Introduction - Bibliothèque Centrale Université de Ouargla

UNIVERSITE KASDI MERBAH, OUARGLA
FACULTE DES SCIENCES DE LA NATURE ET DE LA VIE
DEPARTEMENT DES SCIENCES BIOLOGIQUES
Projet de Fin d’Etudes
En vue de l’Obtention du Diplôme de
MASTER ACADEMIQUE
Domaine : Science de la Nature et de la Vie
Filière : Biologie
Spécialité : Microbiologie Appliquée
Présenté par : REHAIEM Imene
Thème
ETUDE DU PROFIL D’ANTIBIORESISTANCE DES SOUCHES DE
BACTERIES ISOLEES AU NIVEAU DE L’ETABLISSEMENT PUBLIQUE
HOSPITALIER « HASSI MESSAOUD »
Soutenu publiquement le : 10/06/2014
Devant le jury :
President: Meme OUALD EL HADJE KHELIL. A
(Professeur)
Université d’Ouargla.
Promotrice : Melle DAOUADJI Soumia
(M.A.A)
Université d’Ouargla.
Examinateur : BOURICHA M’hamed
(M A B)
Université d’Ouargla.
Examinateur : BEN SACI Messaoud
(M A A)
Université d’Ouargla.
Année Universitaire : 2013/2014
Tout d’abord j’ai remercie Dieu le tout puissant et la
bonne santé, la volonté et la patience qu’il nous a donnée toute
le long de nos études.
Au terme de ce travail, j’ai tiens à exprimer mon profonde
gratitude et à remercier :
Melle Daouadji Soumia notre promotrice, pour avoir
dirigé ce travail et accepté d’encadrer, pour ses conseils et son
orientation et pour m’avoir donné le gout et formé à la
démarche scientifique, sans compter le restes !
Je remercie les plus sincères vont aux laborantins de
l’hôpital « Hassi Messaoud », et les médecins de bloc opératoire
et surtout Docteur Chetoui pour son aide et aussi pour son
soutien moral.
Je tiens remercie vivement les gents de l’hôpital
« Mohamed Boudiaf » Ouargla et « Slimani Amirate »
Touggourt.
Je remercie vont également aux membres des jurys ; Meme
Ouald El Hadj Khelil, Mr. Ben Saci et Mr. Bouricha, de
l’honneur qu’ils me font en acceptant d’évaluer ce travail.
Enfin, je tiens à exprimer toute reconnaissance et
remerciements à tous ceux qui ont aidé de prés ou de loin.
Dédicace
Je dédie ce modeste travail aux être les plus chers à mon cœur :
A mon cher père, Grâce à leur tendre encouragement et leur
grand sacrifice, Aucune dédicace ne pourrait exprimer mon
respect, ma considération et mes profonds sentiments envers toi.
A celle qui m’a transmîmes la vie, l’amour, le courage, à toi
chère maman toutes mes joies, mon amour et ma reconnaissance.
Je le dédie également aux plus aimables au monde
A mes chers frères : Mohamed hamza, Daïa El Dine.
A mon adorable sœur : Narimane.
A celle qui m’a toujours ouvert ses bras et soutenue dans
tout ce que j’ai entrepris ; celle dont je regrette l’absence à cette
étape importante de ma vie ; celle qui me manque terriblement
aujourd’hui ma très chère et adorée grand-mère Meriem.
A tous mes amis et surtout qui ont contribués de prés et de
loin pour réalisation de ce mémoire.
A toute la famille : Rehaiem et Rahal.
Liste des Abréviations
VP I: Naphtol à G% (VPI).
ADN : Acide désoxyribonucléique.
P: Pénicilline.
AMX : Amoxicilline.
RM: Rouge de methyl.
AM : Ampicilline.
R : Rifampicine.
ARN : Acide ribonucléique.
TE : Tétracycline.
ARN m : ARN messager.
VP II: Lessive de potasse à 40%.
BMR : Bactérie multi-résistante.
VA : Vancomycine.
CH : Chloramphénicol
CMI :
Concentration
inhibitrice.
minimale
CMB :
Concentration
bactéricide.
minimale
.
CML : Concentration minimale létale.
CA-SFM : Comité de l’Antibiogramme
de
la
Société
Française
de
Microbiologie.
MLS :
Macrolides,
Streptogamines.
Lincosamides,
CS: Colistine.
E: Erythromycine.
Fos : Fosfomycine.
GM : Gentamicine.
IN : Infection nosocomiale.
LDC : Lysine décarboxylase.
L: Lincomycine.
OX : Oxacilline.
OMS : Organisation Mondiale de Santé.
ODC : Ornithine décarboxylase.
Liste des figures
N°
Titre de figure
Page
01
Action des antibiotiques sur la structure de la bactérie.
04
02
Mécanismes de la résistance bactérienne aux antibiotiques.
12
03
Mécanismes génétique de la résistance bactérienne aux antibiotiques.
12
04
Chaine épidémiologique de transmission d’un agent infectieux.
21
05
Répartition des résultats selon la présence ou l’absence des germes.
40
06
Répartition des germes selon le Gram.
41
Taux de résistance des souches de Staphylocoque à coagulase négative
07
isolées des services de chirurgie, bloc opératoire et hémodialyse d’EPH
46
« Hassi Messaoud ».
Taux de résistance des souches de Staphylocoque aureus isolées des
08
services de chirurgie, bloc opératoire et hémodialyse d’EPH « Hassi
47
Messaoud ».
09
10
11
Taux de résistance des souches de Streptococcus sp isolées des services de
chirurgie, bloc opératoire et hémodialyse d’EPH « Hassi Messaoud ».
Taux de résistance des souches d’Entérobactéries isolées des services de
chirurgie, bloc opératoire et hémodialyse d’EPH « Hassi Messaoud ».
Taux de résistance des souches de Pseudomonas isolées des services de
chirurgie, bloc opératoire et hémodialyse d’EPH « Hassi Messaoud ».
48
49
50
Liste des annexes
N°
Titre des Annexes
Composition des milieux de culture utilisée
I
II
Tableau de plaque API 20
II
Tableau de lecture : Valeurs critiques des diamètres des zones d’inhibition et
des CMI pour Staphuylococcus sp (Standardisation de l’antibiogramme en
médecine humaine à l’échelle nationale).
III
Fiche d’enquête sur la qualité désinfection et d’asepsie.
IV
Précaution « standard » : gestion de l’environnement
Liste des Tableaux
N°
Titre de tableau
Page
01
Les antibiotiques bactéricides et les antibiotiques
bactériostatiques.
05
02
Résistance bactérienne naturelle et antibiotique qui peut agir
comme "sélecteurs".
06
03
Résistance acquise aux antibiotiques.
06
04
Les déférents types de zone à risque au l’environnement
hospitalier.
18
Les bactéries fréquemment mises en cause dans les infections
05
25
nosocomiales.
Antibiotiques utilisées pour la réalisation d’antibiogramme au
laboratoire de bactériologie, à l’établissement publique de l’hôpital
06
« Hassi Messaoud ».
Répartition des résultats selon la présence ou l’absence des
07
germes.
08
Répartition des germes selon le Gram.
les prélèvements de l’eau effectue dans service
45
hémodialyse et bloc opératoire.
Résultats d’antibiogramme des souches de Staphylocoque à
13
44
niveau du service d’hémodialyse.
Répartition
12
43
niveau du service chirurgie
Répartition des prélèvements effectués et souches identifiées au
11
42
au niveau du bloc opératoire.
Répartition des prélèvements effectués et souches identifiées au
10
40
41
Répartition des prélèvements et souches bactériennes identifiées
09
31
46
coagulase négatif.
Résultats de l’antibiogramme des souches de
Staphylococcus
47
14
aureus.
15
Résultats de l’antibiogramme des souches de Streptococcus sp
48
16
Résultats de l’antibiogramme des souches d’Entérobactéries.
49
17
Résultats de l’antibiogramme des souches de Pseudomonas.
50
SOMMAIRE
Dédicace
Remercîment
Liste des abréviations
Liste des figures
Liste des tableaux
Liste des annexes
Introduction ............................................................................................................................... 1
Partie I : Synthèse bibliographie
I - Caractéristiques générales des antibiotiques ...................................................................... 3
1- Historique : ............................................................................................................................ 3
2- Origine :.................................................................................................................................. 3
3- Définition : ............................................................................................................................. 3
4- Classification et Mode d’action :........................................................................................... 4
4-1- Antibiotiques inhibiteurs de la synthèse de la paroi bactérienne : ................................. 5
4-1- 1- Beta-lactamines : ........................................................................................................... 5
4-1- 2- Glycopeptides :............................................................................................................... 5
4-1- 3- Fosfomycine : ................................................................................................................. 5
4-2- Antibiotiques actifs sur les membranes :.......................................................................... 5
4-3 – Antibiotiques inhibant la synthèse ou le fonctionnement de l’ADN : ........................... 6
4-3-1- Quinolones : .................................................................................................................... 6
4-3-2- Rifamycine :..................................................................................................................... 6
4-3-3- Inhibiteurs de la synthèse des folates :.......................................................................... 6
4-3-4- Nitro-imidazoles :............................................................................................................ 6
4-3-5- Nitrofuranes : .................................................................................................................. 6
4-4- Antibiotiques inhibant la synthèse protéique : ................................................................ 6
4-4-1- Aminosides :.................................................................................................................... 6
4-4-2-Tétracycline : .................................................................................................................... 7
4-4-3- Macrolides, lincosamides, streptogamines (MLS) : ....................................................... 7
4-4-4- Phinicoles : ...................................................................................................................... 7
4-4-5- Acides Fusidique : ........................................................................................................... 7
4-4-6- Oxazolidinones :.............................................................................................................. 7
5- Antibiorésistance :................................................................................................................. 7
5-1- Phénomène de la résistance bactérienne : ....................................................................... 7
5-1-1- La résistance naturelle :.................................................................................................. 8
5-1-2- La résistance acquise : .................................................................................................... 8
5-2- Mécanisme de la résistance bactérienne :...................................................................... 10
5-2-1- Sur le plan biochimique ................................................................................................ 10
5-2-2- Sur le plan génétique .................................................................................................... 10
5-3- L’évolution de la résistance aux antibiotiques ............................................................... 13
II- Environnement hospitalier ................................................................................................. 16
1-Définition : ............................................................................................................................ 16
2- Les principaux germes de l’environnement hospitalier :................................................... 16
3- Différents types de zone à risque dans l’environnement hospitalier : ............................. 17
4- Bio-contamination de l’environnement hospitalier: ......................................................... 19
5- Place de l’environnement hospitalier dans la chaine épidémiologique : ......................... 21
III-Infection hospitalière (nosocomial) ................................................................................... 23
1- Définition : ........................................................................................................................... 23
2- Les infections nosocomiales en Algérie :............................................................................ 23
3- Principaux infections nosocomiales : ................................................................................. 24
3-1- Autres infections nosocomiales :..................................................................................... 24
4 - Bactéries fréquemment mises en cause dans les infections nosocomiales :................... 25
5- Mode de transmission :....................................................................................................... 26
6- Facteur favorisants l’infection : .......................................................................................... 27
6-1-Facteur spécifique à l’hôte :.............................................................................................. 27
6-2- Facteur liés à l’environnement : ...................................................................................... 27
I- Méthodologie et Matériel.................................................................................................... 28
1- lieu d’étude :........................................................................................................................ 28
1-1-Description des services :.................................................................................................. 28
1-2- Durée de stage :................................................................................................................ 28
2-Matériel : 2-1- Instruments et Appareillage :..................................................................... 29
2-2- Réactifs : ........................................................................................................................... 29
2-3- Milieux de culture : .......................................................................................................... 30
2-4- Antibiotiques : .................................................................................................................. 31
3- Méthodes :........................................................................................................................... 31
3-1-Prélèvements :................................................................................................................... 31
3-2- Enrichissement : ............................................................................................................... 32
3-3-Test d’identification: ......................................................................................................... 32
3-4- Etude de l'antibiorésistance des souches bactériennes : ............................................... 38
4- Enquête sur la qualité de désinfection et d’asepsie : ........................................................ 40
I-Résultats ................................................................................................................................ 40
I-1-prélèvements ..................................................................................................................... 40
I-2- Antibiorésistance .............................................................................................................. 46
I-2-1- Antibiorésistance des souches de Staphylocoques isolées :........................................ 46
I-2-2- Antibiorésistance des souches de Streptocoques isolées :.......................................... 48
I-2-3- Antibiorésistance des souches d’Entérobactéries isolées :.......................................... 49
I-2-4- Antibiorésistance des souches de Pseudomonas isolées :........................................... 50
II -Discussion des résultats : .................................................................................................... 51
Conclusion................................................................................................................................ 52
Références bibliographiques :................................................................................................. 34
ANNEXE .................................................................................................................................... 34
Introduction
Introduction
Introduction
L’hôpital peut être considéré comme un écosystème où l’homme malade, affaibli,
traumatisé, entre en contact avec un univers microbien, (Le Minor et Veron ; 1989).
La complexité de l’environnement hospitalier fournit une
d’opportunités favorisant la rencontre
quantité innombrable
entre le patient et le microorganisme, certains
cependant sont plus spécifique de ce type d’environnement et ne sont pas fréquemment
retrouvés ailleurs (Schaechter et al ; 1999).
L’écosystème microbien hospitalier se distingue comme le souligne (Fleuvete ; 1984)
par trois caractères ; variété, échange, renouvellement. Si la flore du malade change pendant
l’hospitalisation, la flore hospitalière change aussi, grâce aux échanges entre malades,
personnels, environnement, mais aussi aux conditions extérieures favorisant certaines espèces
par rapport à d’autres (Ministère de la santé algérien ; 1986).
Les infections acquises à l’hôpital sont une réalité préoccupante surtout dans des
services à haut risque tels que le service de chirurgie, bloc opératoire, qui recrute des patients
