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La  plupart  de  ces  documents  sont  publiés  sur  le  site  Web  de  la  CCNUCC,  sous  la  rubrique  :  Rapports  nationaux 
« communications nationales (non-Annexe I) » : matériel de formation et documents méthodologiques. 
 
Les  inventaires  des  GES  et  les  évaluations  de  la  vulnérabilité  jettent  les  bases  pour  une  bonne  stratégie 
d’atténuation des changements climatiques et un plan d’adaptation. Il est donc important que les inventaires et les 
études d'évaluation soient effectués d'une manière appropriée et par du personnel qualifié. Dans cette optique, le 
renforcement des capacités pour le personnel permanent du programme national pour l'atténuation et l'adaptation 
aux changements climatique est pleinement justifié.  
 
En  ce  qui  concerne  les  priorités  de  l'Alliance  Mondiale  sur  les  Changements  Climatiques,  le  renforcement  des 
capacités  dans  les  évaluations de vulnérabilité  contribuera  à  aboutir  à la mise en  œuvre  des  programmes  et des 
mesures d'adaptation plus appropriées dans les pays des régions de l'Afrique, Caraïbes et du Pacifique (Intra-ACP).  
 
III. CONTRAINTES, LACUNES ET FAIBLESSE: 
 
1. Introduction: Malgré, sa part encore insignifiante en matière des émissions anthropiques de gaz à effet de serre, 
la Côte d’Ivoire, tout comme un ensemble de pays Intra-ACP, peut offrir un potentiel intéressant de stabilisation de 
ces  gaz,  voire  de  renforcement  des  puits  de  séquestration.  Ce  potentiel  est  confronté  à  plusieurs  contraintes, 
lacunes et faiblesses, qui entravent les possibilités du pays à contribuer aux objectifs de la Convention, qui peuvent 
être notamment identifié dans le cadre des rapports des communications nationales du pays sur les changements 
climatiques. L'examen des deux  premiers rapports des  communications nationales permet de  dégager  les aspects 
relavant de ces contraintes, lacunes et faiblesses.  
 
2.  Les  contraintes,  lacunes  et  faiblesses:  La  plupart  d'entre  elles  sont  déjà  introduites  dans  le  rapport  de  2éme 
Communication Nationale et concernent les aspects techniques, structurels, institutionnels, systémique, juridique, 
humain, financier, et sectoriel. Selon le document en annexe, la plupart de ces contraintes sont liées à des faiblesse 
et lacunes institutionnelles notamment:  
- L'implication insuffisante des institutions techniques dans le processus de mise en œuvre de la Convention, 
- L'absence ou insuffisance de systèmes de collecte, de stockage et d'archivage des données relatives conformément 
aux exigences du changement climatique, 
- La faible intégration de la prise en compte des changement climatique dans la prise de décision, dans l’élaboration 
et la mise en œuvre des politiques de développement, notamment au niveau de la plus haute instance politique du 
pays,  
- L'absence de synergie au niveau de la mise en œuvre des Conventions sur la désertification, la diversité biologique 
et sur les changements climatique, 
- La méconnaissance par les acteurs et secteurs concernés du contenu de la stratégie nationale de mise en œuvre de 
la Convention, à cause du manque de sensibilisation et non diffusion des rapports des communications nationales,  
- La faible capacité des structures publiques et privées et des ONG à saisir les opportunités qu'offrent la Convention 
et son Protocole,  
- La faible prise en compte des changements climatiques dans le corpus juridique national, 
- La faible capacité des acteurs à mobiliser les cofinancements nécessaires pour bénéficier du soutien financier du 
FEM, 
- L'insuffisance des moyens financiers nécessaires pour le fonctionnement efficace des points focaux (CCNUCC, FEM 
et) et des structures décentralisées de la mise en œuvre de la Convention, 
- La faible contribution financière de l'Etat dans les projets changement climatique, 
- La faible contribution financière de l'Etat dans les projets changement climatique, 
- Le manque de ressources financières pour le recyclage et la formation d’experts nationaux, 
-  La  faible  mobilisation  des  ressources  financières  pour  la  médiatisation  des  activités  sur  les  changements 
climatiques, 
- Le manque  des  capacités  financières des institutions  pour  mettre en  place  des stratégies  adéquates  de collecte 
permanente des données, 
-  La  faible  capacité  des  experts  nationaux  à  utiliser  les  modèles  du  GIEC  ou  à  concevoir  d'autres  modèles  plus 
adaptés aux circonstances ivoiriennes pour les études de vulnérabilité et d'adaptation, 
- La faible capacité des experts nationaux à monter des scénarios en matière de vulnérabilité et d'adaptation, 
- La faible capacité des acteurs clés à formuler des projets en matière de vulnérabilité et d’adaptation éligibles au 
FEM.