14/02/2017 à 11h02

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES
24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915
perpétré par le gouvernement Jeune-Turc
102 ans de déni : ça suffit !
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VEILLE MEDIA
Mardi 14 février 2017
Retrouvez les informations sur notre site :
http://www.collectifvan.org
Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
et Rubrique News (Revue de Presse) :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1
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SOMMAIRE
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN
[Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une
revue de presse des informations parues dans la presse
francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le
racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le
génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie,
l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous
suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les
articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les
traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par
ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont
disponibles que dans la newsletter Word que nous générons
chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média :
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dans votre boîte email. Bonne lecture!
13/02/2017 - JAF/UCFAF/AACROA
Marseille : La stèle de Missak Manouchian à nouveau profanée
L'Aumônerie Israélite des Armées (AIA)
Agenda - Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire de
l'exécution du Groupe Manouchian
Des cérémonies en hommage aux résistants du Groupe Manouchian
Agenda - France : 73ème anniversaire de l'exécution du groupe
Manouchian
14/02/2017 - Amnesty International
Accord UE/Turquie - Un désastre pour les milliers de personnes
abandonnées
14/02/2017 - Collectif VAN
Collectif VAN : l'éphéméride du 14 février
14/02/2017 - Ambassade de France en Arménie
Presse arménienne : Revue du 11 au 13 février 2017
13/02/2017 - Mélinée Le Priol - La Croix
Mgr Chahane Sarkissian : « Nous ne sommes pas contre les
musulmans »
14/02/2017 - NAM
L’Azerbaïdjan ne peut attaquer un député français en diffamation,
estime un juge
13/02/2017 - Quentin Raverdy - Libération
Erdogan à plein régime
13/02/2017 - Christian Lecomte - Le Temps
Sévane Garibian: disséquer l’horreur
13/02/2017 - Julien Gester - Libération
World Press Photo : cliché choc
14/02/2017 - RTL.be
Crise des migrants - Migrants: l'accord entre l'UE et la Turquie ne
doit pas être reproduit ailleurs
13/02/2017 - Lamfalussy Christophe - La Libre Belgique
Pris en tenailles, Daech recule en Syrie
13/02/2017 - Clément Solym - Actualitte.com
Amazon supprime des dizaines d'ouvrages négationnistes
14/02/2017 - BFMTV
Disney se sépare de PewDiePie, star de YouTube, après un
dérapage antisémite
13/02/2017 - La Provence
Syrie: avancée turque à Al-Bab, l'opposition se prépare pour
Genève
14/02/2017 - BFMTV
Turquie: arrestation d'un Franco-Turc soupçonné d'être lié à
l'attentat d'Istanbul
INFOS COLLECTIF VAN
Marseille : La stèle de Missak Manouchian à nouveau
profanée
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le 13 février 2017, la
stèle Missak Manouchian, située sur le square éponyme au cœur
du 7ème arrondissement de Marseille a de nouveau été profanée.
Cet acte fait suite à ceux perpétrés en 2014 par des groupuscules
d’extrême-droite. Nous condamnons fermement cette nouvelle
violation, et demandons la recherche et la punition des auteurs de
ces faits inqualifiables." Le Collectif VAN relaye ici le communiqué
des trois organisations signataires qui appellent à transférer les
cendres du Groupe Manouchian au Panthéon et à commémorer le
73ème anniversaire de l’exécution du groupe Manouchian.
Communiqué de presse
Marseille, le 13 février 2017
La stèle de Missak Manouchian de nouveau profanée à
Marseille
Appel à la mobilisation citoyenne le 18 février à 11h00
Le 13 février 2017, la stèle Missak Manouchian, située sur le square
éponyme au cœur du 7ème arrondissement de Marseille a de nouveau été
profanée.
Cet acte fait suite à ceux perpétrés en 2014 par des groupuscules
d’extrême-droite.
Nous condamnons fermement cette nouvelle violation, et demandons la
recherche et la punition des auteurs de ces faits inqualifiables.
Cette profanation est une nouvelle atteinte à la mémoire des Résistants,
morts pour la France pendant la deuxième Guerre Mondiale.
Missak Manouchian était le chef d’un réseau de 23 résistants, composé
exclusivement d’immigrés, tristement rendus célèbres par l’Affiche Rouge.
Engagés dans un combat pour libérer la France du nazisme, ils furent
chassés, arrêtés puis exécutés au Mont Valérien le 21 février 1944.
Depuis plusieurs années, nous appelons l’Etat Français à transférer les
cendres du Groupe Manouchian au Panthéon afin de sacraliser une fois
pour toutes leur mémoire, adresser un message fort aux jeunes
générations en perte de repères, et affirmer par ce geste symbolique la
volonté de la France de conserver intactes, contre toutes les atteintes à
venir, les valeurs qui ont fondé notre République.
Devant ce nouvel acte odieux, et à l’aube de grandes échéances
électorales en France, nous réaffirmons l’impérieuse nécessité de
panthéoniser Missak Manouchian et ses camarades.
Nous ne manquerons pas d’interpeler les candidats à l’élection
présidentielle sur ce sujet, pour connaître leurs engagements.
Nous appelons à une forte mobilisation citoyenne samedi 18 février à 11h,
au Square Missak Manouchian, Bd Charles Livon, 13007 Marseille, pour
commémorer le 73ème anniversaire de l’exécution du groupe Manouchian.
Jeunesse Arménienne de France (JAF)
Union Culturelle Française des Arméniens de France (UCFAF)
Association des Anciens Combattants et Résistants Français
d’Origine Arménienne (AACROA)
Lire aussi :
Agenda - Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire de l'exécution du
Groupe Manouchian
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95625
Agenda - France : 73ème anniversaire de l'exécution du groupe
Manouchian
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95629
http://oxi90.com/GJPBFYY03/75033C7A531746FC80895301437852EF.php
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95626
Accord UE/Turquie - Un désastre pour les milliers de
personnes abandonnées
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose de lire ce Communiqué de presse d'Amnesty International
publié le 14 février 2017.
Amnesty International
Accord UE –Turquie Des conséquences désastreuses
Communiqué de presse publié le 14 février 2017, Londres-Genève
L’accord sur les réfugiés entre l’Union européenne (UE) et la Turquie a
rendu les conditions de vie de milliers de réfugiés et de migrants
dangereuses et sordides, et il ne doit pas être reproduit avec d’autres
pays, a déclaré Amnesty International mardi 14 février, à l’approche du
premier anniversaire de cet accord.
En raison de cet accord, qui visait à renvoyer les demandeurs d’asile en
Turquie, considérant ce pays comme sûr pour eux, des milliers de
personnes se retrouvent aujourd’hui exposées à des conditions
dangereuses et sordides sur les îles grecques. Dans sa nouvelle synthèse,
intitulée A Blueprint for Despair, Amnesty International recense également
des cas de renvois illégaux de demandeurs d’asile vers la Turquie, en
violation flagrante de leurs droits au regard du droit international.
«L’accord UE-Turquie est un désastre pour les milliers de personnes
abandonnées à leur sort sur les îles grecques, dans une situation
dangereuse, désespérée et apparemment sans issue, a déclaré Gauri van
Gulik, directrice adjointe du programme Europe d’Amnesty International.
«Il est tout à fait hypocrite pour les dirigeants européens de présenter
fièrement l’accord UE-Turquie tout en fermant les yeux sur le coût bien
trop élevé de cet accord sur celles et ceux qui en subissent les
conséquences.»
Entassés les uns sur les autres, dans des conditions sordides
À l’entrée en vigueur de l’accord, tous les réfugiés et migrants ont
automatiquement été placés dans des centres de détention. Même si le
régime de détention n’est plus aussi strict, les personnes qui se trouvent
dans les camps ne sont toujours pas autorisées à quitter les îles. De fait,
elles sont contraintes de vivre dans la misère pendant des mois, dans des
camps surpeuplés. Il n’y a pas d’eau chaude, l’alimentation est médiocre,
les installations sanitaires sont insuffisantes, et les soins médicaux
inadaptés.
Les conditions sur les îles sont dégradantes, et mettent en danger le bienêtre physique et la vie des réfugiés, des demandeurs d’asile et des
migrants. Le 24 novembre 2016, dans la soirée, une bonbonne de gaz
servant à cuisiner dans le camp de Moria, sur l’île de Lesbos, a explosé,
provoquant la mort d’une Irakienne de 66 ans et d’un enfant de cinq ans
qui habitaient sous la tente voisine.
Les privations dont souffrent les habitants du fait de la médiocrité des
conditions d’accueil sur les îles, sont aggravées par les craintes qu’ils
éprouvent pour leur propre sécurité.
La misère qui règne dans les camps, l’incertitude qui entoure leur avenir
et les relations difficiles qu’ils entretiennent avec la population locale sont
autant de facteurs favorisant de fortes tensions qui, parfois, ont abouti à
des violences. Des réfugiés ont aussi été victimes d’agressions motivées
par la haine dans le camp de Souda, sur l’île de Chios.
Les femmes sont tout particulièrement touchées par le manque de
sécurité sur les îles grecques, car elles sont souvent contraintes de vivre
dans des camps, où elles n’ont pas à leur disposition de douches, ni de
toilettes distinctes de celles des hommes. Elles se sont plaintes, par
exemple, de l’absence de douches et de toilettes réservées aux femmes
ou, quand de telles installations existent, de l’absence de porte ou
d’éclairage satisfaisant. Plusieurs d’entre elles ont confié à Amnesty
International avoir été témoins ou victimes de harcèlement sexuel
physique ou verbal, ou de violence domestique.
Il faut faire avancer les gens, pas les renvoyer en Turquie
L’accord prévoit le renvoi en Turquie de toutes les personnes arrivées
illégalement sur les îles grecques, en partant du principe que la Turquie
est un lieu sûr pour les demandeurs d’asile.
Même si, pour le moment, aucun n’a été officiellement expulsé vers la
Turquie sur la base de cette hypothèse, Amnesty International a recensé
plusieurs cas de demandeurs d’asile renvoyés dans la hâte, sans avoir eu
la possibilité de demander l’asile ou de présenter un recours contre leur
renvoi, en violation du droit international.
«Tant que la Turquie ne sera pas un pays sûr, l’UE devrait coopérer avec
les autorités grecques pour transférer de toute urgence les demandeurs
d’asile vers la Grèce continentale, et les gouvernements européens
devraient leur permettre d’être relocalisés vers d’autres États de l’UE», a
déclaré Gauri van Gulik.
«Personne ne devrait mourir dans le froid, aux portes de l’Europe. Les
dirigeants qui affirment que l’accord UE-Turquie pourrait servir de modèle
pour d’autres pays comme la Libye, le Niger et le Soudan devraient se
pencher sur les conséquences de cet accord et les considérer comme un
avertissement : cet accord ne doit en aucun cas être reproduit.»
Pétition en ligne :
La crise humanitaire sur les îles grecques
https://migration.amnesty.ch/fr/?utm_campaign=20170119_CAR_TEAS_P
ETMIGRATION2017_FR&utm_medium=Website&utm_source=CarTeaser&
utm_content=PETMigration2017&utm_term
https://www.amnesty.ch/fr/themes/asile-et-migrations/forteresseeurope/docs/2017/consequences-desastreuses
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95628
Presse arménienne : Revue du 11 au 13 février 2017
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
propose de lire cette Revue de Presse parue sur le site de
l'Ambassade de France en Arménie le 14 février 2017.
Ambassade de France en Arménie
Revue de la presse arménienne du 11 au 13 février 2017
Politique intérieure
L’alliance Tsaroukian se scinde sans être formée ? / L’attention des
quotidiens du week-end est concentrée sur le congrès du parti Arménie
prospère, à l’issu duquel Gaguik Tsaroukian a été réélu au poste de
président du parti qu’il avait quitté en février 2015 après une dispute
publique avec le président de la République. Dans un discours de 40
minutes, l’une des plus riches personnes de l’Arménie a de nouveau
évoqué les difficultés socio-économiques persistantes dans le pays, la
pauvreté, l’émigration, singularisant le sort des agriculteurs pauvres qui
luttent pour rembourser leurs dettes aux banques commerciales. Il a
également préconisé un certain nombre de changements dans les
politiques économiques, tels que l’augmentation des impôts sur
l’exploitation minière et une exemption temporaire d’impôts pour les
petites et moyennes entreprises. Tout en dénonçant la situation sociopolitique dans le pays, il a évité d’en désigner les responsables. M.
Tsaroukian a également évité tout appel à un changement de régime. Il a
déclaré que les membres de son parti devaient être « retenus » et «
respectueux » vis-à-vis des autres partis au cours de la campagne
électorale. M. Tsaroukian a souligné que la décision de retourner sur la
scène politique n’incombait qu’à lui et qu’il n’y avait aucun accord avec les
autorités sur son retour, tel que l’avaient supposé certains commentateurs.
Les quotidiens notent que contrairement aux attentes, rien n’a été dit sur
la composition de l’alliance électorale que M. Tsaroukian allait former.
Contrairement à ce qu’avait été annoncé, le congrès d’Arménie prospère
n’a pas été suivi par la signature d’une déclaration multipartite sur la
création d’une alliance. Les quotidiens n’excluent pas qu’Arménie prospère
finisse par ne pas former d’alliance et participe seul aux élections
législatives, après que deux partis, le parti Libéral-Démocrate (Ramkavar)
et le parti Social-Démocrate (Henchakian), soient revenus sur leur
décision de se rallier à l’alliance de Gaguik Tsaroukian (cf. revue du 8.02).
L’alliance électorale de l’ex-Ministre de la Défense Seyran Ohanian
subit des changements/ Les quotidiens et les agences de presse
s’intéressent vivement aux « intrigues » qui ont lieu au sein de l’alliance
des partis Rassemblement- Troisième République- parti Démocratique, qui
devait être dirigée par l’ex-Ministre de la Défense, Seyran Ohanian. Les
leaders des partis Démocratique et Troisième République, Aram Sarkissian
et Victor Dallakian, ont annoncé leur défection de cette alliance, imputant
leur décision au manque d’esprit de compromis au sein de ce bloc
électoral. Ils ont laissé entendre aux médias que Seyran Ohanian ne tenait
pas compte de leur avis et prenait tout seul des décisions relatives à la
liste électorale de l’alliance. Après avoir perdu ces deux partenaires, l’exMinistre de la Défense s’est rallié au parti Héritage de Raffi Hovhannissian.
Ainsi, trois anciens Ministres, Seyran Ohanian (ex-Ministre de la Défense),
Vardan Oskanian du parti Rassemblement (ex-Ministre des AE) et Raffi
Hovhannissian du parti Héritage (ancien Ministre des AE), vont se
présenter ensemble aux élections au sein d’une alliance qui s’appellera «
alliance Ohanian-Raffi-Oskanian ». Un accord entre eux devait être signé
aujourd’hui. / Rapporté par l’ensemble de la presse
Poursuivant sur le thème des élections législatives, le quotidien
Joghovourd affirme avoir reçu au cours des derniers jours des
témoignages des habitants de diverses communes du pays, affirmant que
des agents de police collecteraient leurs données de passeport. Selon le
quotidien, de tels cas de collecte des données de passeport auraient été
signalés aussi dans la capitale. Selon Joghovourd, les autorités
souhaiteraient ainsi constituer une base des électeurs.
