A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 102 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Mardi 14 février 2017 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 ------------------------------------------------------------------ SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture! 13/02/2017 - JAF/UCFAF/AACROA Marseille : La stèle de Missak Manouchian à nouveau profanée L'Aumônerie Israélite des Armées (AIA) Agenda - Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian Des cérémonies en hommage aux résistants du Groupe Manouchian Agenda - France : 73ème anniversaire de l'exécution du groupe Manouchian 14/02/2017 - Amnesty International Accord UE/Turquie - Un désastre pour les milliers de personnes abandonnées 14/02/2017 - Collectif VAN Collectif VAN : l'éphéméride du 14 février 14/02/2017 - Ambassade de France en Arménie Presse arménienne : Revue du 11 au 13 février 2017 13/02/2017 - Mélinée Le Priol - La Croix Mgr Chahane Sarkissian : « Nous ne sommes pas contre les musulmans » 14/02/2017 - NAM L’Azerbaïdjan ne peut attaquer un député français en diffamation, estime un juge 13/02/2017 - Quentin Raverdy - Libération Erdogan à plein régime 13/02/2017 - Christian Lecomte - Le Temps Sévane Garibian: disséquer l’horreur 13/02/2017 - Julien Gester - Libération World Press Photo : cliché choc 14/02/2017 - RTL.be Crise des migrants - Migrants: l'accord entre l'UE et la Turquie ne doit pas être reproduit ailleurs 13/02/2017 - Lamfalussy Christophe - La Libre Belgique Pris en tenailles, Daech recule en Syrie 13/02/2017 - Clément Solym - Actualitte.com Amazon supprime des dizaines d'ouvrages négationnistes 14/02/2017 - BFMTV Disney se sépare de PewDiePie, star de YouTube, après un dérapage antisémite 13/02/2017 - La Provence Syrie: avancée turque à Al-Bab, l'opposition se prépare pour Genève 14/02/2017 - BFMTV Turquie: arrestation d'un Franco-Turc soupçonné d'être lié à l'attentat d'Istanbul INFOS COLLECTIF VAN Marseille : La stèle de Missak Manouchian à nouveau profanée Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le 13 février 2017, la stèle Missak Manouchian, située sur le square éponyme au cœur du 7ème arrondissement de Marseille a de nouveau été profanée. Cet acte fait suite à ceux perpétrés en 2014 par des groupuscules d’extrême-droite. Nous condamnons fermement cette nouvelle violation, et demandons la recherche et la punition des auteurs de ces faits inqualifiables." Le Collectif VAN relaye ici le communiqué des trois organisations signataires qui appellent à transférer les cendres du Groupe Manouchian au Panthéon et à commémorer le 73ème anniversaire de l’exécution du groupe Manouchian. Communiqué de presse Marseille, le 13 février 2017 La stèle de Missak Manouchian de nouveau profanée à Marseille Appel à la mobilisation citoyenne le 18 février à 11h00 Le 13 février 2017, la stèle Missak Manouchian, située sur le square éponyme au cœur du 7ème arrondissement de Marseille a de nouveau été profanée. Cet acte fait suite à ceux perpétrés en 2014 par des groupuscules d’extrême-droite. Nous condamnons fermement cette nouvelle violation, et demandons la recherche et la punition des auteurs de ces faits inqualifiables. Cette profanation est une nouvelle atteinte à la mémoire des Résistants, morts pour la France pendant la deuxième Guerre Mondiale. Missak Manouchian était le chef d’un réseau de 23 résistants, composé exclusivement d’immigrés, tristement rendus célèbres par l’Affiche Rouge. Engagés dans un combat pour libérer la France du nazisme, ils furent chassés, arrêtés puis exécutés au Mont Valérien le 21 février 1944. Depuis plusieurs années, nous appelons l’Etat Français à transférer les cendres du Groupe Manouchian au Panthéon afin de sacraliser une fois pour toutes leur mémoire, adresser un message fort aux jeunes générations en perte de repères, et affirmer par ce geste symbolique la volonté de la France de conserver intactes, contre toutes les atteintes à venir, les valeurs qui ont fondé notre République. Devant ce nouvel acte odieux, et à l’aube de grandes échéances électorales en France, nous réaffirmons l’impérieuse nécessité de panthéoniser Missak Manouchian et ses camarades. Nous ne manquerons pas d’interpeler les candidats à l’élection présidentielle sur ce sujet, pour connaître leurs engagements. Nous appelons à une forte mobilisation citoyenne samedi 18 février à 11h, au Square Missak Manouchian, Bd Charles Livon, 13007 Marseille, pour commémorer le 73ème anniversaire de l’exécution du groupe Manouchian. Jeunesse Arménienne de France (JAF) Union Culturelle Française des Arméniens de France (UCFAF) Association des Anciens Combattants et Résistants Français d’Origine Arménienne (AACROA) Lire aussi : Agenda - Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95625 Agenda - France : 73ème anniversaire de l'exécution du groupe Manouchian http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95629 http://oxi90.com/GJPBFYY03/75033C7A531746FC80895301437852EF.php http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95626 Accord UE/Turquie - Un désastre pour les milliers de personnes abandonnées Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose de lire ce Communiqué de presse d'Amnesty International publié le 14 février 2017. Amnesty International Accord UE –Turquie Des conséquences désastreuses Communiqué de presse publié le 14 février 2017, Londres-Genève L’accord sur les réfugiés entre l’Union européenne (UE) et la Turquie a rendu les conditions de vie de milliers de réfugiés et de migrants dangereuses et sordides, et il ne doit pas être reproduit avec d’autres pays, a déclaré Amnesty International mardi 14 février, à l’approche du premier anniversaire de cet accord. En raison de cet accord, qui visait à renvoyer les demandeurs d’asile en Turquie, considérant ce pays comme sûr pour eux, des milliers de personnes se retrouvent aujourd’hui exposées à des conditions dangereuses et sordides sur les îles grecques. Dans sa nouvelle synthèse, intitulée A Blueprint for Despair, Amnesty International recense également des cas de renvois illégaux de demandeurs d’asile vers la Turquie, en violation flagrante de leurs droits au regard du droit international. «L’accord UE-Turquie est un désastre pour les milliers de personnes abandonnées à leur sort sur les îles grecques, dans une situation dangereuse, désespérée et apparemment sans issue, a déclaré Gauri van Gulik, directrice adjointe du programme Europe d’Amnesty International. «Il est tout à fait hypocrite pour les dirigeants européens de présenter fièrement l’accord UE-Turquie tout en fermant les yeux sur le coût bien trop élevé de cet accord sur celles et ceux qui en subissent les conséquences.» Entassés les uns sur les autres, dans des conditions sordides À l’entrée en vigueur de l’accord, tous les réfugiés et migrants ont automatiquement été placés dans des centres de détention. Même si le régime de détention n’est plus aussi strict, les personnes qui se trouvent dans les camps ne sont toujours pas autorisées à quitter les îles. De fait, elles sont contraintes de vivre dans la misère pendant des mois, dans des camps surpeuplés. Il n’y a pas d’eau chaude, l’alimentation est médiocre, les installations sanitaires sont insuffisantes, et les soins médicaux inadaptés. Les conditions sur les îles sont dégradantes, et mettent en danger le bienêtre physique et la vie des réfugiés, des demandeurs d’asile et des migrants. Le 24 novembre 2016, dans la soirée, une bonbonne de gaz servant à cuisiner dans le camp de Moria, sur l’île de Lesbos, a explosé, provoquant la mort d’une Irakienne de 66 ans et d’un enfant de cinq ans qui habitaient sous la tente voisine. Les privations dont souffrent les habitants du fait de la médiocrité des conditions d’accueil sur les îles, sont aggravées par les craintes qu’ils éprouvent pour leur propre sécurité. La misère qui règne dans les camps, l’incertitude qui entoure leur avenir et les relations difficiles qu’ils entretiennent avec la population locale sont autant de facteurs favorisant de fortes tensions qui, parfois, ont abouti à des violences. Des réfugiés ont aussi été victimes d’agressions motivées par la haine dans le camp de Souda, sur l’île de Chios. Les femmes sont tout particulièrement touchées par le manque de sécurité sur les îles grecques, car elles sont souvent contraintes de vivre dans des camps, où elles n’ont pas à leur disposition de douches, ni de toilettes distinctes de celles des hommes. Elles se sont plaintes, par exemple, de l’absence de douches et de toilettes réservées aux femmes ou, quand de telles installations existent, de l’absence de porte ou d’éclairage satisfaisant. Plusieurs d’entre elles ont confié à Amnesty International avoir été témoins ou victimes de harcèlement sexuel physique ou verbal, ou de violence domestique. Il faut faire avancer les gens, pas les renvoyer en Turquie L’accord prévoit le renvoi en Turquie de toutes les personnes arrivées illégalement sur les îles grecques, en partant du principe que la Turquie est un lieu sûr pour les demandeurs d’asile. Même si, pour le moment, aucun n’a été officiellement expulsé vers la Turquie sur la base de cette hypothèse, Amnesty International a recensé plusieurs cas de demandeurs d’asile renvoyés dans la hâte, sans avoir eu la possibilité de demander l’asile ou de présenter un recours contre leur renvoi, en violation du droit international. «Tant que la Turquie ne sera pas un pays sûr, l’UE devrait coopérer avec les autorités grecques pour transférer de toute urgence les demandeurs d’asile vers la Grèce continentale, et les gouvernements européens devraient leur permettre d’être relocalisés vers d’autres États de l’UE», a déclaré Gauri van Gulik. «Personne ne devrait mourir dans le froid, aux portes de l’Europe. Les dirigeants qui affirment que l’accord UE-Turquie pourrait servir de modèle pour d’autres pays comme la Libye, le Niger et le Soudan devraient se pencher sur les conséquences de cet accord et les considérer comme un avertissement : cet accord ne doit en aucun cas être reproduit.» Pétition en ligne : La crise humanitaire sur les îles grecques https://migration.amnesty.ch/fr/?utm_campaign=20170119_CAR_TEAS_P ETMIGRATION2017_FR&utm_medium=Website&utm_source=CarTeaser& utm_content=PETMigration2017&utm_term https://www.amnesty.ch/fr/themes/asile-et-migrations/forteresseeurope/docs/2017/consequences-desastreuses http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95628 Presse arménienne : Revue du 11 au 13 février 2017 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose de lire cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 14 février 2017. Ambassade de France en Arménie Revue de la presse arménienne du 11 au 13 février 2017 Politique intérieure L’alliance Tsaroukian se scinde sans être formée ? / L’attention des quotidiens du week-end est concentrée sur le congrès du parti Arménie prospère, à l’issu duquel Gaguik Tsaroukian a été réélu au poste de président du parti qu’il avait quitté en février 2015 après une dispute publique avec le président de la République. Dans un discours de 40 minutes, l’une des plus riches personnes de l’Arménie a de nouveau évoqué les difficultés socio-économiques persistantes dans le pays, la pauvreté, l’émigration, singularisant le sort des agriculteurs pauvres qui luttent pour rembourser leurs dettes aux banques commerciales. Il a également préconisé un certain nombre de changements dans les politiques économiques, tels que l’augmentation des impôts sur l’exploitation minière et une exemption temporaire d’impôts pour les petites et moyennes entreprises. Tout en dénonçant la situation sociopolitique dans le pays, il a évité d’en désigner les responsables. M. Tsaroukian a également évité tout appel à un changement de régime. Il a déclaré que les membres de son parti devaient être « retenus » et « respectueux » vis-à-vis des autres partis au cours de la campagne électorale. M. Tsaroukian a souligné que la décision de retourner sur la scène politique n’incombait qu’à lui et qu’il n’y avait aucun accord avec les autorités sur son retour, tel que l’avaient supposé certains commentateurs. Les quotidiens notent que contrairement aux attentes, rien n’a été dit sur la composition de l’alliance électorale que M. Tsaroukian allait former. Contrairement à ce qu’avait été annoncé, le congrès d’Arménie prospère n’a pas été suivi par la signature d’une déclaration multipartite sur la création d’une alliance. Les quotidiens n’excluent pas qu’Arménie prospère finisse par ne pas former d’alliance et participe seul aux élections législatives, après que deux partis, le parti Libéral-Démocrate (Ramkavar) et le parti Social-Démocrate (Henchakian), soient revenus sur leur décision de se rallier à l’alliance de Gaguik Tsaroukian (cf. revue du 8.02). L’alliance électorale de l’ex-Ministre de la Défense Seyran Ohanian subit des changements/ Les quotidiens et les agences de presse s’intéressent vivement aux « intrigues » qui ont lieu au sein de l’alliance des partis Rassemblement- Troisième République- parti Démocratique, qui devait être dirigée par l’ex-Ministre de la Défense, Seyran Ohanian. Les leaders des partis Démocratique et Troisième République, Aram Sarkissian et Victor Dallakian, ont annoncé leur défection de cette alliance, imputant leur décision au manque d’esprit de compromis au sein de ce bloc électoral. Ils ont laissé entendre aux médias que Seyran Ohanian ne tenait pas compte de leur avis et prenait tout seul des décisions relatives à la liste électorale de l’alliance. Après avoir perdu ces deux partenaires, l’exMinistre de la Défense s’est rallié au parti Héritage de Raffi Hovhannissian. Ainsi, trois anciens Ministres, Seyran Ohanian (ex-Ministre de la Défense), Vardan Oskanian du parti Rassemblement (ex-Ministre des AE) et Raffi Hovhannissian du parti Héritage (ancien Ministre des AE), vont se présenter ensemble aux élections au sein d’une alliance qui s’appellera « alliance Ohanian-Raffi-Oskanian ». Un accord entre eux devait être signé aujourd’hui. / Rapporté par l’ensemble de la presse Poursuivant sur le thème des élections législatives, le quotidien Joghovourd affirme avoir reçu au cours des derniers jours des témoignages des habitants de diverses communes du pays, affirmant que des agents de police collecteraient leurs données de passeport. Selon le quotidien, de tels cas de collecte des données de passeport auraient été signalés aussi dans la capitale. Selon Joghovourd, les autorités souhaiteraient ainsi constituer une base