Société pharmaceutique
(LILLY)
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
Humatrope 6 mg, poudre et solvant pour solution injectable
Humatrope 12 mg, poudre et solvant pour solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Humatrope 6mg : cartouche contenant 6 mg de somatropine
Après reconstitution, contient 2,08 mg/ml.
Humatrope 12 mg : cartouche contenant 12 mg de somatropine
Après reconstitution contient 4,17 mg/ml.
La somatropine est obtenue par la technique de lADN recombinant sur souche d’Escherichia coli.
Humatrope contient moins de 1millimole de sodium par dose, ce qui est équivaut à une quanti négligeable de sodium
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre et solvant pour solution injectable.
La poudre est blanche à blanchâtre. Le solvant est une solution transparente.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Patients pédiatriques :
Humatrope est indiqué:
- dans le traitement à long terme des enfants présentant un retard de croissance provoqué par une sécrétion insuffisante d'hormone de
croissance endogène;
- en cas de retard de croissance associé à un syndrome de Turner, confirmé par analyse chromosomique;
- en cas de retard de croissance associé à une insuffisance rénale chronique chez des enfants prépures.
- dans le traitement des patients présentant un défaut de croissance associé à une déficience SHOX confirmée par une analyse ADN.
- en cas de retard de croissance (taille actuelle < -2,5 SDS (Score de Déviation Standard) et taille des parents ajustée < -1 SDS) chez
les enfants nés petits pour lâge gestationnel (Small For Gestational Age : SGA) avec un poids et/ou une taille de naissance < -2 DS,
n’ayant pas rattrapé leur retard de croissance (vitesse de croissance < 0 SDS au cours de la dernière année) à lâge de 4 ans ou plus.
Patients adultes :
Humatrope est indiqué pour une thérapie de substitution chez les adultes avec une déficience prononcée en hormone de croissance.
Les patients, avec une ficience sévère en hormone de croissance à lge adulte, sontfinis comme des patients psentant une
pathologie hypothalamo-hypophysaire connue et au moins une déficience connue en hormone hypophysaire à lexclusion de la
prolactine. Ces patients devraient subir un seul test dynamique afin de diagnostiquer ou d'exclure une déficience en hormone de
croissance. Chez les patients avec une ficience en hormone de croissance isolée, ayant débuté au cours de l'enfance (sans évidence
de maladie hypothalamo-hypophysaire ou d'irradiation du crâne) deux tests dynamiques devraient être recommans, sauf pour les
patients ayant des concentrations basses en IGF-1 (<2 déviations standards) chez qui un seul test pourrait être considéré. La valeur de
mesure limite du test dynamique définissant le diagnostic devrait être stricte.
4.2 Posologie et mode d’administration
Humatrope s’administre par voie sous-cutanée après reconstitution.
La posologie doit être adaptée à chaque patient selon ses besoins.
Population pédiatrique : déficit en hormone de croissance
La dose recommane est de 0,025-0,035 mg par kilo de poids corporel par jour, en injection sous-cutanée. Ceci est léquivalent de
0,7-1,0 mg/m
2 environ, de surface corporelle, par jour.
Patients adultes: déficit en hormone de croissance
La dose recommane pour initier le traitement est de 0,15-0,30 mg/jour. Une dose inférieure pourrait être nécessaire chez les patients
âgés et oses.
La dose pourra être augmentée graduellement, en fonction des besoins sur base de la réponse clinique et des concentrations dIGF-1.
La dose journalière totale ne doit pas excéder 1 mg. Les concentrations dIGF-1 devraient être maintenues sous la limite supérieure
des valeurs normales pour l’âge.
La dose minimale efficace doit être utilisée; celle-ci peut diminuer avec l’âge.
La dose de somatropine devrait être diminuée en cas d’œme persistant ou de paresthésies vères, afin d’éviter leveloppement
dun syndrome du canal carpien.(voir rubrique 4.8)
Patients avec le Syndrome de Turner
La dose recommane est de 0,045-0,050 mg par kg de poids corporel ou 1,4 mg/m
2 par jour, en injection voie sous-cutanée, de
préférence le soir.