La fuite des capitaux du pays se poursuit/ C’est ce qu’affirme le
quotidien Joghovourd à la « une », se référant aux données officielles de
la Banque centrale. Selon celles-ci, si en 2015, 761 M USD sont sortis du
pays, en 2016, ce montant a été 817 M USD. Il s’agit de l’argent qui est
sorti du pays de manière légale. Le quotidien rappelle que chaque année,
des sommes « colossales » sont sorties du pays de manière illégale. Le
quotidien rappelle un rapport international publié il y a quelques années,
qui constatait que dans les années 2003 à 2013, 2 milliards de dollars
seraient sortis de l’Arménie de manière illégale.
Questions régionales
Une famille azerbaïdjanaise d’origine taliche a demandé l’asile en
Arménie/Un communiqué du MAE arménien annonce que, Chahine
Mirzoyev, membre du Conseil culturel taliche, une minorité nationale en
Azerbaïdjan, a fui l’Azerbaïdjan en famille et a demandé l’asile temporaire
au Gouvernement arménien. Il se dit victime de persécutions vis-à-vis des
minorités religieuses et nationales en Azerbaïdjan. Les autorités
arméniennes ont satisfait à sa demande et lui ont accordé l’asile. /
Rapporté par les agences de presse
Affaire Lapchine
L’Institut européen de l’Ombudsman (EOI) a condamné
l’extradition et l’arrestation d’Alexandre Lapchine/ La déclaration de
l’EOI estime que l’extradition et l’arrestation du blogueur prêtent à une
profonde préoccupation et que cette affaire pourrait aboutir à une
situation inacceptable concernant la liberté d’expression et des médias.
Selon l’EOI, l’affaire du blogueur est une vraie menace pour la liberté des
médias et les droits de l’Homme, d’autant qu’il existe une préoccupation
sur les traitements inhumains que le blogueur pourrait subir. / Hayastani
Hanrapetoutioun
Par ailleurs, les quotidiens notent que contrairement aux allégations du
président Loukachenko, Interpol a déclaré, suite à une requête de la Police
de la RA, qu’il n’a jamais publié de mandat d’arrêt international contre ce
ressortissant russo-israélien. Pour mémoire, lors d’une conférence de
presse, le président biélorusse avait affirmé qu’A. Lapchine avait été
arrêté à Minsk parce que « l’Azerbaïdjan avait interjeté appel à Interpol »
et que « Minsk l’a arrêté conformément à la décision d’Interpol et allait le
remettre à l’Azerbaïdjan conformément à tous les lois et règlements » (cf.
revue du 6.02). La Police arménienne a donc annoncé qu’après vérification,
elle peut confirmer que cette personne est inconnue des bases de données
d’Interpol. Le Bureau du Procureur général de Biélorussie a confirmé plus
tard que Lapchine n’a pas été placé sur une liste internationale de
personnes recherchées, mais a été détenu à Minsk conformément à un
traité interétatique signé entre l’Azerbaïdjan et la Biélorussie. / Rapporté
par l’ensemble de la presse
France-Arménie
Coopération dans le domaine de la santé/ Le Ministre de la Santé,
Levon Altounian, a reçu le directeur général de l’Institut Gustave Roussy,
Alexander Eggermont. L’institut Gustave Roussy et le Centre national
arménien d’oncologie entretiennent une coopération de longue date. Le
Ministre arménien et le directeur général ont abordé les perspectives
d’élargissement de la coopération. Il a été question du partage
d’expérience, de la mise à disposition à la partie arménienne de nouveaux
équipements, ainsi que de la formation de spécialistes arméniens en
France. La création en Arménie d’un centre franco-arménien d’oncologie a
été envisagée. / Arminfo, Mediamax
Rédaction : Meri Hakobian
TÉLÉCHARGER :
Revue de la presse arménienne du 11 au 13 février 2017
http://www.collectifvan.org/pdf/03-47-16-14-02-17.pdf
http://www.ambafrance-am.org/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95635
Collectif VAN : l'éphéméride du 14 février
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique
Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du
Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans
la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens:
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304
Ça s’est passé un 14 février (les événements sont classés du plus
ancien au plus récent) :
14 février 1349 -- Massacre des juifs de Strasbourg, accusés d'être les
responsables de la Grande Peste. La catastrophe se produit le 14 février,
jour de la Saint-Valentin et est connue sous le nom de « Massacres de la
Saint-Valentin ». Le 10 février marque une étape décisive dans l'évolution
de l'émeute strasbourgeoise. Les insurgés se rendent maîtres du
gouvernement de la petite république et s'empressent de proclamer la
déchéance des magistrats "favorables" aux Juifs. Le boucher Betschold,
connu pour être l'ennemi juré des Juifs, est nommé "Ammeister". A cette
nouvelle, de nombreux Juifs quittent Strasbourg à la hâte. La catastrophe
paraît désormais inévitable. Elle se produit le 14 février, jour de la SaintValentin. Les chroniques de Clossner et de Kœnigshoffen rapportent le
témoignage émouvant d'un compagnon tanneur, qui assista impuissant au
massacre. "Dès l'aube, un vacarme indescriptible remplissait les rues de
Strasbourg : c'était le bruit des troupes en marche, avançant au rythme
de chants sauvages, accompagnés des cris de femmes déchaînées.
Lorsqu'elle eut brisé les barrières qui fermaient l'entrée du quartier juif, la
foule se précipita dans le ghetto. Hommes et femmes, enfants et vieillards
furent égorgés sans pitié. Dans les maisons incendiées, des familles
entières disparurent sans laisser traces."
L'Alsace à travers les âges
14 février 1436 -- Annulation du droit d'établissement et de résidence
pour tous les juifs de Zurich.
Skynet: 14 février, ce jour-là, n'oubliez pas
14 février 1804 -- La Première révolte serbe contre les Turcs eut lieu du
14 février 1804 au 7 octobre 1813, après plus de trois cents ans
d’occupation ottomane. Elle fut écrasée en 1813, mais la répression qui
s’ensuivit donna lieu à la Seconde révolte serbe de 1815 qui conduisit à
l’autonomie puis à l’indépendance de la Serbie.
Premier soulèvement serbe
14 février 1909 -- Empire ottoman : pour protester contre le projet de
loi sur la presse, réduisant sa liberté et imposant la censure, les libéraux
turcs et arméniens d’Adana ont, contre l’avis du préfet, organisé dans le
jardin municipal un meeting réunissant près de 10 000 personnes le 14
février 1909. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes
les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : III - La situation politique en Cilicie à la veille des
massacres d’avril 1909
14 février 1915 -- Empire ottoman : on rapporte que Tahir Djevded, le
gouverneur-général de la province de Van, a déclaré que le gouvernement
doit commencer l’extermination des Arméniens de Van en une seule fois.
ANI : Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (January-March)
14 février 1916 -- Empire ottoman : on signale 50.000 Arméniens
assassinés à Intille (Intili).
ANI : Chronology of the Armenian Genocide -- 1916 (January-June)
14 février 1916 -- Empire ottoman : on signale 50.000 déportés
[arméniens] à Ras-el-Ain (Ras ul-Ain).
ANI : Chronology of the Armenian Genocide -- 1916 (January-June)
14 février 1917 -- Empire ottoman : la première féministe de la Turquie
moderne Halide Edip [Adivar], directrice d'un orphelinat en Syrie, reçoit
70 orphelins arméniens dans son orphelinat pour les turquifier.
ANI : Chronology of the Armenian Genocide -- 1917
14 février 1917 -- Empire ottoman : arrivé au plus haut sommet de
l’Etat, le chef de l’Ittihad [Mehmed Talaat] se montre, en privé, bien
disposé: « Pour ce qui concerne les Arméniens, il fera son possible afin de
les contenter; il permettra le retour des Arméniens éloignés dans celle des
provinces où ce retour sera possible », rapporte l’ambassadeur autrichien
dans une note du 14 février 1917. © Revue d'Histoire Arménienne
Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte
Mardin 1915
Imprescriptible.fr : Pour un bilan de la deuxième phase du génocide en
Syrie Mésopotamie
14 février 1918 – Empire ottoman: le document « Événements et faits
observés à Constantinople » fourni par le vicariat [patriarcal] (1914-1916),
a été achevé à Jérusalem par le vicaire patriarcal Yervant P‛erdahdjian, le
14 février 1918. Il fut l'un des témoins majeurs de la politique
d'extermination mise en oeuvre par les Jeunes-Turcs. © Revue d'Histoire
Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour
le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : R. P. Yervant P‛erdahdjian : événements et faits
observés à constantinople par le vicariat [patriarcal] (1914-1916)
14 février 1919 -- Archives ottomanes - Le Courrier de Turquie, 14
février 1919 :« Le député de Yozgat Şakir, a personnellement témoigné
que les ordres de déportation avaient reçu des contre-ordres, par des
ordres « secrets » d’extermination et quand il s’était plaint à Talat à
Istanbul de ces méfaits, ce dernier l’avait renvoyé comme « incompétent
» (les procès de Yozgat, 4ème session). » Reproduit avec la permission
de : Genocide: A Critical Bibliographic Review, Vol. 2 (Israel W. Charny,
ed.) London: Mansell Publishing; New York: Facts On File, 1991 © 1991
by Institute on the Holocaust and Genocide, PO Box 10311, 91102
Jerusalem, Israel.
Imprescriptible.fr : Post-Scriptum : Les dessous des Archives Ottomanes
14 février 1919 -- Les soldats de l'Armée nationale ukrainienne de
Petlioura entrent dans Stepanzy (Ukraine). 50 femmes juives sont violées
par les soldats, tandis que les maris et les pères sont jetés en prison. 9 de
ces femmes sont si grièvement atteintes qu'elles meurent le jour même.
Skynet: 14 février, ce jour-là, n'oubliez pas
14 février 1924 -- Empire ottoman/Cilicie: le Chancelier de France à
Mersine et le délégué de la Mission française en Cilicie, Graulle, dans une
dépêche datée du 14 février 1924, avance le chiffre de 1 000 familles
d’origine syrienne de rite grec-orthodoxe vivant en Cilicie, en 1921, avant
l’évacuation de cette région par les troupes françaises et l’entrée des
armées turques. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour
toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915
Imprescriptible.fr : Le sort des minorités de Cilicie et de ses environs sous
le régime kémaliste dans les années 1920
14 février 1943 -- A Kosow (Pologne), 1 800 juifs sont assassinés sur
place par les SS.
- Les derniers internés du ghetto de Kolomyya (Ukraine), soit 1 500
personnes, sont conduits dans une forêt près du village de Szeparovtze
pour y être assassinés. Kolomyya est déclaré " purifiée de ses juifs ". Sur
les 15 000 juifs que comptait la ville, 25 seulement survivent à l'ère nazie.
Skynet: 14 février, ce jour-là, n'oubliez pas
14 février 1995 -- Les États-Unis acceptent la proposition du Groupe de
contact (États-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne et Allemagne) de
suspendre les sanctions contre Belgrade en échange d'une reconnaissance
de la Croatie et de la Bosnie-Herzégovine.
Wikipedia: 14 février
14 février 2006 -- L'ONU annonce que le procès au Cambodge des
Khmers rouges accusés de génocide, parmi lesquels Ta Mok (dit Le
Boucher) incarcéré depuis 1999, devrait commencer en 2007.
Wikipedia: 14 février
14 février 2007 -- Turquie/TELEGRAPH.CO.UK 14 février 2007 : à la
suite du meurtre le mois dernier, du journaliste d’origine arménienne,
Hrant Dink, M. Pamuk a exprimé ses peurs quant à sa propre sécurité.
L’écrivain a enragé les nationalistes turcs en reconnaissant que sous
l’Empire ottoman, les Turcs avaient déclenché le génocide d’un million
d’Arméniens il y a près d’un siècle.
Orhan Pamuk ,l’écrivain turc fuit aux USA "par peur pour sa vie"
14 février 2008 -- France: date de parution du livre de Rafaël Lemkin «
Qu'est-ce qu'un génocide ? » chez les Editions Rocher. R. Lemkin a forgé
le concept de génocide pour définir les crimes nazis. Ce recueil contient 9
chapitres de « Axis rule in occupied Europe » décrivant la politique nazie
d'occupation durant la Seconde Guerre mondiale, suivis de « Le crime de
génocide », texte qui servira de base à l'élaboration de la Convention
internationale adoptée par les Nations unies en 1948.
Imprescriptible.fr : Rafaël Lemkin : Qu'est-ce qu'un génocide ?
14 et 15 février 2015 -- Les fusillades de Copenhague : ce sont des
attaques terroristes perpétrées dans la capitale du Danemark les 14 et 15
février 2015. La première a lieu le 14 février, à 15 h 33. Elle se produit
lors d'une conférence publique dont le thème est « Art, blasphème et
liberté d'expression », organisée pour rendre hommage aux victimes de
l'attentat contre Charlie Hebdo du 7 janvier 2015. L'artiste Lars Vilks
serait la principale cible de la fusillade. Les autres personnalités présentes
sont la cofondatrice du mouvement féministe Femen, Inna Shevchenko, le
député Jette Plesner Dali du Parti populaire danois et François Zimeray,
l'ambassadeur de France au Danemark. Le réalisateur Finn Nørgaard est
tué et trois policiers sont blessés. La seconde a lieu le 15 février à 0 h 50.
Le même assassin tue une personne et en blesse deux à la grande
synagogue de Copenhague. Il est abattu par la police quatre heures plus
tard, lors d'un échange de coups de feu.
Wikipedia
Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=51825
AZERBAIDJAN
Amnisty international demande la libération du
blogueur russo-israélien
NAM
Amnesty International a condamné l’extradition de la Biélorussie vers
l’Azerbaïdjan d’un blogueur russo-israélien qui avait visité le HautKarabakh dans le passé et a exigé sa libération immédiate.
Dans un communiqué émis ce week-end, le groupe de défense des droits
de l’homme basé à Londres a déclaré qu’Alexander Lapshin est poursuivi
non seulement pour ses voyages au Karabakh, mais aussi pour ses
critiques envers les autorités azerbaïdjanaises exprimées sur son blog de
voyage en langue russe.
« En Azerbaïdjan, il risque d’être soumis à de la torture et à d’autres
mauvais traitements ainsi qu’à un procès inéquitable »,est-il déclaré. « La
procédure pénale contre Aleksandr Lapshin doit être arrêtée, et il doit être
libéré immédiatement. »
L’extradition de Lapshin le 7 février a été critiquée par la Russie et
l’Arménie, ainsi que par le Comité pour la protection des journalistes
basés à New York. Dunja Mijatovic, représentant de l’OSCE pour la liberté
de la presse, a également exprimé sa « consternation » lors de son
arrestation se voulant impressionnante par des hommes masqués et
fortement armés à l’aéroport de Bakou.
Le gouvernement azerbaïdjanais a rejeté ces critiques. Le ministre des
Affaires étrangères Elmar Mammadyarov a déclaré le 8 février que Lapshin
sera jugé pour des accusations découlant en partie de ses voyages de
2011 et 2012 au Karabakh.
