Les compagnons du proph_te Mohamed coriger pret a etre difuser

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Metmati Mâamar
Les compagnons du prophète Mohamed.
(Que la paix et la prière soient sur lui)
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Bissmi Allah y Rahmane y Rahime
Ce présent fascicule a pour ambition d’apporter un éclairage manifeste sur les points suivants :
Prouver que l’exploitation de façon erronée des hadiths évoquant le respect à l’égard des
compagnons du prophète, a permis d’innocenter nombre de « compagnons » du prophète de toute
poursuite morale et pénale.
A permis de passer sous silence nombre d’agissements condamnables.
A accorder une immunité jusqu’au jour dernier, à certains « compagnons » du prophète, ce qui
est bien évidemment contraire à la loi.
Nous verrons aussi que la globalisation du terme « compagnon », a permis de susciter une sorte
de secret défense, lequel interdit donc toute « ouverture de dossier » sur les agissement de certains
« compagnons ». Ce qui est pour le moins contraire à la loi et l’étique de l’islam.
Nous verrons encore que, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, la loi (le Coran ou le
prophète) nous autorise la critique (constructive) et le blâme à l’égard de tout musulman y compris les
compagnons du prophète.
Nous verrons également qu’il existe dans la doctrine néo-sunnite deux poids et deux mesures
quant à la condamnation de ceux qui insultent un compagnon du prophète.
Nous verrons quelles sont les raisons qui font que certains compagnons se font insulter depuis des
siècles par les Shiites.
Enfin, nous verrons ce que dit la loi à l'encontre de ceux qui insultent un compagnon.
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Assalam ralaykoum wa rahmatou Allah wa Barakatou
Mes chers frères, mes chères sœurs.
Lecteurs, lectrices.
Ce présent texte a pour ambition d’apporter un éclaircissement significatif sur la question du statut
des compagnons du prophète. Car, on le sait, il existe non seulement une différence majeure entre la
conception que, nous les « sunnites », avons des compagnons, et celle des Shiites. Mais bien plus, il
semble avéré comme nous allons le voir, que la position « dite Sunnite » sur la question est non fondée :
tout compagnon a été un homme juste et intègre, en conséquence de quoi il est formellement interdit en
caricaturant un peu, sous peine d’anathème, de critiquer ou de blâmer un compagnon du prophète.
Ce qui nous amène à croire que, encore, le « sunnite » n’est pas toujours en harmonie avec le
Sunnisme. Je dis encore : en effet, il me semble avoir prouvé à travers certains de mes textes - je pense
notamment à celui de la « Prière innovée » - que ce n’est pas la première fois que le « sunnite », ou plutôt
le néo-sunnite, est en contradiction avec ses livres de sources. Et c’est la raison première qui m’a incité à
écrire ce présent texte, à essayer au travers de celui-ci, de nous mettre en conformité avec nos propres
références. Puisque nous savons qu’il est inutile d’essayer de convaincre un Shiite avec des arguments
extrait de sources Sunnite. Ce présent texte s’adresse donc avant tout à nous, les « Sunnites ».
Il semble être intéressant dans cette « dite étude », » de constater que la question des compagnons
sera soulevé de la façon suivante :
- Cette étude est parfaitement impartiale et absolument sans aucun esprit sectaire.
- Toutes les références seront 100 % « sunnite ».
- Je n’apporterai aucun avis de savant ou de pseudo savant : seuls les textes, en l’occurrence les
hadiths, s’exprimeront, après quoi chacun de nous tirera les conclusions qu’il croira être juste.
J’évoquerai aussi très brièvement la question des injures à l’encontre des compagnons du
prophète. Je dis très brièvement, dans la mesure ce sujet n’est ni un sujet théologique, ni un sujet
scientifique. Il ne mérite donc pas, selon moi, débat et re-débat. Et je regrette sincèrement que nous
soyons, nous musulmans, contraints de nous justifier sur un tel sujet.
En ce qui me concerne, je vis cela comme une humiliation : que pensent les autres lorsqu’ils
apprennent que les musulmans s’invectivent ? Cela ne contribue ni à notre gloire, ni à la gloire de l’islam.
Quoi qu’il en soit, le mal est là : il faut donc le traiter du mieux possible.
Nous essaierons de déterminer quand a commencé cette histoire d’insulte, et pourquoi certains
compagnons se font insulter.
