Depuis son avènement, il ne songeait qu’à faire sortir de son pays indemne de la
guerre.
Dès le début de 1917, il entame des pourparlers secrets avec le gouvernement français
au travers d’émissaires envoyés en Suisse. Il écrit aussi à Guillaume II lui proposant une
tentative de paix sans réponse favorable. Son beau frère rencontre directement Point
Carrée et le ministre des affaires étrangères est au courant et va prévenir les Allemands.
Ainsi, les négociations sont interrompues. Clemenceau, président du conseil en 1917 va
considérer l’Autriche-Hongrie comme des traitres puisqu’ils changement souvent de
comportements.
Les Allemands souhaitent l’Autriche-Hongrie comme un satellite de l’Allemagne. En
janvier 1918, Wilson ne prévoyait pas un effritement mais se montre influencé au fil du
temps. En septembre 1918, Wilson n’est pas défavorable à la “démantelation” de
l’Autriche-Hongrie.
D’autre part, les productions vont également fortement diminuer.
A cette crise économique, s’ajoute une crise sociale et politique. On ne prévient même
plus les familles quand il y’a des morts, on ne retrouve pas d’indemnités de guerres, les
emplois chutent dans les usines et on a un retour des soldats prisonniers de Russie.
Beaucoup de ces prisonniers ont été influencés par les éléments de la Russie et
reviennent avec des idées socialistes révolutionnaires. Ces hommes développent leurs
nouvelles idées et se crée un nouveau climat. De même, dans le monde ouvrier, les
mécontentements explosent avec de nombreuses grèves. A partir de l’automne, se met
en place des gouvernements nationalistes plus ou moins improvisés. C’est le chaos
social, l’Autriche-Hongrie disparaît.
En été 1918, les Allemands pressent l’armée Austro-Hongroise d’attaquer le front
Italien sur la rivière la Piave.
Mais, cette offensive échoue lamentablement et l’armée Italienne riposte. Dans cette
période, la Bulgarie échoue en premier. Le 18 octobre, l’armistice est signé et c’est la
victoire des troupes Italiennes.
Le 24 octobre, la victoire de Vittorio Veneto signifie la fin de l’armée Austro-
Hongroise. Le 3 novembre, un armistice est signé et le 12 novembre, l’Empereur Charles
1er est chassé de Vienne et les Habsbourg sont en fuite.
C’est l’installation à Vienne, d’une république : la République Allemande d’Autriche
où les sociaux démocrates tiennent le front.
3. D’autres trônes chancelants