Le blogueur de 40 ans, qui a les nationalités israélienne, russe et
ukrainienne, est également accusé d’avoir lancé des « appels publics
contre l’État », un crime passible de 8 ans de prison en Azerbaïdjan.
Amnesty International a souligné ce risque dans sa réaction officielle à son
arrestation et à son extradition.
« Amnesty International est d’avis que l’extradition et les accusations
portées contre Aleksandr Lapshin sont un moyen de le cibler le contenu de
ses blogs, en particulier sa critique du système de contrôle des frontières
de l’Azerbaïdjan et l’inégalité sociale dans le pays », a déclaré le
communiqué. « L’accusation de » recours publics contre l’État « n’a pas de
fondement juridique, car la critique des autorités azerbaïdjanaises dans
son blog relève entièrement de son droit à la liberté d’expression ».
« En ce qui concerne l’accusation criminelle de franchissement illégal des
frontières, l’organisation soutient que l’entrée irrégulière ne doit pas être
considérée comme une infraction pénale », a ajouté Amnesty.
Des années avant son arrestation à Minsk en décembre dernier, Lapshin
avait été placé sur une liste noire officielle azerbaïdjanaise comportant
plusieurs centaines d’étrangers non-arméniens qui ont visité le Karabakh
sans la permission de Bakou. Néanmoins, il a pu voyager en Azerbaïdjan
en juin 2016 et a affiché une série d’articles détaillés sur son blog sur ses
impressions mitigées concernant ce pays riche en pétrole.
En particulier, Lapshin a suggéré que les autorités azerbaïdjanaises
gaspillaient leurs revenus pétroliers massifs. « Malgré 25 ans de bonanza
pétrolière, le pays est à peine différent de l’Arménie et de la Géorgie
voisines en termes de développement socio-économique », a-t-il écrit.
Dans un post de juin 2016, Lapshin a également affirmé recevoir des
commentaires agressifs et même des menaces de mort des Azerbaïdjanais
l’accusant de travailler pour le renseignement arménien. Il se moquait de
ces accusations.
mardi 14 février 2017,
Ara ©armenews.com
P.S Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free
Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC
200
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=137850
ACCORD UE/TURQUIE
Crise des migrants - Migrants: l'accord entre l'UE et
la Turquie ne doit pas être reproduit ailleurs
RTL.be
Agence Belga , publié le 14 février 2017 à 01h42
(Belga) "L'accord sur les réfugiés entre l'Union européenne et la Turquie a
rendu les conditions de vie de milliers de réfugiés dangereuses et sordides
et il ne doit pas être reproduit avec d'autres pays", affirme, mardi dans un
communiqué, Amnesty International, alors qu'on approche du premier
anniversaire de cet accord.
Cet accord qui date de mars 2016 et prévoit le renvoi vers la Turquie de
migrants en situation irrégulière afin de réduire la migration vers l'UE,
entraîne "un coût bien trop élevé sur celles et ceux qui en subissent les
conséquences", estime Amnesty. L'organisation fait état des "conditions
dangereuses et sordides" dans lesquelles vivent les migrants sur les îles
grecques et évoque "des cas de renvois illégaux de demandeurs d'asile
vers la Turquie, en violation flagrante de leurs droits au regard du droit
international". "A l'entrée en vigueur de l'accord, tous les réfugiés et
migrants ont automatiquement été placés dans des centres de détention",
rappelle Amnesty. "Même si le régime de détention n'est plus aussi strict,
les personnes qui se trouvent dans les camps ne sont toujours pas
autorisées à quitter les îles. Elles sont contraintes de vivre dans la misère
pendant des mois, dans des camps surpeuplés. Il n'y a pas d'eau chaude,
l'alimentation est médiocre, les installations sanitaires sont insuffisantes et
les soins médicaux inadaptés", selon Amnesty qui évoque encore des
conditions de sécurité précaires. "Tant que la Turquie ne sera pas un pays
sûr, l'UE devrait coopérer avec les autorités grecques pour transférer de
toute urgence les demandeurs d'asile vers la Grèce continentale, et les
gouvernements européens devraient leur permettre d'être relocalisés vers
d'autres États de l'UE, conclut Gauri van Gulik, directrice adjointe du
programme Europe d'Amnesty International. (Belga)
http://www.rtl.be/info/monde/international/crise-des-migrants-migrantsl-accord-entre-l-ue-et-la-turquie-ne-doit-pas-etre-reproduit-ailleurs891169.aspx
TURQUIE
Erdogan à plein régime
Libération
Par Quentin Raverdy , Correspondant à Istanbul — 13 février 2017 à
20:36
Lors d’un discours de Recep Tayyip Erdogan à Ankara, le 17 janvier. Photo
Adem Altan. Afp
Le projet de réforme constitutionnelle, sur lequel les électeurs
doivent se prononcer par référendum le 16 avril, donnerait au
Président des pouvoirs très étendus. Un pas de plus vers la
dictature.
La date est désormais entourée sur tous les calendriers de Turquie.
Le 16 avril, près de 58 millions d’électeurs turcs sont appelés à se rendre
aux urnes pour décider du sort de la réforme constitutionnelle appelée de
ses vœux par le président Recep Tayyip Erdogan et l’organisation qu’il a
fondée, l’AKP (Parti de la justice et du développement). Si l’exécutif turc a
franchi sans encombre l’épreuve parlementaire, faisant voter au pas de
charge les 18 articles de la réforme grâce au soutien des élus de la
formation d’extrême droite MHP (Parti d’action nationaliste), c’est
désormais au peuple de trancher.
Et le texte divise. Entérinant le passage de la Turquie vers un régime
présidentiel, il élargit surtout les prérogatives d’un chef de l’Etat déjà
vivement critiqué pour ses penchants autocratiques : nommer et révoquer
les ministres, promulguer des décrets, déclarer l’état d’urgence, choisir
certains membres du Haut Conseil de la magistrature, etc.
«Avec une centaine d’autres anciens diplomates turcs, nous avons lancé
un appel au gouvernement pour qu’il renonce à ce projet qui fait courir un
danger à la Turquie, prévient l’ancien ambassadeur Pulat Tacar. On
entrerait dans un régime quasi dictatorial où le président de la République
détiendrait tous les pouvoirs : exécutifs, législatifs et judiciaires.»Et cet
observateur attentif de la vie politique turque de s’inquiéter de voir cette
réforme fragiliser et diviser un peu plus une Turquie déjà à genoux.
Année noire
La République vient en effet de connaître l’une des années les plus
sanglantes de son histoire. «Ce que la Turquie a traversé en une année,
les autres peuples l’ont vécu en dix ans», résumait ainsi un analyste turc.
Et pour cause, en 2016, les épreuves ont été légion : la résurgence du
conflit avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), les montagnes
russes diplomatiques avec Moscou, le musellement de l’opposition
politique et médiatique, ou encore la sanglante vague d’attentats menés
par des groupes kurdes et l’Etat islamique. La dernière attaque en date,
au soir du nouvel an, a fait une quarantaine de morts dans une boîte
de nuit stambouliote.
«Mais ce qui va marquer fortement les années à venir, c’est le coup d’Etat
manqué», souligne le politologue Ahmet Insel. Notamment «ses
conséquences». En effet, après avoir maté le putsch, le président Erdogan,
s’appuyant sur l’état d’urgence, a lancé une vaste purge dans toutes les
institutions du pays (armée, police, justice, éducation, entreprises, etc.)
contre le mouvement proche de l’imam Fethullah Gülen, exilé aux EtatsUnis depuis 1999 et accusé d’être le cerveau de l’opération. Les purges se
sont étendues ensuite aux opposants de l’autoritaire leader turc : des
centaines de médias ont été fermés, des journalistes interpellés et
plusieurs dizaines de membres du parti prokurde HDP (Parti démocratique
des peuples, opposé à Erdogan), jetés en prison. Les chiffres sont
dantesques. Plus de 41 000 personnes ont été arrêtées. «Le coup d’Etat
a été le prétexte utilisé par le gouvernement pour une suspension
générale de l’Etat de droit, ajoute Ahmet Insel, également éditorialiste au
quotidien d’opposition Cumhuriyet, cible du gouvernement. Et ce n’est pas
près de se terminer. Le pouvoir va chercher à transformer cet état
d’urgence en un Etat de droit d’exception permanent.»
Une lente descente vers l’autoritarisme, sous couvert de lutte contre le
«terrorisme» (kurde, jihadiste ou «guléniste») que semblent pourtant
soutenir bon nombre de Turcs qui placent désormais le «terrorisme et la
sécurité» à la première place de leurs inquiétudes - loin devant l’emploi et
le chômage, malgré le début d’une crise économique. Un sondage publié
au début de l’année rappelle que plus de 70 % des Turcs se disent
favorables aux arrestations des élus du HDP, accusés par Ankara d’être le
bras politique des rebelles du PKK. Près de 80 % soutiennent les mises à
pied de plus de 100 000 personnes soupçonnées de liens avec le
mouvement de Fethullah Gülen. «Qui va demander des comptes ?
constate, amer, un analyste avisé de la vie politique turque. Les
opposants comme le Parti républicain du peuple ? [CHP, social-démocrate,
deuxième force politique du pays, ndlr] Peu de monde les écoute… Un
citoyen comme moi ? Je n’ose pas… Quand tu t’exprimes ouvertement, tu
prends un sérieux risque.» Dans ce climat, l’homme tient à garder
l’anonymat. Il rappelle l’exemple de l’éditorialiste Kadri Gürsel, farouche
critique des dérives autoritaires d’Erdogan, accusé de soutenir de front les
gulénistes et le PKK, jeté en prison depuis plus de trois mois.
Arsenal médiatique
C’est donc dans ce climat de tension et de suspicion que débute
officiellement la campagne électorale pour le référendum. Et, à peine
entamée, la campagne sent déjà le souffre. Le gouvernement polarise le
débat et accuse les partis d’opposition du CHP et du HDP de jouer le jeu
des terroristes en s’opposant au système présidentiel. «Qui dit non à ces
réformes ?demandait ainsi le Premier ministre, Binali Yildirim, dans un
inquiétant mélange des genres. Le PKK et Feto [acronyme des autorités
pour désigner les partisans de Gülen, ndlr]. Ce sont des terroristes et bien
sûr nous soutenons ce à quoi ils s’opposent. Et qui fait aussi campagne
pour le non ? Le HDP et le CHP.» Morcelée, l’opposition peine à se faire
entendre face à un arsenal médiatique pro-Erdogan bien huilé, dans une
campagne où l’équité ne semble plus de rigueur. Un décret de l’exécutif
turc, publié au début du mois, permet désormais aux chaînes privées
(majoritaires en terme d’audiences) de ne plus respecter l’égalité du
temps de parole et de diffusions des deux camps lors de cette campagne.
Et à longueur de journée, les figures de l’exécutif encensent le projet de
réforme. «C’est exactement ce dont la Turquie a besoin. Le terrorisme
sera combattu avec un gouvernement fort et le changement
constitutionnel rendra cela possible», vantait en janvier le Premier
ministre, sans plus d’explications. Inlassablement, la presse proche du
parti au pouvoir explique qu’il y a péril en la demeure, le pays est en état
de siège, menacé de toutes parts… Des ennemis invisibles qu’Ibrahim
Karagül, le très volubile et très influent rédacteur en chef du journal
conservateur Yeni Safak, a défié dans ses colonnes : «Quel que soit le
combat identitaire ou ethnique que vous promouvez, la capitale
européenne d’où vous diriger vos opérations, les réseaux profonds
américains avec qui vous coopérez ou le service de renseignement dont
vous recevez vos ordres, vous ne vaincrez pas ce pays.»
«Conspirationnistes»
«Une grande majorité des médias turcs répètent à longueur de journée le
discours officiel et répandent ces idées conspirationnistes, soupire
l’analyste anonyme. L’idée que l’Occident et notamment les Etats-Unis
sont prêts à tout pour mettre la Turquie à genoux - quitte à soutenir le
terrorisme - est une explication tellement simpliste que les gens y croient.
Ce récit anti-occidental, anti-américain, c’est une façon pour le
gouvernement turc de se dédouaner de ses échecs.» Une botte secrète
qui n’est pas toute neuve, rappelle pour sa part l’éditorialiste du
Cumhuriyet Ahmet Insel : «C’est une longue tradition en Turquie que de
brandir la menace des puissances occidentales prêtes à ébranler l’Etat turc.
Un sentiment né et entretenu par les pouvoirs successifs depuis la
Première Guerre mondiale et le traité de Sèvres qui actait le dépècement
de feu l’Empire ottoman.»
Suivant les pas de Mustafa Kemal, vainqueur des puissances étrangères
occupantes (1919-1922) et père fondateur de la république turque
en 1923, Erdogan a lancé son pays dans «une nouvelle guerre
d’indépendance» contre ceux qui veulent défaire la Turquie. Une guerre
qui a d’ailleurs conduit le pays au-delà de ses frontières. Depuis août, les
troupes turques combattent directement les jihadistes de l’Etat islamique
et les milices kurdes du PYD (affiliées au PKK) dans le nord de la Syrie.
Une opération rendue possible par le «rabibochage», cet été, avec la
Russie, après des mois de crise diplomatique. «En Syrie, rappelle Insel,
c’est la Russie, le principal allié de Bachar al-Assad, qui autorise ou non
les actions de la Turquie.» Avec la bénédiction du Kremlin, Ankara «est
redevenu un acteur du conflit syrien». Erdogan négocie désormais avec
Moscou et Téhéran l’avenir du pays. Une implication directe que la Turquie
paie à la fois par le sang de sa population civile (l’attaque du 31 décembre
est une déclaration de guerre ouverte de l’EI), mais aussi de ses militaires,
les sehitlers («martyrs») : plus de 60 sont tombés au combat depuis août.
Un engagement coûteux hors de ses frontières, qui frôle l’enlisement et
pourrait peser dans la balance lors du vote.
Quentin Raverdy Correspondant à Istanbul
http://www.liberation.fr/planete/2017/02/13/erdogan-a-pleinregime_1548291
SYRIE
Mgr Chahane Sarkissian : « Nous ne sommes pas
contre les musulmans »
La Croix
Recueilli par Mélinée Le Priol, le 13/02/2017 à 16h24
Mgr Chahane Sarkissian
Archevêque de l’Église apostolique arménienne d’Alep
De passage en France, l’archevêque de l’Église apostolique
arménienne d’Alep offre un message de réconciliation pour une
Syrie « renouvelée ».
Que représente la communauté arménienne en Syrie, et à Alep en
particulier ?
Mgr Chahane Sarkissian : La présence des Arméniens en Syrie remonte
au XIIIe siècle. Lors du génocide perpétré par les Turcs en 1915, la Syrie
était leur destination finale, et beaucoup de rescapés sont restés là après.
Avant l’éclatement de la crise syrienne en 2011, il y avait 80 000
Arméniens en Syrie, dont environ 45 000 à Alep. Cette ville est considérée
comme la capitale des Arméniens de Syrie. Aujourd’hui, il resterait 30 000
Arméniens en Syrie, dont environ la moitié à Alep.
Dans quelle mesure les destructions de ces derniers mois ont-elles
touché votre communauté ?
