MME BOUCHELOUH Gestion de la trésorerie

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Spécialité : BTS Finances
comptabilité 1ème année
Année académique :
2015/ 2016
Cours de gestion de la Trésorerie
Semestre : II
ECOLE DE FORMATION EN TECHNIQUE DE
GESTION – EFTG
COURS DE
GESTION DE LA TRESORERIE
1ère année BTS Comptabilité et Gestion
Année 2015 - 2016
Spécialité : BTS Finances
comptabilité 1ème année
Année académique :
2015/ 2016
Cours de gestion de la Trésorerie
Semestre : II
TABLE DES MATIERES
Chapitre 1 : Généralités sur la trésorerie
I. LA TRESORERIE
1. La notion de trésorerie (définition)
2. Les objectifs de la gestion de trésorerie
3. La trésorerie dans le bilan de l'entreprise
4. La Trésorerie Nette (T.N.) lors de l'analyse du bilan fonctionnel
5. L'équilibre de la structure du bilan fonctionnel
6. Les flux de trésorerie
7. La trésorerie prévisionnelle
II LES COMPOSANTES DE LA TRESORERIE
1. Les encaissements
2. Les décaissements
III. LES MOYENS DE PAIEMENT
1. Les moyens de paiement au comptant

Le chèque

Le virement

La carte de paiement
2. Les moyens de paiement à crédit :