Patients pédiatriques prépubères avec insuffisance rénale chronique
La dose recommane est de 0,045-0,050 mg/kg de poids corporel par jour administré en injection voie sous-cutanée.
Patients pédiatriques avec une ficience SHOX
La posologie recommane est de 0,045-0,050 mg/kg de poids corporel par jour administe par injection voie sous-cutanée.
Retard de croissance chez les patients pédiatriques nés petits pour lâge gestationnel (SGA)
La posologie recommane est de 0,035 mg/kg de poids corporel par jour (1 mg/m
2 de surface corporelle par jour), administe sous
forme d’injection voie sous-cutanée, jusquà ce que la taille finale soit atteinte (voir rubrique 5.1).
Le traitement devra être interrompu après la première année de traitement si le SDS de la vitesse de croissance est inférieur à + 1
SDS. Le traitement devra être interrompu si la vitesse de croissance est < 2cm/an et, si une confirmation est nécessaire, lâge osseux
est > 14 ans (pour les filles) et > 16 ans (pour les gaons), correspondant à la soudure des épiphyses.
Il est recommandé de ne pas piquer chaque fois au même endroit afin d'éviter une atrophie des tissus adipeux.
Pour les instructions de reconstitution du médicament avant administration, voir rubrique 6.6.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à lun des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
La somatropine ne doit pas être utilie en présence d’une preuve quelconque d’activité dune tumeur. Les tumeurs intracrâniennes
doivent être inactives et tout traitement anti-tumoral doit être terminé avant de commencer un traitement par lhormone de croissance.
Le traitement doit être interrompu en présence d’une preuve de croissance tumorale.
Ne pas utiliser Humatrope reconstitué avec son solvant chez des patients présentant une sensibili connue au métacrésol et/ou au
glyrol.
Ne pas utiliser Humatrope chez les enfants avec des épiphyses fusionnées.
Ne pas initier un traitement dHumatrope chez des patients en situation critique aiguë à la suite des complications liées à une
intervention à cœur ouvert ou sur labdomen ou à la suite dun polytraumatisme, ou à des patients en insuffisance respiratoire aiguë
(voir rubrique 4.4).
4.4 Mises en garde sciales et précautions d’emploi
La dose maximale quotidienne recommandée ne doit pas être pase (voir rubrique 4.2).
Les patients qui auraient été traités par hormone de croissance durant leur enfance jusquobtention de la taille finale devraient être
l'objet d'une réévaluation du déficit en hormone de croissance après fusion des épiphyses, avant que le traitement de substitution ne soit
éventuellement initié à la dose recommane pour l'adulte.
Le diagnostic et le traitement avec Humatrope doit être initié et contlé par des médecins qui sont pertinemment qualifiés et
exrimentés dans le diagnostic et le traitement de patients souffrant de déficience en hormone de croissance.
A lheure actuelle, il nexiste pas de données permettant de suspecter que le traitement par lhormone de croissance influence le taux
de récidives ou la progression de néoplasmes intracrâniens. Cependant, les standards de pratique clinique exigent des examens
réguliers d’imagerie pituitaire chez des patients présentant un historique de pathologie pituitaire. Un CT-scan de référence est
recomman chez les patients avant l’institution d’une hormonothérapie de remplacement.
Un risque plus élevé de second néoplasme (nin ou malin) a été rapporté chez les patients traités par somatropine, ayant survécu à un
cancer durant leur enfance. Parmi ces seconds néoplasmes, les tumeurs intracrâniennes, en particulier, ont été les plus fquentes.
Une fundoscopie pour tecter un éventuel papilloeme est recommandée en cas de maux de tête sévères et currents, de
problèmes visuels, de nausées ou de vomissements. Un diagnostic d'hypertension intracrâniennenigne doit être envisagé en cas de
confirmation de papilloeme et si cela s’avère approprié, le traitement par hormone de croissance devra être interrompu.