Mgr Chahane Sarkissian : 65 % de la ville d’Alep est aujourd’hui
complètement détruite. Nous, Arméniens, avons souffert comme les
autres citoyens de Syrie, qu’ils soient musulmans ou chrétiens. Notre
communauté se trouve dans le centre et l’ouest de la ville. Sur les onze
écoles arméniennes d’Alep, la moitié a dû fermer, dont deux ont été
totalement détruites. Et sur nos douze églises, deux ont dû fermer et deux
ont été détruites : l’une d’entre elles, Saint Georges, a été incendiée par
une milice extrémiste, on ne sait pas laquelle. Une autre église
arménienne a été attaquée en Syrie : il s’agit de celle de Deir ez-Zor, à la
mémoire du génocide des Arméniens. Elle n’a pas été bombardée par voie
aérienne mais par une bombe que les extrémistes ont déposée à
l’intérieur de l’église. Nous n’avons aucun doute sur le fait que les
responsables sont des alliés de la Turquie. Nous devons rester là pour
poursuivre notre témoignage chrétien et arménien en Syrie, non loin de la
Turquie qui a massacré les Arméniens entre 1915 et 1923.
Quelle attitude adoptez-vous dans cette crise ?
Mgr Chahane Sarkissian : Nous avons proposé une troisième voie, une
sorte de « neutralité positive ». C’est difficile et coûteux, mais nous
devons rester fidèles aux principes humanitaires et chrétiens. Par exemple,
quand on a reçu de l’aide humanitaire de la part des communautés
arméniennes et chrétiennes, on ne l’a pas seulement distribuée aux
chrétiens, mais aussi aux musulmans. Et maintenant, on a leur amitié.
Cette guerre vous aurait donc rapproché de vos voisins
musulmans ?
Mgr Chahane Sarkissian : Oui, les musulmans commencent à
comprendre que la présence de chrétiens au sein d’une société
musulmane n’est pas une menace : c’est plutôt une chance, pour modérer
les tendances extrémistes de certains. Par ailleurs, quand j’entends des
Occidentaux me dire qu’ils veulent s’engager pour les chrétiens d’Orient,
je leur demande de faire attention, car ils ne connaissent pas la situation :
nous ne sommes pas contre les musulmans ! Ce sont nos amis, nous
vivons avec eux depuis des siècles. Et les musulmans ne sont pas contre
les chrétiens. Les extrémismes n’ont ni foi ni religion. N’importe qui peut
décider de détruire un pays et de semer la terreur.
Comment voyez-vous l’avenir ?
Mgr Chahane Sarkissian : Maintenant qu’Alep a été libérée, la ville est à
nouveau réunifiée et l’on peut se déplacer sans problème. La solidarité
entre chrétiens et musulmans s’exprime surtout à Alep, mais elle se
généralise : dans chaque ville et village, les gens commencent à réfléchir
à comment vivre ensemble, ou plutôt « re » vivre ensemble. Pour
recommencer la vie, il va falloir guérir les blessures de cette guerre
affreuse et mettre en place un dialogue vivant au sein de la population.
Maintenant, on attend que les grandes puissances trouvent une solution
convenable pour tous. C’est difficile, mais si cette solution ne convient pas
à tout le monde, il y aura une autre guerre.
Recueilli par Mélinée Le Priol
http://www.la-croix.com/Religion/Monde/MgrChahane-Sarkissian-Nousne-sommes-pas-contre-les-musulmans-2017-02-13-1200824472
Pris en tenailles, Daech recule en Syrie
La Libre Belgique
Lamfalussy Christophe Publié le lundi 13 février 2017 à 15h18 - Mis à jour
le lundi 13 février 2017 à 15h1
Les forces rebelles épaulées par la Turquie sont entrées dans Al-Bab.
L’armée syrienne n’est qu’à quelques kilomètres. Al-Bab libérée, la voie
sera ouverte vers Raqqa. Mais qui mènera l’assaut ?
C’est une incroyable bataille, une course de vitesse qui est en train de se
dérouler à Al-Bab, en Syrie. Elle illustre que tout est en train de basculer
dans le nord de ce pays mis à genoux par une guerre de six ans. Que la
Russie, la Turquie et les Etats-Unis, en épaulant des forces locales, sont
en train de changer la donne. Mais que ces alliances de fortune contre
Daech sont fragiles. Nul ne sait qui prendra au bout du compte Raqqa, la
"capitale" du groupe djihadiste contre lequel toutes les forces se sont
liguées.
Dimanche, des rebelles syriens soutenus par l’armée turque ont réussi à
pénétrer au cœur d’Al-Bab, une ville tenue par l’Etat islamique (EI) depuis
2014. Les forces de l’opération Bouclier de l’Euphrate ont donc damé le
pion à l’armée syrienne. Venue du sud-ouest, cette dernière est à la
périphérie d’Al-Bab. Il a fallu la médiation de la Russie, la semaine
dernière, pour empêcher un début d’affrontement entre les forces
gouvernementales syriennes et celles qui sont soutenues par la Turquie.
"Al-Bab est assaillie de toutes parts […] Nos forces sont entrées dans le
centre" avec des rebelles syriens, et la prise de la ville n’est "qu’une
question de temps", a déclaré dimanche le président Erdogan.
Plusieurs aviations ont contribué à l’avancée : turque, russe, mais aussi
des appareils de la coalition internationale dont fait partie la Belgique.
Les deux objectifs de la Turquie
Le président turc a affirmé dimanche que le but de l’armée turque n’est
pas de s’installer en Syrie, mais de chasser définitivement l’Etat islamique
et d’aller jusque Raqqa. Al-Bab veut dire "la porte" en arabe. Et de fait
cette ville ouvre la voie vers Raqqa, qui est à 180 km à l’est d’Al-Bab.
Mais la Turquie caresse un autre objectif, également avoué : stopper
l’avancée des forces kurdes des Unités de Protection du peuple (YPG)
qu’elle considère comme "terroristes" et trop proches du PKK, la rébellion
kurde en Turquie.
Conscients du risque, les YPG ont creusé une tranchée pour empêcher
l’armée turque de les repousser jusqu’à l’Euphrate. Le problème est que
les YPG, très efficaces dans la lutte contre l’Etat islamique, sont soutenus
par l’armée américaine.
Les YPG font partie d’une coalition, les Forces démocratiques syriennes
(FDS), qui comprend des milices arabes et chrétiennes. Elles ne sont plus
qu’à 8 km de Raqqa et bloquent la ville par le sud, le nord-ouest et l’est, a
indiqué le 10 février le Pentagone. La question de savoir qui prendra la
ville n’a pas encore été tranchée.
http://www.lalibre.be/actu/international/pris-en-tenailles-daech-reculeen-syrie-58a0af4ecd703b98152ef7ef
ANTISEMITISME
Amazon supprime des dizaines d'ouvrages
négationnistes
Actualitte.com
Clément Solym - 13.02.2017
De la propagande antisémite vendue sur Amazon, par dizaine
d’ouvrages ? C’est ce que le Sunday Times a découvert en
inspectant le catalogue sur la version britannique du site. Des
livres révisionnistes à souhait sont actuellement commercialisés,
chacun assurant que l’Holocauste est un mythe. Ou presque.
Les discours de haine ont le vent tristement en poupe, et suite à une
enquête menée par la publication britannique, Amazon a dû retirer
plusieurs titres vendus. Problème : la plupart d’entre eux sont autopubliés,
et profitent donc de l’outil Kindle Direct Publishing pour leur mise en vente.
Cependant, le déni de l’Holocauste n’est pas un crime partout dans le
monde : en France, Italie ou Allemagne, cela peut entraîner des peines
incluant la prison. Mais sur les plateformes américaines et britanniques, la
plupart des titres dénoncés par le Sunday Times sont encore disponibles.
Pour 99 pennies, plusieurs de ces ouvrages pouvaient être téléchargés
rapidement – et lus. Tous contestent la réalité de la Shoah, allant même
jusqu’à estimer qu’il s’agit d’une « imposture ».
Choquant, malsain... mais surtout déjà dénoncé
Karen Pollock, directrice générale de l’Holocaust Educational Trust, estime
pour sa part « choquant et malsain » qu’Amazon ait autorisé l’achat de
ces ouvrages. « L’Holocauste a été l’une des périodes les plus
documentées et objet de recherche de l’histoire. Mais même en 2017, plus
de 70 ans après, certains nient délibérément, dénigrent et minimisent la
mémoire de l’Holocauste. »
Mieux que ça : ils font commerce de ce déni. « Le fait que ce matériel
injurieux soit largement accessible chez un détaillant est choquant et
malsain », poursuit-elle.
Le problème vient ensuite de ce que les commentaires, souvent partagés
sur la question, laissent la part belle aux révisionnistes. L’un d’entre eux
assure que le livre The Six Million : Fact or Fiction, est « une excellente
source d’information ».
On estime pourtant, d’après les archives et de nombreuses recherches
que 6 millions de juifs ont été tués durant la période de l’Allemagne nazie,
par Adolf Hitler et ses troupes. Et cinq millions de personnes non juives
ont également péri dans les camps.
La popularité du négationnisme fait froid dans le dos, et bien entendu, la
domination d’Amazon, sur des territoires comme les États-Unis – avec
42 % de parts de marchés, ebook et papier confondus – confère à ces
ouvrages une trop belle vitrine.
Pour l’heure, la société n’a pas fait de commentaires ni apporté
d’explication au retrait des livres sur certains sites européens.
Il semble cependant, au moment où nous publions cet article, que
plusieurs des ouvrages évoqués – The Myth of Extermination of the Jews
ou Holocaust: the Greatest Lie Ever Told – aient disparu des sites
américain et britannique. Mais tous n’ont pas encore disparu.
Autre problème : Amazon est sous le feu des projecteurs, mais certains de
ces livres se retrouvent sans trop de difficultés chez d’autres chaînes de
librairies américaines...
Cependant, l’histoire semble avant tout vouée à se répéter : en 2013, une
enquête similaire avait révélé la présence de livres fascistes et antisémites
du même ordre, sur Amazon.
https://www.actualitte.com/article/monde-edition/amazon-supprime-desdizaines-d-ouvrages-negationnistes/69654
Disney se sépare de PewDiePie, star de YouTube,
après un dérapage antisémite
BFMTV
14/02/2017 à 11h02
Le géant américain a décidé de rompre son contrat avec le célèbre
YouTubeur suédois après une vidéo dans laquelle il demandait à
deux hommes de s'afficher avec une banderole "Mort aux Juifs".
Sa blague lui aura coûté cher. Star incontestée de YouTube, PewDiePie
vient de faire les frais d'une nouvelle plaisanterie de mauvais goût. Le
jeune humoriste suédois de 26 ans, qui a souvent habitué les 53 millions
d'abonnés de sa chaîne YouTube à son ton irrévérencieux et offert déjà
plusieurs polémiques par le passé, s'est attiré les foudres de Disney avec
une vidéo dans laquelle il proposait de s'afficher avec une pancarte
portant l'inscription "Death To All Jews" ("Mort aux Juifs").
YouTubeur le mieux payé de l'année 2016 selon Forbes (avec un revenu
estimé à 15 millions de dollars), PewDiePie, de son vrai nom Félix Avrid
Ulf Kjellberg, était en contrat avec Maker Studios, racheté par Disney en
2014. Et comme le rapporte le Wall Street Journal, le studio a décidé de
mettre fin au contrat avec le jeune homme après une succession de
vidéos polémiques. La dernière étant celle concernant la banderole
antisémite.
"Je suis désolé"
Retirée de YouTube depuis sa publication le 11 janvier dernier, cette vidéo
montrait PewDiePie passer une commande singulière sur le site Fiverr
(une plate-forme qui permet de rémunérer des personnes en fonction de
divers services). Pour la somme de 5 dollars, il demandait ainsi à deux
Indiens de s'afficher avec l'inscription "Mort aux Juifs" en riant. Ce
que deux hommes ont alors réalisé, à la grande surprise de PewDiePie
qui s'est auprès de ses abonnés.
Capture d'écran YouTube - PewDiePie découvre que deux hommes ont
exécuté sa requête: s'afficher avec une pancarte "Mort aux Juifs".
"Je suis désolé, je ne pensais pas qu’ils le feraient vraiment. Je me sens
en partie" responsable," avouait-il, avant de décerner malgré tout la note
maximal aux deux hommes qui avait parfaitement exécuté "ce qu'il leur
avait demandé".
"Il est clairement allé trop loin"
Rapidement, les critiques sont tombées sur PewDiePie, taxé
d'antisémitisme et accusé d'exploiter les gens pour de l'argent. Les deux
Indiens de sa vidéo ont d'ailleurs tenu à s'excuser, assurant qu'ils ne
"savaient vraiment pas ce que signifiait ce message en faisant la vidéo".
Le jeune YouTubeur a tenu à défendre sa blague, rejetant en partie la
faute sur les médias. Mais les arguments de PewDiePie n'auront pas suffi à
convaincre Disney de le conserver dans ses rangs.
"Même si Felix a créé une communauté en étant provocateur et irrévérent,
il est clairement allé trop loin dans ce cas précis et le résultat de ses
vidéos est inapproprié", a justifié Maker Studios au Business Insider.
Fabien Morin
http://people.bfmtv.com/actualite-people/disney-se-separe-de-pewdiepiestar-de-youtube-apres-un-derapage-antisemite-1102562.html#
LA MORT DU BOURREAU
Sévane Garibian: disséquer l’horreur
Le Temps
Christian Lecomte
Publié lundi 13 février 2017 à 19:30.
L’universitaire genevoise publie un ouvrage collectif qui interroge sur le
sort des dépouilles des tyrans, leur héritage, la mémoire de leurs crimes
face aux exigences de justice et de réparation
25 avril 2015. Elle est là, à Istanbul, seule sur cette colline de Sisli dédiée
aux héros turcs de la liberté. Pendant des années, elle s’est occupée des
victimes, les a côtoyées en lisant des livres et de volumineux rapports, en
visitant des familles, en se rendant sur des charniers. Elle se confronte
cette fois-ci à un bourreau, Taalat Pacha, principal instigateur du génocide
arménien (un million deux cent mille personnes exterminées). Le
centenaire de ce génocide fut commémoré la veille à travers le monde.
Sévane Garibian voulait se trouver ce jour-là dans l’ancienne
Constantinople «pour boucler une boucle». L’universitaire genevoise
venait d’achever son texte sur Taalat Pacha pour La Mort du Bourreau,
ouvrage collectif qu’elle dirigeait, une réflexion «sur le cadavre des
criminels de masse». Thème rarement exploré, tabou. Elle fait donc face
au sanguinaire qui ordonna la destruction d’un peuple et d’une partie de
sa famille. Devant le mausolée, en un lieu où aucun de ses descendants
ne s’est jamais rendu, elle est apaisée, sans haine, se sent forte. Elle
raconte: «Enfant, j’ai été nourrie au génocide et je pensais que j’étais née
de manière miraculeuse, que je n’aurais, en fait, pas dû exister. J’ai
acquis une sensibilité particulière qui ne m’a pas alourdie, pas
embarrassée mais a été un moteur pour faire de tout cela quelque chose
de positif, pour construire».
