Ce nom vient du terme « métaux de terre » utilisé en alchimie et décrivant les métaux qui résistent au feu, les oxydes
de métaux alcalino-terreux demeurant solides à des températures très élevées.
Ces éléments sont caractérisés par une couleur argentée, une faible densité, une grande malléabilité, une réactivité
immédiate aux halogènes — conduisant à des sels ioniques — ainsi qu'avec l'eau (bien qu’elle soit moins facile
qu'avec les métaux alcalins) pour former des hydroxydes fortement basiques.
Les métaux de transition :
Les métaux de transition sont tous des métaux et conduisent l'électricité.
Les métaux de transition ont en général une densité ainsi qu'une température de fusion et de vaporisation élevées à
quelques exceptions près (le mercure est liquide au-dessus de -38,8 °).
Contrairement aux deux premiers groupes du tableau périodique (les métaux alcalins et les métaux alcalino-terreux),
les métaux de transition (notamment des groupes 4 à 11) peuvent former des ions avec une grande variété d'états
d'oxydation.
B. Electronégativité des métaux
La notion d'électronégativité permet d’évaluer la capacité d'un élément à capturer et/ou à retenir des électrons.
Cette grandeur permet de définir la nature de la liaison qui pourra se former entre 2 atomes pour la formation d’une
molécule :
- Liaison apolaire lorsque la différence est faible,
- Liaison polaire quand la différence est forte,
- Liaison ionique quand la différence est tellement forte qu'un des éléments a attiré complètement les électrons.
Dans les substances métalliques, plus le nombre d'électrons partagés entre les atomes est grand, plus grande est la
cohésion du métal.
Quand on descend dans une colonne, le numéro atomique et donc le nombre total d'électrons, augmente, mais le
nombre d'électrons de la couche extérieure (ou couche de valence) reste constant. Ce qui signifie que le nombre
d'électrons des couches internes augmente.
Cela entraîne une augmentation de l'effet d'écran des électrons internes vis à vis de l'attraction du noyau sur les
électrons de la dernière couche ainsi qu’une augmentation de la distance entre les électrons de la couche externe
et le noyau.
Pour ces deux raisons, la force d'attraction entre le noyau et les électrons de la couche externe diminue quand on
descend dans une colonne de la classification.
Dans une même famille, quand le numéro atomique Z augmente, le caractère donneur croît tandis que le caractère
attracteur décroît.
* Lignes, augmentation de l'électronégativité de gauche à droite :
* Colonnes, augmentation de l'électronégativité de bas en haut :
Si on combine ces deux phénomènes on voit donc que le pouvoir attracteur sur les électrons (l'électronégativité),
augmente régulièrement le long de la 1ère diagonale (du bas à gauche, vers le haut à droite : ) du tableau périodique
des éléments .
On retiendra que les éléments de la colonne 8 sont éliminés d'office de ce classement du fait de leur absence de
réactivité chimique.
Règle générale pour le classement des éléments en fonction de leur nature chimique :
- Les éléments situés à gauche et en dessous de la diagonale descendante (colonnes 3 à 8) sont tous des métaux et leur
électronégativité est, sauf exceptions, inférieure ou égale à 2.
- Les éléments qui constituent cette diagonale, ou qui en sont très proches, sont appelés semi-métaux, leur
électronégativité est voisine de 2.
- Les autres éléments, situés à droite et au-dessus de cette diagonale sont des non-métaux, leur électronégativité est
supérieure à 2.