Notre pensée se dirige bien sûr rapidement vers les Chiites.
En effet on reproche, bien qu’ils s’en défendent ardemment, avec raison au Chiites, d’insulter
certains compagnons du prophète. En ce qui me concerne, je ne crois pas que cette accusation soit une
calomnie, et je vais m’en expliquer.
Il faut savoir que, dès qu’un compagnon du prophète est attaqué verbalement ou physiquement, il
est bien évident que l’attaquant a inévitablement tort, puisque compagnon du prophète. C’est pourquoi il
est indispensable d’évoquer la question des compagnons du prophète, afin de juger si oui ou non, une
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critique, un blâme, une injure, à l’encontre d’un compagnon du prophète fait obligatoirement de son
auteur un contrevenant ? Et cela uniquement parce que compagnon du prophète.
Ce qui nous amène à penser que le statut de compagnon du prophète, tel qu’on nous l’a enseigné,
est en quelque sorte un statut équivalent à celui d’un prophète ! En effet, qui peut blâmer, à plus forte
raison, insulter un prophète et dire : « J’ai des bonnes raisons » ? Seul un fou ! Il en est, constatons-le, de
même pour un « compagnon », dès lors que vous osez dire que tel compagnon s’est trompé, a commis
une erreur, une transgression, a mal agi, etc. On se permet de jeter la suspicion sur votre foi et l’on
considère que si vous n’êtes pas Shiite, vous avez des tendances Shiite !
Cela tient, je pense, de l’enfermement sectaire dont nombre de personnes ont été victimes.
La grande différence entre l’islam et les courants issus de l’islam est que dans l’islam, il n’existe
pas d’enfermement théologique, bien au contraire : l’islam enjoint d’observer et d’écouter. Toutefois, si
l’on s’attache à un courant de pensée, les règles premières que l’on nous enseigne sont les suivantes : tout
le monde a tort sauf nous, il ne faut écouter que nous et personne d’autre, seuls nos savants ont raison, il
ne faut lire que les livres écrit par nos auteurs etc., ce qui bien sûr est grotesque. Ce visage n’est pas celui
de l’islam al hamdoulilhah.
Ainsi, pour être en harmonie avec la justice et l’idée que l’on se fera d’un critiqueur, d’un
« blâmer » ou d’un insulteur, nous sommes contraints d’abord d’étudier le statut des compagnons du
prophète. Après quoi, ou il en ressortira que toute attaque, si anodine soit-elle contre un des compagnons,
est formellement interdite, et ce de par la loi de l’islam, ce qui fera donc jurisprudence. Donc nous
n’aurons pas besoin d’aller plus loin et devrons appliquer ce verdict à celles et ceux qui agissent de la
sorte. Ou bien la loi permet la critique, le blâme et l’insulte, ce qui engendrera une brèche dans la
question : de ce fait, il nous appartiendra alors de ne pas reprocher leurs actes aux personnes qui agissent
de la sorte. Ce qui fera, là aussi, jurisprudence.
C’est donc la loi qui doit trancher.
Il est bien évident que la loi, ce n’est pas moi, ni même vous ou toute autre personne. C’est
pourquoi je vous invite à vous pencher sur les textes les plus sûrs, ceux de nos pieux et vénérables
rapporteurs. Après quoi, chacun pourra se faire une idée plus exacte sur la question, à l’abri de tout parti
pris ou sectarisme.
Il n’y aura donc ni bon ou mauvais savant : ce sont les textes, et les textes seuls qui vont nous
orienter.
À travers la question ici soulevée, nous étudierons aussi un autre point de divergence avec les
Shiites, celui du statut de Mourawiya, fils d’Abou Sofiane, lui-même fils de Harb.
Il ne s’agira pas bien sûr d’essayer de pénétrer dans le cœur des gens, en particulier celui de
Mourawiya, pour savoir s’il était un homme bon, pieux, intègre etc., Cela serait à la fois insensé et
impossible, de plus l’islam nous l’interdit. Cependant, nous allons exploiter des textes explicites,
rapporter par des pieux et honorables rapporteurs des sentences prophétiques. Nous laisserons donc,
comme je l’ai déjà dit, ces textes s’exprimer et s’exprimer seuls.