Une grand-mère modèle
Sévane doit la vie à sa grand-mère maternelle, une survivante, débarquée
à Port-Saïd, réfugiée en Égypte. Merveilleuse mamie qui a élevé seule cinq
enfants tout en étudiant les lettres et la philo à la Sorbonne pour devenir
enseignante. La mère de Sévane, pianiste, son père, industriel, oscillent
entre orient et occident, vont et viennent. Sévane naît à Genève mais
grandit au Caire, fait ses universités en Suisse dès l’âge de 17 ans comme
une grande, sans personne pour l’accompagner. Bagages dans la main et
d’autres à acquérir pour exercer un beau métier comme grand-mère.
Licence de droit à Genève puis le doctorat décroché à Paris. Elle est
aujourd’hui professeure de droit à Genève et Neuchâtel, enseigne la
justice pénale internationale, les droits de l’Homme et la philosophie du
droit. Ses projets sont financés par le Fonds national suisse de la
recherche scientifique.
Elle a donné rendez-vous à la Société de Lecture de Genève, là où elle
aime tant écrire, sous les combles, d’une pièce à l’autre selon l’humeur et
le temps qui chaque fois peint une autre saison sur la ville. Elle arrive
avec son chapeau rivé sur la tête, souriante, volubile, gaie. Possible quand
on dissèque l’horreur? «Je ne veux surtout pas me complaire dans le
morbide» indique-t-elle. On évoque la nécessité de faire la part des
choses, entre la distance intime (son histoire) et professionnelle (ses
recherches). Elle ramène tout à la force, au travail, à l’optimisme, «au
génocide dans son biberon» qu’elle a fini par digérer.
Une chercheuse, pas une militante
Sévane Garibian n’est pas militante mais chercheuse. En quête de
compréhension pour faire avancer le droit en mettant en dialogue
l’histoire, l’anthropologie, la sociologie, la littérature et la psychologie. Son
obsession porte sur les modalités de la mise à mort du bourreau, le
traitement post-mortem de son corps et la question de la
patrimonalisation face aux exigences de justice et de réparation.
Autrement dit: que disent les os et les restes? Elle les interroge, veut les
faire parler.
Elle a vécu à compter de 2008 quatre années en Argentine, «un
laboratoire extraordinaire», a rencontré des juges et les associations de
victime du dictateur Videla. «J’ai travaillé sur le travail des travailleurs
juridiques» aime-t-elle dire. Pour elle, la fin d’un bourreau n’est jamais
anodine.
«La mort du tyran alimente sa légende»
Les morts naturelles (ou supposées telles) d’Amin Dada, Franco Pol Pot,
Bokassa, Franco, Milosevic offriraient une échappatoire au génocidaire en
éteignant une procédure judiciaire. Le cénotaphe de Pol Pot, mort
officiellement d’une crise cardiaque, est aujourd’hui une attraction
touristique. Le décès de Slobodan Milosevic dans sa cellule de la Haye
(suicide camouflé?), alors qu’il est jugé par le Tribunal pénal international,
permet une réécriture de l’Histoire et alimente le déni de celui qui s’est
toujours présenté comme un martyr des grandes puissances occidentales.
Pour Talaat Pacha, la patrimonialisation est assumée par l’Etat turc.
«Notre travail a consisté à mettre au jour le lien entre la fin du bourreau,
le traitement de ses restes et la politique négationniste toujours à l’œuvre
en Turquie» précise Sévane Garibian. L’exécution d’Oussama Ben Laden
s’est faite hors écran et sa disparition par une immersion en haute mer
s’est voulue rapide et secrète pour prévenir tout culte du mort. «Mais la
mort du tyran, quels que soient les circonstances et son contexte, n’efface
rien, elle alimente sa légende. Même disparus ses restes vivent sous une
forme politique, juridique ou immatérielle» estime l’universitaire. Qui a
beaucoup d’amis turcs, des juristes, des chercheurs, aujourd’hui en prison
car très engagés en faveur des droits de l’Homme.
Profil
1973: naissance à Genève.
1991: bac au lycée français du Caire.
2007: doctorat en droit à Paris.
2008: s’installe à Buenos Aires, entame un travail sur les disparus.
2016: publie La mort du bourreau aux Éditions Petra, Paris.
https://www.letemps.ch/societe/2017/02/13/sevane-garibian-dissequerlhorreur
WORLD PRESS PHOTO
World Press Photo : cliché choc
Libération
Par Julien Gester — 13 février 2017 à 20:36
On aurait pu croire la désignation de la photo de l’année 2016 aisée, lundi,
pour le jury du prestigieux World Press, tant abondaient les raisons
retentissantes, bonnes et mauvaises, de balayer la concurrence d’un
revers de main au profit des saisissantes images réalisées par le Turc
Burhan Ozbilici lors de l’assassinat de l’ambassadeur russe Andreï Karlov à
Ankara le 19 décembre. Sa force plastique (noirceur indifférenciée des
acteurs morts et vifs contre l’aveuglante blancheur du décor),
l’expressivité quasi hallucinatoire de sa composition (la verticalité du geste
du tueur, arme à la main, contre l’horizontalité terrible de la victime à
terre ; la netteté de son expression bravache contre l’absence de visage
du mort) le disputent à la puissance d’évocation historique qu’on peut lui
prêter, ainsi qu’une probable prime au risque encouru sous les balles par
l’auteur. Le choix fut pourtant controversé, si bien que l’un des votants dit
dans une tribune au Guardian son dégoût d’une photographie «d’un
meurtre, moralement aussi problématique que celle d’une décapitation.
Elever cette image sur un piédestal est une invitation à ceux qui
contemplent pareil spectacle si mis en scène : elle réaffirme la tension
entre martyre et publicité».
Julien Gester @juliengester
http://next.liberation.fr/images/2017/02/13/world-press-photo-clichechoc_1548295
RUBRIQUE AGENDA
RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS
Agenda - Le Collectif VAN au Festival Bobines
Sociales (La Bellevilloise - Paris 20)
Agenda - Le Collectif VAN au Festival Bobines Sociales (La
Bellevilloise - Paris 20) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le
Collectif VAN est heureux de vous annoncer qu'il est invité par le
Festival Bobines Sociales qui se clôturera fin février lors d'un
week-end à la Bellevilloise (Paris 75020). Dans le cadre des
séances Des frontières et des (l)armes, le Collectif VAN [Vigilance
Arménienne contre le Négationnisme] y tiendra un stand
d'information le dimanche 26 février 2017, de 13h à 18h, en
marge de la projection des documentaires Voyage en Anatolie (de
Bernard Mangiante) et Gülistan, terre de roses (de Zaynê Akyol).
N'hésitez pas à nous rejoindre et à encourager un Festival qui
témoigne d'un esprit militant, citoyen et généreux.
Festival Bobines Sociales
La Bellevilloise
19-21 Rue Boyer, 75020 Paris
Métro Gambetta - Pelleport - Ménilmontant
Le Collectif VAN tiendra un stand d'information le dimanche 26
février 2017, de 13h à 18h, en marge des films suivants :
13h30 - Des frontières et des (l)armes
Voyage en Anatolie (60’)
Bernard Mangiante - Les lms du Balibari - 2016 - France
Un siècle après le génocide, les agences de tourisme arméniennes
proposent un retour sur la terre des ancêtres. Le réalisateur s’en inspire et
rassemble sept voyageurs arméniens de la diaspora (dont l'historien
parisien Raymond H. Kévorkian), de Turquie et d'Arménie, pour un roadmovie vers l’est de l’Anatolie.
Gülistan, terre de roses (86’)
Zaynê Akyol - Périphéria production INC. - 2016 - Canada / Allemagne
Au Kurdistan, les femmes peshmerga se battent contre Daech et nous
révèlent leurs ré exions et leurs idéaux. Elles nous offrent une immersion
intimiste dans leur univers. Entraînement militaire et attente de l’ennemi.
La bataille se rapproche de Mossoul.
Rencontre / débat avec les invités
À savoir : Le Festival Bobines Sociales débute dès le 19 février, par des
séances gratuites "hors les murs" dont les lieux et horaires de projection
sont détaillés dans le programme disponible ICI.
La belle philosophie du Festival Bobines Sociales se décline en ces
termes :
"Certains récupèrent, partagent, font du plein avec des riens.
D’autres traversent les océans pour fuir un monde invivable et échouent
dans des camps qui ne le sont pas moins.
Quelques irréductibles font le choix de rester quand d’autres quittent leur
univers sinistré.
Les uns saisissant les armes, d’autres empoignent les mots.
Du 19 au 26 février, à travers des projections « hors les murs » gratuites
en semaine et à prix Bobines le week-end à La Bellevilloise, cette édition
du Festival Bobines Sociales est une mosaïque de regards portés sur ces
luttes qui sont aussi les nôtres."
http://www.bobines-sociales.org
TÉLÉCHARGER :
Festival Bobines Sociales - Programme
http://www.collectifvan.org/pdf/10-12-24-31-01-17.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95514
Agenda - Paris/Colloque International: La Turquie au
bord de la guerre civile?
Agenda - Colloque International: La Turquie au bord de la guerre
civile? - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Institut kurde de
Paris organise un colloque international sur le thème "La Turquie
au bord de la guerre civile?" le vendredi 17 février 2017 de 14h.00
à 19h.00. Ce colloque propose de faire le point sur la situation
sociale, politique, économique et désormais hélas humanitaire de
ce pays et d’offrir une plateforme d’échanges aux représentants
politiques et acteurs de la société civile issus de la Turquie avec
leurs homologues français, européens et américains. Il vise à
apporter un échange pluriel au débat et à contribuer ainsi à
l’information des élus, des médias, des militants associatifs et des
citoyens s’intéressant à la situation en Turquie. Pour assister à ce
colloque exceptionnel il est impératif de s’inscrire avant le lundi 13
février 19h00.(Salle Victor Hugo, 101 rue de l’Université, 75007
Paris).
Institut kurde de Paris
Colloque International: La Turquie au bord de la guerre civile?
Le vendredi 17 février 2017 de 14h.00 à 19h.00
Salle Victor Hugo
101 rue de l’Université, 75007 Paris
ATTENTION: Une pièce d'identité sera exigée à l'entrée
Date limite d'inscription: Lundi 13 février 2017 à 18h00
█ Veuillez utiliser l'adresse suivante pour vous inscrire à la conférence :
█ http://www.institutkurde.org/inscription/
Des centres urbains kurdes rayés de la carte, des dizaines de milliers de
prisonniers politiques, une presse muselée, une opposition légale kurde ou
libérale décrite comme ennemie de la nation, une politique autant
militariste qu’aventuriste en Irak et en Syrie, une économie aux abois…
Telle est l’image que donne aujourd’hui la Turquie prise en otage par le «
système Erdogan ». Alors que s’installe le pouvoir d’un homme unique qui
met fin à toute séparation des pouvoirs et prétend incarner la nation, son
passé et son avenir, le pays prend l’allure d’un bateau ivre maintenant sa
population dans une atmosphère de guerre permanente tantôt avec ses
voisins immédiats, à d’autres moments avec l’Europe accusée d’être
responsables de tous ses maux.
Organisé par l’Institut kurde de Paris, ce colloque propose de faire le point
sur la situation sociale, politique, économique et désormais hélas
humanitaire de ce pays et d’offrir une plateforme d’échanges aux
représentants politiques et acteurs de la société civile issus de la Turquie
avec leurs homologues français, européens et américains.
Il vise à apporter un échange pluriel au débat et à contribuer ainsi à
l’information des élus, des médias, des militants associatifs et des citoyens
s’intéressant à la situation en Turquie.
Pour assister à ce colloque exceptionnel il est impératif de
s’inscrire avant le lundi 13 février 19h00. Une fois votre inscription
confirmée vous recevrez un carton d’information.
En raison des mesures de sécurité prescrites dans le cadre de l’état
d’urgence, seules les personnes dûment inscrites sur les listes et munies
de leur carton d’invitation et de leur pièce d’identité seront autorisées à
accéder à la Salle Victor Hugo.
Programme du colloque
« La Turquie au bord de la guerre civile ? »
13h.35 - 14h.00 : Accueil des invités
14h.00 : Présentation du Colloque
14h.10 : Mot de bienvenue de M. Sergio CORONADO, député
14h.20 – 16h.20 :
Première Table-ronde : « La situation en Turquie »
Modérateur : M. Marc SEMO, journaliste au Monde
Intervenants :
•
•
•
•
•
M. Hamit BOZARSLAN, professeur à l’EHESS
Mme Marie JEGO, correspondante du Monde en Turquie
M. Ahmet NESIN, écrivain, Istanbul
Me Martin PRADEL, avocat à la Cour, Paris
M. Fehim TASTEKIN, journaliste, Istanbul
16h.20 – 16h.40 Pause
16h.40 - 18h.40 :
Deuxième Table-ronde : « Que peuvent faire les alliés occidentaux
de la Turquie ? »
Modérateur : M. Kendal NEZAN, président de l’Institut kurde de
Paris
Intervenants :
• M. Osman BAYDEMIR, député HDP d’Urfa
• M. Sergio CORONADO, député
• M. François LONCLE, député (non confirmé)
• M. David PHILLIPS, professeur à l’Université de Columbia, U.S.A.
• Mme. Claudia ROTH, vice-présidente du Parlement allemand (non
confirmée)
• M. Mithat SANCAR, professeur de Droit, député HDP de Mardin
http://www.institutkurde.org/activites_culturelles/event-457.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95528
Agenda - Paris/17 février : Débat-Rencontre «Être
un homme de paix en Turquie»
Agenda - Paris/17 février : Débat-Rencontre «Être un homme de
paix en Turquie» - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A
l’occasion de la commémoration du 10e anniversaire de
l’assassinat de Hrant Dink Rémi Féraud, maire du 10e
arrondissement, l’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie
(Acort Culture), le Collectif du Rêve Commun, Amnesty
International France, le CCFD-Terre Solidaire ont le plaisir de vous
inviter à un débat-rencontre «Être un homme de paix en Turquie»
le vendredi 17 février de 19:00 à 21:00 dans la salle des Fêtes de
la Mairie du 10e arrondissement de Paris.
Publié le 7 février 2017
L'Acort
A l’occasion de la commémoration du 10e anniversaire de
l’assassinat de Hrant Dink
Rémi Féraud
Maire du 10e arrondissement Mairie du 10e - Paris
L’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (Acort Culture)
Le Collectif du Rêve Commun
Amnesty International France
Le CCFD-Terre Solidaire
ont le plaisir de vous inviter à un
DÉBAT – RENCONTRE
«ÊTRE UN HOMME DE PAIX EN TURQUIE»
LE VENDREDI 17 FÉVRIER 2017 À 19H
SALLE DES FÊTES
DE LA MAIRIE DU 10e
72, RUE DU FAUBOURG SAINT MARTIN
75010 PARIS
avec la participation de
Yetvart Danzikyan AGOS
Rédacteur en chef d’AGOS,
hebdomadaire bilingue, arménien et turc, créé par Hrant DINK
et publié depuis 1996.
Mithat Sancar
Professeur de droit constitutionnel,
co-fondateur en Turquie de la Fondation des Droits de l’Homme (TIHV) et
député HDP de Mardin.
