Sommaire 2. La distinction entre le capitaliste et l’entrepreneur .......................................................................... 2 2.1 La propriété du capital et sa mise en valeur .......................................................................... 2 Financement du capital ................................................................................................................... 2 Les « Quatre M » ............................................................................................................................. 2 R&D.................................................................................................................................................. 3 2.2 La réalisation d’un profit et les formes de la concurrence sur le marché des biens ............ 3 La concurrence pure et parfaite ...................................................................................................... 3 La concurrence monopolistique ...................................................................................................... 3 La concurrence oligopolistique ....................................................................................................... 3 2.3 Les gains de productivité et l’accroissement du salaire réel ................................................. 4 L’obtention de gains de productivité et la réalisation d’économies en main-d’œuvre .................. 4 L’accumulation du capital et l’intégration du progrès technique dans le processus de production ......................................................................................................................................................... 4 L’impact du progrès technique sur le niveau de l’emploi ............................................................... 4 L’obtention de gains de productivité et l’accroissement du pouvoir d’achat des salariés ............. 4 3. Les fonctions de la monnaie et son pouvoir d’achat ......................................................................... 5 3.1 La définition et les formes de la monnaie ................................................................................... 5 3.2 Les trois fonctions de la monnaie ................................................................................................ 5 3.3 La demande et l’offre de monnaie ............................................................................................... 5 La valeur d’usage apparait comme l’origine de la valeur marchande. Salaire = toute rémunération liée au travail en contrepartie de l’offre de la force de travail des salariés. Profit = toute rémunération liée au capital Force de travail : capacité de participer à la production en fonction des compétences du travailleur. L’emploi désigne l’utilisation de la force de travail. Il a d’abord une dimension sociale. Le contrat de travail détermine les conditions de travail, les droits de rémunération ou d’indemnité, le temps d’utilisation du travail. L’individu acquiert des droits en travaillant et il en bénéficiera quand il ne travaillera plus, c’est le salaire différé. 2. La distinction entre le capitaliste et l’entrepreneur 2.1 La propriété du capital et sa mise en valeur Financement du capital Les actionnaires. Des propriétaires économiques, formés par les créanciers (ce qui prête leur capital en échange d’une reconnaissance de dettes Finance de marché : - (dividende) Action de propriété - (intérêt) Obligation -> dette de marché Finance directe - (intérêt) Crédit bancaire -> dette de banque Finance intermédiée L’entrepreneur : un individu qui exerce la direction d’une entreprise, ce n’est pas forcément le capitaliste, c’est celui qui met en œuvre la production du profit. Les « Quatre M » - Manufactoring : la production Market : la vente Men : gestion de la force de travail, DRH R&D - Money : financement de l’activité économique, direction financière Recherche : dépense d’innovation pour introduire de nouvelles techniques de production ou de nouveaux produits Développement : étendre le domaine du produit 2.2 La réalisation d’un profit et les formes de la concurrence sur le marché des biens Accès au marché est libre. Aucun secteur du marché n’a de monopole (excepté l’Etat) Les entreprises essaient d’agir pour limiter la concurrence La concurrence pure et parfaite Point de départ du raisonnement de l’économiste, quels liens s’établissent entre le coût de production et le prix. Condition de la concurrence : - Atomicité : multitude d’acheteurs et de vendeurs, aucun d’entre eux ne peut exercer une influence significative sur les prix des biens et services Les entreprises cherchent alors à minimiser les coûts afin de maximiser les profits - Fluidité : libre d’entrer et de sortir du marché. L’accès au marché peut être mis en cause par les entreprises - Homogénéité du produit : les biens doivent être parfaitement substituables - Transparence du marché : toute information est disponible gratuitement - Mobilité parfaite des facteurs de production : passage d’une entreprise ou d’un secteur d’activité à l’autre (mobilité de la force de travail). La mobilité du capital est la possibilité de rejoindre ou de se retirer du capital d’une entreprise. Caractéristique du capital en tant que bien : biens immobilisés dans le processus de production sur une durée qui correspond à plusieurs cycle de production La concurrence monopolistique Lorsque les entreprises sont capables de proposer des biens substituables mais non identiques. GAP ciblent une jeunesse internationale. Benetton, couleur vive. Célio, couleur pastelle. Zara, 14 collections par an. H&M, vêtement en parti dessiné par des couturiers. La différentiation des biens permet une segmentation du marché pour rendre la clientèle captive, fidéliser la clientèle, pour obtenir une marge supplémentaire de profit. Position de monopole partiel et temporaire. La concurrence oligopolistique En plus de la différentiation des biens, les entreprises vont mettre en place des obstacles qui vont limiter ou interdire l’arrivée de nouveaux concurrents. Stratégie de maitrise technologique et de finance -> pouvoir de marché qui se mesure en part de marché. 