Comité exécutif—2013-2014
Dr Serge Lepage, Président
Dr François Tournoux, 1er Vice-Président
Mme Nathalie Nadon, 2e Vice-Présidente
Dr Marc Frenette, Secrétaire-Trésorier
a/s Dr Serge Lepage
688, rue Prospect, Bureau 211
Sherbrooke, Qc J1H 1A8
Tél. : 819-542-2750
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Soins palliatifs et insuffisant cardiaque—Comment aider à soulager ?
La maladie cardiovasculaire (MCV) représente
la principale cause de décès au Canada devançant
tous les cancers réunis. De façon plus spécifique, la
clientèle atteinte d’insuffisance cardiaque (IC)
avancée est âgée et affectée par de multiples co-
morbidités, ce qui favorise les hospitalisations
répétées pour des épisodes de décompensation. Les
principaux symptômes associés à l’IC avancée, sont
très similaires à ceux retrouvés en oncologie. Les
plus communs sont la dyspnée, la douleur, la fatigue,
la dépression et l’œdème. Malgré un fardeau de
symptômes comparable, voire même supérieur, il
apparaît qu’environ 90% des patients qui bénéficient
d’un programme de soins de fin de vie sont atteints
de cancer (Agence de santé publique du Canada,
2010). Certains obstacles peuvent expliquer, du
moins en partie, cet état de fait. L’incertitude
pronostique liée à la trajectoire en dents de scie,
l’absence de symptômes spécifiques à la fin de vie et
d’outil pronostic validé auprès de cette clientèle, sont
tous des éléments pouvant expliquer la difficulté à
reconnaître le moment où il faut aborder la question
de fin de vie et le niveau de soins. Pourtant, les
Sociétés canadiennes de cardiologie et de soins
palliatifs recommandent une introduction précoce
des SP et ce, parallèlement à d’autres traitements
pour prolonger la vie. En fait, la décision
d’impliquer les SP devrait se baser sur les besoins et
les symptômes des patients, plutôt que sur une
estimation pronostique. Sinon, les patients et leur
famille risque d’en être privés. D’ailleurs, des études
ont évalué l’efficacité d’un suivi conjoint en SP et en
clinique d’IC ambulatoire (CLIC) et ont démontré
une amélioration significative des symptômes
d’inconfort, de la dépression et de la qualité de vie,
diminuant ainsi les hospitalisations répétées.
Dre Caroline Michel, cardiologue
Hôpital Général Juif, Université McGill
Mme Anie Brisebois, inf., M. Sc.
Conseillère cadre
Institut de Cardiologie de Montréal (ICM)
Université de Montréal (UDM)
Mme Marie-France Ouimette, inf., M. Sc.
Conseillère cadre
Institut de cardiologie de Montréal (ICM)
Université de Montréal (UDM)
Mme Sonia Heppell, inf., M. Sc., IPSC
Institut de cardiologie de Montréal (ICM)
Université de Montréal (UDM)
Par le biais de son réseau de professionnels, la
SQIC assure le leadership par le dépistage et le
traitement de l’insuffisance cardiaque.