des électeurs. La fuite des capitaux du pays se poursuit/ C’est ce qu’affirme le quotidien Joghovourd à la « une », se référant aux données officielles de la Banque centrale. Selon celles-ci, si en 2015, 761 M USD sont sortis du pays, en 2016, ce montant a été 817 M USD. Il s’agit de l’argent qui est sorti du pays de manière légale. Le quotidien rappelle que chaque année, des sommes « colossales » sont sorties du pays de manière illégale. Le quotidien rappelle un rapport international publié il y a quelques années, qui constatait que dans les années 2003 à 2013, 2 milliards de dollars seraient sortis de l’Arménie de manière illégale. Questions régionales Une famille azerbaïdjanaise d’origine taliche a demandé l’asile en Arménie/Un communiqué du MAE arménien annonce que, Chahine Mirzoyev, membre du Conseil culturel taliche, une minorité nationale en Azerbaïdjan, a fui l’Azerbaïdjan en famille et a demandé l’asile temporaire au Gouvernement arménien. Il se dit victime de persécutions vis-à-vis des minorités religieuses et nationales en Azerbaïdjan. Les autorités arméniennes ont satisfait à sa demande et lui ont accordé l’asile. / Rapporté par les agences de presse Affaire Lapchine L’Institut européen de l’Ombudsman (EOI) a condamné l’extradition et l’arrestation d’Alexandre Lapchine/ La déclaration de l’EOI estime que l’extradition et l’arrestation du blogueur prêtent à une profonde préoccupation et que cette affaire pourrait aboutir à une situation inacceptable concernant la liberté d’expression et des médias. Selon l’EOI, l’affaire du blogueur est une vraie menace pour la liberté des médias et les droits de l’Homme, d’autant qu’il existe une préoccupation sur les traitements inhumains que le blogueur pourrait subir. / Hayastani Hanrapetoutioun Par ailleurs, les quotidiens notent que contrairement aux allégations du président Loukachenko, Interpol a déclaré, suite à une requête de la Police de la RA, qu’il n’a jamais publié de mandat d’arrêt international contre ce ressortissant russo-israélien. Pour mémoire, lors d’une conférence de presse, le président biélorusse avait affirmé qu’A. Lapchine avait été arrêté à Minsk parce que « l’Azerbaïdjan avait interjeté appel à Interpol » et que « Minsk l’a arrêté conformément à la décision d’Interpol et allait le remettre à l’Azerbaïdjan conformément à tous les lois et règlements » (cf. revue du 6.02). La Police arménienne a donc annoncé qu’après vérification, elle peut confirmer que cette personne est inconnue des bases de données d’Interpol. Le Bureau du Procureur général de Biélorussie a confirmé plus tard que Lapchine n’a pas été placé sur une liste internationale de personnes recherchées, mais a été détenu à Minsk conformément à un traité interétatique signé entre l’Azerbaïdjan et la Biélorussie. / Rapporté par l’ensemble de la presse France-Arménie Coopération dans le domaine de la santé/ Le Ministre de la Santé, Levon Altounian, a reçu le directeur général de l’Institut Gustave Roussy, Alexander Eggermont. L’institut Gustave Roussy et le Centre national arménien d’oncologie entretiennent une coopération de longue date. Le Ministre arménien et le directeur général ont abordé les perspectives d’élargissement de la coopération. Il a été question du partage d’expérience, de la mise à disposition à la partie arménienne de nouveaux équipements, ainsi que de la formation de spécialistes arméniens en France. La création en Arménie d’un centre franco-arménien d’oncologie a été envisagée. / Arminfo, Mediamax Rédaction : Meri Hakobian TÉLÉCHARGER : Revue de la presse arménienne du 11 au 13 février 2017 http://www.collectifvan.org/pdf/03-47-16-14-02-17.pdf http://www.ambafrance-am.org/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95635 Collectif VAN : l'éphéméride du 14 février Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant sur ces liens: Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 14 février (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 14 février 1349 -- Massacre des juifs de Strasbourg, accusés d'être les responsables de la Grande Peste. La catastrophe se produit le 14 février, jour de la Saint-Valentin et est connue sous le nom de « Massacres de la Saint-Valentin ». Le 10 février marque une étape décisive dans l'évolution de l'émeute strasbourgeoise. Les insurgés se rendent maîtres du gouvernement de la petite république et s'empressent de proclamer la déchéance des magistrats "favorables" aux Juifs. Le boucher Betschold, connu pour être l'ennemi juré des Juifs, est nommé "Ammeister". A cette nouvelle, de nombreux Juifs quittent Strasbourg à la hâte. La catastrophe paraît désormais inévitable. Elle se produit le 14 février, jour de la SaintValentin. Les chroniques de Clossner et de Kœnigshoffen rapportent le témoignage émouvant d'un compagnon tanneur, qui assista impuissant au massacre. "Dès l'aube, un vacarme indescriptible remplissait les rues de Strasbourg : c'était le bruit des troupes en marche, avançant au rythme de chants sauvages, accompagnés des cris de femmes déchaînées. Lorsqu'elle eut brisé les barrières qui fermaient l'entrée du quartier juif, la foule se précipita dans le ghetto. Hommes et femmes, enfants et vieillards furent égorgés sans pitié. Dans les maisons incendiées, des familles entières disparurent sans laisser traces." L'Alsace à travers les âges 14 février 1436 -- Annulation du droit d'établissement et de résidence pour tous les juifs de Zurich. Skynet: 14 février, ce jour-là, n'oubliez pas 14 février 1804 -- La Première révolte serbe contre les Turcs eut lieu du 14 février 1804 au 7 octobre 1813, après plus de trois cents ans d’occupation ottomane. Elle fut écrasée en 1813, mais la répression qui s’ensuivit donna lieu à la Seconde révolte serbe de 1815 qui conduisit à l’autonomie puis à l’indépendance de la Serbie. Premier soulèvement serbe 14 février 1909 -- Empire ottoman : pour protester contre le projet de loi sur la presse, réduisant sa liberté et imposant la censure, les libéraux turcs et arméniens d’Adana ont, contre l’avis du préfet, organisé dans le jardin municipal un meeting réunissant près de 10 000 personnes le 14 février 1909. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : III - La situation politique en Cilicie à la veille des massacres d’avril 1909 14 février 1915 -- Empire ottoman : on rapporte que Tahir Djevded, le gouverneur-général de la province de Van, a déclaré que le gouvernement doit commencer l’extermination des Arméniens de Van en une seule fois. ANI : Chronology of the Armenian Genocide -- 1915 (January-March) 14 février 1916 -- Empire ottoman : on signale 50.000 Arméniens assassinés à Intille (Intili). ANI : Chronology of the Armenian Genocide -- 1916 (January-June) 14 février 1916 -- Empire ottoman : on signale 50.000 déportés [arméniens] à Ras-el-Ain (Ras ul-Ain). ANI : Chronology of the Armenian Genocide -- 1916 (January-June) 14 février 1917 -- Empire ottoman : la première féministe de la Turquie moderne Halide Edip [Adivar], directrice d'un orphelinat en Syrie, reçoit 70 orphelins arméniens dans son orphelinat pour les turquifier. ANI : Chronology of the Armenian Genocide -- 1917 14 février 1917 -- Empire ottoman : arrivé au plus haut sommet de l’Etat, le chef de l’Ittihad [Mehmed Talaat] se montre, en privé, bien disposé: « Pour ce qui concerne les Arméniens, il fera son possible afin de les contenter; il permettra le retour des Arméniens éloignés dans celle des provinces où ce retour sera possible », rapporte l’ambassadeur autrichien dans une note du 14 février 1917. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Pour un bilan de la deuxième phase du génocide en Syrie Mésopotamie 14 février 1918 – Empire ottoman: le document « Événements et faits observés à Constantinople » fourni par le vicariat [patriarcal] (1914-1916), a été achevé à Jérusalem par le vicaire patriarcal Yervant P‛erdahdjian, le 14 février 1918. Il fut l'un des témoins majeurs de la politique d'extermination mise en oeuvre par les Jeunes-Turcs. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : R. P. Yervant P‛erdahdjian : événements et faits observés à constantinople par le vicariat [patriarcal] (1914-1916) 14 février 1919 -- Archives ottomanes - Le Courrier de Turquie, 14 février 1919 :« Le député de Yozgat Şakir, a personnellement témoigné que les ordres de déportation avaient reçu des contre-ordres, par des ordres « secrets » d’extermination et quand il s’était plaint à Talat à Istanbul de ces méfaits, ce dernier l’avait renvoyé comme « incompétent » (les procès de Yozgat, 4ème session). » Reproduit avec la permission de : Genocide: A Critical Bibliographic Review, Vol. 2 (Israel W. Charny, ed.) London: Mansell Publishing; New York: Facts On File, 1991 © 1991 by Institute on the Holocaust and Genocide, PO Box 10311, 91102 Jerusalem, Israel. Imprescriptible.fr : Post-Scriptum : Les dessous des Archives Ottomanes 14 février 1919 -- Les soldats de l'Armée nationale ukrainienne de Petlioura entrent dans Stepanzy (Ukraine). 50 femmes juives sont violées par les soldats, tandis que les maris et les pères sont jetés en prison. 9 de ces femmes sont si grièvement atteintes qu'elles meurent le jour même. Skynet: 14 février, ce jour-là, n'oubliez pas 14 février 1924 -- Empire ottoman/Cilicie: le Chancelier de France à Mersine et le délégué de la Mission française en Cilicie, Graulle, dans une dépêche datée du 14 février 1924, avance le chiffre de 1 000 familles d’origine syrienne de rite grec-orthodoxe vivant en Cilicie, en 1921, avant l’évacuation de cette région par les troupes françaises et l’entrée des armées turques. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions |© Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible.fr : Le sort des minorités de Cilicie et de ses environs sous le régime kémaliste dans les années 1920 14 février 1943 -- A Kosow (Pologne), 1 800 juifs sont assassinés sur place par les SS. - Les derniers internés du ghetto de Kolomyya (Ukraine), soit 1 500 personnes, sont conduits dans une forêt près du village de Szeparovtze pour y être assassinés. Kolomyya est déclaré " purifiée de ses juifs ". Sur les 15 000 juifs que comptait la ville, 25 seulement survivent à l'ère nazie. Skynet: 14 février, ce jour-là, n'oubliez pas 14 février 1995 -- Les États-Unis acceptent la proposition du Groupe de contact (États-Unis, Russie, France, Grande-Bretagne et Allemagne) de suspendre les sanctions contre Belgrade en échange d'une reconnaissance de la Croatie et de la Bosnie-Herzégovine. Wikipedia: 14 février 14 février 2006 -- L'ONU annonce que le procès au Cambodge des Khmers rouges accusés de génocide, parmi lesquels Ta Mok (dit Le Boucher) incarcéré depuis 1999, devrait commencer en 2007. Wikipedia: 14 février 14 février 2007 -- Turquie/TELEGRAPH.CO.UK 14 février 2007 : à la suite du meurtre le mois dernier, du journaliste d’origine arménienne, Hrant Dink, M. Pamuk a exprimé ses peurs quant à sa propre sécurité. L’écrivain a enragé les nationalistes turcs en reconnaissant que sous l’Empire ottoman, les Turcs avaient déclenché le génocide d’un million d’Arméniens il y a près d’un siècle. Orhan Pamuk ,l’écrivain turc fuit aux USA "par peur pour sa vie" 14 février 2008 -- France: date de parution du livre de Rafaël Lemkin « Qu'est-ce qu'un génocide ? » chez les Editions Rocher. R. Lemkin a forgé le concept de génocide pour définir les crimes nazis. Ce recueil contient 9 chapitres de « Axis rule in occupied Europe » décrivant la politique nazie d'occupation durant la Seconde Guerre mondiale, suivis de « Le crime de génocide », texte qui servira de base à l'élaboration de la Convention internationale adoptée par les Nations unies en 1948. Imprescriptible.fr : Rafaël Lemkin : Qu'est-ce qu'un génocide ? 14 et 15 février 2015 -- Les fusillades de Copenhague : ce sont des attaques terroristes perpétrées dans la capitale du Danemark les 14 et 15 février 2015. La première a lieu le 14 février, à 15 h 33. Elle se produit lors d'une conférence publique dont le thème est « Art, blasphème et liberté d'expression », organisée pour rendre hommage aux victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo du 7 janvier 2015. L'artiste Lars Vilks serait la principale cible de la fusillade. Les autres personnalités présentes sont la cofondatrice du mouvement féministe Femen, Inna Shevchenko, le député Jette Plesner Dali du Parti populaire danois et François Zimeray, l'ambassadeur de France au Danemark. Le réalisateur Finn Nørgaard est tué et trois policiers sont blessés. La seconde a lieu le 15 février à 0 h 50. Le même assassin tue une personne et en blesse deux à la grande synagogue de Copenhague. Il est abattu par la police quatre heures plus tard, lors d'un échange de coups de feu. Wikipedia Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=51825 AZERBAIDJAN Amnisty international demande la libération du blogueur russo-israélien NAM Amnesty International a condamné l’extradition de la Biélorussie vers l’Azerbaïdjan d’un blogueur russo-israélien qui avait visité le HautKarabakh dans le passé et a exigé sa libération immédiate. Dans un communiqué émis ce week-end, le groupe de défense des droits de l’homme basé à Londres a déclaré qu’Alexander Lapshin est poursuivi non seulement pour ses voyages au Karabakh, mais aussi pour ses critiques envers les autorités azerbaïdjanaises exprimées sur son blog de voyage en langue russe. « En Azerbaïdjan, il risque d’être soumis à de la torture et à d’autres mauvais traitements ainsi qu’à un procès inéquitable »,est-il déclaré. « La procédure pénale contre Aleksandr Lapshin doit être arrêtée, et il doit être libéré immédiatement. » L’extradition de Lapshin le 7 février a été critiquée par la Russie et l’Arménie, ainsi que par le Comité pour la protection des journalistes basés à New York. Dunja Mijatovic, représentant de l’OSCE pour la liberté de la presse, a également exprimé sa « consternation » lors de son arrestation se voulant impressionnante par des hommes masqués et fortement armés à l’aéroport de Bakou. Le gouvernement azerbaïdjanais a rejeté ces critiques. Le ministre des Affaires étrangères Elmar Mammadyarov a déclaré le 8 février que Lapshin sera jugé pour des accusations découlant en partie de ses voyages de 2011 et 2012 au Karabakh. Le blogueur de 40 ans, qui a les nationalités israélienne, russe et ukrainienne, est également accusé d’avoir lancé des « appels publics contre l’État », un crime passible de 8 ans de prison en Azerbaïdjan. Amnesty International a souligné ce risque dans sa réaction officielle à son