La lettre de change
Chapitre 2 : les crédits d’exploitation
I.
II.
LES CREDITS PAR CAISSE : Découvert bancaire et Facilité de caisse
LES CREDITS PAR CAISSE SPECIFIQUES : l’escompte des effets de
commerce
III.
LES CREDITS PAR SIGNATURE
Chapitre 3 : Les placements financiers
I. LES PLACEMENTS BANCAIRES
-
Dépôt à terme
-
Compte courant rémunération d’intérêt
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comptabilité 1ème année
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Semestre : II
-
Les bons de caisse
-
Les bons de trésor
II. LES PLACEMENTS NON BANCAIRES
-
Les valeurs mobilières
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Semestre : II
Chapitre 1 : Généralités sur la trésorerie
I. LA TRESORERIE
1. La notion de trésorerie.
La trésorerie d’une entreprise est constituée de tous les moyens de paiement dont elle dispose
à un moment donné, pour faire face aux engagements qu’elle a souscrit et qui viennent à
échéance.
La trésorerie joue un rôle très important dans une entreprise, quelle qu'en soit la taille,
puisqu'elle lui permet :
• de financer son activité c'est à dire de payer ses dettes compte tenu des délais de paiement
qu'elle accorde à ses clients,
• d'assurer sa pérennité, sa survie en évitant l'état de cessation de paiement.
• de permettre son développement par le financement de nouveaux investissements.
Elle constitue un indicateur de sa solvabilité et de sa santé financière. C'est un des éléments
essentiels dans le domaine de la gestion financière des entreprises.
2 Les objectifs de la gestion de trésorerie :
La gestion de trésorerie doit permettre à l’entreprise de faire face à tout moment aux
échéances de ses dettes ; la cessation de paiement est en effet pour elle le risque majeur, et la
prévention de ce risque est la condition même de sa survie.
Mais cette prévention doit se faire au moindre coût :
-
Un déficit de trésorerie peut, dans certaines conditions, être compensé par des
concours bancaires ; mais ceux-ci entraînent un alourdissement des charges
financières et peuvent grever la rentabilité de l’entreprise ;
-
Une trésorerie excédentaire a aussi un coût, même si celui-ci n’est pas inscrit
explicitement dans les charges de l’entreprise ; il s’agit d’un « coût d’opportunité » ;
les fonds immobiliers dans une trésorerie pléthorique pourrait être affectées à d’autres
emplois générateurs de profit.
Comme en matière de stocks, on cherchera doc à optimiser la gestion de trésorerie avec un
objectif de « trésorerie zéro »
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3. La trésorerie dans le bilan de l'entreprise.
Trésorerie Active (T.A.) : DISPONIBILITES :
- Dépôts en banque ;
- Espèces en caisse ;
- S.I.C.A.V.
Trésorerie Passive (T.P.) :
- Soldes Créditeurs de Banque ou découverts ;
- Concours Bancaires Courants (C.B.C.) ;
- Effets Escomptés Non Echus (E.E.N.E.).
4. La Trésorerie Nette (T.N.) lors de l'analyse du bilan fonctionnel.
Par compensation de la trésorerie active et de la trésorerie passive, il est possible d'évaluer le
Solde Net de Trésorerie (S.N.T.) ou Trésorerie Nette (T.N.).
Trésorerie Nette (T.N.) = Trésorerie Active (T.A.) - Trésorerie Passive (T.P.)
5. L'équilibre de la structure du bilan fonctionnel.
La présentation du bilan fonctionnel permet de mettre en évidence le fonds de roulement net
global.
Fonds de Roulement Net Global (F.R.N.G.)=Besoin en Fonds de Roulement
d'Exploitation (B.F.R.E.) + Besoin en Fonds de Roulement Hors Exploitation
(B.F.R.H.E.) + Trésorerie Nette (T.N.)
6. Les flux de trésorerie.
Pour présenter leur diagnostic financier, les analystes financiers établissent un tableau des
flux de trésorerie permettant d'indiquer l'origine et l'affectation de tous les flux de trésorerie
dégagés au cours d'un exercice.
Ce tableau des flux de trésorerie distingue trois catégories de flux réalisés pendant l'exercice :
- Flux d'ACTIVITE ;
- Flux d'INVESTISSEMENT ;
- Flux de FINANCEMENT.
7. La trésorerie prévisionnelle.
Il est indispensable de prévoir à court terme les échéances des dettes et les échéances des
créances.
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Ces flux de trésorerie prévisionnels sont recensés dans le budget de trésorerie.
Trésorerie prévisionnelle finale = Trésorerie initiale + Encaissements prévus Décaissements prévus
II. LES COMPOSANTES DE LA TRESORERIE
1. Les encaissements
Les encaissements (entrées de trésorerie) proviennent :
-
des ventes de l’entreprise ; il s’agit des ventes TTC, la TVA étant reversée à l’Etat
mais de façon décalée dans le temps ;
-
Des ressources à caractère plus exceptionnel issues des investissements et des
financements (cessions d’immobilisations, emprunt, augmentation de capital.
IV.
Les décaissements
Les décaissements (sorties de trésorerie) correspondent :
-
à des charges courantes de l’entreprise ; achats, charges de production, charges de
distribution ; lorsqu’elles sont soumises à la TVA, ces charges sont à retenir pour leur
montant TTC ;
-
il convient de noter que toutes les charges incluses dans la comptabilité ne se
traduisent pas par des dépenses : ainsi, les amortissements pris en compte dans la
comptabilité sont sans effet sur les sorties de trésorerie.
III. LES MOYENS DE PAIEMENT
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III.1. Les moyens de paiement au comptant
1. Le chèque
B. 1 Barrement
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B.2.Certification
2. Le virement
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3. La carte de paiement
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III.2. Les moyens de paiement à crédit : La lettre de change
L’acceptation
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L’aval
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Chapitre 2 : les crédits d’exploitation
I.
LES CREDITS PAR CAISSE :
Les crédits à court terme accordés par le système bancaire sont destinés à couvrir les besoins
de financement générés par l’exploitation et donc à couvrir le cycle correspondant
(approvisionnements, stockage, fabrication, commercialisation). Le remboursement de ces
concours à court terme (inférieur à deux ans) est normalement assuré par les recettes générées
par l’activité courante.
En général, ces découverts sont destinés à couvrir des déficits en trésorerie ponctuels devant
se résorber dans les mois à venir. .
Avantage
L’avantage de ce type de crédit est que leur montant peut être parfaitement ajusté aux besoins
de l’entreprise.
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II.
LES
CREDITS
PAR
CAISSE
SPECIFIQUES :
l’escompte des effets de commerce
III. LES
CREDITS
PAR
SIGNATURE :
les
cautions
bancaires
On peut définir le cautionnement comme étant le contrat par lequel une personne physique ou
morale, qu’on appelle la caution (ou encore le fidéjusseur) prend l’engagement envers un
créancier de satisfaire une obligation si le débiteur n’y satisfait pas lui-même.
Les crédits par signature correspondent le plus souvent à des cautions limitées dans le temps
et pour des montants strictement plafonnés.
Ils comprennent les obligations cautionnées, les cautions pour impôts contestés, les cautions
d’adjudication et de bonne fin, les cautions de remboursement d’acomptes (versés par les
clients dans le cadre de marchés publics ou privés) et les cautions de retenue de garantie
(attente de la réception définitive de marchés publics ou privés).
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Chapitre 3 : Les placements financiers
I.
LES PLACEMENTS BANCAIRES
1. Dépôt à terme
2. Les comptes courants:
C’est une convention entre une banque et son client commerçant (il est ouvert uniquement aux
commerçants). Ce compte courant est destiné à recevoir les fonds déposés par le client et
également à enregistrer des avances consenties par le banquier contrairement au compte de
chèque.
3. Les bons de caisse
Les bons de caisse sont des billets à ordre, au porteur ou à une personne dénommée, d’une
durée de 3 mois à 10 ans, comportant ou valant engagement de payer une certaine somme à
échéance déterminée et portant intérêt à un taux convenu.
4. Les bons de trésor
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Ce sont des effets qui sont négociés sur le marché monétaire par la banque centrale d’une
durée de 13, 26 et 52 semaines à intérêts payables d’avance et remboursables à valeur
nominale. Cette mesure était destinée à agir sur le volume du crédit distribué et à régulariser
le marché des capitaux à court terme.
II.
LES PLACEMENTS NON BANCAIRES : Les valeurs
mobilières
Les valeurs mobilières correspondent aux produits des actions ou parts sociales et revenus
assimilés distribués par les sociétés, sous forme de dividendes, et qui peuvent varier suivant
les fluctuations des bénéfices.
Dans ce type d’investissement, l’actionnaire ou l’associé supporte un risque de perte à
hauteur du montant investi, ou même supérieur au capital engagé pour les sociétés de
personnes, mais peut également espérer une rémunération supérieure à celle d’un simple
prêteur de deniers.
Il en résulte, que les titres de placements à revenu variable sont rémunérés en fonction des
résultats et de la situation de la société.
Définition des produits à revenu variable
Aux termes des dispositions de l’article 45 du code des impôts directs et taxes assimilées, les
produits des actions sociales et revenus assimilés sont l’ensemble des revenus distribués
essentiellement par :