Les données actuelles sont insuffisantes pour asseoir une décision clinique chez les patients présentant une hypertension intracrânienne
résolue. Si le traitement par l'hormone de croissance est tabli, un suivi attentif des symptômes de l'hypertension intracrânienne est
nécessaire.
Les patients souffrant de troubles endocriniens, incluant une ficience en hormone de croissance, peuvent développer plus
fréquemment un déplacement du plateau épiphysaire fémoral. Tout enfant qui commencerait à boiter en cours de traitement devrait être
évalué.
Lhormone de croissance accroît la conversion extrathyrdienne de T4 en T3 et peut, de ce fait, révéler une hypothyrdie débutante.
Un suivi de la fonction thyrdienne devrait donc être réalisé chez tous les patients. Chez les patients hypothyroïdiens, le traitement
standard de substitution en hormones thyroïdiennes doit être étroitement surveillé, lors de la co-administration d’hormone de
croissance.
Chez les enfants, le traitement devrait être poursuivi jusqula fin de la croissance. Il est conseillé de ne pas passer les doses
recommanes vu les risques potentiels d'acromégalie, d'hyperglycémie et de glycosurie.
En cas de retard de croissance, indirectement lié à une insuffisance rénale chronique, les patients doivent être suivis pendant un an avant
dinitier un traitement à la somatropine, afin de confirmer le trouble de croissance. Dans le but de préserver la fonction rénale, un
traitement conservatif de linsuffisance rénale (incluant le contle de lacidose, lhyperparathyrdisme, et létat nutritionnel un an avant
le traitement) doit être établi et maintenu pendant tout le traitement à la somatotropine. La somatotropine doit être arrêtée au moment
de la transplantation rénale.
Les effets de lhormone de croissance dans un contexte de convalescence ont été étudiés lors de deux essais cliniques contlés contre
placebo impliquant 522 patients adultes dont létat critique était dû à des complications dopérations à cœur ouvert ou abdominales,
des polytraumatismes ou à des insuffisances respiratoires aiguës. La mortalité était plus élevée (41,9% par rapport à 19,3%) chez les
patients traités à lhormone de croissance (doses de 5,3-8 mg par jour) en comparaison avec ceux qui ont ru un placebo.
On na pas établi linnocuité d’un traitement continu chez les patients recevant des doses de substitution dans les indications
approuvées et ayant velop ce type de maladie.
Ainsi, chez les patients en état critique aigu, il faut mettre en balance le bénéfice potentiel de la poursuite du traitement par rapport au
risque potentiel encouru.
Selon la dose et la voie dadministration, une thérapie oestrogénique peut affecter la ponse au traitement à lhormone de croissance.
Des doses surieures d’hormone de croissance peuvent être requises afin dobtenir une augmentation équivalente d’IGF-I rique
chez les femmes, par rapport aux hommes, et ce tout scialement chez les femmes recevant une oestrogénothérapie de substitution.
Si un changement se fait au niveau de la voie d’administration des oestrogènes (orale vers transdermique ou inverment) lhormone de
croissance devra être à nouveau titrée (voir rubrique 4.5).
Une sensibilité accrue au cours du temps à lhormone de croissance (exprimée en changement du taux dIGF-I sérique obtenu par
dose d’hormone de croissance) peut être observée, plus particulièrement chez les hommes.
A moins que les patients avec un syndrome de Prader-Willi ne présentent également un diagnostic de déficience de lhormone de
croissance, Humatrope nest pas indiqué pour le traitement des patients avec une insuffisance de croissance liée à un syndrome de
Prader-Willi génétiquement confirmé.
Des cas d’apnée du sommeil et de mort subites ont été rapportés après une initiation du traitement avec hormone de croissance chez
des patients Prader-Willi psentant un ou plusieurs des facteurs de risque suivants : osité sévère, anamnèse dobstruction des voies
respiratoires supérieures ou apnée du sommeil, ou infection respiratoire non identifiée.
La somatropine pouvant duire la sensibili à linsuline, les patients doivent être suivis afin de tecter une intolérance glucidique.