extrêmement vulnérables à la colonisation et par conséquent à l’infection.
Ces infections sont souvent la résultante d’un certain nombre de facteurs tels que les
pratiques de soins, la flore liée au patient ou encore l’environnement.
Les problèmes de bio-contamination dans les environnements intérieurs (habitats et
lieux de travail) ont conduit à une prise de conscience de leur impact sur la santé et de la
difficulté à cerner les différents paramètres.
L’environnement hospitalier sélectionne des souches de bactéries pathogènes
particulièrement résistantes aux antibiotiques qui peuvent, dans certains cas, se répandre
ensuite à l'extérieur de l'hôpital.
Les agents impliqués dans les infections nosocomiales se trouvent partout : dans l’air,
sur les surfaces, la peau, le linge, les déchets, les fluides corporels, les dispositifs médicaux et
plus particulièrement le matériel réutilisable (chirurgie, endoscopie).
1
Introduction
C’est dans ce cadre que s’inscrit notre étude qui consiste à :
 Isoler les bactéries à partir de l’environnement hospitalier (air , eau surface) qui se
trouvent dans les services de l’établissement publiques hospitalier « Hassi
Messaoud » ;
 Etudier l’état d’antibiorésistance des souches isolées vis-à-vis différentes familles
d’ATB ;
 S’assurer de l’efficacité de la stérilisation dans les services concernés par notre étude..
2
Partie I
Synthèse
bibliographique
Chapitre I
Caractéristiques générales
sur les antibiotiques
Chapitre I
Caractéristiques générales sur les antibiotiques
I - Caractéristiques générales des antibiotiques
1- Historique :
En 1928, le médecin britannique Sir Alexander Fleming découvre qu’une moisissure
le pénicillium, empêche les cultures des bactéries de prolifère. La substance bactériostatique
sécrétée par la moisissure prend le nom de pénicilline et devient disponible comme
médicament dans les années 40 : c’est le premier antibiotique. (DELLESALLE et CAREN,
2004).
Depuis beaucoup d’autres substances actives contre de nombreuses bactéries ont été
découvertes. Actuellement, les chercheurs s’efforcent de découvrir de nouvelles molécules
actives sur les bactéries les plus résistantes, de diminuer la toxicité de ces médicaments et de
simplifier leur mode d’administration. (DELLESALLE et CAREN, 2004).
2- Origine :
Les antibiotiques sont des substances produites naturellement par certaines moisissures
et certaines bactéries ; ce sont leurs propres armes dans la concurrence vitale qui les oppose à
d’autres microorganismes. Exemple : la streptomycine est produite par Streptomyces griseus
(champignon),
La
bacitracine
est
produite
par
Bacillus
licheniformis
(bactérie).
(FIGARELLA et al, 2007).
Certain antibiotiques ne présentent pas tous un intérêt médicale. Les laboratoires
fabriquent les antibiotiques à partir de culture en masse de microorganismes producteurs.
Certains peuvent également être fabriqués par synthèse chimique. (FIGARELLA et al,
2007).
3- Définition :
Un antibiotique (du grec anti : « contre », et bios : « la vie ») sont des produits du
métabolisme des moisissures ou des bactéries ou leurs dérivés, obtenus par synthèse
chimique, qui inhibent ou détruisent, même à très faible concentration (d’ordre de µg/cm3 )
d’autres microorganismes. (CANU et PETER, 2001).
Les antibiotiques sont des biomolécules possèdent une activité antimicrobienne ; ils
sont capables d’inhiber et même détruire des bactéries ou des champignons (action
bactériostatiques ou bactéricide ou fongistatique ou fongicide) mais toute fois chaque
antibiotique a une spécificité d’action, Ils n’agissent pas sur les virus. Un antibiotique est
donc efficace s’il répond à deux conditions :
-Il est actif sur les microorganismes responsable de l’infection ;
3
Chapitre I
Caractéristiques générales sur les antibiotiques
-Il diffuse dans l’organisme jusqu’au lieu de l’infection (quelquefois il s’y concentre).
(FIGARELLA et al, 2007).
4- Classification et Mode d’action :
On peut classer les ATB selon ; leur nature chimique, leur mécanisme d’action et leur
spectre d’activité. Les ATB agissant sur:
-
La synthèse du peptidoglycane;
-
La membrane externe;
-
La synthèse de l’ADN et de L’ARN;
-
La synthèse protéique (FLANDROIS, 2001)
En fonction de leur nature chimique, les antibiotiques peuvent agir à différent niveaux de la
bactérie : la paroi, ou la membrane, ou le chromosome, ou les ribosomes. (FIGARELLA et
al, 2007).
Paroi
Sa synthèse devient impossible,
Il ya mort de la bactérie fragilisée
Ex : RIFAMYCINE.
Ribosomes
S’ils sont atteints, la bactérie Ou
dénaturée. Ex :
THYROTHRICINE
Membrane
Elle est partiellement détruite ne
peut plus synthétiser ses protéines.
Ex : Tetracycline.
Autre mécanisme
Chromosomes
S’ils sont atteints, la bactérie ne
peut. Plus se multiplier.
Ex : Pénicilline.
Figure 01 : Action des antibiotiques sur la structure de la bactérie
(FIGARELLA et al, 2007).
Selon la zone atteinte, la bactérie est soit tuée (bactéricide), soit devenue incapable de
se multiplier (bactériostatique).Un agent bactéricide tue l’organisme cible mais son activité
dépend de la concentration, dans certain cas aux faibles concentrations, il peut être
uniquement bactériostatique. (PRESCOT et KLEIN, 2003).
4
Chapitre I
Caractéristiques générales sur les antibiotiques
Tableau 01: Antibiotiques bactéricides et Antibiotiques bactériostatiques
(JOFFIN et LEYRAL, 2001).
Bactéricides
Bactériostatiques
B-Lactamines (sur bactéries en croissance)
Phénicolés
Vancomycine
Tétracyclines
Polypeptides
Macrolides et lincosamides
Aminosides
Acides fusidique
Streptogramines
Sulfamides
Quinolones
Rifampicine (plus ou moins bactéricide)
Nitro- imidazoles
Synergistines
Polymyscines
Fosfomycine
4-1- Antibiotiques inhibiteurs de la synthèse de la paroi bactérienne :
4-1- 1- Beta-lactamines :
Cette famille comprend 04 grands groupes : Les pénicillines, les céphalosporines, les
Mono- lactames.Les beta– lactamines présentent une analogie de structure avec un constituant
du précurseur de peptidoglycane. Le dipeptide terminale D-alanine-D-alanine, qui est le
substrat des transpeptidases. L’antibiotique est ainsi capable de bloquer les transpeptidases en
se comportant un substrat- suicide. (TANKOUIC, 2000).
4-1- 2- Glycopeptides :
Il s’agit de la vancomycine et de teicoplamine. Les glycopeptides sont aussi des
inhibiteurs de la traspeptidation. Les molécules des glycopeptides forment une poche qui
permet une interaction stérique précise avec le dipeptide terminal D-alanine D- alanine du
précurseur du peptidoglycane selon un modèle « clé- serrure ». Le dipeptide est masqué d’où
l’inhibition. (TRANKOUIC, 2000).
4-1- 3- Fosfomycine :
Cet antibiotiques agit, lui, au début de la synthèse du peptidoglycane. Il inhibe une des
enzymes intra cytoplasmique impliquées dans la synthèse du précurseur. (TRANKOUIC,
2000).
4-2- Antibiotiques actifs sur les membranes :
Il s’agit des poly myxines, leurs cibles sont les membranes lipidiques, la membrane
externe d’abord, puis la membrane cytoplasmique. La fixation des poly myxines va
5
Chapitre I
Caractéristiques générales sur les antibiotiques
désorganiser la structure de ces membranes et les rendre perméable, ce qui aboutit à la mort
rapide de la bactérie. (TRANKOUIC, 2000).
4-3 – Antibiotiques inhibant la synthèse ou le fonctionnement de l’ADN :
4-3-1- Quinolones :
L’ADN et la gyrase (la gyrase est capable de sur enrouler négativement l’ADN) sont
liés de manière covalente. La cible des Quinolones est justement ce complexe covalent ADN
enzyme normalement transitoire mais qui est sensible par les antibiotiques. Ce complexe va
inhiber la synthèse de l’ADN (TRANKOUIC, 2000).
4-3-2- Rifamycine :
La principale molécule de cette famille est la rifampicine, elle agit par une inhibition
de ADN polymérase et donc la transcription de l’ADN en acide ribonucléique messager
(ARN m). (TRANKOUIC, 2000).
4-3-3- Inhibiteurs de la synthèse des folates :
Il s’agit des Sulfamides et Diaminoprimidines. Ils sont des inhibiteurs compétitifs de
la synthèse de l’acide Tétrahydrofolique. Cette inhibition à pour conséquence une diminution
des nucléotides utilisables pour la synthèse des acides nucléique. (TRANKOUIC, 2000).
4-3-4- Nitro-imidazoles :
Il s’agit du Métronidazole et de l’Ornidazole. La condition nécessaire à leur activité
est la réduction intra bactérienne de leur groupement nitro ; les dérives réduits oxydent l’ADN
au niveau des régions riches en adénine et thymine ; ce qui aboutit à des coupures de l’ADN
responsable de la mort rapides des bactéries. (TRANKOUIC, 2000).
4-3-5- Nitrofuranes :
Leur structure et leur mode d’action présentent des similarités avec ceux des Nitroimidazoles. (TRANKOUIC, 2000).
4-4- Antibiotiques inhibant la synthèse protéique :
4-4-1- Aminosides :
Les molécules les plus utilisées étant la Gentamicine, la Nétilmicine et l’Amikacine.
La fixation des Aminosides sur des sites multiples au niveau du ribosome (sous unité 30S
surtout) engendre des distorsions de la structure d’ensemble de celui-ci et en conséquence
6
Chapitre I
Caractéristiques générales sur les antibiotiques
inhibe toutes les étapes de la traduction. Il y a de plus, synthèse de protéine anormale en
raison de nombreuses erreurs de lecture du code génétique induites par les Aminosides.
(TRANKOUIC, 2000).
4-4-2-Tétracycline :
L’antibiotique se lie ensuite de façon réversible aux sous unité 30S du ribosome, à
proximité de site A. la présence de Tétracycline à ce niveau bloque l’étape de reconnaissance
de la phase d’élongation. (TRANKOUIC, 2000).
4-4-3- Macrolides, lincosamides, streptogamines (MLS) :
Il s’agit des macrolides dont l’Erythromycine, des lincosamides et des synergistines
ou MLS. Ces molécules se fixent sur le sous unité 50S, en particulier au niveau d’une portion
bien précise de l’ARN ribosomal 23S.
La fixation se situe au voisinage du site P et conduit à un arrêt de l’élongation par
inhibition du transfert peptique. (TRANKOUIC, 2000).
4-4-4- Phinicoles :
Il s’agit chloramphénicol et thiamphénicol. Leur mode d’action proche de celui des
MLS. (TRANKOUIC, 2000).
4-4-5- Acides Fusidique :
L’Acide Fusidique bloque l’élongation de la traduction au niveau de la phase de
translocation du peptide. (TRANKOUIC, 2000).
4-4-6- Oxazolidinones :
Les Oxazilidinones inhibent la synthèse protéique à un stade très précoce, elles
empêchent la formation du complexe d’initiation en se fixant la grande sous unité 50S.
(TRANKOUIC, 2000).
5- Antibiorésistance :
5-1- Phénomène de la résistance bactérienne :
Ce phénomène se traduit par une lutte permanente entre l’isolement et la synthèse de
nouveaux antibiotiques et l’apparition de bactéries résistantes (ELGHOZI et DUVAL,
1987).
7
Chapitre I
Caractéristiques générales sur les antibiotiques
A la différence des effets indésirables classique (toxicité d’organe, allergie) qui sont
des conséquences à court terme de la prescription d’antibiotiques, l’amplification des
résistances bactériennes est un effet indésirable dont les conséquences sont à court, moyen et
long terme, la sélection in vivo de bactéries résistantes sous traitement antibiotique peut aussi
survenir dans le foyer infectieux et être cause d’échec du traitement.
Toute utilisation d’antibiotique expose au risque d’apparition de bactéries résistantes
au sein du foyer infectieux mais surtout dans les flores commensales (RILEY, 1993).
Les bactéries sont dites multi résistantes aux antibiotiques (BMR), lorsque du fait de
l’accumulation des résistances naturelles et acquises, elles ne sont sensibles qu’à un petit
nombre d’antibiotiques habituellement actifs en thérapeutique (C.CLIN Ouest ; 2002).
Or les infections nosocomiales, notamment les infections liées aux soins sont
étroitement liées à l’émergence de bactéries multi résistantes (REGNIER, 2005).
On distingue parmi les bactéries résistantes aux antibiotiques celles qui présentent une
résistance naturelle et celles dont certaines souches ont développé une résistance dite acquise,
due à l’emploi massif d’antibiotique (COUVALIN, 1997).
5-1-1- La résistance naturelle :
Est un caractère présent chez toutes les souches appartenant à la même espèce. On
peut citer les résistances naturelles des entérobactéries et certaines espèces de Pseudomonas
aux Macrolides. Ce type de résistance est recherché dès les premières études réalisées afin de
déterminer l’activité d’un antibiotique et contribuer à définir son spectre antibactérien.
5-1-2- La résistance acquise :
N’apparaît que chez quelques souches d’une espèce donnée normalement sensible.
Elle résulte soit d’une mutation chromosomique (ou parfois extra chromosomique) soit de
l’acquisition d’un (ou de plusieurs gènes) qui rendent la bactérie insensible à l’antibiotique
(COULVIN et PHILIPPON, 1989).
8
Chapitre I
Caractéristiques générales sur les antibiotiques
Tableau 02: Résistance bactérienne naturelle et antibiotique qui peut agir comme
"sélecteurs".
BACTERIES
Klebsiella
Enterobacter
Serratia
Pseudomonas aeruginosa
ANTIBIOTIQUE
ampicilline – carbénicilline
ampicilline – céphalothine*
ampicilline – céphalothine* - colistine
ampicilline – céphalothine*
triméthoprime – acide nalidixique
Proteus morganii
ampicilline – céphalothine* - colistine
Providencia stuartii
ampicilline – céphalothine*
gentamicine – colistine
Enterococci
Toutes les céphalosporines et dans une certaine mesure,
tous les aminosides
re
* et autre céphalosporines de 1 génération
Tableau 03: Résistance acquise aux antibiotiques.
Mécanisme de
la résistance
Origine génétique
Mutation
Chromosomique
Antibiotiques affectés
par la résistance
Plasmide
I. Altération de la cible
Fraction 305 du ribosome
ARN polymérase
PBP anormale
Fraction 505 du ribosome
+
+
+
+
Aminosides
Rifampicine
Bêtalactamines
Macrolides
+
Bêtalactamines
Aminosides
Quinolones
Chloramphénicol
Triméthoprime
Tétracyclines
+
Bêtalactamines
Bêtalactamines
II. Imperméabilité de la bactérie
à l'antibiotique
Membrane externe des
bactéries Gram négatif
+
Membrane cytoplasmique
III. Inactivation enzymatique
de l'antibiotique
Surproduction de céphalosporinase +
Production d'une nouvelle
bêtalactamase
Autres enzymes
IV. Contournement métabolique
Bactérie sans thymine
Autres
+
+
+
Aminosides
Chloramphénicol
Triméthoprime
Triméthoprime
Sulfamide
9
Chapitre I
Caractéristiques générales sur les antibiotiques
5-2- Mécanisme de la résistance bactérienne :
Les bactéries s’avèrent d’une adaptabilité remarquable dans leur capacité à résister à
une vaste gamme d’antibiotiques. Il se peut que divers mécanismes de résistance aient
évoluée en réaction aux pressions exercées par les antibiotiques naturels produits par des
micro-organismes avec lesquels ces bactéries coexistent (DEVER et DERMODY, 1991).
5-2-1- Sur le plan biochimique
Selon (JOFFIN et LEVRAL, 2001), six mécanismes de résistance aux antibiotiques
peuvent être mis en jeux par les bactéries pour échapper à l’action de ces agents
antibactériens :
- Perméabilité limitée à l’antibiotique.
- Absence (ou diminution) de l’affinité du récepteur de l’antibiotique.
- Hyper production de la cible.
- Utilisation d’une voie métabolique détournée.
- Expulsion de l’antibiotique.
- Production d’enzymes inactivant les antibiotiques.
5-2-2- Sur le plan génétique
Le support des résistances acquises aux antibiotiques est l’ADN bactérien (plasmide,
chromosome) ; la résistance aux agents antimicrobiens est due soit à la modification de
l’information génétique « endogène » par mutation chromosomique, soit à l’acquisition de
matériel génétique « exogène » tels que les plasmides et ou les transposons (BERGOGNE et
al, 1995).
Au début de l’ère antibiotique les résistances apparaissaient relativement lentement et
concernaient généralement un seul antibiotique. Ces résistances de type chromosomique sont
dues à une mutation spontanée, la probabilité donc de survenue d’une résistance
chromosomique à deux ou trois antibiotiques est très faible (Ministre de la santé algérien ;
1986).
Cette mutation peut modifier l’information génétique qui contrôle la pénétration de
l’antibiotique ou la structure de la cible, elle est rare (entre 10 -7 et 10-8), discontinue, stable
(caractère héréditaire), spécifiques et indépendantes (CARBON et al, 1995).
10
Chapitre I
Caractéristiques générales sur les antibiotiques
L’isolement des bactéries multi résistantes essentiellement lors de l’épidémie de
dysenterie bacillaire au Japon en 1955, fit suspecter un mode d’acquisition des résistances
autres que chromosomique ; ce fut la découverte des plasmides ou facteurs R.
Ces petits fragments circulaires d’ADN extra chromosomique peuvent être transférés d’une
bactérie à une autre au sein d’une même espèce ou entre deux espèces différentes (Ministère
de la santé algérien; 1986).
La résistance bactérienne par acquisition d’information génétique exogène, est
généralement due à la synthèse de protéines, ces protéines peuvent conférer la résistance au
nouvel hôte en :
-
Diminuant la concentration intercellulaire de l’antibiotique ;
-
Inactivant l’antibiotique. Cette inactivation se traduit par la perte d’affinité de
l’antibiotique pour sa cible, il s’agit du mécanisme le plus répandu dans la nature,
l’inactivation peut être extra ou intracellulaires ;
-
Modifiant la cible de l’antibiotique ;
-
En substituant une cible insensible à celle sensible, normalement présente dans la
bactérie. La particularité de ce dernier mode de résistance est la présence, dans la
