, est le
support physique des caractères transmis
Expérience de Avery* en 1944 : le
principe transformant des
pneumocoques est l’ADN
Expérience de Hershey et Chase* en
1952 : avec le Phage T2 (marquage
de l’ADN au phosphore 32 ; des
protéines au soufre 35)
* Expériences illustrées en annexes (3)
23
IId- Morgan (1866 – 1945) – Américain
Travaille sur la Drosophile (mouche du vinaigre)
Prix Nobel de Médecine en 1933 pour avoir démontré
que les chromosomes sont les supports physiques
de l’information génétique
il construit avec Alfred Sturtevant les premières cartes de
localisation des gènes sur les chromosomes, les
cartes génétiques
24
IIe- Watson et Crick décryptent la structure en
double hélice de l’ADN en 1953
1. Étude de clichés de diffraction aux rayons X
structure répétitive de type hélice
diamètre de 2 nm
pas de 3,4 nm soit ~10 nucléotides
par tour
12A
34A
2. Densité de l’ADN correspondrait à 2 chaînes
3. Quel que soit l’ADN étudié on a toujours
autant de bases puriques que de bases
pyrimidiques
A+G = C+T
et
A/T = G/C = 1 (Chargaff)
22A
2 nm = 20A
25
(GENE VII)
Largeur constante
Bases complémentaires
A-T ; C-G
Brins complémentaires
Brins antiparallèles
(GENE VII)
Dans la double hélice d’ADN les bases sont à plat, empilées les unes au dessus des autres
Elle sont perpendiculaires au squelette sucre-phosphate.
Le squelette sucre-phosphate porte des charges négatives neutralisées dans le noyau par
des protéines basiques qui jouent un rôle important dans l’organisation de l’ADN au sein
26
de la cellule (structure de la chromatine)
Propriétés remarquables
lui permet d’être recopiée à
l’identique
Information conservée de
molécule mère à molécule fille
Fourche de réplication
Fragments d’Okasaki
(BROWN)
27
Mais…. Des erreurs ponctuelles peuvent se
produire ; fréquence moyenne 10-7
Snps
=
Single nucleotide
polymorphism
• Si les mutations sont dans les gènes codant les protéines, elles peuvent
être délétères (et contre sélectionnées)
• Si les mutations sont dans les régions « non codantes », elles peuvent
passer inaperçues…. Et s’accumuler… - Moteurs de l’évolution
28
…Insertions ou délétions de bases…
Conduisent à des décalages de phases…..
…. Dans les séquences codantes….
29
…. Mais peuvent aussi passer inaperçues
….Réarrangements chromosomiques
Duplication
/perte de
gène
Inversion / translocation
« Reading the story of DNA »
30
III- Génome, définition
• ensemble du matériel génétique
transmis à la descendance
• i.e. ensemble de régions codantes et
non codantes qui constituent l’ADN
génomique des organismes
• régions non codantes sont :
• régions régulatrices des gènes
• ARN ribosomique et de transfert
• transposons (parfois codants)
• centromères, télomères…
31
Génome procaryote typique
Haemophilus
influenzae
1.830.137 bp
1743 gènes
Fleischmann et al.,
1995, Science
La majorité du génome code
pour des protéines*
pour des ARNs ribosomaux
pour des ARNs de transfert
32
* Code couleur selon les catégories fonctionnelles
Génome eucaryote typique : homo sapiens
Human nuclear genome
∼ 3 200 000 000 bp
33
De grandes
variations de
tailles
(GENE VII)
34
Chez H. sapiens, les gènes
codant les protéines sont
très minoritaires: ~1,5%
36%
1.5% du génome
16%
46%
35
% d’ADNs non codants chez les eucaryotes
Encephalitozoon cuniculii
(microsporidie): 2.9 106 bp
~2000 gènes
Homo sapiens
3 109 bp
~25.000 gènes
<5% non codant !
>98.5% non codant !
~80% chez les
plantes
36
Génomes et nombre de gènes ???