arrestation et à son extradition. « Amnesty International est d’avis que l’extradition et les accusations portées contre Aleksandr Lapshin sont un moyen de le cibler le contenu de ses blogs, en particulier sa critique du système de contrôle des frontières de l’Azerbaïdjan et l’inégalité sociale dans le pays », a déclaré le communiqué. « L’accusation de » recours publics contre l’État « n’a pas de fondement juridique, car la critique des autorités azerbaïdjanaises dans son blog relève entièrement de son droit à la liberté d’expression ». « En ce qui concerne l’accusation criminelle de franchissement illégal des frontières, l’organisation soutient que l’entrée irrégulière ne doit pas être considérée comme une infraction pénale », a ajouté Amnesty. Des années avant son arrestation à Minsk en décembre dernier, Lapshin avait été placé sur une liste noire officielle azerbaïdjanaise comportant plusieurs centaines d’étrangers non-arméniens qui ont visité le Karabakh sans la permission de Bakou. Néanmoins, il a pu voyager en Azerbaïdjan en juin 2016 et a affiché une série d’articles détaillés sur son blog sur ses impressions mitigées concernant ce pays riche en pétrole. En particulier, Lapshin a suggéré que les autorités azerbaïdjanaises gaspillaient leurs revenus pétroliers massifs. « Malgré 25 ans de bonanza pétrolière, le pays est à peine différent de l’Arménie et de la Géorgie voisines en termes de développement socio-économique », a-t-il écrit. Dans un post de juin 2016, Lapshin a également affirmé recevoir des commentaires agressifs et même des menaces de mort des Azerbaïdjanais l’accusant de travailler pour le renseignement arménien. Il se moquait de ces accusations. mardi 14 février 2017, Ara ©armenews.com P.S Reprinted with permission from RFE/RL Copyright(c)2007 Radio Free Europe / Radio Liberty, Inc.1201 Connecticut Ave, t N.W. Washington DC 200 http://www.armenews.com/article.php3?id_article=137850 ACCORD UE/TURQUIE Crise des migrants - Migrants: l'accord entre l'UE et la Turquie ne doit pas être reproduit ailleurs RTL.be Agence Belga , publié le 14 février 2017 à 01h42 (Belga) "L'accord sur les réfugiés entre l'Union européenne et la Turquie a rendu les conditions de vie de milliers de réfugiés dangereuses et sordides et il ne doit pas être reproduit avec d'autres pays", affirme, mardi dans un communiqué, Amnesty International, alors qu'on approche du premier anniversaire de cet accord. Cet accord qui date de mars 2016 et prévoit le renvoi vers la Turquie de migrants en situation irrégulière afin de réduire la migration vers l'UE, entraîne "un coût bien trop élevé sur celles et ceux qui en subissent les conséquences", estime Amnesty. L'organisation fait état des "conditions dangereuses et sordides" dans lesquelles vivent les migrants sur les îles grecques et évoque "des cas de renvois illégaux de demandeurs d'asile vers la Turquie, en violation flagrante de leurs droits au regard du droit international". "A l'entrée en vigueur de l'accord, tous les réfugiés et migrants ont automatiquement été placés dans des centres de détention", rappelle Amnesty. "Même si le régime de détention n'est plus aussi strict, les personnes qui se trouvent dans les camps ne sont toujours pas autorisées à quitter les îles. Elles sont contraintes de vivre dans la misère pendant des mois, dans des camps surpeuplés. Il n'y a pas d'eau chaude, l'alimentation est médiocre, les installations sanitaires sont insuffisantes et les soins médicaux inadaptés", selon Amnesty qui évoque encore des conditions de sécurité précaires. "Tant que la Turquie ne sera pas un pays sûr, l'UE devrait coopérer avec les autorités grecques pour transférer de toute urgence les demandeurs d'asile vers la Grèce continentale, et les gouvernements européens devraient leur permettre d'être relocalisés vers d'autres États de l'UE, conclut Gauri van Gulik, directrice adjointe du programme Europe d'Amnesty International. (Belga) http://www.rtl.be/info/monde/international/crise-des-migrants-migrantsl-accord-entre-l-ue-et-la-turquie-ne-doit-pas-etre-reproduit-ailleurs891169.aspx TURQUIE Erdogan à plein régime Libération Par Quentin Raverdy , Correspondant à Istanbul — 13 février 2017 à 20:36 Lors d’un discours de Recep Tayyip Erdogan à Ankara, le 17 janvier. Photo Adem Altan. Afp Le projet de réforme constitutionnelle, sur lequel les électeurs doivent se prononcer par référendum le 16 avril, donnerait au Président des pouvoirs très étendus. Un pas de plus vers la dictature. La date est désormais entourée sur tous les calendriers de Turquie. Le 16 avril, près de 58 millions d’électeurs turcs sont appelés à se rendre aux urnes pour décider du sort de la réforme constitutionnelle appelée de ses vœux par le président Recep Tayyip Erdogan et l’organisation qu’il a fondée, l’AKP (Parti de la justice et du développement). Si l’exécutif turc a franchi sans encombre l’épreuve parlementaire, faisant voter au pas de charge les 18 articles de la réforme grâce au soutien des élus de la formation d’extrême droite MHP (Parti d’action nationaliste), c’est désormais au peuple de trancher. Et le texte divise. Entérinant le passage de la Turquie vers un régime présidentiel, il élargit surtout les prérogatives d’un chef de l’Etat déjà vivement critiqué pour ses penchants autocratiques : nommer et révoquer les ministres, promulguer des décrets, déclarer l’état d’urgence, choisir certains membres du Haut Conseil de la magistrature, etc. «Avec une centaine d’autres anciens diplomates turcs, nous avons lancé un appel au gouvernement pour qu’il renonce à ce projet qui fait courir un danger à la Turquie, prévient l’ancien ambassadeur Pulat Tacar. On entrerait dans un régime quasi dictatorial où le président de la République détiendrait tous les pouvoirs : exécutifs, législatifs et judiciaires.»Et cet observateur attentif de la vie politique turque de s’inquiéter de voir cette réforme fragiliser et diviser un peu plus une Turquie déjà à genoux. Année noire La République vient en effet de connaître l’une des années les plus sanglantes de son histoire. «Ce que la Turquie a traversé en une année, les autres peuples l’ont vécu en dix ans», résumait ainsi un analyste turc. Et pour cause, en 2016, les épreuves ont été légion : la résurgence du conflit avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), les montagnes russes diplomatiques avec Moscou, le musellement de l’opposition politique et médiatique, ou encore la sanglante vague d’attentats menés par des groupes kurdes et l’Etat islamique. La dernière attaque en date, au soir du nouvel an, a fait une quarantaine de morts dans une boîte de nuit stambouliote. «Mais ce qui va marquer fortement les années à venir, c’est le coup d’Etat manqué», souligne le politologue Ahmet Insel. Notamment «ses conséquences». En effet, après avoir maté le putsch, le président Erdogan, s’appuyant sur l’état d’urgence, a lancé une vaste purge dans toutes les institutions du pays (armée, police, justice, éducation, entreprises, etc.) contre le mouvement proche de l’imam Fethullah Gülen, exilé aux EtatsUnis depuis 1999 et accusé d’être le cerveau de l’opération. Les purges se sont étendues ensuite aux opposants de l’autoritaire leader turc : des centaines de médias ont été fermés, des journalistes interpellés et plusieurs dizaines de membres du parti prokurde HDP (Parti démocratique des peuples, opposé à Erdogan), jetés en prison. Les chiffres sont dantesques. Plus de 41 000 personnes ont été arrêtées. «Le coup d’Etat a été le prétexte utilisé par le gouvernement pour une suspension générale de l’Etat de droit, ajoute Ahmet Insel, également éditorialiste au quotidien d’opposition Cumhuriyet, cible du gouvernement. Et ce n’est pas près de se terminer. Le pouvoir va chercher à transformer cet état d’urgence en un Etat de droit d’exception permanent.» Une lente descente vers l’autoritarisme, sous couvert de lutte contre le «terrorisme» (kurde, jihadiste ou «guléniste») que semblent pourtant soutenir bon nombre de Turcs qui placent désormais le «terrorisme et la sécurité» à la première place de leurs inquiétudes - loin devant l’emploi et le chômage, malgré le début d’une crise économique. Un sondage publié au début de l’année rappelle que plus de 70 % des Turcs se disent favorables aux arrestations des élus du HDP, accusés par Ankara d’être le bras politique des rebelles du PKK. Près de 80 % soutiennent les mises à pied de plus de 100 000 personnes soupçonnées de liens avec le mouvement de Fethullah Gülen. «Qui va demander des comptes ? constate, amer, un analyste avisé de la vie politique turque. Les opposants comme le Parti républicain du peuple ? [CHP, social-démocrate, deuxième force politique du pays, ndlr] Peu de monde les écoute… Un citoyen comme moi ? Je n’ose pas… Quand tu t’exprimes ouvertement, tu prends un sérieux risque.» Dans ce climat, l’homme tient à garder l’anonymat. Il rappelle l’exemple de l’éditorialiste Kadri Gürsel, farouche critique des dérives autoritaires d’Erdogan, accusé de soutenir de front les gulénistes et le PKK, jeté en prison depuis plus de trois mois. Arsenal médiatique C’est donc dans ce climat de tension et de suspicion que débute officiellement la campagne électorale pour le référendum. Et, à peine entamée, la campagne sent déjà le souffre. Le gouvernement polarise le débat et accuse les partis d’opposition du CHP et du HDP de jouer le jeu des terroristes en s’opposant au système présidentiel. «Qui dit non à ces réformes ?demandait ainsi le Premier ministre, Binali Yildirim, dans un inquiétant mélange des genres. Le PKK et Feto [acronyme des autorités pour désigner les partisans de Gülen, ndlr]. Ce sont des terroristes et bien sûr nous soutenons ce à quoi ils s’opposent. Et qui fait aussi campagne pour le non ? Le HDP et le CHP.» Morcelée, l’opposition peine à se faire entendre face à un arsenal médiatique pro-Erdogan bien huilé, dans une campagne où l’équité ne semble plus de rigueur. Un décret de l’exécutif turc, publié au début du mois, permet désormais aux chaînes privées (majoritaires en terme d’audiences) de ne plus respecter l’égalité du temps de parole et de diffusions des deux camps lors de cette campagne. Et à longueur de journée, les figures de l’exécutif encensent le projet de réforme. «C’est exactement ce dont la Turquie a besoin. Le terrorisme sera combattu avec un gouvernement fort et le changement constitutionnel rendra cela possible», vantait en janvier le Premier ministre, sans plus d’explications. Inlassablement, la presse proche du parti au pouvoir explique qu’il y a péril en la demeure, le pays est en état de siège, menacé de toutes parts… Des ennemis invisibles qu’Ibrahim Karagül, le très volubile et très influent rédacteur en chef du journal conservateur Yeni Safak, a défié dans ses colonnes : «Quel que soit le combat identitaire ou ethnique que vous promouvez, la capitale européenne d’où vous diriger vos opérations, les réseaux profonds américains avec qui vous coopérez ou le service de renseignement dont vous recevez vos ordres, vous ne vaincrez pas ce pays.» «Conspirationnistes» «Une grande majorité des médias turcs répètent à longueur de journée le discours officiel et répandent ces idées conspirationnistes, soupire l’analyste anonyme. L’idée que l’Occident et notamment les Etats-Unis sont prêts à tout pour mettre la Turquie à genoux - quitte à soutenir le terrorisme - est une explication tellement simpliste que les gens y croient. Ce récit anti-occidental, anti-américain, c’est une façon pour le gouvernement turc de se dédouaner de ses échecs.» Une botte secrète qui n’est pas toute neuve, rappelle pour sa part l’éditorialiste du Cumhuriyet Ahmet Insel : «C’est une longue tradition en Turquie que de brandir la menace des puissances occidentales prêtes à ébranler l’Etat turc. Un sentiment né et entretenu par les pouvoirs successifs depuis la Première Guerre mondiale et le traité de Sèvres qui actait le dépècement de feu l’Empire ottoman.» Suivant les pas de Mustafa Kemal, vainqueur des puissances étrangères occupantes (1919-1922) et père fondateur de la république turque en 1923, Erdogan a lancé son pays dans «une nouvelle guerre d’indépendance» contre ceux qui veulent défaire la Turquie. Une guerre qui a d’ailleurs conduit le pays au-delà de ses frontières. Depuis août, les troupes turques combattent directement les jihadistes de l’Etat islamique et les milices kurdes du PYD (affiliées au PKK) dans le nord de la Syrie. Une opération rendue possible par le «rabibochage», cet été, avec la Russie, après des mois de crise diplomatique. «En Syrie, rappelle Insel, c’est la Russie, le principal allié de Bachar al-Assad, qui autorise ou non les actions de la Turquie.» Avec la bénédiction du Kremlin, Ankara «est redevenu un acteur du conflit syrien». Erdogan négocie désormais avec Moscou et Téhéran l’avenir du pays. Une implication directe que la Turquie paie à la fois par le sang de sa population civile (l’attaque du 31 décembre est une déclaration de guerre ouverte de l’EI), mais aussi de ses militaires, les sehitlers («martyrs») : plus de 60 sont tombés au combat depuis août. Un engagement coûteux hors de ses frontières, qui frôle l’enlisement et pourrait peser dans la balance lors du vote. Quentin Raverdy Correspondant à Istanbul http://www.liberation.fr/planete/2017/02/13/erdogan-a-pleinregime_1548291 SYRIE Mgr Chahane Sarkissian : « Nous ne sommes pas contre les musulmans » La Croix Recueilli par Mélinée Le Priol, le 13/02/2017 à 16h24 Mgr Chahane Sarkissian Archevêque de l’Église apostolique arménienne d’Alep De passage en France, l’archevêque de l’Église apostolique arménienne d’Alep offre un message de réconciliation pour une Syrie « renouvelée ». Que représente la communauté arménienne en Syrie, et à Alep en particulier ? Mgr Chahane Sarkissian : La présence des Arméniens en Syrie remonte au XIIIe siècle. Lors du génocide perpétré par les Turcs en 1915, la Syrie était leur destination finale, et beaucoup de rescapés sont restés là après. Avant l’éclatement de la crise syrienne en 2011, il y avait 80 000 Arméniens en Syrie, dont environ 45 000 à Alep. Cette ville est considérée comme la capitale des Arméniens de Syrie. Aujourd’hui, il resterait 30 000 Arméniens en Syrie, dont environ la moitié à Alep. Dans quelle mesure les destructions de ces derniers mois ont-elles touché votre communauté ? Mgr Chahane Sarkissian : 65 % de la ville d’Alep est aujourd’hui complètement détruite. Nous, Arméniens, avons souffert comme les autres citoyens de Syrie, qu’ils soient musulmans ou