même bactérie, de deux enzymes catalysant la même réaction, l’une sensible et l’autre
résistante à l’antibiotique. La cellule bactérienne devient donc diploïde (possédant
deux informations génétiques) pour le même caractère.
Pour que la résistance soit observée il est indispensable que le gène codant pour une
enzyme sensible soit récessif par rapport à celui codant pour une enzyme résistante à l’effet
inhibiteur de l’antibiotique (COUVALI et PHILLIPPON, 1989).
De plus, le caractère résistant peut être transféré d’une bactérie à une autre soit par
l’intermédiaire d’un plasmide quand deux bactéries sont en contact(conjugaison), soit par un
fragment d’ADN dit nu provenant d’une bactérie morte située à proximité (transformation),
soit par un virus qui prélève un tel gène à une bactérie qu’il infecte puis le transmet à une
nouvelle bactérie (transduction), ces gènes persistent dans la nouvelle cellule hôte s’ils sont
intégrés dans le plasmide ou dans un chromosome. (GUILLEMOT, 2005).
11
Chapitre I
Caractéristiques générales sur les antibiotiques
Figure 02: Mécanisme biochimique de la résistance bactérienne aux antibiotiques
(GUILLEMOT, 2005)
Figure 0 3: Mécanisme génétique de la résistance bactérienne aux antibiotiques
(GUILLEMOT, 2005)
12
Chapitre I
Caractéristiques générales sur les antibiotiques
5-3- L’évolution de la résistance aux antibiotiques
Les effets écologiques de l’antibiothérapie sont liés à l’évolution de la résistance
bactérienne. On note souvent une phase silencieuse avec apparition de nouvelles souches
résistances responsable d’infections. Certains facteurs favorisants peuvent être retrouvés
comme l’utilisation des antibiotiques eux-mêmes. Cela est très clair en milieu hospitalier et
particulièrement dans les services de soins intensifs (CARBON et al, 1995).
D’un point de vue théorique, la progression des résistances acquises aux antibiotiques
comporte trois étapes : l’émergence de souches résistantes chez un individu, la sélection de
ces souches (par l’administration d’antibiotiques) et la diffusion de ces souches dans les
populations par transmission entre individu. (REGNIER, 2005).
Les facteurs qui conditionnent cette évolution sont certainement multiples :
A / la nature de déterminant génétique de la résistance et son mécanisme biochimique
Une résistance plasmidique est un mécanisme d’inactivation enzymatique sont
chargés de menaces, de plus la résistance plasmidique est pratiquement toujours une multi
résistance et l’utilisation d’un seul antibiotique peut donc sélectionner des souches résistantes
aussi à d’autres produits, c’est à dire conduire à une diminution d’activité non seulement de
l’antibiotique utilisé, mais aussi de plusieurs autres (HYGIE, 1988).
B / le rôle de la pression de sélection :
Les antibiotiques exercent une pression de sélection sur les bactéries de l’organisme en
tuant les bactéries sensibles et en favorisant les mutations. Dans une population de bactérie,
certaines sont sensibles , d’autres plus au moins insensibles , En présence d’un antibiotique ,
les bactéries sont détruites , tandis que les bactéries moins sensibles , débarrassées des
bactéries avec lesquelles elles étaient en compétition se multiplient sans en traves .Au fil des
divisions , une des bactéries survivantes risque d’acquérir une nouvelle mutation qui
augmente sa résistance et la rend totalement insensible à l’antibiotique , les bactéries peu
sensibles finissent par être détruites ,mais la bactérie résistante est épargnée , elle se multiple
et donne une population très résistante .
Ce phénomène s’explique aisément : l’antibiotique agit en faveur des souches
résistantes qu’il n’affecte pas, alors que la majorité de la population bactérienne sensible voit
sa prolifération limité.
13
Chapitre I
Caractéristiques générales sur les antibiotiques
Toutefois, il apparaît que certains antibiotiques sont moins sélectionnant que d’autres,
ainsi, une étude nous à monté que l’augmentation de l’utilisation de l’Amikacine par rapport
aux autres aminosides n’était pas suivi d’une augmentation de la résistance à ce produit
C/ La transmission croisée :
Les souches résistantes peuvent être isolées partout mais il est certain que leur
fréquence est maximale en milieu hospitalier, là ou les antibiotiques sont certes utilisés le plus
largement et surtout dans les services de réanimation et de soins intensifs (HYGIE, 1988).
14
Chapitre II
Environnement
hospitalier
Chapitre II
Environnement hospitalier
II- Environnement hospitalier
1-Définition :
On regroupe habituellement sous terme environnement hospitalier les éléments
suivants : air, eau, surface, linge, aliments, dispositifs médicaux, déchets, qui sont
susceptibles en contacte avec les patients, les visiteurs et le personnel d’une structure
d’hospitalisation. (ALAIN, 2004).
L’hôpital, conçu pour mieux soigner et guérir le malade, peut, à tout moment devenir
un danger pour celui qui vient y rechercher un remède. (BEN AMAR et al, 1998).
L’eau, l’air, les surfaces et les objets sont naturellement contaminés par des germes,
c’est la bio contamination. A l’hôpital ou dans une structure de soins, le danger vient de ce
que les microorganismes qui nous entourent trouvent des conditions favorables à leur
développement en quantité tout en devant de plus en plus résistants. (HUGARD L, 2003).
Cette
contamination
environnemental
est
très
variable
qualitativement
et
quantitativement d’un établissement à l’autre et au sain d’un même établissement en fonction
des services des patients (sain, colonisées, infectés), de soins et des technique pratique.
(VESLEY et STREIFEL, 1996).
2- Les principaux germes de l’environnement hospitalier :
L’environnement hospitalier est colonisé par de nombreux microorganismes qui
constituent par fois de véritables niches écologiques. Cette contamination est diffuse et sa
maîtrisé, qui entraine des procédures contraignantes, complexes et couteuses, n’est le plus
souvent que partielle et transitoire. (GRATTARD et POZZETTO, 1999).
Les différents types des microorganismes ; les bactéries, levures, champignons et
parasites.
Ces microorganismes peuvent être :
-
Saprophytes : (Bacillus, Micrococcus, Staphylococcus, Pseudomonas et dirivé
bacilles Gram négatives, levures et champignon contaminants).
-
Commensale :
(des
germes
d’origine
humaine
Entérococcus,
les
entérobactéries ou encore Staphylococcus aureus).
-
Pathogène : peuvent contaminer l’environnement à partir d’un réservoir
humain comme les salmonelles, Clostriduim difficile, etc. (HUGARD ,2003).
16
Chapitre II
Environnement hospitalier
3- Différents types de zone à risque dans l’environnement hospitalier :
Les locaux hospitaliers sont classés selon le risque infectieux, en quatre zones :
 Zones à risques minimes : zone administrative, couloirs, bureaux, ….
 Zones à risques moyens : long séjour, maternité, psychiatrie,….
 Zones à risques sévères : atteints d’un cancer ou d’une cirrhose, chambre ou se
trouvent les malades immunodéprimés.
 Zone à très hauts risque : chambre des malades qui ont, du fait de leur maladie, peu de
défenses immunitaires, c’est le cas de services des grands brulés, de greffes, le bloc
opératoire, la néonatalogie. (FIGARELLA et al, 2007).
17
Chapitre II
Environnement hospitalier
Tableau 04 : Les déférents types de zone à risque au l’environnement hospitalier.
(FIGARELLA et al, 2007).
Risques minimes
Risques moyens
Risques sévères
Très hauts risques
Halls
Circulations
Soins intensifs
Néonatologie
Ascenseurs
Bureaux
Réanimation
Urgences
Escaliers
Salles d’attente
Services
administratifs
Consultation externe
Bloc opératoire
Salle de petite chirurgie
Salle de soins post Service de greffe
interventionnelle (salle
de réveil)
Salles de rééducation
Services techniques
Salles d’accouchement
fonctionnelle
Pédiatrie
Maternité
Maison de retraite
Chirurgie
Résidence
Service de brules
Stérilisation centrale (zone Médicine
lavage)
pour
Laboratoire
personnes âgées
Pharmacie
Psychiatrie
Hémodialyse
Salle d’autopsies
Stérilisation
Services long moins séjour
centrale
(coté propre)
Unité d’hébergement pour Radiologie
les personnes âgées
Pédiatrie
Biberonnerie
Pharmacie
Offices
Sanitaires
Blanchisserie
Dépositoire
Imagerie médicale et interventionnelle
Oncologie
Oncohématologie
Hématologie
Hémodynamique
Endoscopie
18
Chapitre II
Environnement hospitalier
Dans les zones à risques, le personnel représente une source de bio-contamination :
-
Par ses flores commensales ;
-
Par les microorganismes exogènes qu’il véhicule.
Toute personne travaillant dans une zone à risques doit être consciente de sa
responsabilité, elle doit, en particuliers comprendre le rôle fondamentale, dans la prévention
des bio-contaminations. (FIGARELLA et al, 2007).
4- Bio-contamination de l’environnement hospitalier:
L’air : On distingue deux groupes :
Les microorganismes de l’air extérieur (flore saprophyte extérieur), rarement
pathogènes, on trouve majorité des Bacillus, des microcoques et staphylocoques à coagulase
négative, mais d’autres espèces peuvent être isolées, comme des bacilles à Gram négatif et
des bactéries anaérobies de la flore tellurique, cette flore de base peut contenir aussi des
levures et des champignons.
Les microorganismes de l’air intérieur hospitalier qui sont souvent de reflet de la flore
commensale humaine des patients et des soignants. Les bactéries les plus fréquemment
isolées ont une cutanée (germes aérobies, comme les staphylocoques à coagulase négative, les
corynébactéries et Bacillus ; des germes aérobies et des cocci anaérobies).la flore d’origine
humaine comporte également des bacilles Gram négatif de la flore intestinale, des
streptocoques et des corynébactéries de la flore de l’oropharynx. (HUGARD ,2003).
L’eau : L’hôpital utilisé différents types d’eau (eau potable fournie le plus souvent par
la ville, eau dialyse, eau chaude sanitaire) et génère des eaux de condensation de réfrigérateur
et des eaux de climatisation.
La qualité de l’eau peut se dégrade à tout moment entre le lieu d’arrivée et le robinet. La
contamination de l’eau se fait dans les réservoirs ou dans les réseaux intérieurs de
distribution. La flore et diverse et variée. On trouve :
-
Divers bacilles à Gram négatif, comme Pseudomonas sp, Aeromonas, Alcaligenes sp. ;
Moins souvent on isole des Acinobacter ou encore de Flavobacterium et des
Achromobacter et on observe parfois des entérobactéries ;
-
Des bactéries à Gram positif (staphylocoques à coagulase négative, Bacillus sp. et
Clostridium sp.) ;
19
Chapitre II
-
Des
Environnement hospitalier
bactéries
particulières
(Leigionella
sp.
mycobactéries
atypiques).
(HUGARD ,2003).
Le sol : La terre est un réservoir important de microorganismes (par exemple,
Clostriduim tetani, responsable de tétanos). (HUGARD ,2003).
Les surfaces : Les surfaces les plus manipulées sont en règle générale les plus
contaminées : poignées de porte, téléphone, claviers informatiques…, les surface peuvent
conserver des bactéries à Gram positif, comme S.aureus, Streptococcus pyogénes ou
Enterococcus., (HUGARD ,2003).
Les appareils médicaux et objets : L’actualité a mis en avant les transmissions
d’infections par les fibroscopes, des bacilles à Gram négatif (entérobactéries, Pseudomonas)
ou des cocci à Gram positif (Entérococcus, Staphylococcus) ont été responsables des
infections croisées.
En endoscopie gastro-intestinale, les principaux pathogènes à craindre sont les
Salmonelles ou les Pseudomonas, comme en bronchoscopie, ou se sur ajoutent les
mycobactéries. C’est dire l’importance des protocoles validés pour la désinfection de ces
appareils. (HUGARD ,2003).
Les anaérobies sporulés persistent long temps sur objets souillés de terre, mais les
infections en milieu médicale y sont rarement liées. (HUGARD ,2003).
Les linges : Certains germes Gram négatif peuvent persister huit jours, tel
Acinetobacter, que l’on peut isoler au niveau de matelas, des blouses… (HUGARD ,2003).
Les désinfectants et les solutés divers : On connait bien la possibilité de contamination
des produits désinfectants et on a décrit des infections extensives dont l’origine était des
flacons souillés de chlorhexidine ou d’ammoniums quaternaires. Le caractère psychrophile de
certaines bactéries (comme Pseudomonas fluorescens) a même permis des contaminations de
produits biologiques conservés au froid à 4°C, comme des culots globulaires ou des dérivés
du sang. (HUGARD ,2003).
20
Chapitre II
Environnement hospitalier
5- Place de l’environnement hospitalier dans la chaine épidémiologique :
La chaine épidémiologique de transmission d’un agent infectieux est caractérisée par
un réservoir émetteur et un réservoir récepteur reliés par un mode de transmission (figure 04).
Emetteur
Hôte – Environnement
Voix de transmission
Mains, matériel, eau, air,
aliment, surface
Récepteur
Hôte - Environnement
Figure 04 : Chaine épidémiologique de transmission d’un agent infectieux. (EMORI et
GAYNES, 1993).
L’eau joue fréquemment le rôle de réservoir émetteur et les exemples les
plus
frappants constitués par la présence de Legionelle dans les réservoirs d’eau chaude. Ainsi
l’eau peut aussi jouer le rôle de transmetteur par la libération de microorganisme.
L’air est également un mode de transmission classique à partir d’un patient porteur
d’une infection respiratoire (tuberculose par exemple).
21
Chapitre II
Environnement hospitalier
Enfin, les surfaces du proche environnement du patient constituent un réservoir
récepteur secondaire qui, s’il n’est pas maitrisé, sera responsable de transmission indirecte
d’infection.
Les interactions entre les différents éléments de la chaine épidémiologique sont donc
particulièrement complexes car l’hôte et l’environnement sont à la fois émetteur et récepteur
et voies de transmission. De plus, des facteurs liés à l’hôte (âge, immunodépression,
procédure invasive, site de l’infection, etc.) et à l’agent infectieux (virulence, taille de
l’inoculum.etc.) vont jouer un rôle important dans la survenue d’une éventuelle infection.
(EMORI et GAYNES, 1993).
22
Chapitre III
Les infections
hospitalières
Chapitre III
Les Infections hospitalières
III-Infection hospitalière (nosocomial)
Jusqu’aux travaux de pasteur, donc à la fin du siècle dernier, la mortalité par infection
était considérable à l’hôpital, les opérations chirurgicales étaient presque toujours suivies
d’abondantes suppuration, les épidémies sévissaient chez les accouchées. (FIGARELLA et
al, 2007).
1- Définition :
Au sens étymologique, nosocomial vient du grec nosos qui signifie « maladie » et
Komien qui signifie « soigner », puis de latin nosocomium qui signifie maladie à l’hôpital.
(BRUCKER, 1998).
Une infection nosocomiale (IN) est toute maladie provoquée par des microorganismes,
contractée dans un établissement de soins par tout patient admis pour hospitalisation ou
recevant des soins ou après, ou les deux à la fois.
Habituellement, on qualifie une infection de « nosocomial » quand elle survient 48
heures après l’hospitalisation. Mais ce délai peut subir des variations, comme dans le cas de
l’injection d’un produit contaminé provoquant immédiatement des signes cliniques, dans celui
des infections du site opératoire reconnues jusqu’au trentième jour suivant l’intervention, ou
dans l’année qui suit la pose pour les infections sur prothèse osseuse. (HUGARD ,2003).
2- Les infections nosocomiales en Algérie :
Le taux de prévalence national des infections nosocomiales varie entre 12 et 15 %, a
indiqué aujourd’hui à Alger, le ministre de la Santé, de la population et de la réforme
hospitalière, Djamel Ould Abbès.
« Les différentes enquêtes réalisées au niveau de nos structures de santé sur les
infections nosocomiales donnent un taux de prévalence national variant entre 12 et 15 % », a
déclaré M. Ould Abbès à l'occasion de la 5ème journée nationale d'hygiène hospitalière et de
lutte contre les infections associées aux soins, organisée par l'établissement public hospitalier
de Bologhine.
Les infections des sites opératoires arrivent en tête, suivies respectivement par les
infections pulmonaires et les infections urinaires.
Le ministre a précisé que plus de 5 % des bactéries circulant en milieu hospitalier sont
multi résistantes, ce qui complique davantage l'approche thérapeutique, a-t-il indiqué ajoutant
que cette résistance est aggravée par des prescriptions non adaptées. Ould Abbès a expliqué
23
Chapitre III
Les Infections hospitalières
que le programme national de lutte contre les infections nosocomiales constitue une priorité et
s'articule autour de certains objectifs opérationnels.
Parmi ces derniers il à cité la mise en place de méthodes de surveillance des infections
nosocomiales, la collecte de données ainsi que la mise en place d'indicateurs à même
d'évaluer l'efficacité des mesures de prévention et de contrôle des infections à l'échelle locale
et nationale.
Parmi les objectifs figurent également la généralisation des bonnes pratiques en
hygiène hospitalière et la formation du personnel de santé en hygiène hospitalière.
Dans cette perspective, les structures de santé ont été doitées en matériels adaptés de
stérilisation et d'élimination des déchets à risques infectieux. Ould Abbès a fait aussi fait
savoir que 180 praticiens ont été formés en hygiène hospitalière, «ce qui a permis, a-t-il
affirmé, d'évaluer et de surveiller le respect des règles d'hygiène en milieu hospitalier ».
3- Principaux infections nosocomiales :

