Exercice 1 : Pratique du raisonnement scientifique : Chronologie relative dans le Massif Central
Déductions-Interprétations
Les failles affectent les terrains granitiques et
métamorphiques ainsi que les sédiments A
Les failles se sont mises en place après les terrains
granitiques / métamorphiques et les sédiments A.
Les sédiments B recouvrent les terrains affectés
par les failles
Les sédiments B se sont déposés après les
sédiments A et les terrains granitiques /
métamorphiques et la mise en place des failles.
Les roches volcaniques recouvrent tous les
terrains: granitiques, métamorphiques et
sédimentaires (A et B)
Le volcanisme est le dernier événement géologique
qui a affecté cette région
Mise en relation et synthèse :
1er événement : dépôt des sédiments A au-dessus des terrains granitiques et métamorphiques
2ème événement : mise en place des failles
3ème événement : dépôt des sédiments B
4ème événement : volcanisme
Exercice 2 spé: Métabolisme des cellules musculaires
Quelles voies métaboliques sont utilisées pour les efforts d’endurance et de résistance ?
Exploitation du document 1
Ce document montre des fragments de fibres musculaires avec myofibrilles visibles.
Les fibres I montrent la présence de nombreuses mitochondries (siège de la respiration cellulaire).
Les fibres II sont caractérisées par le nombre plus faible de mitochondries dans la région représentée: elles
n’utilisent donc pas essentiellement la respiration pour produire de l’ATP. La fermentation ?
Exploitation du document 2
Ce document indique que les fibres I et II contiennent des réserves identiques de glycogène : Le glycogène, après
avoir été hydrolysé sera une source pour les cellules musculaires, de glucose, métabolite énergétique.
Cependant, les fibres I sont beaucoup plus riches en ATP synthétase que les fibres II. L’ATP synthétase est
surtout présente dans la membrane interne des mitochondries; elle est indispensable à la synthèse de l'ATP.
Exploitation du document 3
La dégradation totale du pyruvate dans les mitochondries permet d'obtenir 17 fois plus d'ATP que celle du glucose
en pyruvate, par la glycolyse, dans le hyaloplasme. Ceci explique la présence plus massive d’ATP synthétase dans les
fibres de type I constaté au document 2.
Bilan :
Les fibres I, riches en mitochondries, ont un métabolisme énergétique qui repose essentiellement sur la
dégradation totale du pyruvate : Les phénomènes respiratoires dont le siège se situe dans les mitochondries
permettent, grâce à la chaîne respiratoire (chaîne d’oxydo-réduction au niveau des crêtes mitochondriales) une
production massive d’ATP pour chaque molécule de glucose oxydé. Cette chaîne respiratoire n’est active qu’en milieu
oxygéné, le dioxygène étant le dernier accepteur d’électrons. Ces phénomènes permettent un effort prolongé.
Les fibres II, très pauvres en mitochondries, se procurent l'ATP essentiellement par la glycolyse. Dans ce cas, les
fibres musculaires fermentent ce qui permet de réoxyder les transporteurs réduits suite à la glycolyse. Ce
système peut fournir durant un laps de temps bref, beaucoup d'ATP à condition de dégrader beaucoup de
glycogène. Les réserves de glycogène s'épuisent alors rapidement et l'effort intense ne peut être poursuivi.
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