chrétiens. Notre communauté se trouve dans le centre et l’ouest de la ville. Sur les onze écoles arméniennes d’Alep, la moitié a dû fermer, dont deux ont été totalement détruites. Et sur nos douze églises, deux ont dû fermer et deux ont été détruites : l’une d’entre elles, Saint Georges, a été incendiée par une milice extrémiste, on ne sait pas laquelle. Une autre église arménienne a été attaquée en Syrie : il s’agit de celle de Deir ez-Zor, à la mémoire du génocide des Arméniens. Elle n’a pas été bombardée par voie aérienne mais par une bombe que les extrémistes ont déposée à l’intérieur de l’église. Nous n’avons aucun doute sur le fait que les responsables sont des alliés de la Turquie. Nous devons rester là pour poursuivre notre témoignage chrétien et arménien en Syrie, non loin de la Turquie qui a massacré les Arméniens entre 1915 et 1923. Quelle attitude adoptez-vous dans cette crise ? Mgr Chahane Sarkissian : Nous avons proposé une troisième voie, une sorte de « neutralité positive ». C’est difficile et coûteux, mais nous devons rester fidèles aux principes humanitaires et chrétiens. Par exemple, quand on a reçu de l’aide humanitaire de la part des communautés arméniennes et chrétiennes, on ne l’a pas seulement distribuée aux chrétiens, mais aussi aux musulmans. Et maintenant, on a leur amitié. Cette guerre vous aurait donc rapproché de vos voisins musulmans ? Mgr Chahane Sarkissian : Oui, les musulmans commencent à comprendre que la présence de chrétiens au sein d’une société musulmane n’est pas une menace : c’est plutôt une chance, pour modérer les tendances extrémistes de certains. Par ailleurs, quand j’entends des Occidentaux me dire qu’ils veulent s’engager pour les chrétiens d’Orient, je leur demande de faire attention, car ils ne connaissent pas la situation : nous ne sommes pas contre les musulmans ! Ce sont nos amis, nous vivons avec eux depuis des siècles. Et les musulmans ne sont pas contre les chrétiens. Les extrémismes n’ont ni foi ni religion. N’importe qui peut décider de détruire un pays et de semer la terreur. Comment voyez-vous l’avenir ? Mgr Chahane Sarkissian : Maintenant qu’Alep a été libérée, la ville est à nouveau réunifiée et l’on peut se déplacer sans problème. La solidarité entre chrétiens et musulmans s’exprime surtout à Alep, mais elle se généralise : dans chaque ville et village, les gens commencent à réfléchir à comment vivre ensemble, ou plutôt « re » vivre ensemble. Pour recommencer la vie, il va falloir guérir les blessures de cette guerre affreuse et mettre en place un dialogue vivant au sein de la population. Maintenant, on attend que les grandes puissances trouvent une solution convenable pour tous. C’est difficile, mais si cette solution ne convient pas à tout le monde, il y aura une autre guerre. Recueilli par Mélinée Le Priol http://www.la-croix.com/Religion/Monde/MgrChahane-Sarkissian-Nousne-sommes-pas-contre-les-musulmans-2017-02-13-1200824472 Pris en tenailles, Daech recule en Syrie La Libre Belgique Lamfalussy Christophe Publié le lundi 13 février 2017 à 15h18 - Mis à jour le lundi 13 février 2017 à 15h1 Les forces rebelles épaulées par la Turquie sont entrées dans Al-Bab. L’armée syrienne n’est qu’à quelques kilomètres. Al-Bab libérée, la voie sera ouverte vers Raqqa. Mais qui mènera l’assaut ? C’est une incroyable bataille, une course de vitesse qui est en train de se dérouler à Al-Bab, en Syrie. Elle illustre que tout est en train de basculer dans le nord de ce pays mis à genoux par une guerre de six ans. Que la Russie, la Turquie et les Etats-Unis, en épaulant des forces locales, sont en train de changer la donne. Mais que ces alliances de fortune contre Daech sont fragiles. Nul ne sait qui prendra au bout du compte Raqqa, la "capitale" du groupe djihadiste contre lequel toutes les forces se sont liguées. Dimanche, des rebelles syriens soutenus par l’armée turque ont réussi à pénétrer au cœur d’Al-Bab, une ville tenue par l’Etat islamique (EI) depuis 2014. Les forces de l’opération Bouclier de l’Euphrate ont donc damé le pion à l’armée syrienne. Venue du sud-ouest, cette dernière est à la périphérie d’Al-Bab. Il a fallu la médiation de la Russie, la semaine dernière, pour empêcher un début d’affrontement entre les forces gouvernementales syriennes et celles qui sont soutenues par la Turquie. "Al-Bab est assaillie de toutes parts […] Nos forces sont entrées dans le centre" avec des rebelles syriens, et la prise de la ville n’est "qu’une question de temps", a déclaré dimanche le président Erdogan. Plusieurs aviations ont contribué à l’avancée : turque, russe, mais aussi des appareils de la coalition internationale dont fait partie la Belgique. Les deux objectifs de la Turquie Le président turc a affirmé dimanche que le but de l’armée turque n’est pas de s’installer en Syrie, mais de chasser définitivement l’Etat islamique et d’aller jusque Raqqa. Al-Bab veut dire "la porte" en arabe. Et de fait cette ville ouvre la voie vers Raqqa, qui est à 180 km à l’est d’Al-Bab. Mais la Turquie caresse un autre objectif, également avoué : stopper l’avancée des forces kurdes des Unités de Protection du peuple (YPG) qu’elle considère comme "terroristes" et trop proches du PKK, la rébellion kurde en Turquie. Conscients du risque, les YPG ont creusé une tranchée pour empêcher l’armée turque de les repousser jusqu’à l’Euphrate. Le problème est que les YPG, très efficaces dans la lutte contre l’Etat islamique, sont soutenus par l’armée américaine. Les YPG font partie d’une coalition, les Forces démocratiques syriennes (FDS), qui comprend des milices arabes et chrétiennes. Elles ne sont plus qu’à 8 km de Raqqa et bloquent la ville par le sud, le nord-ouest et l’est, a indiqué le 10 février le Pentagone. La question de savoir qui prendra la ville n’a pas encore été tranchée. http://www.lalibre.be/actu/international/pris-en-tenailles-daech-reculeen-syrie-58a0af4ecd703b98152ef7ef ANTISEMITISME Amazon supprime des dizaines d'ouvrages négationnistes Actualitte.com Clément Solym - 13.02.2017 De la propagande antisémite vendue sur Amazon, par dizaine d’ouvrages ? C’est ce que le Sunday Times a découvert en inspectant le catalogue sur la version britannique du site. Des livres révisionnistes à souhait sont actuellement commercialisés, chacun assurant que l’Holocauste est un mythe. Ou presque. Les discours de haine ont le vent tristement en poupe, et suite à une enquête menée par la publication britannique, Amazon a dû retirer plusieurs titres vendus. Problème : la plupart d’entre eux sont autopubliés, et profitent donc de l’outil Kindle Direct Publishing pour leur mise en vente. Cependant, le déni de l’Holocauste n’est pas un crime partout dans le monde : en France, Italie ou Allemagne, cela peut entraîner des peines incluant la prison. Mais sur les plateformes américaines et britanniques, la plupart des titres dénoncés par le Sunday Times sont encore disponibles. Pour 99 pennies, plusieurs de ces ouvrages pouvaient être téléchargés rapidement – et lus. Tous contestent la réalité de la Shoah, allant même jusqu’à estimer qu’il s’agit d’une « imposture ». Choquant, malsain... mais surtout déjà dénoncé Karen Pollock, directrice générale de l’Holocaust Educational Trust, estime pour sa part « choquant et malsain » qu’Amazon ait autorisé l’achat de ces ouvrages. « L’Holocauste a été l’une des périodes les plus documentées et objet de recherche de l’histoire. Mais même en 2017, plus de 70 ans après, certains nient délibérément, dénigrent et minimisent la mémoire de l’Holocauste. » Mieux que ça : ils font commerce de ce déni. « Le fait que ce matériel injurieux soit largement accessible chez un détaillant est choquant et malsain », poursuit-elle. Le problème vient ensuite de ce que les commentaires, souvent partagés sur la question, laissent la part belle aux révisionnistes. L’un d’entre eux assure que le livre The Six Million : Fact or Fiction, est « une excellente source d’information ». On estime pourtant, d’après les archives et de nombreuses recherches que 6 millions de juifs ont été tués durant la période de l’Allemagne nazie, par Adolf Hitler et ses troupes. Et cinq millions de personnes non juives ont également péri dans les camps. La popularité du négationnisme fait froid dans le dos, et bien entendu, la domination d’Amazon, sur des territoires comme les États-Unis – avec 42 % de parts de marchés, ebook et papier confondus – confère à ces ouvrages une trop belle vitrine. Pour l’heure, la société n’a pas fait de commentaires ni apporté d’explication au retrait des livres sur certains sites européens. Il semble cependant, au moment où nous publions cet article, que plusieurs des ouvrages évoqués – The Myth of Extermination of the Jews ou Holocaust: the Greatest Lie Ever Told – aient disparu des sites américain et britannique. Mais tous n’ont pas encore disparu. Autre problème : Amazon est sous le feu des projecteurs, mais certains de ces livres se retrouvent sans trop de difficultés chez d’autres chaînes de librairies américaines... Cependant, l’histoire semble avant tout vouée à se répéter : en 2013, une enquête similaire avait révélé la présence de livres fascistes et antisémites du même ordre, sur Amazon. https://www.actualitte.com/article/monde-edition/amazon-supprime-desdizaines-d-ouvrages-negationnistes/69654 Disney se sépare de PewDiePie, star de YouTube, après un dérapage antisémite BFMTV 14/02/2017 à 11h02 Le géant américain a décidé de rompre son contrat avec le célèbre YouTubeur suédois après une vidéo dans laquelle il demandait à deux hommes de s'afficher avec une banderole "Mort aux Juifs". Sa blague lui aura coûté cher. Star incontestée de YouTube, PewDiePie vient de faire les frais d'une nouvelle plaisanterie de mauvais goût. Le jeune humoriste suédois de 26 ans, qui a souvent habitué les 53 millions d'abonnés de sa chaîne YouTube à son ton irrévérencieux et offert déjà plusieurs polémiques par le passé, s'est attiré les foudres de Disney avec une vidéo dans laquelle il proposait de s'afficher avec une pancarte portant l'inscription "Death To All Jews" ("Mort aux Juifs"). YouTubeur le mieux payé de l'année 2016 selon Forbes (avec un revenu estimé à 15 millions de dollars), PewDiePie, de son vrai nom Félix Avrid Ulf Kjellberg, était en contrat avec Maker Studios, racheté par Disney en 2014. Et comme le rapporte le Wall Street Journal, le studio a décidé de mettre fin au contrat avec le jeune homme après une succession de vidéos polémiques. La dernière étant celle concernant la banderole antisémite. "Je suis désolé" Retirée de YouTube depuis sa publication le 11 janvier dernier, cette vidéo montrait PewDiePie passer une commande singulière sur le site Fiverr (une plate-forme qui permet de rémunérer des personnes en fonction de divers services). Pour la somme de 5 dollars, il demandait ainsi à deux Indiens de s'afficher avec l'inscription "Mort aux Juifs" en riant. Ce que deux hommes ont alors réalisé, à la grande surprise de PewDiePie qui s'est auprès de ses abonnés. Capture d'écran YouTube - PewDiePie découvre que deux hommes ont exécuté sa requête: s'afficher avec une pancarte "Mort aux Juifs". "Je suis désolé, je ne pensais pas qu’ils le feraient vraiment. Je me sens en partie" responsable," avouait-il, avant de décerner malgré tout la note maximal aux deux hommes qui avait parfaitement exécuté "ce qu'il leur avait demandé". "Il est clairement allé trop loin" Rapidement, les critiques sont tombées sur PewDiePie, taxé d'antisémitisme et accusé d'exploiter les gens pour de l'argent. Les deux Indiens de sa vidéo ont d'ailleurs tenu à s'excuser, assurant qu'ils ne "savaient vraiment pas ce que signifiait ce message en faisant la vidéo". Le jeune YouTubeur a tenu à défendre sa blague, rejetant en partie la faute sur les médias. Mais les arguments de PewDiePie n'auront pas suffi à convaincre Disney de le conserver dans ses rangs. "Même si Felix a créé une communauté en étant provocateur et irrévérent, il est clairement allé trop loin dans ce cas précis et le résultat de ses vidéos est inapproprié", a justifié Maker Studios au Business Insider. Fabien Morin http://people.bfmtv.com/actualite-people/disney-se-separe-de-pewdiepiestar-de-youtube-apres-un-derapage-antisemite-1102562.html# LA MORT DU BOURREAU Sévane Garibian: disséquer l’horreur Le Temps Christian Lecomte Publié lundi 13 février 2017 à 19:30. L’universitaire genevoise publie un ouvrage collectif qui interroge sur le sort des dépouilles des tyrans, leur héritage, la mémoire de leurs crimes face aux exigences de justice et de réparation 25 avril 2015. Elle est là, à Istanbul, seule sur cette colline de Sisli dédiée aux héros turcs de la liberté. Pendant des années, elle s’est occupée des victimes, les a côtoyées en lisant des livres et de volumineux rapports, en visitant des familles, en se rendant sur des charniers. Elle se confronte cette fois-ci à un bourreau, Taalat Pacha, principal instigateur du génocide arménien (un million deux cent mille personnes exterminées). Le centenaire de ce génocide fut commémoré la veille à travers le monde. Sévane Garibian voulait se trouver ce jour-là dans l’ancienne Constantinople «pour boucler une boucle». L’universitaire genevoise venait d’achever son texte sur Taalat Pacha pour La Mort du Bourreau, ouvrage collectif qu’elle dirigeait, une réflexion «sur le cadavre des criminels de masse». Thème rarement exploré, tabou. Elle fait donc face au sanguinaire qui ordonna la destruction d’un peuple et d’une partie de sa famille. Devant le mausolée, en un lieu où aucun de ses descendants ne s’est jamais rendu, elle est apaisée, sans haine, se sent forte. Elle raconte: «Enfant, j’ai été nourrie au génocide et je pensais que j’étais née de manière miraculeuse, que je n’aurais, en fait, pas dû exister. J’ai acquis une sensibilité particulière qui ne m’a pas alourdie, pas embarrassée mais a été un moteur pour faire de tout cela quelque chose de positif, pour construire». Une grand-mère modèle Sévane doit la vie à sa grand-mère maternelle, une survivante, débarquée à Port-Saïd, réfugiée en Égypte. Merveilleuse mamie qui a élevé seule cinq enfants tout en étudiant les lettres et la philo à la Sorbonne pour devenir enseignante. La mère de Sévane, pianiste, son père, industriel, oscillent entre orient et occident, vont et viennent. Sévane naît à Genève mais grandit au Caire, fait ses universités en Suisse dès l’âge de 17 ans comme une grande, sans personne pour l’accompagner. Bagages dans la main et d’autres à acquérir pour exercer un beau métier comme grand-mère. Licence de