Infections Urinaires Nosocomiales ;

Infections Respiratoires Nosocomiales ;

Infections de site opératoire ;

Les infections sur cathéter.
3-1- Autres infections nosocomiales :
Elles représentent 10 à 30% des infections nosocomiales, parmi lesquelles :
-
Infection cutanées (peau, tissu mous) représentent 10,5% des infections nosocomiales.
(MAISONNET, 2004).
-
Infections des voies génitales (en gynécologie obstétrique l’infection touche 2 à 3%
d’enfant et 1 à 2% des mères infectées).
-
Infections ophtalmiques (2 à 3% des infections nosocomiales).
-
Infection gastro-intestinales (2,6% des infections nosocomiales) dans l’étude de
prévalence de 1996.
-
Infections AES (Accidents avec Exposition au sang) surtout parles agents vitaux (VIH,
VHB, VHC) ce dernier est à l’origine de plusieurs cas de transmission en milieu de
soins leur mode de transmission est multiple : de patient au personnel soignant, de
patient à patient, et de personnel soignant à patient.
24
Chapitre III
Les Infections hospitalières
La transmission aux patients se passe par l’intermédiaire d’instruments contaminés
(stérilisation inefficace) ou de dispositifs à usage unique réutilisé (pinces à biopsie).
(MARGOUD, 2004).
4 - Bactéries fréquemment mises en cause dans les infections nosocomiales :
Le tableau résumé les principales bactéries fréquemment misent en cause dans les
infections nosocomiales. (FIGARELLA et al, 2007).
Tableau 05 : Les bactéries fréquemment mises en cause dans les infections
nosocomiales.
Bactéries
Localisation
responsables
des infections
Staphylococcus Plaie, peau,
aureus
Réservoir
Peau, nez
Urines, plaie
Mains, air
10%
ambiant, cathéters
Peau, nez
coagulase
Entérocoques
Fréquence
transmission
sang
Staphylocoques Cathéters, sang
Mode de
Intestin
Mains, air
ambiant, cathéters
2%
Mains, air
9%
ambiant, sondes
urinaire
Escherichia
Urines, sang
Intestin
coli
Klebseilla
Mains, sondes
urinaires
Appareil
Intestin
19%
Mains, liquides
respiratoire
8%
Enterobacter
Plaies
Intestin
Mains, liquides
4%
Proteus
Urines
Intestin
Mains, liquides
7%
Pseudomonas
Urines, sang,
Milieux
Matériel médicale,
9%
plaies, appareil
humides
mains
respiratoire
25
Chapitre III
Les Infections hospitalières
5- Mode de transmission :
La transmission se fait par contact direct (les mains) ou indirect (objet contaminé), par
voie aérienne ou par l’intermédiaire d’un support contaminé (nourriture, liquide de perfusion,
appareillage…). (ACAR et al, 1995).
Auto-infection : le malade peut s’infecter par ses propres germes. Les portes
d’entrée sont: lésions des muqueuses, lésions cutanées. Les germes a potentiel infectieux
sont : bactéries de la peu, de surface des muqueuses, germes intestinaux disséminés dans son
lit et sur les téguments.
Le plus souvent, ces auto-infections surviennent spontanément à partir du malade et de
son environnement immédiat, parfois le médecin facilité l’auto-infection : à l’occasion de
l’ouverture chirurgicale d’un viscère creux.
Hétéro-infection : le germe responsable d’infection chez un malade peut être
transporté chez un autre malade provoqué une infection croisée ou hétéro-infection. Cet agent
pathogène est rarement transmis par contacte directe ou par voie aérienne ; le personnel
soignant est le vecteur le plus souvent : ses mains, ses instruments de travail, et on parle
d’infection manu portée.
Xéno-infection : Ce nom est donné à des maladies dues à des bactéries, des virus, des
parasites sévissant sous forme endémique ou épidémique dans la population extrahospitalière,
l’agent pathogène est importé à l’hôpital par des malades qui en sont atteints ou sont en
incubation, par du personnel, par des visiteurs.
Ces agents se transmettent par voie aérienne, contacte directe ou indirecte… etc.
Exo-infection : Ils sont liés à des erreurs ou des avaries techniques amenant au contact
des malades des germes pathogènes alors que toutes les précaution sont censées être prises
pour les protéger on : stérilisation inefficaces, filtre à air stérile fracturé, eau polluée,…etc. il
s’agit de contamination par des germes en principe systématiquement exclus du contact avec
le malade, importés par accident dans les biocénose hospitalière : c’est pour quoi dite exoinfection.
Certaines infections contractées en salle d’opération ayant pour origine l’air,
l’environnement, théoriquement dépourvue de germes contaminants. (HYGIE, 1998).
26
Chapitre III
Les Infections hospitalières
6- Facteur favorisants l’infection :
Par définition, un facteur de risque agit en augmentant l’incidence de la maladie chez
des sujets qui y sont exposés, mais on parle aussi de facteur lorsque l’incidence diminue avec
la baisse de l’exposition. (MIS, 2003).
6-1-Facteur spécifique à l’hôte :

Age : les âges extrêmes sont des facteurs de risque importants (le sujet âgé sera
exposé au risque infectieux global, et en particulier pulmonaire et urinaire, les
prématurés sont les plus exposés les autres enfants) ; (BEN AMAR, 1998).

Sexe : l’infection urinaire est plus fréquente chez les femmes ;

Poids de naissance chez prématurés : un poids inferieur à 1 Kg double l’incidence
des infections sur les cathéters des nouveaux nés ventilés ; (MIS, 2003).
Les sujets obèses semblent exposés aux infections nosocomiales.

Présence d’un déficit immunitaire ;

Profession : le risque d’infection nosocomiale est plus grand au laboratoire et dans les
services ou sont traités les malades contagieux. (BEN AMAR, 1998).
6-2- Facteur liés à l’environnement :

La multiplication des services de réanimation ; (ACAR et al, 1995).

Le type et la durée de l’intervention chirurgicale mais surtout la spécialité de
chirurgie ;

La durée de maintien en place des prothèses, comme les sondes urinaires, les cathéters
vasculaires, les drains, les sondes digestives…etc. et leur manipulation ;

Les actes invasifs autres que la chirurgie, comme l’endoscopie ; (Mis, 2003).

Antibiothérapie abusive ou mal contrôlée : sélection de germes multiples résistant
(Staphylococcus aureus résistante à la méthiciline) ; (ACAR et al, 1995).

Nombre élevé de personne s’occupant d’un même malade ;

En salle d’opération le risque augmente lors de la présence de plus de 8 personnes ;

Absence de réglementation des visites et des déplacements ;

Insuffisance de formation de personnel soignant ;

Désinfection insuffisante, stérilisation de la mauvaise qualité, défaut d’asepsie ;

Augmentation de la durée d’hospitalisation : plus particulièrement la durée du séjour
préopératoire qui augmente l’incidence des infections. (BEN AMAR, 1998).
27
Partie II
Expérimentale
Chapitre I
Matériels et Méthodes
Chapitre I
Matériels et Méthodes
I- Matériels et Méthodologies
1- lieu d’étude :
Notre étude a été réalisée à l’établissement public de l’hôpital « Hassi Messaoud »,
précisément dans les services : Chirurgie, Bloc opératoire, et
Hémodialyse, et dans
laboratoire d’analyses bactériologiques.
A. Présentation de centre d’étude :
L’hôpital de Hassi Messaoud est situé au centre de la ville et Il a ouvert ses portes en
1988, Il s’étale sur une superficie globale de 5500 Mètres carrés et sa capacité d’accueil
atteindre les 92 lits.
1-1-Description des services :
 Service chirurgie : il comprend

Nombre de salle 05
-
Bureau de chef service ;
-
Salle de soin ;
-
02 salles femme ;
-
01 salle pour homme.

Nombre de lits 07

Bloc opératoire : il comporte :
-
Bureau chef de service ;
-
Bureau médecin ;
-
Salle septique ;
-
Salle de stérilisation ;
-
02 Salle d’opération.
 Service Hémodialyse :


Nombre de salle 03 :
-
Bureau de médecin ;
-
Gand salle pour les patients ;
-
Bureau chef service.
Nombre de lits 05
1-2- Durée de stage :
Notre stage s’est déroule, en période discontinues, du 24 mars 2014 jusqu'à 26 Mai 2014.
28
Chapitre I
Matériels et Méthodes
2-Matériel :
2-1- Instruments et Appareillage :
- Boites pétri ;
- Gants ;
- Pipette pasteurs ;
- Anse de platine ;
- Lames et lamelles ;
- Tubes en verre ;
- Les écouvillons ;
- Pince ;
- Compresse stériles
- Distributeur des disques d’antibiotiques ;
- Etuve
- Microscope optiques
- Bec bunsen.
2-2- Réactifs :
-
Eau physiologique stérile ;
-
Violet de Gentiane ;
-
Lugol ;
-
Alcool90c° ;
-
Fushine basique ;
-
Disques imprégnés d’antibiotiques ;
-
Réactif de kovacs ;
-
Eau distillée ;
-
Urée ;
-
Rouge de méthyl ;
-
VP I, VPII ;
-
ODC, LDH, ADH ;
-
Disques ONPG ;
-
Huile de paraffine.
29
Chapitre I
Matériels et Méthodes
2-3- Milieux de culture :
 Milieux de croissance et d’isolement :
-
Gélose nutritive ;
-
Bouillon nutritif ;
-
Chapman ;
-
Gélose au sang ;
-
Milieux SS ;
-
Milieux cétrimide ;
-
Milieux Mac conkey ;
-
Milieux de Hekttoen ;
 Milieux d’identification :
-
Milieux de Citrate de Simmons ;
-
Milieux de Muller Hinton ;
-
Bouillon coureur- cerveau ;
-
Milieux Clarck et Lubs
-
Milieux TSI ;
-
Milieux King A et King B;
-
Milieux Mannitol mobilité.
30
Chapitre I
Matériels et Méthodes
2-4- Antibiotiques :
Tableau 06: Antibiotiques utilisées pour la réalisation d’antibiogramme au laboratoire
de bactériologie, à l’établissement publique de l’hôpital « Hassi Messaoud ».
Antibiotiques pour les bactéries Gram
Antibiotiques pour les bactéries Gram
positive
négative

Pénicilline

Ampicilline

Oxacilline

Amoxycilline

Gentamycine

Gentamycine

Erythromycine

Tétracycline

Vancomycine

Colistine

Rifanpicine

Chloramphenicol

Lincomycine

Fosfomycine
3- Méthodes :
3-1-Prélèvements :
Différents type de prélèvements (air, surface, eau) ont été effectués dans le service
chirurgie qui comporte la chirurgie et le bloc opératoire, Et dans le service d’hémodialyse par
des écouvillons stériles.
 Prélèvement de l’air :
Pour le prélèvement de l’air nous avons utilisés des boites contenant GN (géloses
nutritive) en les laissant ouvertes en contacte avec l’air pendant 10 minutes pour permettre la
mise en place des germes existants dans le milieu d’isolement. Après on incubation à 37 C°
pendant 24h.
 Prélèvement de surface :
Pour prélèvement sur tous qui est (appareils et objets, sol, mur …), nous avons humidifie
les écouvillons (eau distillée stérile) et on a fait passer l’écouvillon en stries parallèles
rapprochées, en faisant tourner légèrement l’écouvillon mouillé. On répète l’échantillonnage
31
Chapitre I
de la même zone par des stries perpendiculaires aux premières.
Matériels et Méthodes
Sans oublié de noter les
conditions de prélèvements.
 Prélèvement de l’eau
On flambe l’embouchure du robinet ou on désinfecte l’extrémité du robinet à l’alcool
à 95°, à l’eau de javel ou à l’aide d’un détergent-désinfectant. Après on laisse couler l’eau
quelque minute et on recueille le liquide dans un flacon stérile de façon aseptique et l’étiquète
en mentionnant le site prélevé. Le prélèvement est conservé entre 4°C et 8°C pendant 2 à 4
heures maximums.
Sachant que, l’analyse bactériologique de l’eau à été faite à la direction d’unité
d’Ouargla : A D E (EP. ALGERIENNE DES EAUX).
 Prélèvement de linge :
Afin d’effectuer des prélèvements sur la surface d’externe de linge, nous avons utilisé
des écouvillons humidifiés dans une eau distillée, Placer l'extrémité de l'écouvillon sur la
surface à étudier et tracer des stries sur une surface estimée entre 20 cm² et 100cm², tout en
faisant tourner l'écouvillon entre le pouce et l'index, dans deux directions perpendiculaires
l'une par rapport à l'autre.
 Prélèvement sur plaie :
Pour montrer l’influence de l’environnement hospitalier sur la survenue de l’infection
chez les
patients hospitalisés, nous avons effectué deux prélèvements sur plaie opératoire
.Le prélèvement à partir d’une plaie infectée est très simple :

Si la plaie est encore ouverte, la méthode consiste à faire passer un écouvillon stérile
dans la plaie suppurée du malade d'une façon profonde.

