est chauffé à reflux pendant 1h½. Enfin le produit est isolé par filtration et recristallisé
avec de l’éthanol.
Masse obtenus : 3,6g soit un rendement de 23% (théorique : 55%)
Point de fusion : 126°C (théorique : 125°C)
Spectre IR : L’ajout d’un groupe NO2 au bromobenzène devrait se confirmer à l’IR
avec deux piques : le premier autour de 1570-1540 cm-1 et le second autour de
1390-1340 cm-1. On les retrouve bien sur le spectre : il y en à un à 1526 cm-1 et un
autre à 1357 cm-1. On peut donc bien confirmer l’ajout d’un groupe NO2 au cycle
aromatique.
Spectre RMN : Se spectre confirme la pureté du produit obtenus. Ses
caractéristiques sont résumées dans le tableau qui suit :
Hydrogène δ(expérimental) δ(calculé) Intégrale Nbre de H Figure observée Couplage
H (1) 8.12 ppm 8.14 ppm 1.00 2H doublet 3J = 8.7 Hz
H (2) 7.72 ppm 7.71 ppm 1.00 2H doublet 3J = 8.7 Hz
On observe un nombre assez important d’impuretés entre 1 et 4 ppm, il s’agit
sûrement d’acétate d’éthyle, d’éthanol et d’acétone.
IV. Conclusion :
On constate après analyse des spectres et des données physico-chimiques que le
produit synthétiser correspond bien au 1-bromo-4-nitrobenzène. De plus on obtient
une pureté satisfaisant malgré les quelques restes de solvants. Néanmoins le
rendement est la moitié de celui attendu, les pertes proviennent alors sûrement de la
purification par recristallisation qui est toujours une méthode assez délicate.
V. Bibliographie :
(1) - Vollhart-Schore, « Traité de chimie organique » 4ème édition française, (2004)