Chapitre 2 : Diversité et parenté au sein des vertébrés.

Chapitre 2 : Diversité et parenté au sein des vertébrés.
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Pourquoi les scientifiques pensent ils que les vertébrés ont un ancêtre commun ?
I. La parenté d’organisation des vertébrés.
A. Comparaison morphologique et squelettique.
Observation de squelette et membre
Tous les vertébrés et seulement tous les vertébrés possèdent une colonne vertébrale. C’est ce
qui définit ce groupe.
Chez tous les vertébrés, on observe une organisation du corps suivant 3 axes de polarité :
On peut définir l’avant et l’arrière de l’animal par la présence de la tête. Cet axe est appe-
axe antéropostérieur
On peut définir le dos et le ventre de l’animal par la présence de la colonne vertébrale. Cet
axe est appelé axe dorso-ventral
Les vertébrés présentent une symétrie bilatérale marqués par la présence de membres
pairs( 2 bras, 2 yeux ). Cet axe est appeaxe droite-gauche.
Il y a environ 500 millions d’années, les océans du globe recelaient d’une
impressionnante biodiversité d’organismes primitifs. Parmi eux, Metaspriggina
walcotti, un des plus anciens poissons. Si ce spécimen du Cambrien intéresse
autant les chercheurs, c’est parce qu’il est supposé être l’un des ancêtres des
vertébrés actuels. En 2012 par le Musée royal d'Ontario dans les schistes de
Burgess, les chercheurs ont découvert un banc entier de ces poissons fossilisés.
Situés à l'Est des Etats-Unis, dans les rocheuses canadiennes, ces dépôts de
schiste noir sont réputés pour abriter de nombreux spécimens datant du
Cambrien. L’étude menée sur ces vestiges a permis d’affiner la description du
spécimen et d’apporter de nouveaux éléments sur son anatomie. La publication,
parue dans la revue Nature, fait part d’une petite créature d’environ 60
millimètres, à peine la taille d’un pouce. Le corps de l’animal, de la forme d’un
ne, est soutenu par une notochorde, structure cartilagineuse spécifique de
l'embranchement des chordés. Sa tête aplatie est surmontée de deux grands yeux
qui lui permettaient ainsi de distinguer rapidement tout ce qui advenait au-dessus
de lui. Cette caractéristique anatomique suggère que le poisson vivait
principalement dans les profondeurs.
En savoir plus : http://www.maxisciences.com/poisson/l-039-ancetre-de-tous-
les-vertebres-pourrait-etre-ce-petit-poisson_art32868.html
B. Comparaison anatomique.
TP La parenté des vertébrés.
puis logiciel anatcomp puis schéma position organe
La disposition des organes internes est semblable chez tous les vertébrés et respecte les 3 axes de
symétrie.
La position des organes selon l’axe dorso-ventral : Chez tous les vertébrés, le système
nerveux est situé en position dorsale comme les reins. Les organes respiratoires, car-
diaques et digestifs ont une position ventrale.
La position des organes selon l’axe antéropostérieur : appareil cardiorespiratoire à
l’avant et appareil digestif et reproducteur à l’arrière.
La position des organes selon l’axe droite/gauche : De nombreux organes respectent
une symétrie droite gauche. On observe : 2 poumons (1droit, 1 gauche), 2 reins, 2 testi-
cules…
Conclusion : Les vertébrés sont construits suivant un plan d’organisation semblable. Ce constat
témoigne d’une parenté forte entre ceux-ci, c'est-à-dire tous les vertébrés sont issus d’un ancêtre
commun à partir duquel a été élaboré ce plan d’organisation du corps.
Comment expliquer que certains vertébrés aient des caractères que d’autres vertébrés n’ont pas?
( Donner un exemple) A revoir
Pb : Comment établir les liens de parenté entre les vertébrés ? cours et TP a tester
II. Des parentés au sein du groupe des Vertébrés
TP Parenté et classification des vertébrés.
A. Comparer des espèces pour trouver des critères de classification pertinents.
Un critère de classification est pertinent s'il présente au moins deux états différents au sein de
l'échantillonnage. Par exemple retenir le caractère "doigts" car il présente deux états différents :
présence ou absence de doigts).
Deux espèces sont d’autant plus proches qu’elles ont des caractères en commun.
B. Des groupes au sein du groupe des vertébrés.
Il existe des parentés entre les espèces vivantes qui composent la biodiversité. Ces parentés défi-
nissent des groupes d’êtres vivants. Par exemple l’allaitement serait apparu chez l’ancêtre des
mammifères, puis ce caractère aurait été transmis à toute sa descendance.
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