Size (bp)
# of genes
Saccharomyces cerevisiae
12 x 106
~6 200
Plasmodium falciparum
23 x 106
~5 300
Caenorhabditis elegans
97 x 106
~19
Arabidopsis thaliana
115 x 106
~25 000
Drosophila melanogaster
123 x 106
~13 600
Anopheles gambiae
278 x 106
~13 700
Takifugu rubripes
390 x 106
~29 000
3.2 x 109
~25 000
Homo sapiens
000
37
1
On sait séquencer
les génomes*
2
1 : isoler l’ADN
2 : le FRACTIONNER (fragments aléatoires)
purifier des fragments de taille ~homogène
3 : CLONER chaque fragment séparément
(construction de banque)
4 : SEQUENCER chaque clone
(MILLIERS DE CLONES)
5 : ASSEMBLER toutes les séquences
(recherche d’overlaps)
4
(élaboration des contigs)
3
Voir annexes 4 pour les « old » techniques de séquençage
5
38
La phase d’assemblage, suivie de l’annotation (où
sont les gènes codants, où sont les régions
régulatrices…) peut prendre beaucoup de temps !
Mais plus on connaît
de génomes plus la
tâche est facilitée !
http://www.Genoscope.cns.fr
39
Décryptage (séquençage) des génomes
http://www.genomesonline.org
2009 (1077 complets) ; 2012 (3705 complets, 14600 en cours !!!)
183 (2012)
2551 en cours
3363 (2012)
11831 en cours
116 (2009)
895 (2009)
65 (2007)
524 (2007)
28 (2004)
175 (2004)
Nombre de Génomes
1400
159 (2012)
218 en cours
1200
1000
A complets
A en cours
800
66 (2009)
B complets
B en cours
600
E complets
E en cours
46 (2007)
400
200
19 (2004)
0
2004
40
2005
2006
années
2007
2008
Genomes Online Database, is a World Wide Web
resource for comprehensive access to information
regarding genome and metagenome sequencing projects,
and their associated metadata, around the world.
41
www.genomesonline.org
Projets séquençages complets de génomes 2006
2014 !!!
20 mille génomes pour 2 millions d’espèces : ~1% de la biodiversité ?
2324/21444
433/4566
382/345
156/120
42
www.genomesonline.org
L’avènement des NGS a fait chuter le cout du séquençage >> 1000x
43
E. Pennisi, 2014, Science 343, 829
L’apparition des NGS a causé une seconde
révolution dans le séquençage des génomes
• En 2009 : 1300g séquencés
– 188 Archées, 4800 Bactéries, 1524 Eucaryotes
– Mais la liste des espèces séquencées n’est pas
représentative de la biodiversité sur terre*
•
•
•
•
•
•
Pas de reptiles, amphibiens, mollusques, annélides
Pas d’oiseaux
Pas d’autres arthropodes que les insectes
Unicellulaires eucaryotes très mal représentés…
Il y a un grand décalage entre les espèces « modèles en génétiques » et
les espèces « d’intérêt écologique », qui sont généralement bcp moins bien
caractérisées…
Il y a des problèmes éthiques (ex: oiseaux protégés)
44
An introduction to Ecological Genomics, Nico M. Van Straalen & Dick Roelofs, Oxford 2012
Qu’apporte la connaissance des gènes
et des génomes ????
• Etudes évolutives : évolution des gènes, évolution des
fonctions biologiques, évolution des régulations : doit
permettre de reconstruire les mécanismes de l’évolution des
espèces
génomique évolutive
• Avoir accès à la diversité biologique (non cultivable) dans
tous les environnements (métagénomique, métabarcoding)
génomique environnementale
• Inventorier la biodiversité
Barcoding
• Réaliser des études fonctionnelles des organismes (voies
métaboliques, transcriptomes, protéomes)
45
Retracer l’histoire
évolutive des gènes, des
fonctions ou des
régulations
Recherche des Gènes homologues =
qui ont un ancêtre commun par
fouilles dans les bases de données*
(BLAST)
Degré de similitude
degré de parenté
études phylogénétiques
outils Phylogénomiques
* EMBL, GenBank, SwissProt, etc…………..
46
Comprendre la
structuration des
génomes au
cours de
l’évolution
Exemple chez les Kinétoplastidés :
L. major / T. brucei / T. cruzi
Principe
Permet de « reconstruire » la
structure génétique de l’ancêtre
commun
47
Comprendre l’histoire
évolutive des espèces ??
(H. Roest-Crollius)
48
Avoir accès à la
biodiversité non
cultivables des
Environnements
La métagénomique
Besoin de :
• Méthodes de séquençage à haut débit
• Bio-informatique performante
• BASES de DONNEES
49
Analyse métagénomique :
découverte
de nouvelles eubactéries et Archées
Gulf of Aden, 2011: diverses profondeurs, eaux froides, eaux chaudes
45 échan
XXIème siècle
: l’ère de la
Post-Génomique ?