2.3 Les gains de productivité et l’accroissement du salaire réel L’obtention de gains de productivité et la réalisation d’économies en main-d’œuvre Soumis à la pression de la concurrence, l’entrepreneur cherche à y faire face en obtenant des gains de productivité afin de réaliser des économies en main-d’œuvre et, par suite, de réduire ses coûts de production. Son action comporte quatre aspects essentiels que nous nous proposons d’examiner tout à tout. 𝑑𝑋 Variation en niveau : 𝑋̅ = 𝑑𝑡 𝑑𝑋 = 𝑋2 − 𝑋1 𝑑𝑡 = 𝑡2 − 𝑡1 VOIR LES FORMULES DANS LE MEMENTO L’accroissement revient au même que la diminution des coûts en main-d’œuvre. Le progrès technique correspond à un accroissement de la production Les gains de productivité mesurent l’accroissement de gains obtenus avec une même quantité de travail. L’entrepreneur cherche à évaluer le gain susceptible et la quantité de biens susceptibles d’être vendue. L’accumulation du capital et l’intégration du progrès technique dans le processus de production Le progrès technique est incorporé dans les biens d’équipement (les biens sont de plus en plus efficaces) qui se voit par l’accroissement de la productivité du travail. Il implique aussi des changements organisationnels notamment dans le travail. L’investissement des entreprises a pour but de remplacer les gestes des ouvriers par des outils par des biens en capital ou outils. 𝐾 Degré capitalistique de la production ou capital par tête : 𝑘 = 𝑁 ̅ 𝐾 Taux d’accumulation : 𝐾̇ = >0 𝐾 ̅ > 0) => économie en main-d’œuvre => alourdissement du stock de L’accroissement du capital (𝐾 capital immobilisé => accroissement du coût en capital Pour compenser il faut un accroissement du profit. L’impact du progrès technique sur le niveau de l’emploi Le progrès technique a un impact positif et négatif sur l’emploi qui a lieu en même temps : - La baisse des coûts de production entraine une baisse des prix qui accroit la demande qui accroit le niveau de l’emploi - Il permet de faire des économies en main-d’œuvre L’obtention de gains de productivité et l’accroissement du pouvoir d’achat des salariés 𝑤 Pouvoir d’achat du salaire monétaire ou salaire réel : 𝑤𝑟 = 𝑃 𝑐 Pc = prix monétaire à la consommation w = salaire monétaire ou nominal Le salaire monétaire s’accroit plus vite que le prix monétaire. Accroissement des revenus => accroissement des profits. 3. Les fonctions de la monnaie et son pouvoir d’achat 3.1 La définition et les formes de la monnaie La monnaie fiduciaire : valeur en elle-même Monnaie métallique : l’or Monnaie scripturale : monnaie immatérielle (la plus importante dans notre économie) La monnaie est une créance sur reconnaissance de dette, sans coût et sans rendement. 3.2 Les trois fonctions de la monnaie - Fonction d’étalon de mesure de la valeur. Valeur d’échange de la force de travail. - Fonction de moyen de paiement accepté par tous et sans frais : Obligation d’accepter la monnaie sans frais. - Fonction de réserve de valeur, de lien social en tant que moyen d’échange et lien temporel qui sépare l’acte d’achat et de vente. Encaisse monétaire des ménages o Encaisses actives : pour un achat ultérieur ou faire face aux aléas, des risques, des incertitudes. o Encaisses oisives : épargne de précaution (achat indéterminé) 3.3 La demande et l’offre de monnaie Marché monétaire fictif en considérant comme demande de monnaie, la somme des encaisses monétaires détenues par les argents. Demande de monnaie liée à des incertitudes. Encaisse active sous forme de trésorerie. Demande à caractère hétérogène, instable. Chaque agent souhaite détenir une quantité de monnaie. La demande de monnaie porte sur un stock. L’offre de monnaie porte sur un flux, de création et destruction de la monnaie. Création de la monnaie par les banques de dépôts (ou banques commerciales, inscrites auprès de la banque centrale qui autorise la banque à avoir des dépôts à vue) à travers le mécanisme de crédits à court terme (<1 an). Alors que les banques d’investissement font les crédits à moyen/long terme. Destruction monétaire due au remboursement des crédits à court terme. Crédit à court terme : les entreprises (crédit de revolving) pour par exemple payer les salaires. La monnaie est créée ex nihilo, à partir de rien, sans contrepartie. Pouvoir de la monnaie : anticipation sur la production à venir. Les crédits à court terme accordés doivent être égaux aux dépôts monétaires de leurs clients. Opération d’escompte, une banque vend ses créances et les autres banques sont obligées d’acheter les créances avec des intérêts. La banque centrale apparaît comme le prêteur en dernier ressort, elle s’engage à réescompter les créances. Elle contrôle le rythme de la création monétaire.