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Échange autour de la Parole de Dieu : Choix de textes bibliques
1. La première communauté chrétienne : Actes 2, 42-47
Ce portrait idyllique de la première communauté chrétienne de Jérusalem n'est pas
tout à fait celui des communautés que nous connaissons. Pourtant, il y a ici quelque
chose qu'il faut rejoindre. Cette fraternité et cette égalité sont bien réelles,
comment pourrions-nous les vivre ?
Idée-force : Le respect des différences est à la base d'une vraie égalité.
Act. 2, 42-47
« Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres et à la communion fraternelle, à la
fraction du pain et aux prières. La crainte gagnait tout le monde : beaucoup de
prodiges et de signes s’accomplissaient par les apôtres. Tous ceux qui étaient devenus
croyants étaient unis et mettaient tout en commun. Ils vendaient leurs propriétés et
leurs biens, pour en partager le prix entre tous, selon les besoins de chacun. Unanimes,
ils se rendaient chaque jour assidûment au temple ; ils rompaient le pain à domicile,
prenant leur nourriture dans l’allégresse et la simplicité du cœur. Ils louaient Dieu et
trouvaient un accueil favorable auprès du peuple tout entier. Et le Seigneur adjoignait
chaque jour à la communauté ceux qui trouvaient le salut. »
2. Le respect de la personne pauvre : Jacques 2,1-9
La lettre de Jacques dans son ensemble, est tournée vers l'attention aux plus
pauvres. Dans ce passage-ci, la volonté du respect du pauvre passe par
l'accomplissement de la Loi de Dieu qui commande d'aimer son prochain.
Idée-force : L'amour de l'autre est le premier pas de la compréhension de l'égalité.
Jc. 2, 1-9
« Mes frères, ne mêlez pas des cas de partialité à votre foi en notre glorieux Seigneur
Jésus Christ. En effet, s’il entre dans votre assemblée un homme aux bagues d’or,
magnifiquement vêtu ; s’il entre aussi un pauvre vêtu de haillons ; si vous vous
intéressez à l’homme qui porte des vêtements magnifiques et lui dites : « Toi, assieds-
toi à cette bonne place » ; et si au pauvre vous dites : « Toi, tiens-toi debout » ou
« Assieds-toi là-bas, au pied de mon escabeau », n’avez-vous pas fait en vous-mêmes
une discrimination ? N’êtes-vous pas devenus des juges aux raisonnements criminels ?
Ecoutez, mes frères bien-aimés ! N’est-ce pas Dieu qui a choisi ceux qui sont pauvres
aux yeux du monde pour les rendre riches en foi et héritiers du Royaume qu’il a
promis à ceux qui l’aiment ? Mais vous, vous avez privé le pauvre de sa dignité. N’est-ce
pas les riches qui vous oppriment ? Eux encore qui vous traînent devant les tribunaux ?
N’est-ce pas eux qui diffament le beau nom qu’on invoque sur vous ? Certes, si vous
exécutez la loi royale, conformément au texte : Tu aimeras ton prochain comme toi-
même, vous agissez bien. Mais si vous êtes partiaux, vous commettez un péché et la loi
vous met en accusation comme transgresseurs. »