51
Génomique Comparative : projets « mille » génomes
Objectifs: disposer de données génomiques pour des milliers d’espèces d’un groupe donné pour
• Documenter la biodiversité
• Préciser les relations phylogénétiques entre les organismes
• Identifier les liens entre patrons génétiques (ensembles de gènes) et traits fonctionnels
• Éclairer sur la compréhension des processus biologiques fondamentaux à fort impact
économique ou sociétal:
• Cycle du carbone
VERTEBRES: 10.000 génomes
• Réseaux métaboliques
• 1 représentant de chaque
• Lutte contre les pathogènes
genre connu
• Maladies émergentes
o Histoire évolutive ?
• Résilience aux stress environnementaux
o Modifications génétiques
FUNGI: 1000 FUNGAL genomes / MYCORRHIZAL initiative:
o Innovations fonctionnelles
• 2 représentants de chacune des 500 familles connues
o Duplications de génomes
• Milieux terrestres et aquatiques
1000 HUMAN genomes
ARTHROPODES : 5000 genome initiative
• Intérêt scientifique, agronomique, alimentaire,
Microbiome Humain et +
médical, + science médico-légale
(MetaHIT)
Métagénomique des Environnements
Microbiome Humain et +
(MetaHIT)
OCEANOMICS (World OceanBioresources)
Inclus les virus
EARTH MICROBIOME PROJECT
200.000 échantillons sur toute la terre
• Métagénomique
• Métatranscriptomique
• métabarcode
TARA Oceans
Plancton (PK, EK, Virus)
NGS + Imagerie
Plancton=98% du volume de la biosphère
Source inexplorée de biomolécules
TERRAGENOME (sols)
IDEALG : Valorisation de « végétaux
marins » et microorganismes associés
NB: observatoires génomiques = 15 sites de référence dans le monde choisi pour
permettre un suivi TEMPOREL de l’évolution de cette biodiversité:
Ecosystèmes marins et continentaux
• 2 en Asie pacifique dont 1 station en Polynésie
• 8 en Europe dont les site de Rothamsted (Terragenome) et les stations marines Roscoff
et Banyuls (Oceanomics, Tara, Idealg)
• 2 zones polaires (arctique et antarctique)
• 3 aux USA
META-BARCODE : mise en évidence de la sous évaluation de la biodiversité (eucaryote ici)
La biodiversité eucaryote réelle (B.), déduite de 59 études meta-barcode (région V9 du rDNA
18S), dans une diversité d’environnements (eaux marines, eaux douces, sols), révèle 80%
d’espèces, correspondant à des Protistes (eucaryotes unicellulaires) non « catalogués »,
Les espèces « cataloguées » (A.) sont principalement les Métazoaires et les Fungi (super
groupe Opistokhontes, cf arbre C.) et les Plantes (Streptophyta, dans les Glucophyta de
arbre C.)
A. B. : Pawlowski et al., 2014, Plos Biology: the CBOL Protist Working Group
C. : Adl et al., 2012, Journal of Euk. Microbiology
Diversité des marqueurs moléculaires pertinents pour le barcoding des eucaryotes
Pawlowski et al., 2014, Plos Biology: the CBOL Protist Working Group
Génétique – Gènes - Génomes
Introduction pour les non-biologistes
Annexes
XXème siècle
XXIème siècle
56
Annexe 1
Acides nucléiques - chimie
ADN
ARN
Sucre / Phosphate / Sucre / Phosphate
SUCRE = 2’ désoxyribose (ADN)
bases puriques : A et G
bases pyrimidiques : C et T
(BROWN)
57
Annexe 2
Exemple d’analyse expérimentale : pois lisses x pois ridés
croisement
•1. Un caractère résulte de la combinaison de 2 allèles
dans chaque individu. Dans une lignée pure ces deux
allèles sont identiques.
•2. Ces allèles sont disjoints au moment de la
production des gamètes mâles et femelle.
•3. Tous les descendant dans une F1 sont identiques,
ils ont reçu chacun un allèle (mâle plus femelle).
