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UNE AUTRE MANIERE DE SE DOPER : LE « BOOSTING »
Nicolas BOUSCAREN, Interne en Médecine
Hôpitaux de Toulouse
Après la lecture d’un article du Monde du 24 Août 2012 j’ai été effrayé de voir jusqu’où le sport et la quête de
la victoire pouvaient mener.
Nous allons parler de sportifs beaucoup moins célèbres et médiatisés que ceux que l’on a l’habitude de
supporter et d’aduler. Et pourtant… Ils n’ont surement pas moins de mérite.
Ainsi les athlètes handicapés sont également confrontés au dopage. Il peut
être chimique, génétique ou « technologique » comme chez les sportifs valides.
Il existe cependant une autre forme de dopage spécifique à cette classe de
sportifs et plus particulièrement aux traumatisés médullaires : « le boosting » ou
« pourquoi se briser un orteil pour aller plus vite ? ».
Les paraplégiques, en plus d’une perte de sensibilité et de motricité, souffrent d’atteinte du Système Nerveux
Autonome. Cela se traduit par des perturbations de la pression sanguine artérielle, de la fréquence cardiaque et du
contrôle de la continence vésicale et rectale. Ainsi durant un effort physique, il y aura inadéquation entre les
demandes de l’organisme et l’adaptation du Système Nerveux Autonome : absence d’accélération de la fréquence
cardiaque, ou d’élévation de la pression sanguine artérielle avec finalement une baisse d’endurance et de la
performance.
Une lésion médullaire de l’organisme au-dessus de la vertèbre T6 peut se
compliquer dans certains cas d’une manifestation particulière : la dysréflexie
autonome. Une induction volontaire de ce phénomène pathologique permet de
lutter contre la baisse des capacités adaptives de l’organisme à l’effort.
La dysréflexie autonome est déclenchée par un stimulus nuisible inférieur à la
lésion médullaire (distension vésicale, constipation, points de pression, bas trop
serrés…) qui active ensuite le système orthosympathique sans opposition. Le
stimulus nuisible est transmis à la moelle épinière par des nerfs sensoriels intacts
situés au-dessous de la lésion médullaire et active les nerfs orthosympathiques, ce
qui cause une vasoconstriction massive et une pression sanguine artérielle (PSA)
accrue. La PSA accrue est captée par des barorécepteurs dans l’arc carotidien et
aortique et active les nerfs parasympathiques au-dessus de la lésion pour contrer