Virginie Dusen
Avocate au barreau de Paris
et co-présidente de Association Française des Avocats et Juristes
Arméniens - AFAJA
En savoir plus ici
https://web.facebook.com/events/1834304190171014/#%E2%80%8E
http://acort.org/?p=1779
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95565
Agenda - France : 73ème anniversaire de l'exécution
du groupe Manouchian
Agenda - France : 73ème anniversaire de l'exécution du groupe
Manouchian - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Des
cérémonies en hommage aux résistants du Groupe Manouchian se
tiennent dans divers villes, dont Montreuil, Marseille, Ivry, Paris,
Romans et Echirolles, à l'occasion du 73e anniversaire de
l'exécution par les nazis de Missak Manouchian et de 21 de ses
camarades, le 21 février 1944 au Mont-Valérien, tandis que la 23e
membre, Olga Bancic, avait été transférée en Allemagne et
décapitée à la prison de Stuttgart le 10 mai 1944. Le Collectif VAN
diffuse ici la liste des commémorations.
Publié le 14 février 2017
Ville de Montreuil - Samedi 18 février 2017 à 11h
73e anniversaire de l'exécution du groupe Manouchian | PCF.fr
18 février 11:00
73e ANNIVERSAIRE DE L’EXÉCUTION DU GROUPE MANOUCHIAN
(FUSILLÉ PAR LES NAZIS LE 21 FÉVRIER 1944 AU MONT-VALÉRIEN)
SAMEDI 18 FÉVRIER 2017 À 11H PRÉCISES
Esplanade Missak Manouchian
angle des rues Pépin et M. Yourcenar
Métro ligne 9, Mairie de Montreuil
http://montreuil.pcf.fr/96303
-------Ville de Marseille - Samedi 18 février 2017 à 11h
Commémoration le samedi 18 février à 11h, au Square Missak
Manouchian, Bd Charles Livon, 13007 Marseille, à l'appel de la Jeunesse
Arménienne de France (JAF), l'Union Culturelle Française des Arméniens
de France (UCFAF) et l'Association des Anciens Combattants et Résistants
Français d’Origine Arménienne (AACROA).
-------Ville d'Ivry-sur-seine - Dimanche 19 février 2017 à 10h45
Commémoration : Résistants du groupe Manouchian | Ville d'Ivry-surseine Commémoration : Résistants du groupe Manouchian
RÉUNIONS PUBLIQUES
Le 19/02/2017 à 10h45, cérémonie en hommage aux résistants du groupe
Manouchian fusillés par les nazis le 21 février 1944 - Cimetière parisien
d'Ivry.
Commémoration Manouchian
Le 21 février 1944, vingt-deux résistants du groupe Manouchian sont
fusillés au Mont-Valérien, dans l’Ouest parisien. Parmi ces militants
communistes d’origine étrangère, plusieurs Ivryens, comme Celestino
Alfonso ou Robert Witchiz. Un hommage leur sera rendu par la Ville le
dimanche 19 février, à 10h45 au cimetière Parisien (44 avenue de
Verdun).
http://www.ivry94.fr/9153-5665/fiche/commemoration-resistants-dugroupe-manouchian.htm
-------Ville de Paris - Mardi 21 février 2017 à 18h30
Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire de l'exécution du
Groupe Manouchian
L'Aumônerie Israélite des Armées (AIA) et l'Association Nationale des
Anciens Combattants
et Résistants Arméniens (ANACRA), vous convient à une cérémonie
officielle en l'honneur des
Juifs et des Arméniens morts pour la France le 21 février 1944. MARDI 21
FEVRIER 2017 à 18h30
Voir plus d'informations ICI (mettre lien Agenda).
-------Ville de Romans - Samedi 25 février 2017 à 11h
Cérémonie du souvenir du 73ème anniversaire de l'exécution du groupe
Manouchian, mort pour la France
La figure emblématique de Missak Manouchian, rescapé du Génocide de
1915 devenu héros de la Résistance, constitue l'un des symboles majeurs
de la communauté arménienne de France et de son intégration réussie.
Elle appartient désormais au patrimoine commun de la Résistance dans la
diversité de ses composantes et de la nation tout entière.
Dépôt de gerbe.
Le 25 février 2017 à 11h00
Rue Missak Manouchian (quartier des Ors, près du cimetière) - 26100
Romans-sur-Isère
http://www.ville-romans.fr/agenda/ceremonie-du-souvenir-du-73emeanniversaire-de-lexecution-du
-------Ville d'Echirolles - 5e Semaine de l'Affiche rouge
Groupe de l'Affiche rouge/Missak Manouchian - 73e anniversaire, Ville
d'Echirolles
Différentes initiatives sont organisées dans le cadre de la 5e Semaine de
l'Affiche rouge d'Echirolles.
- Célébration de l'exécution par les nazis du "groupe de l'Affiche rouge" - Missak-Manouchian et des résistants étrangers des FTP-MOI de la région
parisienne -- le dimanche 19 février, à 11 h, au Monument aux morts.
- Projection du film "Une jeunesse parisienne en Résistance", de
Mourad Lafitte et Laurence Karsznia, suivie d'un débat animé par
l'historien Claude Collin, vendredi 24 février, à 18 h, à l'amphithéâtre
12 de l'Institut de la communication et des médias.
- Deux expositions : "L'Affiche rouge ou les étrangers dans la
Résistance" et "Votre sang qui chante aux frontières", la participation des
étrangers aux combats pour la libération de la France, du lundi 27 au
vendredi 31 mars, au lycée Marie-Curie.
http://www.cite-echirolles.fr/agenda-groupe-de-l-affiche-rougemissakmanouchian---73e-anniversaire~59mstijdhhh9.html
Lire aussi :
Marseille : La stèle de Missak Manouchian à nouveau profanée
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95626
Agenda - Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire de l'exécution du
Groupe Manouchian
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95625
TÉLÉCHARGER :
73e anniversaire de l'exécution par les nazis de Missak Manouchian liste des commémorations
http://www.collectifvan.org/pdf/09-43-18-14-02-17.pdf
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95629
Agenda - Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire
de l'exécution du Groupe Manouchian
Agenda - Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire de
l'exécution du Groupe Manouchian - Collectif VAN www.collectifvan.org - L'Aumônerie Israélite des Armées (AIA) et
l'Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants
Arméniens (ANACRA), vous convient le Mardi 21 février 2017 à
18h30 à une cérémonie officielle en l'honneur des Juifs et des
Arméniens morts pour la France le 21 février 1944. (Salle de
réception Nourhan Fringhian, Cathédrale arménienne Saint-JeanBaptiste, 15 rue Jean Goujon - 75008 Paris)
Publié le 14 février 2017
L'Aumônerie Israélite des Armées (AIA)
et l'Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants
Arméniens (ANACRA),
vous convient à une cérémonie officielle en l'honneur des Juifs et
des Arméniens morts pour la France le 21 février 1944.
Mardi 21 février 2017 à 18h30
En présence de M. HaÏm Korsia, Grand Rabbin de France,
M. Joël Mergui, Président du Consistoire Central,
M. Francis Kalifat, Président du CRIF,
S.E.M. Viguen Tchitetchian, Ambassadeur d'Arménie en France,
S.E.M Vahan Hovhanessian, Primat du Diocèse de l'Eglise Arménienne,
M. Ara Toranian, Président du CCAF
Salle de réception Nourhan Fringhian
Cathédrale arménienne Saint-Jean-Baptiste, 15 rue Jean Goujon 75008 Paris
(métro Champs Elysées-Clémenceau)
Les prières seront célébrées en arménien et en hébreu. Verre de l'amitié
et cocktail casher
RSVP AVANT LE 17 FEVRIER 2017
AIA: [email protected]
ANACRA : [email protected]
Places strictement limitées
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95625
Agenda - Rencontre au Mémorial de la Shoah :
Génocide et droit international
Agenda - Rencontre au Mémorial de la Shoah : Génocide et droit
international - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le jeudi 23
février 2017 à 19h30 le Mémorial de la Shoah, à l’occasion de la
parution des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un
crime, éd. Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international.
Des pères fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala,
2016, organise une rencontre en présence de l’auteur et d’Antoine
Garapon, magistrat, secrétaire général de l’Institut des hautes
études sur la justice à l'Auditorium E.J.Safra (17 Rue Geoffroy
l'Asnier, 75004 Paris, France).
Publié le 13 janvier 2017
Mémorial de la Shoah
Rencontre
Génocide et droit international
jeudi 23 février 2017 à 19h30
Lieu : Auditorium E.J.Safra
Mémorial de la Shoah
17 Rue Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France
À l’occasion de la parution des ouvrages d’Yves Ternon Génocide.
Anatomie d’un crime, éd. Armand Colin, 2016, et Genèse du droit
international. Des pères fondateurs aux conférences de La Haye, éd.
Karthala, 2016.
Une approche comparée de trois génocides avérés du XXe siècle – des
Juifs d’Europe, des Arméniens de l’Empire ottoman, des Tutsi du
Rwanda – permet d’appréhender la spécificité du crime de génocide. La
justice pénale internationale née au XXe siècle est la consécration des
travaux conduits depuis l’Antiquité par des jurisconsultes qui, chacun dans
son espace politique et le mouvement de pensée de son temps, ont fondé
le droit international.
En présence de l’auteur et d’Antoine Garapon, magistrat,
secrétaire général de l’Institut des hautes études sur la justice.
Tarifs : 5€/3€
Réservation ICI
http://billetterie.memorialdelashoah.org/fiche_conference.asp?cfid=17D7
87F8
Lire aussi :
Agenda - Paru : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit
international d'Yves Ternon
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363
http://www.memorialdelashoah.org/evenementsexpositions/rencontres/genocide-droit-international.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95362
Agenda - Mairie Paris 3 / Journée "Génocides:
Mémoire, Transmission, Prévention"
Agenda - Mairie Paris 3 / Journée "Génocides: Mémoire,
Transmission, Prévention" - Collectif VAN - www.collectifvan.org Une manifestation, organisée à la Mairie du 3e arrondissement de
Paris par le Bnai Brith France, est dédiée le dimanche 5 mars 2017
aux génocides arménien, juif et tutsi. Cette Journée des génocides
réunit dix-huit conférenciers et des musiciens, autour
d'expositions-photos et de stands de livres.
Publié le 10 février 2017
Journée des génocides
Dimanche 5 mars 2017
Mairie du 3e arrondissement
2 Rue Eugène Spuller, 75003 Paris
M° Temple - ligne 3
Bus : 75, 20
Programme
Introduction:
Discours de présentation, du maire du 3ème Ambassadeurs.
Lancement de 3 films
1/ Mémoire:
1.1 Négation des génocides, le cas arménien
Boris Adjemian
Claire Mouradian
Raymond Kevorkian
1.2 Analyse comparative, Juifs, Arméniens et Tutsi
Marcel Kabanda
Georges Bensoussan
Carol Iancu
1.3 Traumatisme des survivants
Régine Waintrater
Alain David
2/ Transmission:
2.1 Transmission dans l’espace public
Jacques Fredj
Alain Chouraqui
2.2 transmission par l’éducation
Vincent Duclert
Paul Kieusseian
2.3 Transmission par la culture et l’art
Philippe Grimbert
Jean Claude Grumberg
Francine Mayran
Déjeuner sur place 13h30/ 14h
3/ Prévention
3.1 Analyse du processus de génocide et moyens de prévention
Yves Ternon
Richard Odier
3.2 Aspects juridiques et limites
Bernard Jouanneau
Joel Hubrecht
Julien Serroussi
3.3Chrétiens d’Orient et autres zones à risques
Jean Pierre Bensimon
David Gakunzi
Conclusion 18h30/19 heures.
Cocktail 19h/ 19h30
Des interventions musicales et des expositions-photos seront prévues
dans la journée.
Les livres des conférenciers seront disponibles à la vente.
TÉLÉCHARGER :
Programme - Journée des génocides
http://www.collectifvan.org/pdf/11-59-05-10-02-17.pdf
http://www.genocide.fr/annonces.htm
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95387
Agenda - Paris/Exposition : Herero et Nama, premier
génocide du XXe siècle
Agenda - Exposition : Herero et Nama, premier génocide du XXe
siècle - Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le premier
génocide du XXe siècle. Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain
allemand, 1904-1908 » du 25 novembre 2016 au 12 mars 2017 au
Mémorial de la Shoah, 17, rue Geoffroy – l’Asnier, 75004 Paris.
Ouverture tous les jours sauf le samedi de 10 heures à 18 heures
et le jeudi jusqu’à 22 heures. Entrée libre.
Mémorial de la Shoah
L'exposition
#GenocideHereroNama
Le premier génocide du XXe siècle
Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand, 1904-1908
du 25 novembre 2016 au 12 mars 2017
Entre 1904 et 1908, environ 80% du peuple herero et 50% du peuple
nama vivant sur le territoire de l’actuelle Namibie ont été exterminés par
les forces du Deuxième Reich, soit environ 65 000 Herero et 10 000 Nama.
En passe d’être reconnu publiquement par la République fédérale
d’Allemagne comme génocide, ce crime de l’histoire coloniale africaine est
aujourd’hui considéré comme le premier génocide du XXe siècle.
À travers une exposition riche de nombreux documents d’archives,
d’objets et de photographies, le Mémorial de la Shoah propose pour la
première fois en France d’aborder cet événement encore très largement
méconnu du grand public, et devenu un sujet de recherche depuis le
milieu des années 1990.
Entrée libre niveau crypte et entresol
«C’était, et c’est aujourd’hui encore, ma politique que d’appliquer cette
force par la terreur absolue, voire la cruauté. Je détruirai les tribus
rebelles en versant des torrents de sang et d’argent. C’est uniquement
après un tel nettoyage que quelque chose de nouveau pourra apparaître
et perdurer.»
Lothar von Trotha, 1904.
Mémorial de la Shoah
Adresse : 17, rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris
E-mail : [email protected]
Site web : www.memorialdelashoah.org
http://genocide-herero-nama.memorialdelashoah.org/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95138
Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste :
Expositions et événements en France
Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et
événements en France - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le
Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de
prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides audelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une
partie de la programmation et du Mémorial.
Mémorial de la Shoah
---------------------------------------Expositions et événements en France
Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de
prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides audelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une
partie de la programmation et du Mémorial.
------------------« Mus, Mouse, Maus », Variations par des auteurs de bande dessinée
suédois autour de l’oeuvre d’Art Spiegelman
Exposition à Saint-Sébastien-sur- Loire
vendredi 13 janvier 2017 samedi 18 février 2017
À travers les planches d’auteurs de bande dessinée suédois, cette
exposition souligne aussi bien la valeur patrimoniale de l’oeuvre d’Art
Spiegelman que l’utilisation du 9e art comme support pour la transmission
de l’histoire de la Shoah.
En savoir plus Ici
------------------Auschwitz-Birkenau, camp de concentration et centre de mise à mort
Exposition aux Archives départementales du Rhône et de la Métropole de
Lyon
jeudi 26 janvier 2017 vendredi 10 mars 2017
Le complexe d’Auschwitz- Birkenau occupe une place tout à fait singulière
dans l’histoire du génocide des Juifs.