Si la plaie est fermée : faire une incision pour vider le pus et le collecter.
3-2- Enrichissement :
A proximité de bec bunsen, mettre l'écouvillon dans le tube avec le diluant et rompre ou
couper le bâtonnet dans des conditions aseptiques. Ensuite on incube à 37 C° pendant 24H.
3-3-Test d’identification:
 Réalisation de la coloration de Gram :
1- Etalement à partir des milieux de culture : On étale une petite goutte de culture en
milieu liquide en un film mince et régulier.
32
Chapitre I
Matériels et Méthodes
2- Fixation par la chaleur : La lame, est passée dans une flamme chauffante.
Coloration de Gram : Pour l'identification des germes, la coloration de Gram est l'étape clé
dans notre travail, cette étape de l'examen direct est essentiel pour apprécier la présence et la
morphologie des germes et permet de classer les bactéries en deux grandes catégories.
-
Les bactéries « Gram positif» : qui gardent leur coloration violette après décoloration
par l'alcool.
-
Les bactéries « Gram négatif» : qui décolorées par alcool, sont teintées par la
fuchsine et apparaissent roses.
3-3-1- Ensemencement :
Si on observe après coloration de Gram :
-
Des cocci en chainettes (suspicion de Streptococcus), le ré isolement sera fait sur une
gélose au sang frais qui est le milieu sélectif au Streptococcus.
-
Des cocci en amas (suspicion de Staphylococcus), le ré isolement sera fait sur milieu
de Chapman.
-
Des bacilles le ré isolement sera fait sur un milieu Hekttoen ou Mac Conkey.
-
Le milieu de Chapman reste rose avec l’apparition des petites colonies régulière et
blanches signifie la présence de Staphylococcus sp.
-
Le virage de la couleur du milieu de Chapman du rose en jaune avec l’apparition des
petites colonies régulières et dorées signifie la présence de Staphylococcus aureus ou
Staphylococcus saprophyticcus.
 Identification par galerie biochimique classique :
Cette méthode comporte une série d'étapes, se succédant le plus souvent dans un ordre
déterminé : Les résultats obtenus au cours de chaque étape permettent l'orientation des
démarches ultérieures.
-
Caractères culturaux sur les milieux d'isolement usuels.
-
Etude de la respiration.
A / Teste du type respiratoire :
On utilise le milieu gélose viande - foie qu’on régénère pendant 30 minutes au bain
Marie.
33
Chapitre I
Matériels et Méthodes
Après refroidissement à 40°C, on ensemence les tubes par piqûre centrale à l'aide
d'une pipette Pasteur et l’on remonte par des stries circulaires :
• Une croissance sur toute la hauteur du tube pour les bactéries aéro-anaérobies (les
staphylocoques)
• Une croissance en haut du tube pour les bactéries aérobies strictes.
B /Teste de catalase :
La catalase (Ferro porphyrine de poids moléculaire élevé) a la propriété de
décomposer l'eau oxygénée avec dégagement d'oxygène. C’est l'action directe de l'enzyme qui
est mise en évidence dans la masse bactérienne.
On prend une goutte d'eau oxygénée (H202) à 10 volumes qu'on déposé sur une lame
avec une colonie bien distincte de culture jeune de 24h, le dégagement immédiat de bulles
d'oxygène exprime la présence d'une catalase.
H202 —------► H20 + ½ 02
C / Teste d’oxydase :
Le test d'oxydase est l'étape clé dans cette identification et cela afin de différencier
deux grands groupes de bactérie : les entérobactéries des pseudomonas.
L'oxydase des autochromes assure la fixation de l'oxygène moléculaire sur les cytochromes
réduits, ainsi :
• Si le test est positif, il y’a apparition d’une coloration violette au niveau du disque
qui est due à la formation d'indophénol. Ce résultat nous oriente vers la famille des
Pseudomonadaceae.
•
Si le test est négatif, cela nous oriente vers les entérobactéries.
D/ Teste de coagulase :
Coagulase libre : c'est une protéine qui prouve qu’il y’a coagulation du plasma
humain, elle n'est sécrétée que par les staphylocoques pathogènes (S.aureus),
34
Chapitre I
Matériels et Méthodes
La détection de cette coagulase s'effectue en ajoutant dans un tube à hémolyse 0,5 ml
de plasma humain et 0,5 ml d'une culture de staphylocoques de 24h, le mélange est incubé à
37° pendant 4 à 24h .Un test positif se traduit par la formation d'un coagulum.
Coagulase liée : c'est une coagulase insoluble appelée clumping factorielle se lie au
fibrinogène, elle est mise en évidence sur lame par contact de la souche avec des hématies de
mouton.
Un résultat positif se manifeste par l’apparition d'une agglutination 5 à 20 secondes plus tard.
E/ Teste de la DNase :
Les staphylocoques coagulases positives ont la propriété de cliver la molécule d'acide
désoxyribonucléique (DNA) par l'action des enzymes DNase microbienne.
La technique consiste à ensemencer une boite de gélose ADN, incubée à 37°C pendant
24h, inondée après ces 24h avec la solution normale d'HCl.
Un résultat positif se manifeste par l'apparition d'une zone claire, cette dernière
contient des fractions de nucléotide non précipité par l'acide.
F/ Teste de la bêta galactosidase : (Test de l'O.N.P.G)
Le test consiste à faire une suspension dense d'une culture dans 0,25ml d'eau
physiologique et on ajoute un disque d'O.N.P.G. Incuber à 37°C. La présence d'une bêta galactosidase se traduit par la libération de l'ortho -nitrophényl soluble de couleur jaune qui
apparaît après 1 à 24h.
G /La production de pigments :
Inoculer un tube de milieu King A et un autre de King B en faisant une strie médiane à
la surface de la gélose avec une culture prise dans un bouillon ou d'une gélose, puis incuber à
30°C pendant 1 à 4 jours.
- Le milieu King A : permet de mettre en évidence la pyocyanine produite par le
Pseudomonas aeruginosa (qui colore le milieu de culture en bleu et vert).
- Le milieu King B : permet de mettre en évidence le pyoverdine produite par le bacille
pyocyanique et autres pseudomonas (qui colorent le milieu de culture en vert fluorescent).
35
Chapitre I
Matériels et Méthodes
H/ Test du citrate de Simmons :
L'utilisation du citrate comme seule source de carbone est mise en évidence par la
réalisation d'un ensemencement en surface sur le milieu citrate de Simmons.
Après incubation pendant 1 à 5 jours une réaction positive de traduit par une
alcalinisation du milieu en le faisant virer au bleu.
I/ Test mannitol mobilité :
Le test permet de tester d'une part la dégradation du mannitol et d'autre part la mobilité
de la souche.
Le milieu mannitol - mobilité contient le rouge de phénol comme indicateur coloré de
pH, l'ensemencement est réalisé par piqûre centrale.
La dégradation du mannitol se traduit par une acidification du milieu qui fait virer
l'indicateur de pH au jaune, ce changement de couleur permet également de localiser les
bactéries dans le tube et de ce fait évaluer indirectement leur pouvoir d'envahissement et par
conséquent leur mobilité.
J/ Teste des produits de fermentation du glucose :
Le milieu utilisé est le milieu Clarck et Lubs,on ensemence 5ml de ce milieu avec le
germe à étudier. Incuber à 37°C pendant 24h puis additionner les réactifs de Vosges
Proskauer.
Si la souche étudiée produit de l’acétoine, la présence de se métabolite se manifeste
par l'apparition d'une coloration rose en surface, pouvant diffuser dans le milieu.
K/ Teste des décarboxylases : LDC, ODC, ADH
A partir d'une culture de la souche à étudier sur gélose, on prépare une suspension en
eau physiologique, on ensemence chacun des tubes avec 2 ou 3 gouttes de cette suspension :
- Le premier contient uniquement le milieu de Môller, c'est le tube témoin.
- Le 2eme contient le milieu Môller avec lysine.
- Le 3eme contient le milieu Môller avec l’arginine.
36
Chapitre I
Matériels et Méthodes
- Le 4eme contient le milieu Môller avec l'ornithine.
On recouvre les quatre tubes avec une couche d'huile de vaseline de l à 1,5 cm et on
incube pendent 24h à 37°C
Résultat négatif : virage au jaune.
Résultat positif : virage au violet
L / Test des trois sucres à identifier : (Milieu TSI)
On réalise un ensemencement par stries sur la pente et par piqûre centrale dans le
culot.
Le milieu permet de tester avec on sans production de gaz, l'utilisation de glucose,
saccharose et lactose par le virage du rouge de phénol au jaune et la production d'H2S par la
souche qui se traduit par un dépôt noir de fer, la lecture se fait au bout de 24h d'incubation à
37°C.
M/ Teste de la production d'indole :
Ajouter quelques gouttes du réactif de Kovacs, après 24 heures, à une suspension
dense en milieu urée -indole.
La présence d'indole révèle la dégradation du tryptophane se traduisant par l'apparition
d'un anneau rouge en surface.
N/ Teste de l’urease et du tryptophane désaminase :
A partir d'une culture pure, on ensemence un milieu urée indole, puis on incube à
l'étuve à 37°C pendent I8h.
La présence de l’urease se traduit par une alcalinisation du milieu d'où une coloration
rose rouge.
La désamination du tryptophane se manifeste par une coloration brune après
l'adjonction de perchlorure de fer.
37
Chapitre I
Matériels et Méthodes
 Identification par la plaque API :
Préparation de la galerie :
-
Réunir fond et couvercle d’une boite d’incubation et répartir environs 5 ml d’eau
distillée dans les alvéoles pour créer une atmosphère humide ;
-
Déposer stérilement la galerie dans la boite d’incubation.
Préparation de l’inoculum :
-
Prélever à l’aide d’une pipette, une seule colonie bien isolée sur milieu de gélose ;
-
Réaliser une suspension bactérienne en homogénéisant soigneusement dans le milieu.
Incubation de la galerie :
-
Remplir les tubes et les cupules des tests : CIT, VP, GEL avec la suspension
bactérienne et avec la pipette ayant servi au prélèvement ;
-
Remplir uniquement les tubes (et non les cupules) des autres tests ;
-
Créer une anaérobiose dans les tests : ADH, LDC, ODC, URE en remplissant leur
cupule d’huile de paraffine ;
-
Referme la boite d’incubation et la placer à 35-37°C pendant 18-24 heures.
Lecture de la galerie :
-
Après 18-24 heures à 35-37°C la lecture de la galerie doit se faire en se référant au
tableau de la lecture. (ANNEX II).
-
Noter sur la fiche de résultats toutes les réactions spontanées ;
-
Réaliser les tests nécessitant l’addition de réactifs : test VP, TDA, IND, Nitrate
réductase…
-
Identification des germes : Avec le tableau d’identification (ANNEX II) comparer les
réactions notées sur la fiche de résultat avec celles du tableau, puisque les dimensions
sont identiques pour faciliter cette comparaison visuelle.
3-4- Etude de l'antibiorésistance des souches bactériennes :
L’étude de la sensibilité aux antibiotiques a été réalisée par la méthode de diffusion sur
milieu gélosé Mueller-Hinton selon les normes et les recommandations du comité
de
l’antibiogramme de la société française de la microbiologie (CASFM).
38
Chapitre I
Matériels et Méthodes
 Inoculum :
-
A partir d’une culture pure de 18 H sur milieu d’isolement, racler à l’aide d’une anse
de platine quelque colonies bien isolées et parfaitement identiques ;
-
Décharger l’anse dans 5 à10 ml d’eau physiologique stérile à 0.9 ℅ ;
-
Bien homogénéiser la suspension bactérienne, son opacité doit être équivalente à 0.5
Mac Farland ou à une D.O de 0.08 à 0.10 lue à 625 nm ;
-
L’inoculum peut être ajusté en ajoutant , soit de la culture s’il est trop faible , ou
bien de l’eau physiologique stérile s’il est tés fort ;
-
L’ensemencement doit se faire dans les 15 mn qui suivent la préparation de
l’inoculum.
 Ensemencement :
-
Tremper un écouvillon stérile dans la suspension bactérienne ;
-
L’essorer en le pressant fermement (en le tournant) sur la paroi interne en tube, afin de
le décharger au maximum ;
-
Frotter l’écouvillon sur la totalité de la surface gélosée, sèche, de haut en bas en stries
serrées ;
-
Répéter l’opération deux fois, en tournant la boite de 60° à chaque fois sans oublier
de faire pivoter l’écouvillon
sur lui-même .Finir l’ensemencement
en passant
l’écouvillon sur la périphérie de la gélose ;
-
Application des disques d’antibiotiques ;
-
Presser chaque disque d’antibiotique à l’aide d’une pince bactériologique stérile
pour s’assurer de son application .Une fois appliquée le disque ne doit pas être
déplacé.
 Incubation :
-
Mettre à l’étuve à 37 °C pendant 18 à 24 h.
 Lecture :
-
Mesurer avec précision, les diamètres des zones d’inhibition.
39
Chapitre I
-
Matériels et Méthodes
Comparer ces résultats aux valeurs critiques figurant dans la table de lecture
(ANNEXE III).
-
Classer