droit à Genève puis le doctorat décroché à Paris. Elle est aujourd’hui professeure de droit à Genève et Neuchâtel, enseigne la justice pénale internationale, les droits de l’Homme et la philosophie du droit. Ses projets sont financés par le Fonds national suisse de la recherche scientifique. Elle a donné rendez-vous à la Société de Lecture de Genève, là où elle aime tant écrire, sous les combles, d’une pièce à l’autre selon l’humeur et le temps qui chaque fois peint une autre saison sur la ville. Elle arrive avec son chapeau rivé sur la tête, souriante, volubile, gaie. Possible quand on dissèque l’horreur? «Je ne veux surtout pas me complaire dans le morbide» indique-t-elle. On évoque la nécessité de faire la part des choses, entre la distance intime (son histoire) et professionnelle (ses recherches). Elle ramène tout à la force, au travail, à l’optimisme, «au génocide dans son biberon» qu’elle a fini par digérer. Une chercheuse, pas une militante Sévane Garibian n’est pas militante mais chercheuse. En quête de compréhension pour faire avancer le droit en mettant en dialogue l’histoire, l’anthropologie, la sociologie, la littérature et la psychologie. Son obsession porte sur les modalités de la mise à mort du bourreau, le traitement post-mortem de son corps et la question de la patrimonalisation face aux exigences de justice et de réparation. Autrement dit: que disent les os et les restes? Elle les interroge, veut les faire parler. Elle a vécu à compter de 2008 quatre années en Argentine, «un laboratoire extraordinaire», a rencontré des juges et les associations de victime du dictateur Videla. «J’ai travaillé sur le travail des travailleurs juridiques» aime-t-elle dire. Pour elle, la fin d’un bourreau n’est jamais anodine. «La mort du tyran alimente sa légende» Les morts naturelles (ou supposées telles) d’Amin Dada, Franco Pol Pot, Bokassa, Franco, Milosevic offriraient une échappatoire au génocidaire en éteignant une procédure judiciaire. Le cénotaphe de Pol Pot, mort officiellement d’une crise cardiaque, est aujourd’hui une attraction touristique. Le décès de Slobodan Milosevic dans sa cellule de la Haye (suicide camouflé?), alors qu’il est jugé par le Tribunal pénal international, permet une réécriture de l’Histoire et alimente le déni de celui qui s’est toujours présenté comme un martyr des grandes puissances occidentales. Pour Talaat Pacha, la patrimonialisation est assumée par l’Etat turc. «Notre travail a consisté à mettre au jour le lien entre la fin du bourreau, le traitement de ses restes et la politique négationniste toujours à l’œuvre en Turquie» précise Sévane Garibian. L’exécution d’Oussama Ben Laden s’est faite hors écran et sa disparition par une immersion en haute mer s’est voulue rapide et secrète pour prévenir tout culte du mort. «Mais la mort du tyran, quels que soient les circonstances et son contexte, n’efface rien, elle alimente sa légende. Même disparus ses restes vivent sous une forme politique, juridique ou immatérielle» estime l’universitaire. Qui a beaucoup d’amis turcs, des juristes, des chercheurs, aujourd’hui en prison car très engagés en faveur des droits de l’Homme. Profil 1973: naissance à Genève. 1991: bac au lycée français du Caire. 2007: doctorat en droit à Paris. 2008: s’installe à Buenos Aires, entame un travail sur les disparus. 2016: publie La mort du bourreau aux Éditions Petra, Paris. https://www.letemps.ch/societe/2017/02/13/sevane-garibian-dissequerlhorreur WORLD PRESS PHOTO World Press Photo : cliché choc Libération Par Julien Gester — 13 février 2017 à 20:36 On aurait pu croire la désignation de la photo de l’année 2016 aisée, lundi, pour le jury du prestigieux World Press, tant abondaient les raisons retentissantes, bonnes et mauvaises, de balayer la concurrence d’un revers de main au profit des saisissantes images réalisées par le Turc Burhan Ozbilici lors de l’assassinat de l’ambassadeur russe Andreï Karlov à Ankara le 19 décembre. Sa force plastique (noirceur indifférenciée des acteurs morts et vifs contre l’aveuglante blancheur du décor), l’expressivité quasi hallucinatoire de sa composition (la verticalité du geste du tueur, arme à la main, contre l’horizontalité terrible de la victime à terre ; la netteté de son expression bravache contre l’absence de visage du mort) le disputent à la puissance d’évocation historique qu’on peut lui prêter, ainsi qu’une probable prime au risque encouru sous les balles par l’auteur. Le choix fut pourtant controversé, si bien que l’un des votants dit dans une tribune au Guardian son dégoût d’une photographie «d’un meurtre, moralement aussi problématique que celle d’une décapitation. Elever cette image sur un piédestal est une invitation à ceux qui contemplent pareil spectacle si mis en scène : elle réaffirme la tension entre martyre et publicité». Julien Gester @juliengester http://next.liberation.fr/images/2017/02/13/world-press-photo-clichechoc_1548295 RUBRIQUE AGENDA RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS Agenda - Le Collectif VAN au Festival Bobines Sociales (La Bellevilloise - Paris 20) Agenda - Le Collectif VAN au Festival Bobines Sociales (La Bellevilloise - Paris 20) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN est heureux de vous annoncer qu'il est invité par le Festival Bobines Sociales qui se clôturera fin février lors d'un week-end à la Bellevilloise (Paris 75020). Dans le cadre des séances Des frontières et des (l)armes, le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] y tiendra un stand d'information le dimanche 26 février 2017, de 13h à 18h, en marge de la projection des documentaires Voyage en Anatolie (de Bernard Mangiante) et Gülistan, terre de roses (de Zaynê Akyol). N'hésitez pas à nous rejoindre et à encourager un Festival qui témoigne d'un esprit militant, citoyen et généreux. Festival Bobines Sociales La Bellevilloise 19-21 Rue Boyer, 75020 Paris Métro Gambetta - Pelleport - Ménilmontant Le Collectif VAN tiendra un stand d'information le dimanche 26 février 2017, de 13h à 18h, en marge des films suivants : 13h30 - Des frontières et des (l)armes Voyage en Anatolie (60’) Bernard Mangiante - Les lms du Balibari - 2016 - France Un siècle après le génocide, les agences de tourisme arméniennes proposent un retour sur la terre des ancêtres. Le réalisateur s’en inspire et rassemble sept voyageurs arméniens de la diaspora (dont l'historien parisien Raymond H. Kévorkian), de Turquie et d'Arménie, pour un roadmovie vers l’est de l’Anatolie. Gülistan, terre de roses (86’) Zaynê Akyol - Périphéria production INC. - 2016 - Canada / Allemagne Au Kurdistan, les femmes peshmerga se battent contre Daech et nous révèlent leurs ré exions et leurs idéaux. Elles nous offrent une immersion intimiste dans leur univers. Entraînement militaire et attente de l’ennemi. La bataille se rapproche de Mossoul. Rencontre / débat avec les invités À savoir : Le Festival Bobines Sociales débute dès le 19 février, par des séances gratuites "hors les murs" dont les lieux et horaires de projection sont détaillés dans le programme disponible ICI. La belle philosophie du Festival Bobines Sociales se décline en ces termes : "Certains récupèrent, partagent, font du plein avec des riens. D’autres traversent les océans pour fuir un monde invivable et échouent dans des camps qui ne le sont pas moins. Quelques irréductibles font le choix de rester quand d’autres quittent leur univers sinistré. Les uns saisissant les armes, d’autres empoignent les mots. Du 19 au 26 février, à travers des projections « hors les murs » gratuites en semaine et à prix Bobines le week-end à La Bellevilloise, cette édition du Festival Bobines Sociales est une mosaïque de regards portés sur ces luttes qui sont aussi les nôtres." http://www.bobines-sociales.org TÉLÉCHARGER : Festival Bobines Sociales - Programme http://www.collectifvan.org/pdf/10-12-24-31-01-17.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95514 Agenda - Paris/Colloque International: La Turquie au bord de la guerre civile? Agenda - Colloque International: La Turquie au bord de la guerre civile? - Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Institut kurde de Paris organise un colloque international sur le thème "La Turquie au bord de la guerre civile?" le vendredi 17 février 2017 de 14h.00 à 19h.00. Ce colloque propose de faire le point sur la situation sociale, politique, économique et désormais hélas humanitaire de ce pays et d’offrir une plateforme d’échanges aux représentants politiques et acteurs de la société civile issus de la Turquie avec leurs homologues français, européens et américains. Il vise à apporter un échange pluriel au débat et à contribuer ainsi à l’information des élus, des médias, des militants associatifs et des citoyens s’intéressant à la situation en Turquie. Pour assister à ce colloque exceptionnel il est impératif de s’inscrire avant le lundi 13 février 19h00.(Salle Victor Hugo, 101 rue de l’Université, 75007 Paris). Institut kurde de Paris Colloque International: La Turquie au bord de la guerre civile? Le vendredi 17 février 2017 de 14h.00 à 19h.00 Salle Victor Hugo 101 rue de l’Université, 75007 Paris ATTENTION: Une pièce d'identité sera exigée à l'entrée Date limite d'inscription: Lundi 13 février 2017 à 18h00 █ Veuillez utiliser l'adresse suivante pour vous inscrire à la conférence : █ http://www.institutkurde.org/inscription/ Des centres urbains kurdes rayés de la carte, des dizaines de milliers de prisonniers politiques, une presse muselée, une opposition légale kurde ou libérale décrite comme ennemie de la nation, une politique autant militariste qu’aventuriste en Irak et en Syrie, une économie aux abois… Telle est l’image que donne aujourd’hui la Turquie prise en otage par le « système Erdogan ». Alors que s’installe le pouvoir d’un homme unique qui met fin à toute séparation des pouvoirs et prétend incarner la nation, son passé et son avenir, le pays prend l’allure d’un bateau ivre maintenant sa population dans une atmosphère de guerre permanente tantôt avec ses voisins immédiats, à d’autres moments avec l’Europe accusée d’être responsables de tous ses maux. Organisé par l’Institut kurde de Paris, ce colloque propose de faire le point sur la situation sociale, politique, économique et désormais hélas humanitaire de ce pays et d’offrir une plateforme d’échanges aux représentants politiques et acteurs de la société civile issus de la Turquie avec leurs homologues français, européens et américains. Il vise à apporter un échange pluriel au débat et à contribuer ainsi à l’information des élus, des médias, des militants associatifs et des citoyens s’intéressant à la situation en Turquie. Pour assister à ce colloque exceptionnel il est impératif de s’inscrire avant le lundi 13 février 19h00. Une fois votre inscription confirmée vous recevrez un carton d’information. En raison des mesures de sécurité prescrites dans le cadre de l’état d’urgence, seules les personnes dûment inscrites sur les listes et munies de leur carton d’invitation et de leur pièce d’identité seront autorisées à accéder à la Salle Victor Hugo. Programme du colloque « La Turquie au bord de la guerre civile ? » 13h.35 - 14h.00 : Accueil des invités 14h.00 : Présentation du Colloque 14h.10 : Mot de bienvenue de M. Sergio CORONADO, député 14h.20 – 16h.20 : Première Table-ronde : « La situation en Turquie » Modérateur : M. Marc SEMO, journaliste au Monde Intervenants : • • • • • M. Hamit BOZARSLAN, professeur à l’EHESS Mme Marie JEGO, correspondante du Monde en Turquie M. Ahmet NESIN, écrivain, Istanbul Me Martin PRADEL, avocat à la Cour, Paris M. Fehim TASTEKIN, journaliste, Istanbul 16h.20 – 16h.40 Pause 16h.40 - 18h.40 : Deuxième Table-ronde : « Que peuvent faire les alliés occidentaux de la Turquie ? » Modérateur : M. Kendal NEZAN, président de l’Institut kurde de Paris Intervenants : • M. Osman BAYDEMIR, député HDP d’Urfa • M. Sergio CORONADO, député • M. François LONCLE, député (non confirmé) • M. David PHILLIPS, professeur à l’Université de Columbia, U.S.A. • Mme. Claudia ROTH, vice-présidente du Parlement allemand (non confirmée) • M. Mithat SANCAR, professeur de Droit, député HDP de Mardin http://www.institutkurde.org/activites_culturelles/event-457.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95528 Agenda - Paris/17 février : Débat-Rencontre «Être un homme de paix en Turquie» Agenda - Paris/17 février : Débat-Rencontre «Être un homme de paix en Turquie» - Collectif VAN - www.collectifvan.org - A l’occasion de la commémoration du 10e anniversaire de l’assassinat de Hrant Dink Rémi Féraud, maire du 10e arrondissement, l’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (Acort Culture), le Collectif du Rêve Commun, Amnesty International France, le CCFD-Terre Solidaire ont le plaisir de vous inviter à un débat-rencontre «Être un homme de paix en Turquie» le vendredi 17 février de 19:00 à 21:00 dans la salle des Fêtes de la Mairie du 10e arrondissement de Paris. Publié le 7 février 2017 L'Acort A l’occasion de la commémoration du 10e anniversaire de l’assassinat de Hrant Dink Rémi Féraud Maire du 10e arrondissement Mairie du 10e - Paris L’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (Acort Culture) Le Collectif du Rêve Commun Amnesty International France Le CCFD-Terre Solidaire ont le plaisir de vous inviter à un DÉBAT – RENCONTRE «ÊTRE UN HOMME DE PAIX EN TURQUIE» LE VENDREDI 17 FÉVRIER 2017 À 19H SALLE DES FÊTES DE LA MAIRIE DU 10e 72, RUE DU FAUBOURG SAINT MARTIN 75010 PARIS avec la participation de Yetvart Danzikyan AGOS Rédacteur en chef d’AGOS, hebdomadaire bilingue, arménien et turc, créé par Hrant DINK et publié depuis 1996. Mithat Sancar Professeur de droit constitutionnel, co-fondateur en Turquie de la Fondation des Droits de l’Homme (TIHV) et député HDP de Mardin. Virginie Dusen Avocate au barreau de Paris et co-présidente de Association Française des Avocats et Juristes Arméniens - AFAJA En savoir plus ici https://web.facebook.com/events/1834304190171014/#%E2%80%8E http://acort.org/?p=1779 http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95565 Agenda - France : 73ème anniversaire de l'exécution du groupe Manouchian Agenda - France : 73ème anniversaire de l'exécution du groupe Manouchian - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Des cérémonies en hommage aux résistants du Groupe Manouchian se tiennent dans divers villes, dont Montreuil, Marseille, Ivry, Paris, Romans et Echirolles, à l'occasion du 73e anniversaire de l'exécution par les nazis de Missak Manouchian et de 21 de ses camarades, le 