En savoir plus Ici
------------------Les Justes de France
Exposition à Marciac
mardi 21 mars 2017 dimanche 26 mars 2017
Durant la Seconde Guerre mondiale, le silence qui entourait la persécution
dont les Juifs étaient victimes semblait signifier que l’Europe avait sombré
dans la peur et l’indifférence ou la collaboration.
En savoir plus Ici
http://www.memorialdelashoah.org/evenements-et-expositions/hors-lesmurs/expositions-et-evenements-en-france.html
------------------SHOAH ET BANDE DESSINÉE
du 19 janvier au 30 octobre 2017
L'exposition
La mémoire contemporaine réserve une place particulière à la Shoah, un
événement sans précédent dans l’Histoire. Le propre de tout événement
est d’être historicisé, médiatisé, bref de devenir sujet de fiction. Le
génocide des Juifs d’Europe ne pouvait y échapper. Non sans prudence,
erreurs et tâtonnements, parfois avec génie, la bande dessinée s’est donc
emparée de la Shoah.
C’est ce parcours historique et artistique dans ce qu’il est convenu
d’appeler le 9e art que vous invite à explorer l’exposition Shoah et bande
dessinée, en interrogeant les sources visuelles de ces représentations,
leur pertinence, leur portée et leurs limites.
Il appartenait logiquement au Mémorial de la Shoah de s’emparer du sujet,
de s’interroger sur les tenants et les aboutissants de cet art, populaire s’il
en est, et ce dans toute sa diversité, des comics à la bande dessinée
franco-belge, des romans graphiques aux mangas.
Autour de cette exposition, de nombreuses rencontres sont organisées au
Mémorial, dont celle du 22 janvier 2017 sur le thème « Pourquoi les
super-héros n’ont-ils pas libéré Auschwitz ? » avec la présence
exceptionnelle de Chris Claremont, l’homme qui fit de Magneto (X-Men)
un rescapé de la Shoah.
http://expo-bd.memorialdelashoah.org/expositions.html
http://www.memorialdelashoah.org/evenementsexpositions/commemorations/manifestations-commemoratives-avocation-pedagogique.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95487
Agenda - Appel à la diaspora : « Ensemble au service
de la démocratie en Arménie ! »
Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Initiative « CitoyenObservateur », dont le but principal est de favoriser l’instauration
des principes de liberté, de concurrence et de justice dans
l’institution électorale en Arménie, a décidé de se préparer
sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain qui aura
une importance décisive pour le devenir de l’Arménie. L’Initiative
“Citoyen-Observateur” est menée par trois ONG : le Centre AntiCorruption Transparency International, l’Union Droit en Europe, et
le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la surveillance
des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le
contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et
démocratiques internationales. Cet objectif inédit est de contrôler
tous les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de
votes, en mobilisant près de 4000 observateurs. À cette fin, une
vaste campagne de « recrutement » d’observateurs est lancée de
façon à associer à l’Initiative « Citoyen-Observateur » non
seulement un plus large volant de nationaux et de résidents
d’Arménie, mais aussi les Arméniens de la diaspora. Le Collectif
VAN diffuse ci-dessous l'appel de l’Initiative « CitoyenObservateur » et espère vivement qu'il retiendra votre attention.
« Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! »
L’Initiative « Citoyen-Observateur » d’Arménie
Nous vous adressons ce présent courrier au nom de l’Initiative « CitoyenObservateur » dont le but principal est de favoriser l’instauration des
principes de liberté, de concurrence et de justice dans l’institution
électorale en Arménie. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, permetteznous de nous présenter.
Créée en 2013, l’Initiative “Citoyen-Observateur” est menée par trois
ONG : le Centre Anti-Corruption Transparency International, l’Union Droit
en Europe, et le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la
surveillance des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le
contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et
démocratiques internationales.
L’Initiative a exercé sa première mission durant l’élection du conseil
municipal de Yèrèvan en mai 2013. Par la suite, de 2013 à 2016, elle est
intervenue dans plus de 80 localités urbaines et rurales lors des élections
locales.
Forts de cette expérience, nous pouvons aujourd’hui affirmer qu’en cas de
contrôle public effectif des bureaux de votes, on peut réduire au minimum
les violations électorales et protéger ainsi les droits des électeurs
arméniens.
Le référendum constitutionnel du 6 décembre 2015 en a fourni un
exemple éclatant, lorsque l’Initiative a réussi à rassembler 28 ONG et à
mobiliser plus de 1000 observateurs répartis dans quelques 520 bureaux
de vote dans toute l’Arménie, permettant la prévention d’un grand
nombre de fraudes et leur enregistrement quand elles ont eu lieu. Notons
que l’exercice de notre mission s’est accompagnée d’une formation des
volontaires et qu’à ce jour près de 1500 personnes ont été formées par
nos soins à l’observation électorale.
C’est la raison pour laquelle notre Initiative a décidé de se préparer
sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain, laquelle, vous le
savez, aura une importance décisive pour le devenir de l’Arménie.
Et de fait, nous nous sommes fixés pour objectif inédit de contrôler tous
les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de votes, en
mobilisant près de 4000 observateurs. Nous sommes conscients qu’il
s’agit là d’un programme ambitieux, mais nous le croyons réalisable pour
peu que nous réussissions à augmenter sensiblement le nombre des
observateurs.
Pour y arriver, nous avons décidé de lancer une vaste campagne de «
recrutement » d’observateurs de façon à associer à l’Initiative « CitoyenObservateur » non seulement un plus large volant de nationaux et de
résidents d’Arménie, mais aussi nos compatriotes de la diaspora.
Il s’agit d’enregistrer un maximum de volontaires prêts à suivre la
formation à distance que nous leur délivrerons d’ici l’échéance, prêts à
venir en Arménie à la fin du mois de mars (idéalement le 26 ou le 27 mars
de façon à être présents aux préparatifs des trois derniers jours de mars),
prêts, le jour du vote du 2 avril, à observer le cours du scrutin du matin
au soir avec leurs collaborateurs d’Arménie ainsi que le processus du
dépouillement des bulletins, et prêts, enfin, à rester sur place encore deux
à trois jours pour participer aux processus post électoraux.*
Nous vous proposons de participer à cette vaste campagne en vous
engageant vous-même et en diffusant notre appel aux membres de votre
association et autour de vous, c’est-à-dire à vos amis et connaissances et
plus généralement aux milieux arméniens de votre pays. Pour s’engager
en tant qu’observateur volontaire, il faut s’inscrire sur le site suivant :
http://citizenobserver.am/observers/registration
En espérant que notre proposition, sous le vocable de « Ensemble au
service de la démocratie en Arménie ! » retiendra votre attention et
deviendra l’occasion d’une collaboration nouvelle, singulière et
enthousiaste entre l’Arménie et la Diaspora, nous vous adressons nos
meilleures et compatriotiques salutations,
Les membres de l’Initiative « Citoyen-Observateur » :
Centre Anti-Corruption Transparency International
Sona Ayvazyan, Directrice-Exécutive
Club de la presse Asparez
Lèvon Barsèghyan, Président
Union Droit en Europe
Loussiné Hakobyan, Présidente
Site officiel de l’initiative « Citoyen-Observateur » :
www.citizenobserver.am
Pour nous joindre : [email protected]
* Nous vous prions de noter que les frais de voyage et de séjour en
Arménie durant la semaine de l’observation sont à la charge des
volontaires de la diaspora, hormis les frais inhérents à la mission
d’observation en elle-même.
http://www.citizenobserver.am/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95210
Agenda - Paru : Génocide. Anatomie d’un crime et
Genèse du droit international d'Yves Ternon
Agenda - Parution : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du
droit international d'Yves Ternon - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution
des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd.
Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères
fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016.
*******
Génocide - Anatomie d'un crime d'Yves TERNON - Préface
d'Annette Becker
Editeur : Armand Colin
Année : 2016
Imprimeur/Fabricant : 95-Domont : Dupli-print
Description : 14 x 22 cm, 304 pages
Collection : Le temps des idées
Notes : Contient 4 articles publiés précédemment dans la "Revue
d'histoire de la Shoah" et 3 exposés faits lors de conférences, de colloques
ou d'enseignement dispensé par le Mémorial de la Shoah. - Bibliogr. p.
288-292. Index
Sujets : Racisme - Histoire - Génocide -- 20e siècle
ISBN : 9782200614423
Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale
apostolique arménienne, Paris
Prix : 23,90 euros
Achat possible sur : Amazon
Présentation
Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la
destruction des Juifs d’Europe, assassinés pour ce qu’ils étaient,
n’appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été
témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994,
les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse.
Yves Ternon s’est consacré depuis les années 1960 à l’étude de la
médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un
historien de premier plan sur la question du crime de génocide.
Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question,
est consacré dans un premier temps à « décortiquer » les sources
idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux
paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du
peuple arménien de l’Empire ottoman, des Juifs d’Europe et des Tutsi du
Rwanda.
La préface de l’historienne Annette Becker revient sur le parcours d’Yves
Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du
racisme biologique et du crime de génocide.
Une réflexion nécessaire à l’heure où le monde est de nouveau plongé
dans d’autres formes de violences.
Analyse scientifique. Le terreau idéologique : "Penser, classer, exclure.
Origine du racisme biologique". L'infraction criminelle : "Qu'est-ce qu'un
génocide ?" Méthode de travail : "Approche comparée des génocides
avérés du XXe siècle : génocide des Arméniens. Génocide des Juifs
d'Europe Génocide des Tutsi au Rwanda". Dossiers criminels. Le rôle de la
guerre dans l'accélération du processus génocidaire. "Violations des lois et
coutumes de guerre au cours des guerres des Balkans (1912-1913)". "Le
génocide des Arméniens de l'Empire ottoman (1915-1916). Cent ans de
recherche". Première étape de la mise en application du racisme
biologique par purification de la race allemande : "L'Aktion T4. De l'usage
des chambres à gaz par l'organisation SS". Les méfaits de l'ethnisme : "Le
génocide des Tutsi au Rwanda (avril-juillet 1994)
http://www.armand-colin.com/genocide-anatomie-dun-crime9782200614423
----------------------------------Genèse du droit international : Des Pères fondateurs aux
conférences de la Haye Broché – 18 avril 2016
de Yves Ternon (Auteur)
Détails
ISBN : 9782811114534
Nombre de pages: 480
Hauteur: 215 mm
Largeur: 135 mm
Date de parution: 2016
Date de publication: 18/04/2016
Editeur: Karthala
Prix : 27,00 €
Résumé
Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international
est l’œuvre de Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se
situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui
influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes,
les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant
attachés aux intérêts de leur nation.
Description complète
Pendant plus de vingt siècles, les jurisconsultes ont débattu du droit.
Traitant des lois naturelles, ils faisaient référence aux principes moraux du
monde civilisé et à la nécessité pour les États de s’accorder sur des règles
qui leur permettraient de coexister dans la paix. Après qu’Athènes eut
ébauché les premières règles d’un droit international privé, Rome rédigea
un jus gentium, ensemble des droits accordés aux peuples étrangers, un
droit que Justinien codifia pour le monde chrétien.
Au XVIe siècle, le théologien catholique espagnol Vitoria pose la première
pierre de l’édifice d’un droit des gens, expression de la renaissance de
l’humanisme. Au XVIIe siècle, Grotius fixe les règles de ce droit dans la
guerre et dans la paix, alors qu’au terme de la guerre de Trente Ans, la
paix de Westphalie tente d’établir un équilibre européen. Les
jurisconsultes du XVIIIe siècle incluent le droit des gens dans le droit
naturel, puis Vattel, dans un ouvrage écrit en langue française – et non
plus en latin – dissocie ces deux droits, au nom de la raison. Les Lumières,
les Révolutions américaine puis française, l’Empire napoléonien imposent
les principes des droits de l’homme : on commence à parler d’un droit
international.
Au XIXe siècle, conscients de la nécessité de contenir les violences de
guerre, les jurisconsultes posent les fondements d’un droit pénal
international. Au terme de congrès et de conférences, ils les font adopter
par de plus en plus de nations. Néanmoins, à la veille de la Première
Guerre mondiale qui ouvre un siècle de violences extrêmes, ce droit n’est
qu’une ébauche.
Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international
est l’œuvre de ces Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration
se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui
influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes,
les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant
attachés aux intérêts de leur nation.
Yves Ternon, historien, s’est spécialisé dans l’étude des crimes de masse
et a initié une approche comparée des trois génocides qui ont marqué le
XXe siècle : des Arméniens de l’Empire ottoman, des Juifs dans l’Europe
occupée par les nazis et des Tutsi du Rwanda. Il a notamment publié : Les
Arméniens. Histoire d’un génocide ; L’État criminel (ces deux livres aux
Éditions du Seuil) ; Guerres et génocides au XXe siècle (chez Odile Jacob).
http://www.karthala.com/
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363
Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril
par Téotig
Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril par Téotig Collectif VAN - www.collectifvan.org - Événement ! Les Éditions
Parenthèses annoncent la parution de la traduction du livre
référence de Téotig qui a rendu un nom et un visage aux victimes
arméniennes de la rafle du 24 avril 1915 dans l'actuelle Istanbul.
Ce témoignage capital avait été publié en 1919 à Constantinople
pour la première commémoration de cette date fatidique. Un siècle
plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de symbole.
Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution de
761 personnalités, prémisse du génocide perpétré à l'encontre du
peuple arménien par le gouvernement Jeune-Turc.
Publié le 22 novembre 2016
Éditions Parenthèses
Quatre ans après la nuit tragique de la rafle du 24 avril 1915 à Istanbul,
marquant le début du génocide des Arméniens par la Turquie ottomane,
un groupe d’intellectuels survivants se donne la mission de commémorer
solennellement le souvenir des disparus. Il est alors demandé à Téotig,
écrivain et éditeur réputé pour la qualité de ses biographies lui-même
rescapé d’années de déportation, de préparer une publication à l’occasion
de la première Commémoration de cette date fatidique, en 1919, au
lendemain de l’armistice.
Le « Mémorial du 24 avril » se compose de deux parties, l’une purement
biographique (intellectuels de la capitale Istanbul déportés et éliminés —
écrivains, poètes, enseignants, avocats, députés —, médecins, soldats,
artisans, ecclésiastiques de province), par région et ville. Une seconde
partie comprend deux témoignages de rescapés, concernant les deux
centres principaux où l’élite a été déportée puis exécutée :
« Vers Ayache » de Puzant Bozadjian, décrit les arrestations et la
déportation au fin fond de l’Anatolie ; « Souvenirs de Tchanguere » de
Mikael Chamdandjian, s’attache particulièrement aux derniers jours de
deux poètes emblématiques disparus, Daniel Varoujan et Roupen Sevag.
Un siècle plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de
symbole. Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution
de 761 personnalités, prémisse de l’élimination de tout un peuple.
Téotig
Mémorial du 24 avril
Traduit de l’arménien par Alice Der Vartanian et Houri Varjabédian
Collection : Diasporales
16,5 × 23 cm, 176 pages, photographies, index, 2016.