•4. Si on croise entre eux les individus de la F1 on a
une redistribution non aléatoire des allèles
Les LOIS de Mendel, transmission non aléatoire des caractères
58
Annexe 3
I.1- Deux
expériences ont
permis de montrer
que l’Acide
désoxyribonucléique
est le support
physique des
caractères
1944 : le principe
transformant des
pneumocoques est
l’ADN (Avery)
1952 : expérience
de Hershey et
Chase avec le
Phage T2 par
marquage de l’ADN
au phosphore 32
(GENE VII)
Rough
Non pathogène
Smooth
pathogène
59
Séquençage de l’ADN par la méthode de
Sanger (1977, didéoxynucléotides)
(BROWN)
Annexe 4.1
60
Séquençage de l’ADN
Les séquenceurs actuels utilisent
le même principe mais chacun des
4 didéoxynucléotides est couplé à
un fluorochrome différent
A. Les produits des 4 réactions,
réalisées séparément, sont déposés
ENSEMBLE sur un capillaire
d’électrophorèse
Annexe 4.2
B. En sortie de capillaire, un
détecteur mesure la
fluorescence ; des logiciels
reconstituent la séquence
nucléotidique
(BROWN)
61
IIIc- La technique de PCR a révolutionné la biologie
moléculaire et l’étude du monde vivant
Polymerase Chain
Reaction : principe
Avec une paire d’oligonucléotides flanquant une région d’ADN
d’intérêt (~100bp à quelques qq kb) on peut AMPLIFIER cette
région, de façon exponentielle ~1 milliard de fois…
(BROWN)
62
PCR, détail de
la réaction
(BROWN)
63
Quelques ng d’ADN
cycles
nombre de
molécules
obtenues
nombre de
molécules
obtenues
1
2
2,E+00
2
4
4,E+00
3
8
8,E+00
4
16
2,E+01
5
32
3,E+01
6
64
6,E+01
7
128
1,E+02
8
256
3,E+02
9
512
5,E+02
10
1024
1,E+03
11
2048
2,E+03
12
4096
4,E+03
13
8192
8,E+03
,,
,,
,,
,,
,,
,,
26
67108864
7,E+07
27
134217728
1,E+08
28
268435456
3,E+08
29
536870912
5,E+08
30
1073741824
1,E+09
30 cycles de PCR
PCR :
puissance
de la
méthode
Des µg de fragment dADN choisi !!!
64
Applications : clonages de gènes d’intérêt, BarCoding, Génomique Environnementale…
Hypothesis about the
Eukaryotic Tree
Choanoflagellates
Animals
Unikonta
Fungi
Common
ancestor
of all
eukaryotes
Amoebozoans
Diplomonads
Excavata
Euglenozoans
Alveolates
Chromalveolata
Stramenopiles
DHFR-TS
gene
fusion
Rhizarians
Rhizaria
Red algae
Green algae
Plants
Archaeplastida
Parenté (coding genes) Homme – others
Chimpanzé, Pan troglodytes
30.000 gènes, 98% communs
Arabette, A. thaliana
25.000 gènes, 26% communs
Souris, Mus musculus
30.000 gènes, 90% communs
Levure, S. cerevisiae
6.275 gènes, 23% communs
Poisson zèbre, Danio rerio
30.000 gènes, 85% communs
Ver, C. elegans
19.000 gènes, 21% communs
Mouche, D. melanogaster
13.600 gènes, 36% communs
Bactérie, E. coli
4.800 gènes, 7% communs
http://nature.ca/genome/03/c/20/03c_21_f.cfm#c_22
66
67
Nécessité d’élaborer des bases de données de référence / espèces
Ex: Ribosomal rRNA databases
• Au début du 21ème siècle on a
commencé à assembler des bases
de données de toutes les séquences
d’ARN ribosomique
– 200.000  micro-organismes
– Ribosomal database project II
(http://rdp.cme.msu.edu) pour rRNA 16S
des Eubactéries et Archées
– European Ribosomal RNA database
http://www.psb.ugent.be/rRNA ) contient
la plus grande diversité: A, B, E +
mitochondries et plastes !
Barcoding of
Life ?
Cf PCR
68
Expédition Tara Océans –
les milieux oligotrophes
dévoilent une plus grande
diversité d’espèces
69
70
Illumina
54 48
182
Roche 454
Ion Torrent
834
Abi SOLiD
320
Ion Proton
317
Pacific
Biosciences
Other
Répartition des nouvelles technologies de séquençage
(NTS/NGS) dans les centres de séquençage mondiaux (7389
machines, 1027 centres, htt^://omicsmaps.com/stats ).
(source: "Génomique Environnementale" ISTE, 2016)
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