la bactérie dans l’une des catégories : sensible, intermédiaire ou
résistantes.
4- Enquête sur la qualité de désinfection et d’asepsie :
Pour confirmer les résultats du notre étude nous avons consolidé notre travail par une
enquête sur la qualité de désinfection et d’asepsie au niveau des services chirurgicaux et
d’hémodialyse de l’hôpital, en remplissant un formulaire (ANNEXE III).
40
Chapitre II
Résultats et discussion
Chapitre II
Résultats et discussion
I-Résultats
I-1-prélèvements
On a réalisé 95 Prélèvements, 25 au niveau du service d’hémodialyse, 37 au service
de chirurgie, et 31 dans le bloc opératoire. Nous avons également effectué 02 prélèvements
sur les plaies opératoires afin de montrer l’influence de l’environnement hospitalier dans la
survenue d’une infection du site opératoire. Durant la période de notre étude, les résultats
obtenus révèle un taux de 59 % de cas positifs et 33% de cas négatifs.
Tableau 07: Répartition des résultats selon la présence ou l’absence des germes.
Nombres des souches par
Pourcentage
prélèvement
Présences des germes
59 / 95
62.10 %
Absences des germes
33 / 95
34.37 %
Contaminants
03 / 95
03.15 %
Présences des germes
Absences des germes
Contaminants
3%
35%
62%
Figure 05 : Répartition des résultats selon la présence ou l’absence des
germes.
40
Chapitre II
Résultats et discussion
Tableau08 : Répartition des germes selon le Gram.
Souche
Nombre des souches
Pourcentage
Gram +
36 / 59
61.01
%
Gram -
23 / 59
38.98
%
Gram +
Gram -
39%
61%
Figure 06 : Répartition des germes selon le Gram.
On signale La prédominance des bactéries à Gram positifs avec un taux de (61.01%), par
rapport aux bactéries Gram négative (38.98 %).
41
Chapitre II
Résultats et discussion
Tableau 09 : Répartition des prélèvements et souches bactériennes identifiées au niveau du bloc opératoire.
Nature de prélèvement
Site de prélèvement
Nombre de
prélèvement
02
00
Salle de stérilisation
01
00
Entérobacter sp
Acinetobacter sp
Entérobacter sp
Salle d’entrée
01
01
Entérobacter sp
Staphylococcus sp
04
Bloc II
Surface
Salle aseptique
Linge
Staphylococcus
aureus.
Staphylococcus sp
02
Salle septique
Appareilles médicaux et
objets
Les germes à été identifiées
00
Bloc I
Air
Nombre des souches
Gram(-)
Gram (+)
Salle aseptique
(Opération)
Salle aseptique
Total
-
-
Poignée de porte
01
00
01
-
Staphylococcus sp
Porte
01
00
01
-
Staphylococcus sp
Armoire
01
00
01
-
Staphylococcus sp
Chariot
Tiroir de médicament
02
01
01
00
01
00
Pseudomonas sp Staphylococcus sp
-
Sol
Mur
01
01
01
00
01
01
Table d’opération
Entée malade
01
01
00
00
00
01
Mur
Porte
Poignée de porte
Tiroir médicament
01
01
01
01
00
00
00
00
00
00
00
00
Laryngoscope
02
00
00
Entérobacter sp
-
Staphylococcus sp
Staphylococcus sp
Staphylococcus sp
-
Appareil chauffante
01
00
00
-
-
Autoclave
01
00
00
-
-
Instrument médicale
Plateaux
Bistouri électrique
02
02
01
00
00
00
00
00
00
-
-
Petite plate : Alésé
Champs
02
01
01
01
01
01
30
08
12
Acinetobacter sp Staphylococcus sp
Acinetobacter sp Staphylococcus sp
-
42
Chapitre II
Résultats et discussion
Tableau 10 : Répartition des prélèvements effectués et souches identifiées au niveau du service chirurgie
Nature de prélèvement
Site de prélèvement
Surface
Air
Appareilles médicaux et
objets
Linge
Total
Les germes à été identifiées
02
01
Entérobacter sp
Acitenobacter sp
Poignée de porte
04
00
01
-
Porte
02
00
01
-
Chariot
01
00
01
-
Lits
02
01
01
Entérobacter sp
02
01
Entérobacter sp
02
01
01
00
01
00
-
Bureau
01
00
01
00
Table à chevet
02
01
Citrobacter sp
Table d'examen
01
01
00
-
Tiroir
01
00
01
00
Instrument médical
01
00
00
-
Cathéter
05
00
00
-
Plateaux
01
00
01
-
Thermomètre
01
01
Escherichia .coli
Aspirateur mobile
01
01
00
01
-
Aspirateur métal
01
00
01
-
Glycomètre
01
01
01
00
Acinetobacter sp
Tombeur
01
00
Stéthoscope
01
01
01
Escherichia .coli
Tenue personnel
02
01
Acinetobcter sp
Couverture
02
01
01
00
Staphylococcus sp
Staphylococcus sp
Acinetobacter sp
-
37
11
16
-
-
Salle de patient Salle Sol
de soin Bureau de
Mur
médecin
Armoire
Service chirurgie
Nombre des souches
Gram(-) Gram (+)
01
Salle de soin
Service chirurgie
Nombre des
souches
Entérobacter sp
-
-
-
Staphylococcus sp
Staphylococcus sp
Staphylococcus sp
Staphylococcus sp
Staphylococcus sp
Staphylococcus sp
Staphylococcus sp
Staphylococcus sp
Streptococcus
Staphylococcus sp
spaureus sp
Staphylococcus
Staphylococcus sp
Staphylococcus sp
spspaureus sp
Staphylococcus
43
Chapitre II
Résultats et discussion
Tableau 11: Répartition des prélèvements effectués et souches identifiées au niveau du service d’hémodialyse.
Site de prélèvement
Nombre de
prélèvement
Air
Salle de patient
Salle de réception
02
01
01
02
01
01
01
01
01
01
02
02
01
05
01
contaminée
00
00
contaminée
01
01
00
00
00
01
00
01
01
01
00
00
00
00
00
01
00
00
01
00
22
04
Surface
Nature de prélèvement
Appareils médicaux
et objets
Grand salle de
patient
Service Dialyse
Total
Lit
Fauteuil
Bureau
Sol
Mur
Port
Poignée de porte
Table à chevet
Chariot
Armoire
Générateur
Centrifugeuse
Appareil
ionogramme
Nombre des souches
Gram(-) Gram (+)
01
01
Les germes à été identifiées
Enterobacter sp
Acinetobacter sp
Staphylococcus sp
Staphylococcus sp
-
-
Staphylococcus sp
Staphylococcus sp
Staphylococcus sp
Staphylococcus sp
Staphylococcus sp
Staphylococcus sp
-
-
00
-
-
08
-
-
-
Acinetobacter sp
-
Acinetobacter sp
-
44
Chapitre II
Résultats et discussion
Selon les tableaux précédents on constate que les staphylocoques à coagulase négative
représente un taux élevées pour tous les services de l’EPH, avec la présence des germe
pathogène tel que Staphylococcus aureus et Pseudomonans sp au niveau de Bloc opératoire,
suivi de staphylocoque à coagulase négative dans service chirurgie les Entérobactéries
présente un taux élevées par contre dans service hémodialyse les Acinétobacter présente un
grand nombre, et on signale aussi que service hémodialyse moins contaminée que les autres
services.
Tableau 12: Répartition
les prélèvements de l’eau effectue dans service
hémodialyse et bloc opératoire.
Service hémodialyse
Bloc opératoire
Paramètre bactériologique
Réservoir I
Réservoir II
station
Eau filtrée pour
lavage chirurgical
des mains
Germe totaux
A 37°
UFC / ml
>300
16
00
>300
A 22°
UFC / ml
<300
>300
00
<300
Coliformes totaux
18
40
00
00
Coliforme fécaux
00
00
00
00
Streptocoques fécaux
00
00
00
00
Clostriduim sulfito- réducteurs Spores/100 ml
/
/
/
00
Turbidité
/
/
/
00
NTU
A partir les résultats de tableau qu’on a obtenu, On détermine la potabilité d'une eau,
pour chaque service :
L’absence des germes dans l’eau de station de service d’hémodialyse indique que c’est
une eau potable. Par contre la présence des germes totaux supérieurs de 300 UFC/ml à 37C°
pour le réservoir I d’hémodialyse et l’eau filtrée pour lavage chirurgicale des mains de bloc
opératoire et à 22°C pour le réservoir II de service hémodialyse indique que c’est une eau
polluée.
Sachant que la présence des coliformes totaux supérieurs 10UFC/100 ml selon ISO,
présente comme eau polluée, et on constate ça dans les deux réservoirs d’hémodialyse, tel que
nous avons 18 UFC /100 ml pour le réservoir I et 40 UFC/100 ml pour le deuxième réservoir.
Lors du dénombrement des coliformes totaux, sont également notées les colonies
atypiques. Ces bactéries, comme leur nom l'indique, sont des bactéries présentant des
45
Chapitre II
Résultats et discussion
caractères non typiques aux coliformes totaux et leur présence en nombre élevé est un signal
d'alarme qui démontre une détérioration de la qualité de l'eau.
I-2- Antibiorésistance
I-2-1- Antibiorésistance des souches de Staphylocoques isolées :
Tableau 13: Résultats d’antibiogramme des souches de Staphylocoque à
coagulase négatif.
ATB
P
OX
E
Nombre de souches
résistant de bloc
opératoire
7
7
6
(100%)
(100%)
(85.71%)
9
7
5
(100%)
(77,77%)
(55.55%)
8
8
6
(100%)
(100%)
(75 %)
Nombre de souches
résistant de
chirurgie
Nombre de souches
résistant
d’hémodialyse
100%
VA
GN
L
RA
00
(00%)
00
(00%)
00
(00%)
00
(00%)
00
(00%)
00
(00%)
00
(00%)
00
(00%)
00
(00%)
00
(00%)
00
(00%)
00
(00%)
100% 100% 100%100% 100%
90%
77,77%
80%
75%
Teaux de résistence
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
0% 0%
P
OX
bloc opératoire
E
0% 0% 0%
0% 0% 0%
VA
GN
Antibiotique
chirurgie
0% 0% 0%
L
0% 0% 0%
RA
hémodialyse
Figure 07 : Taux de résistance des souches de Staphylocoque à coagulase négative isolées des
services de chirurgie, bloc opératoire et hémodialyse d’EPH « Hassi Messaoud ».
46
Chapitre II
Résultats et discussion
Tableau 14 : Résultats de l’antibiogramme des souches de Staphylococcus
aureus.
ATB
P
OX
E
VA
GN
L
RA
Nombre de
souches résistant
de bloc opératoire
2
2
2
00
00
00
00
(100%)
(100%)
(100%)
(00%)
(00%)
1
1
1
00
00
(100%)
(100%)
(100%)
(00%)
(00%)
00
00
00
00
00
(00%)
(00%)
(00%)
(00%)
(00%)
0% 0% 0%
0% 0% 0%
0% 0% 0%
VA
GN
Nombre de
souches résistant
de chirurgie
Taux de resistance
Nombre de
souches résistant
d’hémodialyse
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
(00%) (00%)
00
00
(00%) (00%)
00
00
(00%) (00%)
100% 100%
100%100% 100%
77,77%
75%
0
P
OX
0
E
L
0% 0% 0%
RA
Antibiotique
bloc opératoire
chirurgie
hémodialyse
Figure 08 : Taux de résistance des souches de Staphylocoque aureus isolées des services
de chirurgie, bloc opératoire et hémodialyse d’EPH « Hassi Messaoud ».
47
Chapitre II
Résultats et discussion
I-2-2- Antibiorésistance des souches de Streptocoques isolées :
Tableau15 : Résultats de l’antibiogramme des souches de Streptococcus sp.
ATB
P
Nombre de
souches résistant
de bloc
opératoire
Nombre de
souches résistant
de chirurgie
Taux de resistance
Nombre de
souches résistant
d’hémodialyse
100%
90%
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
OX
00
(00%)
00
(00%)
00
(00%)
E
00
1
(00%) (100%)
00
(00%)
00
(00%)
00
(00%)
VA
GN
L
RA
00
00
(00%)
(00%)
1
(100%)
00
(00%)
00
00
(00%)
(00%)
00
(00%)
00
(00%)
00
00
(00%)
(00%)
00
(00%)
00
(00%)
00
100%
0%
0% 0% 0% 0% 0%
P
OX
100%
0% 0% 0% 0% 0%
E
VA
0% 0% 0%
0% 0%
GN
L
0% 0% 0%
RA
Antibiotique
bloc opératoire
chirurgie
hémodialyse
Figure 09 : Taux de résistance des souches de Streptococcus sp isolées des services de chirurgie,
bloc opératoire et hémodialyse d’EPH « Hassi Messaoud ».
La souche de Streptococcus sp à un taux de résistance 100% à l’Erythromycine
Lincomycine au niveau de bloc opératoire par rapport aux autres services.
48
Chapitre II
Résultats et discussion
I-2-3- Antibiorésistance des souches d’Entérobactéries isolées :
Tableau 16 : Résultats de l’antibiogramme des souches d’Entérobactéries.
ATB
AMP
AML
TE
CS
FOS
GN
CH
Nombre de
souches résistant
de bloc opératoire
4
4
00
00
00
00
00
(00%)
(00%)
(00%)
(00%)
00
00
00
00
(00%)
(00%)
(00%)
(00%)
00
00
00
00
(00%)
(00%)
(00%)
(00%)
Nombre de
souches résistant
de chirurgie
Nombre de
souches résistant
d’hémodialyse
Taux de resistance
100%
(100%)
8
(100%) (00%)
8
(100%)
1
(100%) (00%)
1
(100%)
00
00
(100%) (00%)
100% 100% 100%100%100% 100%
80%
60%
40%
20%
0%
0% 0% 0% 0% 0% 0%
AMP
AML
TE
CS
0% 0% 0%
FOS
0% 0% 0%
GN
0% 0% 0%
CH
Antibiotique
bloc opératoire
chirurgie
hémodialyse
Figure 10 : Taux de résistance des souches d’Entérobactéries isolées des services de
chirurgie, bloc opératoire et hémodialyse d’EPH « Hassi Messaoud ».
Le taux de résistance des souches d’Entérobactéries à Ampicilline et l’Amoxiciline
est 100% pour tous les services mais aucun effet sur les autres antibiotiques.
49
Chapitre II
Résultats et discussion
I-2-4- Antibiorésistance des souches de Pseudomonas isolées :
Tableau 17: Résultats de l’antibiogramme des souches de Pseudomonas sp.
ATB
AMP
Nombre de
souches résistant
de bloc opératoire
00
Nombre de
souches résistant
de chirurgie
Nombre de
souches résistant
d’hémodialyse
(00%)
00
(00%)
00
(00%)
TE
00
1
(00%) (100%)
00
(00%)
00
(00%)
00
(00%)
00
(00%)
CS
FOS
GN
CH
00
1
(00%)
(100%)
00
(00%)
1
(100%)
00
00
(00%)
(00%)
00
(00%)
00
(00%)
00
00
(00%)
(00%)
00
(00%)
00
(00%)
100%
100%
Taux de resistance
AML
100%
100%
80%
60%
40%
20%
0%
0% 0% 0%
AMP
0% 0% 0%
AML
0% 0% 0% 0% 0%
TE
CS
0% 0%
0% 0% 0%
FOS
GN
0% 0%
CH
Antibiotique
bloc opératoire
chirurgie
hémodialyse
Figure 11 : Taux de résistance des souches de Pseudomonas sp isolées des services de
chirurgie, bloc opératoire et hémodialyse d’EPH « Hassi Messaoud ».
A partir la figure 11, on signale que la souche de Pseudomonas sp résiste à
Tétracycline te la Fosfomycine au niveau de bloc opératoire.
L’antibiogramme de Pseudomonas.
50