Les sociétés par actions au sens du code de commerce;

Les sociétés à responsabilité limitée;

Les sociétés civiles constituées sous forme de sociétés par actions;

Les sociétés de personnes et les associations en participations ayant opté pour le
régime fiscal des sociétés de capitaux.
Par revenus distribués, il y a lieu d’entendre:

Les bénéfices ou produits qui ne sont pas mis en réserve ou incorporés au capital;
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
Les sommes ou valeurs mises à la disposition des associés actionnaires ou porteurs
de parts et non prélevées sur les bénéfices;

Les produits des fonds de placement;

Les prêts, avances ou acomptes mis à la disposition des associés, directement ou par
personnes ou sociétés interposées;

Les rémunérations, avantages et distributions occultes;

Les rémunérations versées aux associés ou dirigeants qui ne rétribuent pas un travail
ou un service réalisé ou dont le montant est exagéré;

Les jetons de présence et tantièmes alloués aux administrateurs des sociétés en
rémunération de leur fonction ;

Les bénéfices transférés à une société étrangère non résidente par sa succursale
établie en Algérie ou toute autre installation professionnelle au sens fiscal.
Produits des parts d’organismes de placements collectifs en
valeurs mobilières (OPCVM)
Définition
Les organismes de placements collectifs en valeurs mobilières (OPCVM) regroupent deux
catégories: les sociétés d’investissement à capital variable (SICAV) et les fonds communs de
placement (FCP). Ces organismes financiers ont la vocation de gérer les portefeuilles de
valeurs mobilières pour le compte de leurs membres que ce soit des particuliers ou des
entreprises :
La société d’investissement à capital variable (SICAV)
La société d’investissement à capital variable, dénommée SICAV, est une société par actions
dont l’objet consiste en la gestion d’un portefeuille de valeurs mobilières et de titres de
créances négociables. Les actions de la SICAV sont émises et rachetées, à tout moment, à la
demande de tout souscripteur ou actionnaire, qu’il soit personne physique ou morale. Les
modalités de calcul de l’actif net de la SICAV, de son résultat net, ainsi que des sommes
distribuables, sont déterminées par un règlement de la commission d’organisation et de
surveillance des opérations de bourse(COSOB).
Le fonds commun de placement (FCP)
L’article 13 de l’ordonnance instituant les OPCVM, définit les fonds communs de
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Semestre : II
placement comme étant une copropriété de valeurs mobilières non dotée de la personnalité
morale. Les parts sont émises et rachetées à la demande des porteurs à la valeur liquidative,
majorée ou diminuée, selon le cas, des frais et commissions.
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