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- Ces impacts pourraient accroître la disparité de bien-être entre les Etats développés et
les Etats en développement; cette disparité empirera avec l'augmentation des
changements de température (WGII p. 8).
- Des pertes économiques nettes sont prévues pour toutes les amplitudes de
réchauffement pour de nombreux Etats en développement avec des pertes augmentant
avec les températures (WGII p. 8).
- Ceux qui sont moins capables de se protéger contre l'augmentation du niveau des
océans, des maladies et les diminutions de production agricoles dans les Etats en
développement d'Afrique et d'Asie subiront les principaux impacts (WGII Table SPM-2
pp. 14-16).
- Les systèmes naturels menacés comprennent les glaciers, les récifs de corail, les
mangroves, les écosystèmes arctiques et alpins, les forêts boréales et tropicales, les
milieux humides et les prairies naturelles (WGII p. 5,6).
- Les changements climatiques vont accroître les risques d'extinctions d'espèces et de
perte de biodiversité des écosystèmes de toutes les régions avec une augmentation des
dégâts corrélée à l'augmentation des températures (WGII p. 6).
- Il y a un risque significatif d'impacts à large échelle et irréversibles, comme la fonte du
bouclier de glace du Groenland et de l'Antarctique occidental, la diminution ou l'arrêt du
Gulf Stream, ainsi que d'émissions majeures de GES par la fonte du pergélisol et la mort
des forêts (WGII p. 6).
- Il y aura probablement une diversité d'impacts sévères au niveau régional. En Europe
par exemple, les crues des rivières augmenteront sur la majorité du continent; et dans les
régions côtières, les risques d'inondation, d'érosion et de pertes de milieux humides
augmenteront substantiellement (WGII Table SPM-2 pp. 14-16).
Working Group III: modération
Des centaines de technologies à bas prix sont déjà disponibles pour réduire les
émissions nocives pour le climat, mais des politiques étatiques sont nécessaires pour
lever les barrières contre ces technologies (WGIII sec. 7.2, 12.2).
- L'utilisation de technologies connues et disponibles permettrait de réduire d'ici 2010 les
émissions de GES au-dessous des niveaux de 2000 sans coûts nets; avec au moins la
moitié réalisable à coûts négatifs, soit avec bénéfice (WGIII Table SPM-1, p. 6).
- Les coûts estimés (sans compter les bénéfices) de l'application du Protocole de Kyoto
sont bas, équivalent à US$ 12 à US$ 125 dollars par personne et par an en 2010 (WGIII
p.10).
- Des analyses prudentes, sans percées technologiques, montrent qu'il est possible de
stabiliser les concentrations de CO2 à moins de 450 ppm (soit nettement moins que le
double de CO2). Les politiques étatiques d'introduction de technologies d'efficacité
énergétique et d'accélération de l'introduction de production d'énergie, à basses
émissions de carbone ou sans émissions de carbone, sont indispensables pour atteindre
ces objectifs (WGIII p. 9, p. 11).