séropositif (67,5%)
- Parmi les homozygotes DCCR5, aucun n’est
séropositif.
sont parasitées, les virus y pénètrent et s’y
multiplient séropositivité.
- La production d’aucune protéine CCR5 normale
semble ne pas permettre la fixation du virus. La
protéine anormale DCCR5 n’est pas reconnue par
la protéine virale gp120, le virus ne peut se fixer et
ne contamine pas les cellules, il ne se multiplie pas,
l’individu est séronégatif.
La résistance des individus au VIH semble due à une mutation touchant le gène codant pour une
des protéines (CCR5) assurant la fixation du virus sur les cellules cibles. Cette protéine, alors anormale,
DCCR5, n’est pas reconnue par la protéine virale gp120. Cette mutation, en évitant la pénétration des
virus dans les cellules cibles, protège les personnes de la contamination.
Partie!2.2 : Immunologie!: dépistage du SIDA.
Proposez une explication à différents tests de dépistage réalisés chez 2patient A et B
Connaissances + interprétation.
Le virus du VIH est constitué de plusieurs
protéines!:
- De surface!: gp120 et gp41
- Des capsides!; interne et externe!: p24 et
p17.
- Des enzymes!: intégrases, protéases,
transcriptase inverse.
Le virus est une construction protéique enfermant
un matériel génétique (ARN) qui sera injecté dans
la cellule cible après fixation sur la cellule cible
grâce aux protéines de surface (gp 120 et 41) qui se
fixent de façon spécifique sur les récepteurs CD4
des cellules cibles.
L’identification de la présence de ces protéines
dans le sérum des individus permet d’établir une
contamination.
L’electrophorèse des protéines présentes dans le
sérum des 2 individus!:
- Ne montre aucune protéine virale chez le patient
A
- Montre la présence de 3 des protéines virales!: Gp
120, p24, p17
L’électrophorèse consiste à séparer dans un champ
électrique les protéines présentes dans le sérum des
patients.
- Le patient A semble séronégatif, aucune protéine
virale.
- On peut suspecter une contamination chez le
patient B qui présente des protéines virales.
Cependant, elles ne sont pas toutes présentes et il
faut vérifier ce résultat.
Les mesures cytofluorométriques montrent!:
Chez les patients B et A
- Une quantité globale équivalente de LT
(CD3)
Mais chez le patient B
- Une quantité faible de LT4( CD4).- 50%
- Une quantité élevée de LT8(CD8)+ 50%
La cyto (cellule) Fluoro (marquage «!fluorescent!»)
métrie (mesure) permet de mesurer les populations
de cellules étudiées en marquant de façon
spécifique leurs marqueurs de surface
caractéristiques. Cette méthode permet d’évaluer
l’évolution des populations de lymphocytes dans le
cadre du suivi des patients séropositifs.
Les LT4 étant les cellules cibles du VIH, elles sont
détruites par le virus et leur nombre chute.
Les LT8 (LTct) sont des cellules intervenant dans la
réponse immunitaire (à médiation cellulaire), leur
augmentation témoigne d’une réaction à une
infection.