Chapitre II
Résultats et discussion
II -Discussion des résultats :
Ces isolements nous ont permis, néanmoins, d'avoir une idée sur la constitution
bactériologique de la flore microbienne hospitalière, caractérisée par sa diversité. Cette
écologie microbienne polymorphe impliquée dans les infections nosocomiales se trouvent
partout : dans l’air, sur les surfaces, la peau, le linge, les dispositifs médicaux et plus
particulièrement le matériel réutilisable.
De mars à Mai 2014, un total de 95 de prélèvements a été effectuée dans les
services :
Chirurgie,
Bloc
opératoire,
et
Hémodialyse,
à
l’établissement
public
hospitalier « Hassi Messaoud ». Et cela en période d’aménagement, touchant différents sites :
air, eau et surface afin d’avoir une appréciation générale de l’écologie hospitalière propre à
chaque service concernée par notre étude.
 Résultats de l’isolement et l’identification :
Les résultats bactériologiques placent les Staphylocoques en tète des germes
colonisant l’environnement hospitalier plus précisément les SCN. A la différence
deS.aureus , S.epidermidis peut
adhérer
à
des
polymères
inertes
sans
interaction
intermédiaire avec des molécules de l’hôte ( Maira-Litran et al., 2002) ce qui peut
expliquer
la
prédominance. Une
molécule
de
polysaccharide
capsulaire,
appelé
polysaccharide adhésine, semble influer sur l'attachement à la surface nue.Lorsque la surface
est recouverte d'une couche de protéines, S. epidermidis interagit avec lui grâce à des
molécules de surface différentes (Vuong et al, 2000).
Donlan en 2001 signale que les microorganismes en cause proviennent de la flore
cutanée
du
patient,
de
la
microflore
exogène
du
personnel
hospitalier,
ou
encore d’environnement contaminé.
Les entérobactéries ont été également isolées aussi bien de l’eau que dans l’air et le
sol, et sont de ce fait impliquées dans la contamination des services visés par notre étude
Selon (Savey et al, 2001), une partie importante des micro-organismes retrouvés dans
l’environnement hospitalier sont des commensaux habituels de l'homme, plus de 60% des
bactéries contaminant l’environnement hospitalier sont dues à d'autres bactéries que les
staphylocoques et Pseudomonas aeruginosa.
51
Chapitre II
Résultats et discussion
Suivi de l’espèce Pseudomonas aeruginosa isolée au niveau du bloc opératoire, cette
bactérie a été également isolée à partir des 02 prélèvements réalisés sur plaie opératoire.
Pseudomonas est le germe le plus répandu dans les hôpitaux avec une prédominance
de Pseudomonas aeruginosa. Cette espèce est responsable d'environ 9% d'infection des plaies
opératoires. (Berche et al; 1998).
L’apparition des cas d'infections nosocomiales à P.aeruginosa est favorisée par les
exigences nutritives restreintes de cette bactérie, par sa capacité à survivre dans
l'environnement humide et à coloniser l'eau ou des solutions diverses. (Sécher et al ; 2005).
 Résistance aux antibiotiques :
Les résultats de l’antibiogramme de toutes les souches de Staphylocoques isolées de l’air,
surface montre clairement une résistance remarquable .On note que toutes les souches
résistent à l’oxacilline et la pénicilline (famille des Blactamines) et que cette résistance est la
même au niveau des trois services visées.
Cette résistance est due principalement à la prescription trop fréquente de certaines classes
d’antibiotiques qui entraîne une sélection des souches bactériennes insensibles au traitement
(Lambert, 1997).
Les meilleurs antibiotiques qui présentent une grande efficacité vis-à-vis des souches
islées sont la vancomycine , la gentamicine et la lincomycine
L’étude de la résistance des entérobactéries isolées à partir des différents sites de
-
prélèvements montre des taux de résistance élevé .Cette résistance concerne
notamment les B-lactamines ou on constate que toute les souches d’entérobactéries
sont résistantes à l’ampicilline et à l’amoxicilline avec un taux de 100%.Les autres
antibiotiques testés restent efficace sur la totalité des souches d’entérobactéries
isolées.
-
L’étude de l’état de résistance des pseudomonas isolés montre une résistance totale à
la tetracycline, chloramphenicol et la à la fosfomycine seulement au niveau du bloc
opératoire
52
Chapitre II
Résultats et discussion
Les résultats obtenus sont en corrélation avec les recherches faites, les fréquences de la
résistance sont très variables selon les services (Lambert ; 1997).
Le risque de sélection de bactéries résistantes est variable pour chaque antibiotique,
chaque espèce bactérienne, chaque complexe antibiotique (Bergogne ; 1995).
Au total, tous les travaux épidémiologiques ont montré que l’exposition des populations aux
antibiotiques et la transmission interindividuelle des souches résistantes constitue les
déterminant principaux associés au risque de colonisation par une bactérie résistante
(Guillemot ; 2005).
 Interprétation du questionnaire
Après l’enquête sur la qualité de désinfection et d’asepsie au niveau des services
chirurgicaux et d’hémodialyse de l’hôpital, nous avons constaté que :
-
Absence de la concordance entre la formation théorique et la pratique à l’hôpital à cause
de pression de travail ;
-
Absence du lavage des mains à la reprise et à la fin de service ;
-
Pas de toilette journaliers de malade, et le responsable c’est le patient lui-même ;
-
Le nettoyage des vêtements du malade est fait par lui-même ;
-
Absence d’une méthode spécifiques pour le nettoyage des locaux et des salles, et le
produits utilisées généralement c’est l’eau de javel ;
-
Absence d’évacuation des déchets hospitaliers hygiéniquement ;
-
Manque d’information et de formation sur l’hygiène hospitalière.
53
Conclusion
Conclusion
Conclusion
Les investigations menées au cours de cette enquête nous ont permis d’apporter une
appréciation préliminaire sur les infections nosocomiales à l’établissement publiques
hospitalier « Hassi Messaoud » ;
Au terme des deux Mois d’études effectuées au niveau des services chirurgicaux et
d’hémodialyse nous avons pu isoler divers souches bactériennes à partir de l’environnement
hospitalier.
L’identification des différents genres bactériens montre la prédominance
des
staphylocoques suivis des entérobactéries et des pseudomonas.
La majorité des souches isolée présente une résistance accrue vis-à-vis des
antibiotiques testés. Les entérobactéries présentent une résistance importante vis-à-vis des
bétalactamine (Ampicilline. Amoxilline) également le staphylocoque doré résistent à
plusieurs antibiotique dont la pénicilline et l’oxacilline. Ces résistances sont susceptibles des
se développer non seulement dans l’espèce visée mais également dans toute la flore
commensale, d’où un impact écologique considérable au sein de chaque service. À se titre, il
convient de bien contre balancer le rapport bénéfice/risque d’une politique de
décontamination bactérienne.
La première action de prévention dans un service est de faire prendre conscience à tout
le personnel de l’importance des infections nosocomiales, elle doit s’accompagner d’une
réflexion sur les mesures de préventions, pour cela les moyens de prévention sont bien
connus.
La maitrise de risques liés à l’environnement s’inscrit dans le concept de stratégie
globale de prévention des infections nosocomiales. Cette maitrise intervient en complément
de la maîtrise des contaminants chez le patient, les personnels et les dispositifs médicaux.
Suggestion :
 il est nécessaire de faire suivre une formation sur l’hygiène hospitalière pour les
soignants ;
 L’entretien des locaux contribue à l’hygiène générale de la structure en assurant un
aspect agréable (notion de confort) et un niveau de propreté (notion d’hygiène) ;
 Le matériel réutilisable doit être manipulé avec précautions et subir un procédé
d'entretien approprié avant d'être réutilisé ;
55
Conclusion
 Respecter le protocole de tri de l'établissement et la couleur des sacs en fonction de la
nature des déchets conformément à la réglementation ;
 Lavage et/ou désinfection des mains ;
 Port de gants : Les gants doivent être changés entre deux patients, deux activités ;
 Si les soins ou manipulations exposent à un risque de projection ou d’aérosolisation de
sang, ou tout autre produit d’origine humaine (aspiration, endoscopie, actes
opératoires, autopsie, manipulation de matériel et linge souillés…) ;
 Les prélèvements biologiques, le linge et instruments souillés par le sang ou tout autre
produit ’origine humaine doivent être transportés dans un emballage étanche, fermé ;
 Enfin, il faut y’a une coordination entre la formation théorique et la pratique de
l’hygiène par une gestion et contrôle sèvres sur les travailleurs.
Les indications actuelles des prélèvements microbiologiques de l’environnement sont
maintenant bien définies dans le domaine de l’hygiène hospitalière (Avril ; 1991). Ils ont un
intérêt pédagogique indéniable pour faire prendre conscience de la contamination bactérienne
ou fongique des surfaces. Ils permettent de rechercher un réservoir microbien
À l’origine de cas groupés d’infection ou d’épidémie, même s’il est souvent difficile de
conclure quant au rôle de l’environnement dans la genèse de l’infection. Enfin, les
prélèvements microbiens des surfaces peuvent permettre d’évaluer l’impact de nouvelles
mesures de nettoyage, de désinfection ou d’hygiène des mains par exemple (Avril ; 1991).
55
Références
bibliographies
Références bibliographies
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opératoire.
Annexes
ANNEXES
ANNEXE I
ANNEXE I
Composition des milieux de culture utilisée
A-Hekttoen (JOSEFH et GUIRAUD, 1998).
Protéase-peptone………………………………………………………………………….12, 0g
Extrait de levure.............................................................................................................…....3,0g
Lactose…………………………………………………………………………………....12, 0g
Saccharose…………………………………………………………………………….. …12, 0g
Salicine.........................................................................................................................…....2, 0g
Citrate de fer III et d’ammonium…………………………………………………………..1,5g
Sels biliaire…………………………………………………………………………………9, 0g
Fuschine acide…………………………………..………………………………………….0, 1g
Bleu de bromothymole………………………………………………………………… 0, 065g
Chlorure de sodium................................................................................................................5,0g
Thiosulfate de sodium.....................................................................................................…...5,0g
Agar……………………………………………………………………………………..…13,0g
PH=7.5
B-Chapman (JOSEFH et GUIRAUD, 1998).
Peptone……………………………………………………………………………………10, 0g
Extrait de viande d bœuf …………………………………………………………………..1, 0g
Chlorure de sodium……………………………………………………………………….75, 0g
Mannitol………………………………………………………………………………..…10, 0g
Rouge de phénol…………………………………………………………………………0, 025g
Agar…………………………………………………………………………………….....15, 0g
PH=7.4
C-KIA (JOSEFH et GUIRAUD, 1998).
Peptone…………………………………………………………………………………....20, 0g
Extrait de viande de bœuf ………………………………………………………………....3, 0g
ANNEXES
ANNEXE I
Extrait de levure…………………………………………………………………………....2, 0g
Peptone pepsique de viande ……………………………………………………………….5, 0g
Lactose……………………………………………………………………………………10, 0g
Glucose…………………………………………………………………………………….1, 0g
Rouge de phénol……………………………………………………………………..…0, 025g
Thiosulfate de sodium………………………………………………………………….…3, 0g
Citrate de ferrique………………………………………………………………………...3, 0g
Gélose……………………………………………………………………………………....10g
PH=7.5
D-Citrate de Simmons (JOSEFH et GUIRAUD, 1998).
Citrate de sodium………………………………………………………………………….2, 0g
Bleu de bromotymole……………………………………………………………….……0, 08g
Chlorure de sodium…………………………………………………………………….….5, 0g
Sulfate de magnésium……………………………………………………………………..0, 2g
Phosphate dis potassique…………………………………………………………………. 1, 0g
Phosphate mono-amonique………………………………………………………………...1, 0g
Gélose…………………………………………………………………………………….….15g
E-Mannitol-Mobilité (JOSEFH et GUIRAUD, 1998).
Mannitol…………………………………………………………………………………...….2g
Rouge de phénol a 1%...........................................................................................................4ml
Peptone trypsine de viande …………………………………………………………………20g
Nitrate de potassium…………………………………………………………………….…1, 0g
Agar…………………………………………………………………………………………..4g
PH=7.6-7.8
F-Urée-indole (JOSEFH et GUIRAUD, 1998).
Urée………………………….………………………………………………………………20g