21 février 1944 au Mont-Valérien, tandis que la 23e membre, Olga Bancic, avait été transférée en Allemagne et décapitée à la prison de Stuttgart le 10 mai 1944. Le Collectif VAN diffuse ici la liste des commémorations. Publié le 14 février 2017 Ville de Montreuil - Samedi 18 février 2017 à 11h 73e anniversaire de l'exécution du groupe Manouchian | PCF.fr 18 février 11:00 73e ANNIVERSAIRE DE L’EXÉCUTION DU GROUPE MANOUCHIAN (FUSILLÉ PAR LES NAZIS LE 21 FÉVRIER 1944 AU MONT-VALÉRIEN) SAMEDI 18 FÉVRIER 2017 À 11H PRÉCISES Esplanade Missak Manouchian angle des rues Pépin et M. Yourcenar Métro ligne 9, Mairie de Montreuil http://montreuil.pcf.fr/96303 -------Ville de Marseille - Samedi 18 février 2017 à 11h Commémoration le samedi 18 février à 11h, au Square Missak Manouchian, Bd Charles Livon, 13007 Marseille, à l'appel de la Jeunesse Arménienne de France (JAF), l'Union Culturelle Française des Arméniens de France (UCFAF) et l'Association des Anciens Combattants et Résistants Français d’Origine Arménienne (AACROA). -------Ville d'Ivry-sur-seine - Dimanche 19 février 2017 à 10h45 Commémoration : Résistants du groupe Manouchian | Ville d'Ivry-surseine Commémoration : Résistants du groupe Manouchian RÉUNIONS PUBLIQUES Le 19/02/2017 à 10h45, cérémonie en hommage aux résistants du groupe Manouchian fusillés par les nazis le 21 février 1944 - Cimetière parisien d'Ivry. Commémoration Manouchian Le 21 février 1944, vingt-deux résistants du groupe Manouchian sont fusillés au Mont-Valérien, dans l’Ouest parisien. Parmi ces militants communistes d’origine étrangère, plusieurs Ivryens, comme Celestino Alfonso ou Robert Witchiz. Un hommage leur sera rendu par la Ville le dimanche 19 février, à 10h45 au cimetière Parisien (44 avenue de Verdun). http://www.ivry94.fr/9153-5665/fiche/commemoration-resistants-dugroupe-manouchian.htm -------Ville de Paris - Mardi 21 février 2017 à 18h30 Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian L'Aumônerie Israélite des Armées (AIA) et l'Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA), vous convient à une cérémonie officielle en l'honneur des Juifs et des Arméniens morts pour la France le 21 février 1944. MARDI 21 FEVRIER 2017 à 18h30 Voir plus d'informations ICI (mettre lien Agenda). -------Ville de Romans - Samedi 25 février 2017 à 11h Cérémonie du souvenir du 73ème anniversaire de l'exécution du groupe Manouchian, mort pour la France La figure emblématique de Missak Manouchian, rescapé du Génocide de 1915 devenu héros de la Résistance, constitue l'un des symboles majeurs de la communauté arménienne de France et de son intégration réussie. Elle appartient désormais au patrimoine commun de la Résistance dans la diversité de ses composantes et de la nation tout entière. Dépôt de gerbe. Le 25 février 2017 à 11h00 Rue Missak Manouchian (quartier des Ors, près du cimetière) - 26100 Romans-sur-Isère http://www.ville-romans.fr/agenda/ceremonie-du-souvenir-du-73emeanniversaire-de-lexecution-du -------Ville d'Echirolles - 5e Semaine de l'Affiche rouge Groupe de l'Affiche rouge/Missak Manouchian - 73e anniversaire, Ville d'Echirolles Différentes initiatives sont organisées dans le cadre de la 5e Semaine de l'Affiche rouge d'Echirolles. - Célébration de l'exécution par les nazis du "groupe de l'Affiche rouge" - Missak-Manouchian et des résistants étrangers des FTP-MOI de la région parisienne -- le dimanche 19 février, à 11 h, au Monument aux morts. - Projection du film "Une jeunesse parisienne en Résistance", de Mourad Lafitte et Laurence Karsznia, suivie d'un débat animé par l'historien Claude Collin, vendredi 24 février, à 18 h, à l'amphithéâtre 12 de l'Institut de la communication et des médias. - Deux expositions : "L'Affiche rouge ou les étrangers dans la Résistance" et "Votre sang qui chante aux frontières", la participation des étrangers aux combats pour la libération de la France, du lundi 27 au vendredi 31 mars, au lycée Marie-Curie. http://www.cite-echirolles.fr/agenda-groupe-de-l-affiche-rougemissakmanouchian---73e-anniversaire~59mstijdhhh9.html Lire aussi : Marseille : La stèle de Missak Manouchian à nouveau profanée http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95626 Agenda - Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95625 TÉLÉCHARGER : 73e anniversaire de l'exécution par les nazis de Missak Manouchian liste des commémorations http://www.collectifvan.org/pdf/09-43-18-14-02-17.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95629 Agenda - Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian Agenda - Cérémonie arméno-juive : 73e anniversaire de l'exécution du Groupe Manouchian - Collectif VAN www.collectifvan.org - L'Aumônerie Israélite des Armées (AIA) et l'Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA), vous convient le Mardi 21 février 2017 à 18h30 à une cérémonie officielle en l'honneur des Juifs et des Arméniens morts pour la France le 21 février 1944. (Salle de réception Nourhan Fringhian, Cathédrale arménienne Saint-JeanBaptiste, 15 rue Jean Goujon - 75008 Paris) Publié le 14 février 2017 L'Aumônerie Israélite des Armées (AIA) et l'Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA), vous convient à une cérémonie officielle en l'honneur des Juifs et des Arméniens morts pour la France le 21 février 1944. Mardi 21 février 2017 à 18h30 En présence de M. HaÏm Korsia, Grand Rabbin de France, M. Joël Mergui, Président du Consistoire Central, M. Francis Kalifat, Président du CRIF, S.E.M. Viguen Tchitetchian, Ambassadeur d'Arménie en France, S.E.M Vahan Hovhanessian, Primat du Diocèse de l'Eglise Arménienne, M. Ara Toranian, Président du CCAF Salle de réception Nourhan Fringhian Cathédrale arménienne Saint-Jean-Baptiste, 15 rue Jean Goujon 75008 Paris (métro Champs Elysées-Clémenceau) Les prières seront célébrées en arménien et en hébreu. Verre de l'amitié et cocktail casher RSVP AVANT LE 17 FEVRIER 2017 AIA: [email protected] ANACRA : [email protected] Places strictement limitées http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95625 Agenda - Rencontre au Mémorial de la Shoah : Génocide et droit international Agenda - Rencontre au Mémorial de la Shoah : Génocide et droit international - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le jeudi 23 février 2017 à 19h30 le Mémorial de la Shoah, à l’occasion de la parution des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd. Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016, organise une rencontre en présence de l’auteur et d’Antoine Garapon, magistrat, secrétaire général de l’Institut des hautes études sur la justice à l'Auditorium E.J.Safra (17 Rue Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France). Publié le 13 janvier 2017 Mémorial de la Shoah Rencontre Génocide et droit international jeudi 23 février 2017 à 19h30 Lieu : Auditorium E.J.Safra Mémorial de la Shoah 17 Rue Geoffroy l'Asnier, 75004 Paris, France À l’occasion de la parution des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd. Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016. Une approche comparée de trois génocides avérés du XXe siècle – des Juifs d’Europe, des Arméniens de l’Empire ottoman, des Tutsi du Rwanda – permet d’appréhender la spécificité du crime de génocide. La justice pénale internationale née au XXe siècle est la consécration des travaux conduits depuis l’Antiquité par des jurisconsultes qui, chacun dans son espace politique et le mouvement de pensée de son temps, ont fondé le droit international. En présence de l’auteur et d’Antoine Garapon, magistrat, secrétaire général de l’Institut des hautes études sur la justice. Tarifs : 5€/3€ Réservation ICI http://billetterie.memorialdelashoah.org/fiche_conference.asp?cfid=17D7 87F8 Lire aussi : Agenda - Paru : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363 http://www.memorialdelashoah.org/evenementsexpositions/rencontres/genocide-droit-international.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95362 Agenda - Mairie Paris 3 / Journée "Génocides: Mémoire, Transmission, Prévention" Agenda - Mairie Paris 3 / Journée "Génocides: Mémoire, Transmission, Prévention" - Collectif VAN - www.collectifvan.org Une manifestation, organisée à la Mairie du 3e arrondissement de Paris par le Bnai Brith France, est dédiée le dimanche 5 mars 2017 aux génocides arménien, juif et tutsi. Cette Journée des génocides réunit dix-huit conférenciers et des musiciens, autour d'expositions-photos et de stands de livres. Publié le 10 février 2017 Journée des génocides Dimanche 5 mars 2017 Mairie du 3e arrondissement 2 Rue Eugène Spuller, 75003 Paris M° Temple - ligne 3 Bus : 75, 20 Programme Introduction: Discours de présentation, du maire du 3ème Ambassadeurs. Lancement de 3 films 1/ Mémoire: 1.1 Négation des génocides, le cas arménien Boris Adjemian Claire Mouradian Raymond Kevorkian 1.2 Analyse comparative, Juifs, Arméniens et Tutsi Marcel Kabanda Georges Bensoussan Carol Iancu 1.3 Traumatisme des survivants Régine Waintrater Alain David 2/ Transmission: 2.1 Transmission dans l’espace public Jacques Fredj Alain Chouraqui 2.2 transmission par l’éducation Vincent Duclert Paul Kieusseian 2.3 Transmission par la culture et l’art Philippe Grimbert Jean Claude Grumberg Francine Mayran Déjeuner sur place 13h30/ 14h 3/ Prévention 3.1 Analyse du processus de génocide et moyens de prévention Yves Ternon Richard Odier 3.2 Aspects juridiques et limites Bernard Jouanneau Joel Hubrecht Julien Serroussi 3.3Chrétiens d’Orient et autres zones à risques Jean Pierre Bensimon David Gakunzi Conclusion 18h30/19 heures. Cocktail 19h/ 19h30 Des interventions musicales et des expositions-photos seront prévues dans la journée. Les livres des conférenciers seront disponibles à la vente. TÉLÉCHARGER : Programme - Journée des génocides http://www.collectifvan.org/pdf/11-59-05-10-02-17.pdf http://www.genocide.fr/annonces.htm http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95387 Agenda - Paris/Exposition : Herero et Nama, premier génocide du XXe siècle Agenda - Exposition : Herero et Nama, premier génocide du XXe siècle - Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le premier génocide du XXe siècle. Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand, 1904-1908 » du 25 novembre 2016 au 12 mars 2017 au Mémorial de la Shoah, 17, rue Geoffroy – l’Asnier, 75004 Paris. Ouverture tous les jours sauf le samedi de 10 heures à 18 heures et le jeudi jusqu’à 22 heures. Entrée libre. Mémorial de la Shoah L'exposition #GenocideHereroNama Le premier génocide du XXe siècle Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand, 1904-1908 du 25 novembre 2016 au 12 mars 2017 Entre 1904 et 1908, environ 80% du peuple herero et 50% du peuple nama vivant sur le territoire de l’actuelle Namibie ont été exterminés par les forces du Deuxième Reich, soit environ 65 000 Herero et 10 000 Nama. En passe d’être reconnu publiquement par la République fédérale d’Allemagne comme génocide, ce crime de l’histoire coloniale africaine est aujourd’hui considéré comme le premier génocide du XXe siècle. À travers une exposition riche de nombreux documents d’archives, d’objets et de photographies, le Mémorial de la Shoah propose pour la première fois en France d’aborder cet événement encore très largement méconnu du grand public, et devenu un sujet de recherche depuis le milieu des années 1990. Entrée libre niveau crypte et entresol «C’était, et c’est aujourd’hui encore, ma politique que d’appliquer cette force par la terreur absolue, voire la cruauté. Je détruirai les tribus rebelles en versant des torrents de sang et d’argent. C’est uniquement après un tel nettoyage que quelque chose de nouveau pourra apparaître et perdurer.» Lothar von Trotha, 1904. Mémorial de la Shoah Adresse : 17, rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris E-mail : [email protected] Site web : www.memorialdelashoah.org http://genocide-herero-nama.memorialdelashoah.org/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95138 Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en France Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en France - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides audelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial. Mémorial de la Shoah ---------------------------------------Expositions et événements en France Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides audelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial. ------------------« Mus, Mouse, Maus », Variations par des auteurs de bande dessinée suédois autour de l’oeuvre d’Art Spiegelman Exposition à Saint-Sébastien-sur- Loire vendredi 13 janvier 2017 samedi 18 février 2017 À travers les planches d’auteurs de bande dessinée suédois, cette exposition souligne aussi bien la valeur patrimoniale de l’oeuvre d’Art Spiegelman que l’utilisation du 9e art comme support pour la transmission de l’histoire de la Shoah. En savoir plus Ici ------------------Auschwitz-Birkenau, camp de concentration et centre de mise à mort Exposition aux Archives départementales du Rhône et de la Métropole de Lyon jeudi 26 janvier 2017 vendredi 10 mars 2017 Le complexe d’Auschwitz- Birkenau occupe une place tout à fait singulière dans l’histoire du génocide des Juifs. En savoir plus Ici ------------------Les Justes de France Exposition à Marciac mardi 21 mars 2017 dimanche 26 mars 2017 Durant la Seconde Guerre mondiale, le silence qui entourait la persécution dont les Juifs étaient victimes semblait signifier que l’Europe avait sombré dans la peur et l’indifférence ou la collaboration. En savoir plus Ici http://www.memorialdelashoah.org/evenements-et-expositions/hors-lesmurs/expositions-et-evenements-en-france.html ------------------SHOAH ET BANDE DESSINÉE du 19 janvier au 30 octobre 2017 L'exposition La mémoire contemporaine réserve une place particulière à la Shoah, un événement sans précédent dans l’Histoire. Le propre de tout événement est d’être historicisé, médiatisé, bref de devenir sujet de fiction. Le génocide des Juifs d’Europe ne pouvait y échapper. Non sans prudence, erreurs et tâtonnements, parfois avec génie, la bande dessinée s’est donc emparée de la Shoah. C’est ce parcours historique et artistique dans ce qu’il est convenu d’appeler le 9e art que vous invite à explorer l’exposition Shoah et bande dessinée, en interrogeant les sources visuelles de ces représentations, leur pertinence, leur portée et leurs limites. Il appartenait logiquement au Mémorial de la Shoah de s’emparer du sujet, de s’interroger sur les tenants et les aboutissants de cet art, populaire s’il en est, et ce dans toute sa diversité, des comics à la bande dessinée franco-belge, des romans graphiques aux mangas. Autour de cette exposition, de nombreuses rencontres sont organisées au Mémorial, dont celle du 22 janvier 2017 sur le thème « Pourquoi les super-héros n’ont-ils pas libéré Auschwitz ? » avec la présence exceptionnelle de Chris Claremont, l’homme qui fit de Magneto (X-Men) un rescapé de la Shoah. http://expo-bd.memorialdelashoah.org/expositions.html http://www.memorialdelashoah.org/evenementsexpositions/commemorations/manifestations-commemoratives-avocation-pedagogique.