Ainsi, pour mieux comprendre la question des compagnons du prophète et des injures à l’encontre
de certains d’entre eux, nous allons évoquer les points suivants :
1)
Est-ce que la position Sunnite qui consiste à affirmer qu’un compagnon du prophète est
forcément un homme vénérable - ce qui implique qu’on lui doit obligatoirement le respect - est justifiée ?
3)
Est-ce que l’islam nous autorise la critique (constructive), le blâme à l’encontre des
compagnons ?
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4)
Que penser de la position Sunnite qui blâme tout homme qui blâmerait un compagnon du
prophète ?
5) Que penser des insultes à l’encontre de certains compagnons du prophète ?
6) Pourquoi certains compagnons se font insulter ?
7) La question Mourawiya.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, je tiens à dire que cette recherche est personnelle, ce qui veut
dire qu’elle n’a été soumise à aucune contrainte intellectuelle de telle ou telle secte. Cette étude est
parfaitement impartiale, je le dis et l’affirme : je ne fais partie d’aucune secte. Je considère en effet que le
titre de musulman me convient parfaitement. Après cela, j’estime être en droit de ne pas adhérer
intégralement à telle ou telle idéologie toujours postérieure à l’islam. En définitive, je considère que nul
n’a la science absolue : c’est pourquoi, je bois à toutes les sources dès lors que cette source n’est pas
complètement infectée. Ensuite, je confronte et j’analyse. Ce qui explique pourquoi je suis l’objet
d’attaques aussi bien de la part de certains Shiites que de certains « Sunnites ».
Je tiens à expliquer ce qui a également motivé la rédaction de ce texte : j’ai entendu dire que moi,
Metmati Mâamar, j’avais insulté certains compagnons ! Je me permets de mettre quiconque au défi de le
prouver ! En général, ces accusateurs embrouillent les gens par une obscure compréhension de mes écrits,
dont ils tirent ensuite des conclusions pour le moins paranoïaques ! Je vous mes en garde contre ces gens
qui ne sont que des pseudos Sunnites haineux et très mal intentionnés. Exiger toujours des preuves, si on
ne vous les fournit pas : sachez alors que vous l’on vous ment et que l’on cherche à vous manipuler.
Mes livres ne contiennent et ne contiendront jamais aucune insulte, et ce pour plusieurs raisons
que vous trouverez dans le chapitre : « Les insultes à l’encontre des compagnons du prophète ».
Ainsi, et pour terminer, seul Mourawiya fils d’Abou Sofiane et sont fils Yazid, ont fait l’objet de
malédictions de ma part, et je vais m’en expliquer très clairement dans le chapitre « La question
Mourawiya ».
Lorsque j’ai évoqué, par exemple, Omar (qu’Allah soit satisfait de lui) ou un autre compagnon,
sous des traits pas toujours aussi glorieux qu’on nous l’impose, j’estime que je n’ai commis aucune faute.
Aucune faute dans la mesure mes arguments proviennent de nos livres de sources. De ce fait, peut-on
me reprocher de dire à tel endroit de mon livre que, par exemple Omar s’est trompé, alors que c’est
Boukhari par exemple et entre autres qui rapporte le récit de l’erreur ! Je crois que non ! C’est pourquoi
nombre de Sunnite ont besoin de se mettre en conformité avec leurs livres de sources qu’ils prétendent
respecter.
Mais il faut croire que certains de nos « chers et pieux musulmans » ne savent pas faire la
distinction entre critique constructive et insulte, comme ils ne savent pas faire la distinction entre celui qui
s’appuie sur des récits authentiques et celui qui les invente ! Or tous mes livres sont référencés au plus
haut point !
Dois-je rappeler que déjà, en 1995, j’avais écrit un tract qui a été distribué gratuitement aux portes
des « mosquées », y dénonçant le livre Shiite de Tijani « Comment j’ai été guidé » ! Dénonciation
toujours disponible sur le site « Les 12 » et « La Lanterne ». Dois-je aussi rappeler que j’ai écrit un livre
intitulé « Lettre ouverte à nos frères Chiite », encore la défense des compagnons, en particulier
d’Abou Bakr et d’Omar, est assurée par ma plume !
Mais il faut croire que tous ces livres, « on ne les voit pas » ! On préfère ne voir que les quelques
mots disant, par exemple, qu’Omar a commis telle erreur à tel moment ! On se précipite ensuite pour
crier, non pas à la critique constructive, mais à l’insulte !
Un comportement pas très honnête, dont ils auront à répondre le jour du jugement dernier.
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