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Au cours des 10 dernières années, le taux
d'hospitalisation des personnes atteintes de
diabète impliquées dans le programme s'est
progressivement réduit. En 2003, pas plus
de 12 admissions pour 100 patients-années
ont été enregistrées pour les cas de
diabète de type 1 et de type 2 combinés.
C'est là que réside une partie du succès de
ce modèle de financement par dotation. Si
une personne reçoit l'éducation au diabète
et le soutien adéquats, sa condition est
gérée correctement. L'hospitalisation est
donc évitée et le professionnel de la santé
impliqué dans la prise en charge de cette
personne est récompensé financièrement.
Si le diabète est mal géré, les risques
d'hospitalisation sont accrus et le médecin
impliqué devra financer le traitement.
En déplaçant le risque des coûts
d'hospitalisation vers le prestataire de
soins, l'adhésion aux directives et une
meilleure gestion du diabète sont assurées.
Economies à long terme
L'amélioration des résultats à long terme,
chez les personnes qui ont un meilleur
contrôle glycémique, est à présent
universellement reconnue, tout comme
la nécessité d'une approche en équipe
pour atteindre ces objectifs. Les taux de
HbA
1c
(pour une explication du terme
HbA
1c
, reportez-vous à la page 14) sont
acceptés comme norme pour la mesure
du contrôle glycémique. Dans le cadre de
vérification générale de la prise en charge
du diabète, les taux de HbA
1c
de toutes
les personnes participant au programme
sont surveillés.
Au niveau national, les taux moyens de
HbA
1c
aussi bien chez les personnes
atteintes de diabète de type 1 (8,6 %) que
chez celles atteintes de diabète de type 2
(9,2 %) n'étaient pas optimaux au moment
de rejoindre le programme.Après l'avoir
rejoint, le taux moyen de HbA
1c
chutait à
6,9 % après un an et se maintenait à 7,1 %
après deux ans chez 2800 personnes
atteintes de diabète de type 1. Chez 4200
personnes atteintes de diabète de type 2,
le taux moyen de HbA
1c
était de 7,3 %
après un an et de 7,2 % après deux ans.
Ces résultats représentent une
amélioration impressionnante du contrôle
glycémique, ce qui permet potentiellement
de réduire les complications du diabète.
Un modèle réussi
En 1994, en Afrique du Sud, les personnes
atteintes de diabète prises en charge par
le secteur privé étaient servies par
18 centres du diabète, gérés par des
diabétologues spécialisés. Le pays compte
actuellement 160 centres d'excellence,
principalement gérés par des généralistes
intéressés dans la gestion du diabète et qui
s'occupent de plus de 10 000 personnes
atteintes de la condition. Une réduction
de l'hospitalisation de plus de 90 % a été
atteinte chez ces personnes. De plus, une
baisse moyenne du taux de HbA
1c
de
plus de 2 % a été démontrée dans tous
les groupes.
Il ne fait aucun doute que ce modèle
unique de financement par dotation
pour la gestion du diabète est une
réussite et pourrait être mis en oeuvre
dans d'autres pays.
L'acidocétose est provoquée par un manque d'insuline dans le sang. Elle nécessite
un traitement d'urgence. L'acidocétose peut apparaître lors d'une maladie (lorsque
les besoins en insuline sont plus grands) ou à cause d'un manque d'injections
d'insuline. L'organisme commence à utiliser des quantités excessives de graisses
stockées pour fournir de l'énergie et les acides (corps cétoniques) s'accumulent
dans le sang. Les symptômes incluent la nausée, des vomissements et une miction
excessive, qui peuvent à leur tour entraîner la perte de fluides corporels, des
douleurs stomacales et une hyperventilation. Si des fluides de substitution, de
l'insuline et des sels ne sont pas administrés immédiatement, l'acidocétose peut
entraîner un coma et même la mort.
L'hypoglycémie est une concentration trop faible de glucose dans le sang. Celle-ci
est provoquée par un excès d'insuline, en particulier lorsque l'apport en nourriture est
inférieur à la normale ou lorsque l'activité physique est plus grande que la normale.
`Larry A Distiller
Larry A Distiller est endocrinologue/
diabétologue spécialisé, médecin principal
et directeur du Centre for Diabetes and
Endocrinology, Houghton, Johannesburg,
Afrique du Sud.
Références
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2 Distiller LA, Kramer BD. Diabetes Mellitus as a
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context. Specialist Med 1998; 2: 35- 42.
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care outcomes of diabetic ketoacidosis by
generalists versus specialist. (Abstract.) Diabetes
1997; 46 (suppl 1): 35A.
4 Kramer BD, Distiller LA. Diabetic Ketoacidosis.
Specialist Med 1995; 2: 26-37.
Juillet 2004 Volume 49 Numéro 2
Soins de santé