Les Psaumes Psaume 23 Page 2
Matt. 7 nous avertit que beaucoup de gens religieux croiront mériter l’entrée au paradis parce
qu’ils agissent pour Dieu. Mais toute l’Ecriture souligne qu’il s’agit non d’activité pour Dieu,
mais de foi en sa grâce et de consécration par sa grâce.
Rom. 10.9-10 : « 9 Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton
coeur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. 10 Car en croyant du coeur
on parvient à la justice, et en confessant de la bouche on parvient au salut »
Souvent par contre, cette notion de salut n’est pas claire pour l’A.T. Certains ont l’impression que
les croyants de l’A.T. étaient sauvés par les sacrifices, ou par l’obéissance à la Loi. Pour que
David affirme que l’Eternel était son berger, c’est que lui aussi avait été sauvé. Comment les
croyants de l’A.T. étaient-ils sauvés ?
Le miroir magnifique et terrible de la Loi.
Modèles de confiance
Modèles de délivrance
La personne de Dieu
L’action de Dieu. Regardez le verset 3 du Psaume 23 : « 3 Il restaure mon âme. » Le verbe
hébreu veut aussi dire, il « convertit » mon âme.
Dans le NT comme dans l’A.T, c’est Dieu qui suscite, dans le cœur, la confiance dans le pardon
de Dieu, et c’est lui qui convertit l’individu.
David était de ceux qui pouvaient légitimement dire : « l’Eternel est mon berger. »
Une image qu’il connaissait bien puisqu’il avait passé toute sa jeunesse en tant que berger (1
Sam 16.11).
Une image qui était célèbre dans le monde de l’époque puisqu’un roi Mésopotamien, Hammourabi
s’était désigné comme le berger, à l’image d’une divinité qui prétendait être berger du séjour des
morts (Shamash).
Et il fait le constat : « Je ne manquerai de rien. »
Une affirmation qui est à prendre dans le contexte du rôle de Yahvé en tant que Berger.
Dans l’expérience quotidienne, il arrive pourtant qu’on semble manquer. Nos émotions, nos
affections, nos circonstances…
La tension se résout avec deux aspects :
1er le principe est général et demeure vrai dans le cumul d’une vie. David n’a pas connu une
existence libre de tourments — que de tumultes, et de trahisons, de larmes et de péchés, de
relèvements et d’encouragements, de promesses et de corrections.
2ème il invite à la réflexion. Yahvé est-il mon berger ? A-t-il accès aux domaines de ma vie où il
reste encore de l’ordre à mettre ? Est-il libre dans son chemin en moi, peut-il me conduire
comme lui le veut ?
David énumère ensuite les fonctions du berger…
Il rassasie (1.2)
« 2 Il me fait reposer dans de verts pâturages. Il me dirige près des eaux paisibles. »
J’ai lu plusieurs messages et commentaires sur le Psaume 23, et surtout le témoignage d’un enfant
qui a grandit dans une ferme. Il avait très jeune la responsabilité de deux petits troupeaux. Voici ce
qu’il rapporte :
Alors les chèvres, je tolère. Parce que même si elles sont sournoises, au moins elles sont intelligentes ! Les brebis, sans
aucun doute, sont les animaux les plus stupides de la planète. Elles sont idiotes et sales, elles sont timides, sans
défenses et dépendantes. Les miennes se perdaient toujours, se faisaient toujours mal, ou se faisaient mordre par les
serpents. Elles savent à peine mettre un pied devant l’autre pour avancer. Je me souviens de mes jours de berger avec
dégoût. Les brebis sont des créatures misérables. (David H. Roper)
© Un poisson dans le net/Florent Varak http://www.unpoissondansle.net/psaumes