Chez les patients diatiques, il peut s’avérer nécessaire d’ajuster la dose d’insuline après linstauration d’un traitement par la
somatropine. Les patients diatiques ou intolérants glucidiques doivent être étroitement suivis durant le traitement par la somatropine.
Les patients âgés (âge 65 ans) sont plus sensibles à laction de lHumatrope. Ils peuvent être plus sujets au développement d’effets
indésirables.
Lexpérience chez les patients de plus de 80 ans est limitée.
Il ny pas de données sur le traitement à long terme chez ladulte.
Chez les enfants nés petits pour lâge gestationnel, les autres causes médicales ou traitements pouvant expliquer ce retard de croissance
devront être exclues avant dinitier le traitement.
Chez des enfants nés petits pour lâge gestationnel, il est recommandé de mesurer linsulinémie et la glymie à jeun avant de
commencer le traitement puis annuellement. Chez les patients psentant un risque accru de diate (par exemple, des antécédents
familiaux de diate, une obésité, une insulinorésistance sévère, de lacanthosis nigricans), une épreuve d’hyperglymie provoquée par
voie orale ( HPO) doit être effectuée. Si un diabète clinique apparaît, lhormone de croissance ne devra pas être administrée tant que
patient na pas été stabili pour le traitement du diabète. Lhormone de croissance peut être introduite sous monitoring précis du
contrôle du diate. Une augmentation du dosage de l’insuline peut être requise.
Chez les enfants nés petits pour lâge gestationnel, il est recommandé de mesurer le taux plasmatique d’IGF-I avant d’initier le
traitement, et par la suite 2 fois par an. Si sur des mesures pées, les taux dIGF-I sont supérieurs à + 2 DS par rapport aux valeurs
standard pour le sexe, lâge et l’âge pubertaire, le ratio IGF-I/IGFBP-3 devrait être pris en considération pour lajustement de la dose.
Le traitement par lHumatrope en période péri-pubertaire chez des patients nés petits pour lâge gestationnel et chez les patients avec
une ficience SHOX nest pas recomman vu lexrience limie.
Une partie du gain de taille chez les enfants de petite taille nés petits pour lâge gestationnel traités par lhormone de croissance pourrait
être perdue si le traitement est interrompu avant que la taille finale ne soit atteinte.
Pancatite chez les enfants
Les enfants traités par somatropine ont un risque accru de velopper une pancréatite comparés aux adultes traités par somatropine.
Bien que rare, une pancréatite devrait être envisagée chez les enfants traités par somatropine qui présentent une douleur abdominale.
Aggravation de la scoliose chez les enfants
Une scoliose peut s’aggraver chez tout enfant lors dune croissance rapide. Les signes de scoliose doivent être suivis durant le
traitement.
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Les patients diabétiques recevant simultanément de la somatropine peuvent nécessiter un ajustement de leurs doses dinsuline et/ou de
leurs autres médicaments hypoglycémiants.
Si un traitement de remplacement par glucocorticoïdes est requis, le dosage des glucocorticoïdes et la compliance doivent faire lobjet
dun monitoring pcis afin déviter une insuffisance surrénale ou une inhibition des effets favorisant la croissance. Chez les patients
traités par somatropine non diagnostiqués auparavant, un hyposurnalisme secondaire peut être démasqué, nécessitant le recours à un
traitement de substitution par glucocorticdes.
Chez les femmes sous oestrogénothérapie, une dose supérieure d’hormone de croissance pourrait être requise pour atteindre lobjectif
thérapeutique (cfr. 4.4).
La somatropine peut augmenter l’activité de lenzyme cytochrome P450 (CYP) chez lHomme et peut conduire à une diminution des
concentrations plasmatiques et à une diminution de lefficacité des médicaments métabolis par le CYP3A tels que les stéroïdes
sexuels, les corticosrdes, la cyclosporine et les anticonvulsivants.
