Version 4 juin 2015 — CVR Contrat de gestion VRT 2016-2020 page 2/2
Plus de flexibilité dans la commercialisation des packs sponsoring de la VRT.
Demander aux annonceurs de bloquer un important budget 2,5 ans à l’avance n’est pas la
manière la plus optimale de concrétiser leurs plans de communication. L’UBA demande
plus de flexibilité par rapport à la commercialisation des packs sponsoring de la VRT.
Plus de flexibilité dans la régulation de la communication commerciale.
De manière générale – même en dehors du cadre du contrat de gestion –, l’UBA demande
aussi plus de flexibilité pour la communication commerciale en fonction des opportunités et
possibilités actuelles. Le VRM (régulateur flamand des médias) réinterprète, de son propre
chef, les règles existantes en termes toujours plus restrictifs. Personne n’est demandeur,
même pas le téléspectateur.
Commercialiser les plateformes en ligne de la VRT ?
Outre la radio et la télévision, se pose la question de la commercialisation active ou pas
par la VRT de ses plateformes en ligne. Le premier réflexe d’un annonceur est bien sûr
positif, car il souhaite, en principe, utiliser tous les médias disponibles pour toucher ses
groupes cibles. Mais, sachant que ce nouveau marché en ligne constitue précisément le
terrain où les médias commerciaux entendent compenser leurs pertes de recettes, il n’est
peut-être pas judicieux d’autoriser cette commercialisation maintenant. La demande de
communication commerciale sur la chaîne télévisée de la VRT est actuellement toujours
supérieure à l’offre. Si le plafond des recettes commerciales devait rester statu quo, il ne
serait sans doute pas nécessaire non plus de commercialiser les services en ligne.
Du financement d’une chaîne au financement d’un programme.
À plus long terme, la télévision linéaire subira de plus en plus de pression. Il est donc sage
d’en tenir compte sur le plan tant social que commercial. L’évolution du financement d’une
chaîne vers financement d’un programme fait d’ailleurs l’objet d’un débat à l’échelle
internationale. Une chaîne publique répond actuellement à un certain nombre de priorités
sociétales et reçoit des subsides à cet égard. Le gouvernement devrait toutefois pouvoir
aussi mettre directement des fonds à disposition pour le développement de nouveaux
programmes. Un soutien des pouvoirs publics au niveau des programmes peut s’avérer
plus efficace et fournir une diversité plus grande de manière plus durable.
Ce type de financement semble avoir été mis en place avec succès en Nouvelle-Zélande,
en Australie et au Canada et mérite, d’après nous, une étude et un débat à long terme. On
peut même envisager de combiner ces subsides avec un financement des programmes
par des partenaires commerciaux.
Le gouvernement doit préserver l’attrait des médias pour les annonceurs.
La demande que nous adressons au gouvernement concerne la création, en Flandre, d’un
paysage médiatique équilibré et attrayant pour l’annonceur, le besoin fondamental pour
l’annonceur étant une couverture de ses groupes cibles à un prix correct dans un contexte
de qualité. Les annonceurs financent en grande partie les médias flamands. Mais les
choses vont plus loin. Les investissements publicitaires constituent le moteur de
l’innovation et de la croissance de nos entreprises. Les modèles macro-économiques
démontrent la forte corrélation positive entre les investissements publicitaires et la
croissance du produit intérieur brut. Il incombe donc au gouvernement de préserver un
écosystème médiatique sain et attrayant pour les annonceurs.