ISBN 978-2-86364-300-6
Prix : 23 €
Éditions Parenthèses
72, cours Julien —13006 Marseille
téléphone : 0 495 081 820
[email protected]
http://www.editionsparentheses.com/Memorial-du-24-avril
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94984
Agenda - Paru : Une enquête sur l'assassinat des 3
militantes kurdes à Paris
Agenda - À paraître, une enquête sur l'assassinat des 3 militantes
kurdes à Paris - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Dans le
10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue
La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat.
Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier
étage de l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été
exécutées de plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une
des fondatrices de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du
Kurdistan (PKK) et avait créé la branche des femmes de
l’organisation; Fidan Dogan était en charge du lobbying du
mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune militante.
Pendant plusieurs mois, Laure Marchand a enquêté dans plusieurs
pays et a eu accès à des sources turques et françaises inédites qui
lui ont permis d’établir des liens entre le suspect numéro 1 et le
MIT, les services secrets turcs."
Publié le 07 décembre 2016
Actes sud
Triple assassinat au 147, rue La Fayette
Laure MARCHAND
Solin
Hors collection
Janvier, 2017 / 11,5 x 19,5 / 192 pages
ISBN 978-2-330-06889-9
prix indicatif : 22, 00€
Genre : Essais, Documents
Triple meurtre au 147 rue La Fayette
Dans le 10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue
La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat.
Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier étage de
l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été exécutées de
plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une des fondatrices de la
guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et avait créé la
branche des femmes de l’organisation; Fidan Dogan était en charge du
lobbying du mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune
militante.
Depuis trois ans, les éléments à charge contre les services secrets turcs,
suspectés d’avoir commandité leur exécution, se sont accumulés sur le
bureau de la juge d’instruction qui a bouclé son enquête. Mais un seul
accusé, Ömer Güney, sera jugé lors du procès en assises qui s’ouvrira à
Paris en décembre 2016.
Malgré des faits accablants, les autorités politiques françaises ne
réclament aucun compte à la Turquie. Alors que le courage des
combattantes kurdes du PKK contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie est
salué dans le monde entier, la mort de leurs camarades en plein Paris est
recouverte d’un linceul de silence. Car les autorités françaises ont choisi
de renforcer leur alliance stratégique avec Ankara. Faisant fi de leurs
engagements à lutter contre le terrorisme. L’instruction a conclu que
Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez avaient été victimes d’un «
acte terroriste ». Sur le sol français, cyniquement, les victimes du
terrorisme n’ont donc, à l’évidence, pas toute la même valeur.
Pendant plusieurs mois, j’ai enquêté dans plusieurs pays et j’ai eu accès à
des sources turques et françaises inédites qui m’ont permis d’établir des
liens entre le suspect numéro 1 et le MIT, les services secrets turcs.
http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/triple-assassinat-au-147rue-la-fayette
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95114
Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris
Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris - Collectif
VAN - www.collectifvan.org - "Exils arméniens, Du Caucase à
Paris" vient de paraître aux Éditions Belin, sous la signature
d'Anouche Kunth. Cette jeune chercheuse publie ici sa thèse
menée sous la direction de Claire Mouradian, et brillamment
soutenue à l'EHESS le 8 juillet 2013. Cet ouvrage magistral et
passionnant retrace le destin des grandes familles arméniennes
issues des marges caucasiennes de l'Empire russe et fuyant les
convulsions de la révolution bolchevique. Leurs trajectoires
croisent en France celles des Arméniens de Turquie, rescapés du
génocide de 1915.
Editions Belin
Anouche Kunth
Exils arméniens
Du Caucase à Paris
Collection : Contemporaines
Editeur : Belin
Directeur de collection : Henry Rousso
23.00 €
ISBN 978-2-7011-9838-5
"Une histoire d'exils, de l'Arménie à la France"
Les convulsions de la révolution bolchevique jettent hors de Russie plus
d'un million de réfugiés, qui croient leur fuite temporaire. Elle va s'avérer
irréversible, la perte de la patrie se conjuguant bientôt avec celle des
droits nationaux. Parmi ces « sans-droits », quelques centaines de
grandes familles arméniennes, issues des marges caucasiennes de
l'Empire des Romanov. Banquiers et industriels, artistes, professeurs
d'université, hommes politiques : tous, vers 1920, s'enfuient avec femmes
et enfants, par crainte des violences que le nouveau régime de Moscou
inflige à ses « ennemis de classe ». Hors de Russie, et tout
particulièrement en France où convergent des dizaines de milliers d'exilés,
leurs trajectoires croisent celles des Arméniens de Turquie, persécutés
quant à eux pour des motifs ethno-confessionnels.
L'histoire des exils arméniens s'écrit ici à hauteur d'hommes et de femmes
en fuite, de familles soudées face au danger, parfois séparées, plongées
dans l'opacité après le renversement de l'ordre ancien. Que faire ? Où
aller ? Quel projet poursuivre en ces temps de chaos et d'incertitude ?
Comment préserver ses ressources et recréer un ordre pour soi ? Les
parcours de ces anciens sujets d'empires donnent à penser ce que
reconstruit l'exil, lieu de mise à l'épreuve individuelle et de réélaboration
des destinées collectives.
Anouche KUNTH est historienne, chargée de recherche au CNRS
(Migrinter). Ses travaux actuels, consacrés au monde arménien en exil,
abordent l'événement génocidaire depuis la dispersion massive et forcée
des survivants. Elle est l'auteur, notamment, de Arméniens en France, du
chaos à la reconnaissance, Toulouse, L'Attribut, 2010, co-écrit avec Claire
Mouradian.
http://www.editions-belin.fr/ewb_pages/f/fiche-article-exils-armeniens27735.php?lst_ref=1
http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94815
Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger
l'Etat à travers la guerre"
Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à
travers la guerre" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le
Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé
entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de
cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les
premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement,
elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux
ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. (...) Grâce au conflit
gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au
Caucase du sud." Préfacé par Gérard Chaliand et publié par les
Éditions Karthala, cet ouvrage capital est signé Taline Papazian,
docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po
Paris. Le présent ouvrage constitue sa thèse de doctorat en
science politique, brillamment soutenue le 25 janvier 2011 à l’IEP
de Paris.
Publié 17 octobre 2016
L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre
Par Taline Papazian
Préface de Gérard Chaliand
26€ - Karthala
Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à
majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants
soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue
série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années
1980. Mais tandis que l'URSS se décompose, la question du Karabakh
explose. Le présent ouvrage démontre comment la guerre fournit contre
toute attente des ressorts idéologiques, politiques et militaires favorables
à la reconstruction de l'Etat arménien. C'est paradoxalement au moment
où le cessez-le-feu s'installe dans la durée, depuis le milieu des années
2000, que la pérennité de l'Etat arménien semble la plus sournoisement
menacée. Dans la guerre ouverte comme dans l'absence de paix véritable,
l'Arménie est soumise à l'épreuve du feu. Après avoir remporté la
première manche, c'est désormais la consolidation de l'Etat dans sa
dimension non plus guerrière mais de gouvernance qui sera le gage de
son succès. Le conflit du Karabakh et ses rapports intrinsèques avec les
aléas de l'Etat arménien s'inscrivent dans l'histoire longue des
nationalismes du sud de l'Europe depuis le début du vingtième siècle, à la
croisée des intérêts des puissances européenne, américaine, russe et
turque. Crise politique régionale aux implications internationales dont le
règlement est perpétuellement différé, elle condense les enjeux
géopolitiques contemporains de l'ancienne aire soviétique : grâce au
conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase
du sud. Si le Haut-Karabakh se rattache aux conflits ethno-territoriaux
légués par l'URSS, sa portée géostratégique est plus large : il est la clé
d'un déblocage des relations géopolitiques entre les trois pays du Caucase
du sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) et leurs partenaires
internationaux : Union Européenne, Etats-Unis, Russie, Turquie et Iran.
Taline Papazian est docteure en science politique et chargée de cours à
Sciences Po Paris. Outre l’espace post-soviétique contemporain, ses
travaux portent également sur les usages de la violence armée dans les
espaces impériaux ottomans et russes.
Table des matières
Préface
Remerciements
Introduction
Première partie : Le conflit du Karabakh : problème national,
affaire d’État
1. La question du Haut-Karabakh, d’un syndrôme du nationalisme
à la redéfinition politique de la nation
2. Violence physique et souveraineté politique : aux origines d’une
filiation
3. Un État arménien indépendant, réponse à la question du
Karabakh
L’État, aboutissement du mouvement du Karabakh
Stratégie de gouvernement et topoï nationaux : les ambiguités de l’État
arménien
L’« État des Arméniens » (Hayots bédaganoutiun)
Refonder l’État, l’entreprise politique du MNA
Subordonner les questions nationales aux intérêts de l’État
La « normalité », sens contesté de la refondation de l’État
Idéologie et pratique de la « normalisation »
Nation-État, un rapport au cœur de nouveaux clivages idéologiques
Deuxième partie : La guerre et l’État
4. La guerre, épreuve de l’État arménien
Le contrôle des forces armées, enjeu de l’affirmation du nouvel ordre
étatique
Les fonctions de l’État : assurer la sécurité à l’intérieur
En vue d’affronter l’hostilité extérieure
Du dire au faire : gagner du temps sur la guerre
Situation d’hostilité et décision de guerre : les difficultés d’une réalité
politique
Au-delà des positions de principe, l’irréductibilité de l’ennemi ?
La guerre pour le Haut-Karabakh, épreuve de la souveraineté de l’État
arménien
5. Faire la guerre, bâtir l’armée
Espace de la guerre et territoire de l’État
De l'autodéfense des volontaires à la guerre moderne : faire la guerre et
construire l’armée
Les bases d’une armée régulière
Les officiers supérieurs de l’armée soviétique : l’expérience d’une tradition
militaire d’État dans l’organisation de l’armée nationale
Le combattant volontaire, du défenseur de la liberté au contractuel d’État
Le financement de la contrainte : l’État en quête de ressources
La participation directe de l’État à l’effort de guerre
Effets sur l’État d’une quête de ressources pour la guerre
6. En l’absence de paix, « garder la poudre au sec »
Le renforcement de l’institution militaire, gage de l’État arménien
La guerre, l’armée et l’État
La conscription, problème exemplaire des forces et faiblesses de l’armée
nationale
L’Armée, institution fédératrice de la société
La modernisation de l’armée en situation de ni guerre ni paix
Troisième partie : Trajectoire d’un État forgé dans le conflit
7. Contrainte et capital dans l’Arménie en conflit : entre
implication et déresponsabilisation
Un capital longtemps au service de la contrainte
Le conflit du Karabakh, facteur du déséquilibre ou prétexte à
l’immobilisme ?
8. Guerre et paix : pratiques de pouvoir et institutions
républicaines
Le conflit du Karabakh, domaine réservé du pouvoir exécutif
La situation d’exception, révélatrice de la nécessité d’un pouvoir exécutif
autonome
Le conflit du Karabakh, objet de lutte pour un monopole politique
Le conflit du Karabakh et la Constitution de la République d’Arménie
9. Des représentations conflictuelles de l’État arménien
Cause ou prétexte de la crise de 1997-1998
Clé de la normalité de l’État : Levon Ter Petrossian ou la conviction du
libéralisme
Moteur d’un État-nation : Vazgen Sargsian du père de l’armée au chef de
la nation
Sceptre du pouvoir : Robert Kotchorian de l’enclave assiégée à l’État
forteresse
Ni sans, ni sens : Serge Sargsian, « le dernier des Mohicans » ?
Conclusion : La forge refroidie, l’État achevé ?
Annexes
Sources et bibliographie
http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3089-l-armenie-a-lepreuve-du-feu-forger-l-etat-a-travers-la-guerre-9782811115616.html
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94712
Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros
au Darfour (1904-2004)
Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour
(1904-2004) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le XXe
siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec
l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des
populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer
avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages
ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux
moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne,
de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie
du peuple cambodgien." Un siècle de génocides. Des Hereros au
Darfour (1904-2004), de Bernard Bruneteau, vient de paraître
chez Armand Colin.
Publié le 22 septembre 2016
Armand Colin
Un siècle de génocides
de Bernard Bruneteau
Armand Colin
2016-09-14
PRIX 16,99 €
EAN ebook 9782200616731
Le XXe siècle restera celui de l'épouvante.
Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication
des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec
l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans
l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura
été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah,
de la disparition d'une partie du peuple cambodgien.
Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus
marquantes du XXe siècle en donnant un caractère opératoire au concept
de génocide défini en 1944 par Raphael Lemkin. Leur histoire montre que
le génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la
définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi
l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions :
qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui
autorise le génocide à se présenter comme une "solution"?
Nota CVAN : nous avons fait le choix de reproduire le texte de la 4e de
couverture du livre, plus complet que celui présenté en ligne.
http://numerique.armand-colin.com/703887/Un-siecle-degenocides.ebook
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94530
DOSSIERS PERMANENTS
Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN
Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés
depuis 2006.
SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105
Ephémérides
La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6
décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une
date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les
thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du
Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de
nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée).
Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie)
Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie)
SITES INTERESSANTS
Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7
QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN
Rubrique Info Collectif VAN
Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou
turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse
anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du
Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de
la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand
nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de
l'actualité.
Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN :
http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1
- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines
organisations externes.
- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.
- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de
notre part).
- la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France
en Arménie.
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et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que
nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de
temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible,
nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en
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Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00
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Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :
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Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex
Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00
Internet : www.arte-tv.com
Email : [email protected]
M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex
Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10
Internet : www.m6.fr
iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris
Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01
Internet : www.itelevision.fr
LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex
Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50
Internet : www.lci.fr
Quelques émissions TV :
France2 :
Relations.france2
Participez
"On n'est pas couché"
Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent
Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron.
Vous voulez donner votre avis ?
Contactez l'émission au 01 41 11 11 11
On n'est pas couché
Participez au débat sur le Forum.
Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï.
Tous les vendredis, en direct à 22h30
Participez au débat sur le Forum.
Mots croisés avec Yves Calvi
Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et
nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité.
Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum.
Quelques émissions Radio :
Europe 1www.europe1.fr
Semaine de 10h30 à 12h00
Jean-Marc Morandini
Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit
tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes
dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star
du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé
de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de
cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32
42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.
RTLwww.rtl.fr
En semaine de 13h00 à 14h00
Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole"
Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la
Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet.
Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et
après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans
oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer
à l'émission.
France Interwww.radiofrance.fr
Le téléphone sonne
En semaine de 19h20 à 20h00
Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à
l'antenne...
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- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".
- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre
téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question
puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du
sms)
Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur
un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone
sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission
dans son intégralité.
Là-bas si j'y suis
En semaine, à 15h
Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37
ou par mail : [email protected].
RMCwww.rmcinfo.fr
BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info
Du lundi au vendredi de 6h à 10h.
Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin
&Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de
liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même
enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos
réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des
échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir :
Appelez le 3216 (0,34€/min).
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L'association des auditeurs de France Culture
L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984,
rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette
chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de
nos frontières.
L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture
pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :
- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;
- la préservation de son identité et de sa spécificité ;
- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;
- son ouverture aux différents aspects de la culture ;
- son rayonnement et développement de son influence ;
- sa pérennité.
L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France
Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut
pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel,
syndical et philosophique.
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