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95487 Agenda - Appel à la diaspora : « Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! » Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Initiative « CitoyenObservateur », dont le but principal est de favoriser l’instauration des principes de liberté, de concurrence et de justice dans l’institution électorale en Arménie, a décidé de se préparer sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain qui aura une importance décisive pour le devenir de l’Arménie. L’Initiative “Citoyen-Observateur” est menée par trois ONG : le Centre AntiCorruption Transparency International, l’Union Droit en Europe, et le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la surveillance des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et démocratiques internationales. Cet objectif inédit est de contrôler tous les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de votes, en mobilisant près de 4000 observateurs. À cette fin, une vaste campagne de « recrutement » d’observateurs est lancée de façon à associer à l’Initiative « Citoyen-Observateur » non seulement un plus large volant de nationaux et de résidents d’Arménie, mais aussi les Arméniens de la diaspora. Le Collectif VAN diffuse ci-dessous l'appel de l’Initiative « CitoyenObservateur » et espère vivement qu'il retiendra votre attention. « Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! » L’Initiative « Citoyen-Observateur » d’Arménie Nous vous adressons ce présent courrier au nom de l’Initiative « CitoyenObservateur » dont le but principal est de favoriser l’instauration des principes de liberté, de concurrence et de justice dans l’institution électorale en Arménie. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, permetteznous de nous présenter. Créée en 2013, l’Initiative “Citoyen-Observateur” est menée par trois ONG : le Centre Anti-Corruption Transparency International, l’Union Droit en Europe, et le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la surveillance des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et démocratiques internationales. L’Initiative a exercé sa première mission durant l’élection du conseil municipal de Yèrèvan en mai 2013. Par la suite, de 2013 à 2016, elle est intervenue dans plus de 80 localités urbaines et rurales lors des élections locales. Forts de cette expérience, nous pouvons aujourd’hui affirmer qu’en cas de contrôle public effectif des bureaux de votes, on peut réduire au minimum les violations électorales et protéger ainsi les droits des électeurs arméniens. Le référendum constitutionnel du 6 décembre 2015 en a fourni un exemple éclatant, lorsque l’Initiative a réussi à rassembler 28 ONG et à mobiliser plus de 1000 observateurs répartis dans quelques 520 bureaux de vote dans toute l’Arménie, permettant la prévention d’un grand nombre de fraudes et leur enregistrement quand elles ont eu lieu. Notons que l’exercice de notre mission s’est accompagnée d’une formation des volontaires et qu’à ce jour près de 1500 personnes ont été formées par nos soins à l’observation électorale. C’est la raison pour laquelle notre Initiative a décidé de se préparer sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain, laquelle, vous le savez, aura une importance décisive pour le devenir de l’Arménie. Et de fait, nous nous sommes fixés pour objectif inédit de contrôler tous les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de votes, en mobilisant près de 4000 observateurs. Nous sommes conscients qu’il s’agit là d’un programme ambitieux, mais nous le croyons réalisable pour peu que nous réussissions à augmenter sensiblement le nombre des observateurs. Pour y arriver, nous avons décidé de lancer une vaste campagne de « recrutement » d’observateurs de façon à associer à l’Initiative « CitoyenObservateur » non seulement un plus large volant de nationaux et de résidents d’Arménie, mais aussi nos compatriotes de la diaspora. Il s’agit d’enregistrer un maximum de volontaires prêts à suivre la formation à distance que nous leur délivrerons d’ici l’échéance, prêts à venir en Arménie à la fin du mois de mars (idéalement le 26 ou le 27 mars de façon à être présents aux préparatifs des trois derniers jours de mars), prêts, le jour du vote du 2 avril, à observer le cours du scrutin du matin au soir avec leurs collaborateurs d’Arménie ainsi que le processus du dépouillement des bulletins, et prêts, enfin, à rester sur place encore deux à trois jours pour participer aux processus post électoraux.* Nous vous proposons de participer à cette vaste campagne en vous engageant vous-même et en diffusant notre appel aux membres de votre association et autour de vous, c’est-à-dire à vos amis et connaissances et plus généralement aux milieux arméniens de votre pays. Pour s’engager en tant qu’observateur volontaire, il faut s’inscrire sur le site suivant : http://citizenobserver.am/observers/registration En espérant que notre proposition, sous le vocable de « Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! » retiendra votre attention et deviendra l’occasion d’une collaboration nouvelle, singulière et enthousiaste entre l’Arménie et la Diaspora, nous vous adressons nos meilleures et compatriotiques salutations, Les membres de l’Initiative « Citoyen-Observateur » : Centre Anti-Corruption Transparency International Sona Ayvazyan, Directrice-Exécutive Club de la presse Asparez Lèvon Barsèghyan, Président Union Droit en Europe Loussiné Hakobyan, Présidente Site officiel de l’initiative « Citoyen-Observateur » : www.citizenobserver.am Pour nous joindre : [email protected] * Nous vous prions de noter que les frais de voyage et de séjour en Arménie durant la semaine de l’observation sont à la charge des volontaires de la diaspora, hormis les frais inhérents à la mission d’observation en elle-même. http://www.citizenobserver.am/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95210 Agenda - Paru : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon Agenda - Parution : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd. Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016. ******* Génocide - Anatomie d'un crime d'Yves TERNON - Préface d'Annette Becker Editeur : Armand Colin Année : 2016 Imprimeur/Fabricant : 95-Domont : Dupli-print Description : 14 x 22 cm, 304 pages Collection : Le temps des idées Notes : Contient 4 articles publiés précédemment dans la "Revue d'histoire de la Shoah" et 3 exposés faits lors de conférences, de colloques ou d'enseignement dispensé par le Mémorial de la Shoah. - Bibliogr. p. 288-292. Index Sujets : Racisme - Histoire - Génocide -- 20e siècle ISBN : 9782200614423 Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Prix : 23,90 euros Achat possible sur : Amazon Présentation Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la destruction des Juifs d’Europe, assassinés pour ce qu’ils étaient, n’appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994, les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse. Yves Ternon s’est consacré depuis les années 1960 à l’étude de la médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un historien de premier plan sur la question du crime de génocide. Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question, est consacré dans un premier temps à « décortiquer » les sources idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du peuple arménien de l’Empire ottoman, des Juifs d’Europe et des Tutsi du Rwanda. La préface de l’historienne Annette Becker revient sur le parcours d’Yves Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du racisme biologique et du crime de génocide. Une réflexion nécessaire à l’heure où le monde est de nouveau plongé dans d’autres formes de violences. Analyse scientifique. Le terreau idéologique : "Penser, classer, exclure. Origine du racisme biologique". L'infraction criminelle : "Qu'est-ce qu'un génocide ?" Méthode de travail : "Approche comparée des génocides avérés du XXe siècle : génocide des Arméniens. Génocide des Juifs d'Europe Génocide des Tutsi au Rwanda". Dossiers criminels. Le rôle de la guerre dans l'accélération du processus génocidaire. "Violations des lois et coutumes de guerre au cours des guerres des Balkans (1912-1913)". "Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman (1915-1916). Cent ans de recherche". Première étape de la mise en application du racisme biologique par purification de la race allemande : "L'Aktion T4. De l'usage des chambres à gaz par l'organisation SS". Les méfaits de l'ethnisme : "Le génocide des Tutsi au Rwanda (avril-juillet 1994) http://www.armand-colin.com/genocide-anatomie-dun-crime9782200614423 ----------------------------------Genèse du droit international : Des Pères fondateurs aux conférences de la Haye Broché – 18 avril 2016 de Yves Ternon (Auteur) Détails ISBN : 9782811114534 Nombre de pages: 480 Hauteur: 215 mm Largeur: 135 mm Date de parution: 2016 Date de publication: 18/04/2016 Editeur: Karthala Prix : 27,00 € Résumé Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation. Description complète Pendant plus de vingt siècles, les jurisconsultes ont débattu du droit. Traitant des lois naturelles, ils faisaient référence aux principes moraux du monde civilisé et à la nécessité pour les États de s’accorder sur des règles qui leur permettraient de coexister dans la paix. Après qu’Athènes eut ébauché les premières règles d’un droit international privé, Rome rédigea un jus gentium, ensemble des droits accordés aux peuples étrangers, un droit que Justinien codifia pour le monde chrétien. Au XVIe siècle, le théologien catholique espagnol Vitoria pose la première pierre de l’édifice d’un droit des gens, expression de la renaissance de l’humanisme. Au XVIIe siècle, Grotius fixe les règles de ce droit dans la guerre et dans la paix, alors qu’au terme de la guerre de Trente Ans, la paix de Westphalie tente d’établir un équilibre européen. Les jurisconsultes du XVIIIe siècle incluent le droit des gens dans le droit naturel, puis Vattel, dans un ouvrage écrit en langue française – et non plus en latin – dissocie ces deux droits, au nom de la raison. Les Lumières, les Révolutions américaine puis française, l’Empire napoléonien imposent les principes des droits de l’homme : on commence à parler d’un droit international. Au XIXe siècle, conscients de la nécessité de contenir les violences de guerre, les jurisconsultes posent les fondements d’un droit pénal international. Au terme de congrès et de conférences, ils les font adopter par de plus en plus de nations. Néanmoins, à la veille de la Première Guerre mondiale qui ouvre un siècle de violences extrêmes, ce droit n’est qu’une ébauche. Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de ces Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation. Yves Ternon, historien, s’est spécialisé dans l’étude des crimes de masse et a initié une approche comparée des trois génocides qui ont marqué le XXe siècle : des Arméniens de l’Empire ottoman, des Juifs dans l’Europe occupée par les nazis et des Tutsi du Rwanda. Il a notamment publié : Les Arméniens. Histoire d’un génocide ; L’État criminel (ces deux livres aux Éditions du Seuil) ; Guerres et génocides au XXe siècle (chez Odile Jacob). http://www.karthala.com/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363 Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril par Téotig Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril par Téotig Collectif VAN - www.collectifvan.org - Événement ! Les Éditions Parenthèses annoncent la parution de la traduction du livre référence de Téotig qui a rendu un nom et un visage aux victimes arméniennes de la rafle du 24 avril 1915 dans l'actuelle Istanbul. Ce témoignage capital avait été publié en 1919 à Constantinople pour la première commémoration de cette date fatidique. Un siècle plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de symbole. Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution de 761 personnalités, prémisse du génocide perpétré à l'encontre du peuple arménien par le gouvernement Jeune-Turc. Publié le 22 novembre 2016 Éditions Parenthèses Quatre ans après la nuit tragique de la rafle du 24 avril 1915 à Istanbul, marquant le début du génocide des Arméniens par la Turquie ottomane, un groupe d’intellectuels survivants se donne la mission de commémorer solennellement le souvenir des disparus. Il est alors demandé à Téotig, écrivain et éditeur réputé pour la qualité de ses biographies lui-même rescapé d’années de déportation, de préparer une publication à l’occasion de la première Commémoration de cette date fatidique, en 1919, au lendemain de l’armistice. Le « Mémorial du 24 avril » se compose de deux parties, l’une purement biographique (intellectuels de la capitale Istanbul déportés et éliminés — écrivains, poètes, enseignants, avocats, députés —, médecins, soldats, artisans, ecclésiastiques de province), par région et ville. Une seconde partie comprend deux témoignages de rescapés, concernant les deux centres principaux où l’élite a été déportée puis exécutée : « Vers Ayache » de Puzant Bozadjian, décrit les arrestations et la déportation au fin fond de l’Anatolie ; « Souvenirs de Tchanguere » de Mikael Chamdandjian, s’attache particulièrement aux derniers jours de deux poètes emblématiques disparus, Daniel Varoujan et Roupen Sevag. Un siècle plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de symbole. Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution de 761 personnalités, prémisse de l’élimination de tout un peuple. Téotig Mémorial du 24 avril Traduit de l’arménien par Alice Der Vartanian et Houri Varjabédian Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 176 pages, photographies, index, 2016. ISBN 978-2-86364-300-6 Prix : 23 € Éditions Parenthèses 72, cours Julien —13006 Marseille téléphone : 0 495 081 820 [email protected] http://www.editionsparentheses.com/Memorial-du-24-avril http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94984 Agenda - Paru : Une enquête sur l'assassinat des 3 militantes kurdes à Paris Agenda - À paraître, une enquête sur l'assassinat des 3 militantes kurdes à Paris - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Dans le 10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat. Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier étage de l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été exécutées de plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une des fondatrices de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et avait créé la branche des femmes de l’organisation; Fidan Dogan était en charge du lobbying du mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune militante. Pendant plusieurs mois, Laure Marchand a enquêté dans plusieurs pays et a eu accès à des sources turques et françaises inédites qui lui ont permis d’établir des liens entre le suspect numéro 1 et le MIT, les services secrets turcs." Publié le 07 décembre 2016 Actes sud Triple assassinat au 147, rue La Fayette Laure MARCHAND Solin Hors collection Janvier, 2017 / 11,5 x 19,5 / 192 pages ISBN 978-2-330-06889-9 prix indicatif : 22, 00€ Genre : Essais, Documents Triple meurtre au 147 rue La Fayette Dans le 10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat. Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier étage de l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été exécutées de plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une des fondatrices de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et avait créé la branche des femmes de l’organisation; Fidan Dogan était en charge du lobbying du mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune militante. Depuis trois ans, les éléments à charge contre les services secrets turcs, suspectés d’avoir commandité leur exécution, se sont accumulés sur le bureau de la juge d’instruction qui a bouclé son enquête. Mais un seul accusé, Ömer Güney, sera jugé lors du procès en assises qui s’ouvrira à Paris en décembre 2016. Malgré des faits accablants, les autorités politiques françaises ne réclament aucun compte à la Turquie. Alors que le courage des combattantes kurdes du PKK contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie est salué dans le monde entier, la mort de leurs camarades en plein Paris est recouverte d’un linceul de silence. Car les autorités françaises ont choisi de renforcer leur alliance stratégique avec Ankara. Faisant fi de leurs engagements à lutter contre le terrorisme. L’instruction a conclu que Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez avaient été victimes d’un « acte terroriste ». Sur le sol français, cyniquement, les victimes du terrorisme n’ont donc, à l’évidence, pas toute la même valeur. Pendant plusieurs mois, j’ai enquêté dans plusieurs pays et j’ai eu accès à des sources turques et françaises inédites qui m’ont permis d’établir des liens entre le suspect numéro 1 et le MIT, les services secrets turcs. http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/triple-assassinat-au-147rue-la-fayette http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95114 Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Exils arméniens, Du Caucase à Paris" vient de paraître aux Éditions Belin, sous la signature d'Anouche Kunth. Cette jeune chercheuse publie ici sa thèse menée sous la direction de Claire Mouradian, et brillamment soutenue à l'EHESS le 8 juillet 2013. Cet ouvrage magistral et passionnant retrace le destin des grandes familles arméniennes issues des marges caucasiennes de l'Empire russe et fuyant les convulsions de la révolution bolchevique. Leurs trajectoires croisent en France celles des Arméniens de Turquie, rescapés du génocide de 1915. Editions Belin Anouche Kunth Exils arméniens Du Caucase à Paris Collection : Contemporaines Editeur : Belin Directeur de collection : Henry Rousso 23.00 € ISBN 978-2-7011-9838-5 "Une histoire d'exils, de l'Arménie à la France" Les convulsions de la révolution bolchevique jettent hors de Russie plus d'un million de réfugiés, qui croient leur fuite temporaire. Elle va s'avérer irréversible, la perte de la patrie se conjuguant bientôt avec celle des droits nationaux. Parmi ces « sans-droits », quelques centaines de grandes familles arméniennes, issues des marges caucasiennes de l'Empire des Romanov. Banquiers et industriels, artistes, professeurs d'université, hommes politiques : tous, vers 1920, s'enfuient avec femmes et enfants, par crainte des violences que le nouveau régime de Moscou inflige à ses « ennemis de classe ». Hors de Russie, et tout particulièrement en France où convergent des dizaines de milliers d'exilés, leurs trajectoires croisent celles des Arméniens de Turquie, persécutés quant à eux pour des motifs ethno-confessionnels. L'histoire des exils arméniens s'écrit ici à hauteur d'hommes et de femmes en fuite, de familles soudées face au danger, parfois séparées, plongées dans l'opacité après le renversement de l'ordre ancien. Que faire ? Où aller ? Quel projet poursuivre en ces temps de chaos et d'incertitude ? Comment préserver ses ressources et recréer un ordre pour soi ? Les parcours de ces anciens sujets d'empires donnent à penser ce que reconstruit l'exil, lieu de mise à l'épreuve individuelle et de réélaboration des destinées collectives. Anouche KUNTH est historienne, chargée de recherche au CNRS (Migrinter). Ses travaux actuels, consacrés au monde arménien en exil, abordent l'événement génocidaire depuis la dispersion massive et forcée des survivants. Elle est l'auteur, notamment, de Arméniens en France, du chaos à la reconnaissance, Toulouse, L'Attribut, 2010, co-écrit avec Claire Mouradian. http://www.editions-belin.fr/ewb_pages/f/fiche-article-exils-armeniens27735.php?lst_ref=1 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94815 Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. (...) Grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud." Préfacé par Gérard Chaliand et publié par les Éditions Karthala, cet ouvrage capital est signé Taline Papazian, docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Le présent ouvrage constitue sa thèse de doctorat en science politique, brillamment soutenue le 25 janvier 2011 à l’IEP de Paris. Publié 17 octobre 2016 L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre Par Taline Papazian Préface de Gérard Chaliand 26€ - Karthala Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. Mais tandis que l'URSS se décompose, la question du Karabakh explose. Le présent ouvrage démontre comment la guerre fournit contre toute attente des ressorts idéologiques, politiques et militaires favorables à la reconstruction de l'Etat arménien. C'est paradoxalement au moment où le cessez-le-feu s'installe dans la durée, depuis le milieu des années 2000, que la pérennité de l'Etat arménien semble la plus sournoisement menacée. Dans la guerre ouverte comme dans l'absence de paix véritable, l'Arménie est soumise à l'épreuve du feu. Après avoir remporté la première manche, c'est désormais la consolidation de l'Etat dans sa dimension non plus guerrière mais de gouvernance qui sera le gage de son succès. Le conflit du Karabakh et ses rapports intrinsèques avec les aléas de l'Etat arménien s'inscrivent dans l'histoire longue des nationalismes du sud de l'Europe depuis le début du vingtième siècle, à la croisée des intérêts des puissances européenne, américaine, russe et turque. Crise politique régionale aux implications internationales dont le règlement est perpétuellement différé, elle condense les enjeux géopolitiques contemporains de l'ancienne aire soviétique : grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud. Si le Haut-Karabakh se rattache aux conflits ethno-territoriaux légués par l'URSS, sa portée géostratégique est plus large : il est la clé d'un déblocage des relations géopolitiques entre les trois pays du Caucase du sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) et leurs partenaires internationaux : Union Européenne, Etats-Unis, Russie, Turquie et Iran. Taline Papazian est docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Outre l’espace post-soviétique contemporain, ses travaux portent également sur les usages de la violence armée dans les espaces impériaux ottomans et russes. Table des matières Préface Remerciements Introduction Première partie : Le conflit du Karabakh : problème national, affaire d’État 1. La question du Haut-Karabakh, d’un syndrôme du nationalisme à la redéfinition politique de la nation 2. Violence physique et souveraineté politique : aux origines d’une filiation 3. Un État arménien indépendant, réponse à la question du Karabakh L’État, aboutissement du mouvement du Karabakh Stratégie de gouvernement et topoï nationaux : les ambiguités de l’État arménien L’« État des Arméniens » (Hayots bédaganoutiun) Refonder l’État, l’entreprise politique du MNA Subordonner les questions nationales aux intérêts de l’État La « normalité », sens contesté de la refondation de l’État Idéologie et pratique de la « normalisation » Nation-État, un rapport au cœur de nouveaux clivages idéologiques Deuxième partie : La guerre et l’État 4. La guerre, épreuve de l’État arménien Le contrôle des forces armées, enjeu de l’affirmation du nouvel ordre étatique Les fonctions de l’État : assurer la sécurité à l’intérieur En vue d’affronter l’hostilité extérieure Du dire au faire : gagner du temps sur la guerre Situation d’hostilité et décision de guerre : les difficultés d’une réalité politique Au-delà des positions de principe, l’irréductibilité de l’ennemi ? La guerre pour le Haut-Karabakh, épreuve de la souveraineté de l’État arménien 5. Faire la guerre, bâtir l’armée Espace de la guerre et territoire de l’État De l'autodéfense des volontaires à la guerre moderne : faire la guerre et construire l’armée Les bases d’une armée régulière Les officiers supérieurs de l’armée soviétique : l’expérience d’une tradition militaire d’État dans l’organisation de l’armée nationale Le combattant volontaire, du défenseur de la liberté au contractuel d’État Le financement de la contrainte : l’État en quête de ressources La participation directe de l’État à l’effort de guerre Effets sur l’État d’une quête de ressources pour la guerre 6. En l’absence de paix, « garder la poudre au sec » Le renforcement de l’institution militaire, gage de l’État arménien La guerre, l’armée et l’État La conscription, problème exemplaire des forces et faiblesses de l’armée nationale L’Armée, institution fédératrice de la société La modernisation de l’armée en situation de ni guerre ni paix Troisième partie : Trajectoire d’un État forgé dans le conflit 7. Contrainte et capital dans l’Arménie en conflit : entre implication et déresponsabilisation Un capital longtemps au service de la contrainte Le conflit du Karabakh, facteur du déséquilibre ou prétexte à l’immobilisme ? 8. Guerre et paix : pratiques de pouvoir et institutions républicaines Le conflit du Karabakh, domaine réservé du pouvoir exécutif La situation d’exception, révélatrice de la nécessité d’un pouvoir exécutif autonome Le conflit du Karabakh, objet de lutte pour un monopole politique Le conflit du Karabakh et la Constitution de la République d’Arménie 9. Des représentations conflictuelles de l’État arménien Cause ou prétexte de la crise de 1997-1998 Clé de la normalité de l’État : Levon Ter Petrossian ou la conviction du libéralisme Moteur d’un État-nation : Vazgen Sargsian du père de l’armée au chef de la nation Sceptre du pouvoir : Robert Kotchorian de l’enclave assiégée à l’État forteresse Ni sans, ni sens : Serge Sargsian, « le dernier des Mohicans » ? Conclusion : La forge refroidie, l’État achevé ? Annexes Sources et bibliographie http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3089-l-armenie-a-lepreuve-du-feu-forger-l-etat-a-travers-la-guerre-9782811115616.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94712 Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004) Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le XXe siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien." Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004), de Bernard Bruneteau, vient de paraître chez Armand Colin. Publié le 22 septembre 2016 Armand Colin Un siècle de génocides de Bernard Bruneteau Armand Colin 2016-09-14 PRIX 16,99 € EAN ebook 9782200616731 Le XXe siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien. Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus marquantes du XXe siècle en donnant un caractère opératoire au concept de génocide défini en 1944 par Raphael Lemkin. Leur histoire montre que le génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions : qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui autorise le génocide à se présenter comme une "solution"? Nota CVAN : nous avons fait le choix de reproduire le texte de la 4e de couverture du livre, plus complet que celui présenté en ligne. http://numerique.armand-colin.com/703887/Un-siecle-degenocides.ebook http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94530 DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Ephémérides La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) SITES INTERESSANTS Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. 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La revue de presse - collectée 5 jours par semaine par la webmaster du Collectif VAN à partir des médias en ligne francophones - est donc à suivre uniquement dans la Veille-Média du Collectif VAN et sur les réseaux sociaux de notre association très active sur Facebook et Twitter. Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias. Quelques coordonnées : TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions TV : France2 : Relations.france2 Participez "On n'est pas couché" Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couché Participez au débat sur le Forum. Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum. Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum. Quelques émissions Radio : Europe 1www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTLwww.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. France Interwww.radiofrance.fr Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00 Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité. Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected]. RMCwww.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ============================================= ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0