L-tryptophane…………………………………………………………………………. ..…...3g
ANNEXES
ANNEXE I
Ethanole à 0,9…………………………………………………………………… .…...1, 0 Cm3
Rouge de phénol à 1 %.......................................................................................................2, 5ml
Chlorure de sodium…………………………………………………………………………...5g
Phosphate diacide de potassium ……………………………………………………..………1g
Phosphate monoacide de potassium..................................................................................…...1g
Eau distillée…………………………………………………………………………..1000ml
PH=7
G-Gélose nutritive (JOSEFH et GUIRAUD, 1998).
Formule en g/l d’eau distillée :
Peptone ………………………………………………….…………………………………10g
Chlorure de sodium…………………………………………………………………….……5g
Gélose ………………………………………………………………………………………15g
Extrait de viande …………………………………………………………………………..5, 0g
PH=7.2
H- Le bouillon nutritif (JOSEFH et GUIRAUD, 1998).
Extrait de viande sec………………………………………………………………………. 5g
Bacto – peptone……………………………………………………………………………10g
Chlorure de sodium …………………………………………………………………………5g
Eau distillée …………………………………………………………………………...1000 ml
PH = 7. 2 -7. 4
I-Milieu de base pour la gélose au sang (JOSEFH et GUIRAUD, 1998).
Formule en g/l d’eau distillée :
Protéose Peptone……………………………………………………………………………15g
Extrait de foie ……………………………………………………………………………..2, 5g
Chlorure de sodium ………………………………………………………………………….5g
Gélose.............................................................................................................................…...12g
PH=7.4
ANNEXES
ANNEXE I
 Préparation de milieu de gélose au sang
 Liquéfier le milieu de base ;
 Laisser refroidir au bain d’eau entre 45°C et 50°C ;
 Ajouter stérilement, la quantité nécessaire de sang permettent d’obtenir une
concentration finale de 5% à 10% ;
 Bien homogénéiser le mélange ;
 Pour la gélose au sang cuit : après homogénéisation, les flacons sont portés
10 min au bain marie à 75°C-80°C ;
 Couter en boite de pétri.
ANNEXES
ANNEXE II
ANNEXE II
Tableau de lecture d’API 20 :
Tests
Substrats
Réaction /Enzymes
Beta- galactosidase
ADH
Ortho-nitrophénylgalactosidase
Arginine
LDC
Lysine
ODC
Ornithine
CIT
URE
Citrate de
soduim
Thiosulfate de
soduim
Urée
TDA
Tryptophane
VP
Pyruvate de
soduim
Tryptophane
ONPG
H2S
IND
GLU
Gélatine de
kohn
Glucose
MAN
Mannitole
INO
Inositole
SOR
Sorbitol
RHA
Rhamnose
SAC
Saccharose
MEL
Melibiose
AMY
Amygdaline
ARA
Arabinose
GEL
Arginine
di hydrolase
Lysine
décarboxylase
Ornithine
décarboxylase
Utilisation du
citrate
Production de H2S
Uréase
Tryptophane
desaminase
Production
d’acétoine
Production d’indole
Gélatinase
Fermentation/
oxydation
Fermentation/
oxydation
Fermentation/
oxydation
Fermentation/
oxydation
Fermentation/
oxydation
Fermentation/
oxydation
Fermentation/
oxydation
Fermentation/
oxydation
Fermentation/
oxydation
Résultats
négatifs
Incolore
Résultats
positifs
Jaune
Jaune
Rouge /orangé
Jaune
Orangé
Jaune
Rouge/ orangé
Vert pale/ jaune
Bleu- vert/ vert
Incolore/
Grisâtre
Jaune
Dépôt noir/ Fin
liseré
Rouge/ Orangé
TDA/ immédiat
jaune
VP1+VP2 /10mn
incolore
IND/2mn maxi
jaune
Non diffusion
Bleu/ Bleu-vert
TDA/ immédiat
marron rouge
VP1+VP2/10mn
Rosé- rouge
IND/2mn maxi
Anneau rouge
Diffusion du
pigment noir
Jaune
Bleu/ Bleu-vert
Jaune
Bleu/ Bleu-vert
Jaune
Bleu/ Bleu-vert
Jaune
Bleu/ Bleu-vert
Jaune
Bleu/ Bleu-vert
Jaune
Bleu/ Bleu-vert
Jaune
Bleu/ Bleu-vert
Jaune
Bleu/ Bleu-vert
Jaune
ANNEXES
ANNEXE II
Tableau de lecture : Valeurs critiques des diamètres des zones d’inhibition et des
CMI pour Staphuylococcus sp (Standardisation de l’antibiogramme en médecine
humaine à l’échelle nationale).
Antibiotique testés
B-lactamines
Charge
Diamètre critique (mm)
des
disques Résistant Intermédiaire Sensible
CMI critiques (ug/ml)
Résistant
10 U1
Sensible
<28
-----------
>29
p-lactamase <0.1
Pénicilline Oxacillie 1ug
pour S.aurues pour
SCN
<10<17
11-12
>13
>4
<2
----------
>18
>0 .5
<0.25
Aminosides
10ug
<12
13-14
>15
>8
<4
Gentamicine
30ug
<14
15-16
>17
>32
<16
kanamycine
30ug
<13
14-17
>18
>25
<6
Macrolides
15 ug
<13
14-22
>23
>8
<0.5
Erythromycine
2ug
<14
15-20
>21
>4
<0.5
>15
>32
<4
Clindamycine
Glycopeptides
30 ug
Vancomycine
Quinolones
5ug
<12
13-15
>16
>8
<2
1.25/23. <10
75 ug
<16
5ug
11-15
>16
>8/15
<2/38
17-19
>20
2>4
<1
ofloxacine
Autre
Cotrimoxazole
Rifampicine
ANNEXES
ANNEXE III
ANNEXE III
Enquête sur la qualité désinfection et d’asepsie :
Questionnaire :
1- Concordance entre la formation théorique et la pratique à l’hôpital : Oui
Non
2- La cause : Matériel insuffisante
Pression de travail
Omissions
3- Lavage des mains : Avant et après chaque geste
A la prise et à la fin de service
4- La réfection du lit de malade : Quotidiennement
Jour par jour
Si nécessaire
5- Transport des literies pour le nettoyage : Se fait ensemble
6- Toilette journalier : Le matin
Chaque jours
7- Le responsable de toilette journalière: L’infirmier
8- Le nettoyage des vêtements du malade : Lui-même
Trie
Si nécessaire
Le garde malade
Sa famille
Lui-même
Agent de
ANNEXES
ANNEXE III
9- La méthode de nettoyage locaux et des salles : Oui
Non
10- Le produit utilisé pour le nettoyage des locaux et des salles :
L’eau de javel
Eau de javel et savon
Antiseptique
11- L’évacuation des déchets hospitaliers hygiéniquement : Oui
Non
12- Le serveur des repas du malade : Serveur spécialisé
L’infirmier
Agent de service
13- La protection de repas contre l’infection : Oui
Non
14- Les désinfections, La stérilisation et le tirage du matériel : Rigoureuse
Retard
A la fin de tous les soins
15- La désinfection du service une fois par : Semaine
Mois
Si nécessaire
16- Les renseignements sur l’hygiène : Sous forme de module
Pendant le stage
Autre
ANNEXES
ANNEXE IV
ANNEXE IV
Les précautions « standard » : gestion de l’environnement
I- La gestion des surfaces souillées
L’entretien des locaux contribue à l’hygiène générale de la structure en assurant un
aspect agréable (notion de confort) et un niveau de propreté (notion d’hygiène).
● 1 gr de poussières = 1 million 5 de
Germes
Les surfaces hautes : essuyage humide
avec un détergent – désinfectant
approprié
Méthode :
Du plus haut au plus bas
Du plus propre au plus sale
Ne pas revenir en arrière
Ne pas rincer, ne pas sécher
Les sanitaires : nettoyage, détartrage et
désinfection avec un produit adapté
L’entretien des sols :
Balayage humide
Lavage avec un détergent neutre ou un
détergent désinfectant
Ne pas rincer, ne pas sécher
ANNEXES
ANNEXE IV
II. Le matériel réutilisable
Le matériel réutilisable doit être manipulé avec précautions et subir un procédé
d'entretien approprié avant d'être réutilisé.
Le matériel non immergeable
Les thermomètres électroniques, les
stéthoscopes, les lecteurs de
Sont nettoyés désinfectés à l’aide
d’une lavette imprégnée de détergent
– désinfectant.
Glycémie…
Les dispositifs médicaux immergeables
(Plateaux, haricots, …)
Sont Immergés (sans souillures) dans
un bain détergent désinfectant
pendant 15 minutes en respectant
strictement les dilutions du produit
Sans oublier de rincer soigneusement
!
ANNEXES
ANNEXE IV
III. Traitement bassin, urinaux, bocaux de prélèvement…
Il est recommandé
d'utiliser un laveur désinfecteur
pour le traitement des bassins,
des urinaux, bocaux de
prélèvements et seaux de chaise
1 gramme de selles
= 1000 milliards de
germes
IV. Linge propre et linge sale :
La gestion du linge propre
· Manipuler le linge propre avec
des mains propres.
· Stocker le linge dans un local
spécifique, propre et sec.
· Pour le linge placé sous film :
l’emballage de protection ne doit
pas être retiré
· Possibilité de mettre une
housse plastique sur chariot lors
de stockage.
· Etablir une rotation des stocks.
Eviter
· La contamination du linge ;
· Le croisement du linge sale et
du linge propre ;
· Le stockage excessif et les
réserves « sauvages » (salle de
bain, chambres).
ANNEXES
La gestion du linge sale :
· Le linge sale n’est pas secoué
· Les sacs sont remplis au 2/3
· Vérifier l’absence d’objets
dans le linge
· Respect du tri à la source
· Eliminer le linge sale dans la
corbeille prévue à cet effet dans
la chambre ou salle de bain
· Puis éliminer le linge sale avec
gants à usage unique vers chariot
à linge
· Transporter dans des sacs
étanches et fermés
ANNEXE IV
Eviter
· Le croisement du linge sale et
du linge propre
· Le linge sale contre sa tenue
· Le linge sale déposé sur le sol
et sur les chariots.
V. La gestion des déchets
Respecter le protocole de tri de l'établissement et la couleur des sacs en fonction de la
nature des déchets conformément à la réglementation :
Les Déchets d’Activité de Soin à
Risque Infectieux = DASRI
Elimination
systématique
et
immédiate :
Des objets piquants, coupants,
tranchants dans un collecteur à
aiguilles « réglementaire » positionné
à portée de mains.
- DAOM
:
Déchets
Assimilables aux Ordures
Ménagères => noir
- DASRI : Déchets d'Activité
de Soins à Risques Infectieux
=>jaune vif
Les déchets d’activités de soins sont les déchets
issus des activités de diagnostic, de suivi et de
traitement préventif, curatif ou palliatif ; dans les
domaines de la médecine humaine et vétérinaire.
Sont soumis à la filière des DASRI, les déchets :
- A risque infectieux
- Souillés par des produits sanguins,
toxiques ou infectieux
- Matériels et matériaux piquants, coupants
et tranchants
- Ayant un impact psycho émotionnel (ex:
seringue)
- Elimination dans les 7 jours selon la
règlementation.
Résumé :
L’hygiène hospitalière est un problème fréquent qui est rencontré dans tous les services hospitaliers car
il a un grand impacte sur la santé humaine.
Notre ètude été réaliser en effectuant des prélèvements effectué au niveau de bloc opératoire, service
chirurgie et service hémodialyse de l’établissement publique hospitalier « Hassi Messaoud ». Pour but d’évaluer
le profil de sensibilité aux antibiotiques des souches bactériennes isolées à relevé que :
Sataphylocoque à coagulase négative représentent la grand majorité des bactéries au niveau des services
visée par notre étude.
Entérobactéries repentent aussi après staphylocoques un grand nombre, Suivi de l’espèce Pseudomonas
sp et Acinetobacter sp.
Staphylocoques à une résistance remarquable à l’oxacilline et la pénicilline.
Entérobactéries sont résistantes à l’ampicilline et à l’amoxicilline avec un taux de 100%.
Les meilleurs antibiotiques qui présentent une grande efficacité vis-à-vis des souches isolées sont la
vancomycine, la gentamicine et la lincomycine.
Mots clé : Antibiotique, bactéries, résistance, sensibilité, l’établissement publique hospitalier « Hassi
Messaud ».
Abstract:
Hospital hygiene is a common problem that is encountered in all hospital services because it has a
.great impact on human health.
Our realize was formed of a levy at the operating room, surgery department and
hemodialysis service public hospital "Hassi Messaoud." In order to assess the antibiotic
susceptibility profile of isolated bacterial strains identified as:
Sataphylocoque coagulase negative represent the great majority of bacteria in services covered by
.our study
Enterobacteriaceae also repent after many staphylococci, Monitoring of the species Pseudomonas sp and
.Acinetobacter sp.
. Staphylococci remarkable resistance to oxacillin and penicillin
. Enterobacteria are resistant to ampicillin and amoxicillin with a rate of 100%
The best antibiotics which exhibit high efficiency vis-à-vis the strains are isolated vancomycin,
.gentamicin and lincomycin
".Keywords”: antibiotic, bacteria, resistance, sensitivity, public hospital "hassi messaud”
: ‫ﻣﻠﺨﺺ‬
‫اﻟﻨﻈﺎﻓﺔ اﻟﺼﺤﯿﺔ ﻓﻲ اﻟﻤﺴﺘﺸﻔﻰ ھﻲ ﻣﺸﻜﻠﺔ ﺷﺎﺋﻌﺔ ﻧﻮاﺟﮭﺎ ﻓﻲ ﺟﻤﯿﻊ اﻗﺴﺎم اﻟﻤﺴﺘﺸﻔﻰ ﻷن ﻟﮭﺎ ﺗﺄﺛﯿﺮ ﻛﺒﯿﺮ ﻋﻠﻰ ﺻﺤﺔ اﻹﻧﺴﺎن‬.
."‫ ﻗﺴﻢ اﻟﺠﺮاﺣﺔ وﻏﺴﯿﻞ اﻟﻜﻠﻰ ﻓﻲ اﻟﻤﺆﺳﺴﺔ اﻟﻌﻤﻮﻣﯿﺔ اﻻﺳﺘﺸﻔﺎﺋﯿﺔ "ﺣﺎﺳﻲ ﻣﺴﻌﻮد‬،‫ﻗﻤﻨﺎ ﻓﻲ دراﺳﺘﻨﺎ ﺑﺎﺧﺬ ﻋﯿﻨﺔ ﻣﻦ ﻏﺮﻓﺔ اﻟﻌﻤﻠﯿﺎت‬
‫ﻣﻦ أﺟﻞ ﺗﻘﯿﯿﻢ اﻟﻮﺿﻊ اﻟﺤﺴﺎﺳﯿﺔ ﻟﻠﻤﻀﺎدات اﻟﺤﯿﻮﯾﺔ ﻣﻦ اﻟﺴﻼﻻت اﻟﺒﻜﺘﯿﺮﯾﺔ اﻟﻤﻌﺰوﻟﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﻢ ﺗﺤﺪﯾﺪھﺎ ﻋﻠﻰ اﻟﻨﺤﻮ اﻟﺘﺎﻟﻲ‬
‫ ﺗﻤﺜﻞ اﻟﻐﺎﻟﺒﯿﺔ اﻟﻌﻈﻤﻰ ﻣﻦ اﻟﺒﻜﺘﯿﺮﯾﺎ ﻓﻲ اﻟﺨﺪﻣﺎت ﻣﻦ ﺧﻼل دراﺳﺘﻨﺎ ﺗﻐﻄﯿﺘﮭﺎ‬Sataphylocoque.
،‫ ﺑﻌﺪ اﻟﻌﺪﯾﺪ ﻣﻦ اﻟﻤﻜﻮرات اﻟﻌﻨﻘﻮدﯾﺔ‬Pseudomonas sp ‫و‬Acinetobacter sp ‫ رﺻﺪ اﻷﻧﻮاع‬Enterobacteria.
‫اﻟﻤﻜﻮرات اﻟﻌﻨﻘﻮدﯾﺔ اﻟﻤﻘﺎوﻣﺔ ﻣﻠﺤﻮظﺎ ﻷوﻛﺴﺎﺳﯿﻠﯿﻦ واﻟﺒﻨﺴﻠﯿﻦ‬.
. ٪100 ‫ ﺗﻘﺎوم اﻷﻣﺒﯿﺴﻠﯿﻦ وأﻣﻮﻛﺴﯿﺴﯿﻠﯿﻦ ﺑﻨﺴﺒﺔ‬Enterobacteria.
‫ ﺟﻨﺘﺎﻣﺎﯾﺴﯿﻦ وﯾﻨﻜﻮﻣﺎﯾﺴﯿﻦ‬،‫أﻓﻀﻞ اﻟﻤﻀﺎدات اﻟﺤﯿﻮﯾﺔ اﻟﺘﻲ ﺗﻈﮭﺮ ﻛﻔﺎءة ﻋﺎﻟﯿﺔ وﺟﮭﺎ ﻟﻮﺟﮫ ﻣﻊ ﺳﻼﻻت ﻣﻌﺰوﻟﺔ ھﻲ ﻓﺎﻧﻜﻮﻣﺎﯾﺴﯿﻦ‬.
"‫ اﻟﻤﺆﺳﺴﺔ اﻟﻌﻤﻮﻣﯿﺔ اﻻﺳﺘﺸﻔﺎﺋﯿﺔ "ﺣﺎﺳﻲ ﻣﺴﻌﻮد‬.‫ واﻟﺤﺴﺎﺳﯿﺔ‬،‫ وﻣﻘﺎوﻣﺔ‬،‫ واﻟﺒﻜﺘﯿﺮﯾﺎ‬،‫ اﻟﻤﻀﺎدات اﻟﺤﯿﻮﯾﺔ‬:‫اﻟﻜﻠﻤﺎت اﻟﺮﺋﯿﺴﯿﺔ‬