4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Des études de reproduction chez lanimal nont pas été conduites avec Humatrope. Nous ne savons pas si Humatrope peut causer un
dommage au foetus lorsquil est administré à une patiente enceinte ou sil peut affecter la capacité de reproduction.
Humatrope ne devrait être administré à une femme enceinte quen cas de nécessité.
Aucune étude na été conduite avec Humatrope en cas dallaitement. Nous ne disposons d’aucune information sur le passage éventuel
de ce médicament dans le lait maternel. Comme beaucoup de médicaments sont excrétés dans le lait maternel, la prudence est de
vigueur lorsque Humatrope est administ en cas dallaitement.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Humatrope na aucun effet connu sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
4.8 Effets insirables
La liste suivante détaille les effets insirables ainsi que leur fréquence :
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité aux solvants (métacrésol/glycérol) : 1% - 10 %
Affections endocriniennes
Hypothyroïdie : 1 % - 10 %
Affections des organes de reproduction et du sein
Gynécomastie : < 0.01 % chez lenfant; 0.1 % - 1 % chez ladulte
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Hyperglymie modérée : 1 % chez l’enfant; 1 % - 10 % chez ladulte
Diabète de type 2 : 0.1% - 1% chez lenfant ; des cas adultes ont é rapportés spontanément, avec une fréquence inconnue
Résistance à linsuline
Affections du système nerveux
Hypertension intracrâniennenigne : 0.01 % - 0.1 %
Maux de tête : > 10 % chez ladulte
Insomnies : < 0.01 % chez lenfant; 1 % - 10 % chez ladulte
Paresthésies : 0.01 % - 0.1 % chez lenfant; > 10 % chez l’adulte
Syndrome du canal carpien : 1%-10% chez ladulte
Affections vasculaires
Hypertension : < 0.01 % chez lenfant; 1 % - 10 % chez ladulte
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Dyspnée : 1%- 10% adultes
Apnée du sommeil : 1%- 10% adultes....
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Douleur musculaire localie (myalgie) : 1 % - 10 % chez ladulte, 0,01%-0,1% chez lenfant
Arthrite, douleur et troubles articulaires : > 10 % chez ladulte
Aggravation de la scoliose : 1%-10% chez les enfants
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Faiblesse : 0.1 %- 1 %
Douleur au site d’injection (réaction) : 1 % - 10 %
Oedème (local et généralisé) : 1 % - 10 % chez lenfant; 10 % chez ladulte
Investigations
Glycosurie : < 0.01 % chez lenfant; 0.01 – 0.1 % chez ladulte
Population pédiatrique
Lors des essais cliniques, environ 2% des patients déficitaires en hormone de croissance
endogène, traités par Humatrope, ont dévelop des anticorps à l'hormone de croissance. Lors
des essais cliniques chez les patients atteints du syndrome de Turner - indication dans laquelle les
doses administes sont plus importantes - jusqu8% de ces patients ont développé des
anticorps à l'hormone de croissance. Ces anticorps n'ont qu'une faible capacité de liaison et n'ont
pas interfé dans la ponse thérapeutique. La recherche des anticorps à l'hormone de
croissance devrait être entreprise chez les patients qui ne répondent pas au traitement.
Un léger œdème transitoire précoce a é observé en cours de traitement.
Un petit nombre de cas de leucémie a é observé chez des enfants traités par hormone de
croissance. Il n’a pas été démontré que lincidence de leucémie soit accrue chez les patients
traités à lhormone de croissance et ne présentant pas de facteurs pdisposants.
Patients adultes
Chez les patients pour lesquels le déficit en hormone de croissance s'est produit à lge adulte, les
cas d'oedème, de douleur musculaire, de douleur et trouble articulaire ont été rapportés en début
de traitement et tendaient à être transitoires.
Les patients adultes traités par hormone de croissance, suite à un diagnostic deficit en
hormone de croissance posé pendant leur enfance, rapportent moins d'effets secondaires que
ceux dont le déficit est diagnostiqué à lge adulte.
Déclaration des effets insirables suspectés
La déclaration des effets insirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue
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