COMMUNICATION HORMONALE (1)

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COMMUNICATION HORMONALE (1)
Expérience de Bayliss et Starling
Déterminisme de la sécrétion
du Suc Pancréatique
Lors de l’arrivée du chyme gastrique
dans le duodénum, le pancréas émet
du suc pancréatique. Cette activité
réflexe est en fait initiée par l’arrivée
d’acide chlorhydrique dans le duodénum.
En
effet, l’estomac, lors de la digestion produit
de grandes quantités d’HCl qui se mélange au
chyme.
Comment le duodénum informe-t-il le pancréas ?
COMMUNICATION HORMONALE (2)
Les hormones dans l’organisme
COMMUNICATION HORMONALE (3)
Le Pancréas endocrine : insuline
COMMUNICATION HORMONALE (4)
Thyroïde et hormone thyroïdienne
Synthèse et secrétion d’hormone thyroïdienne.
Chaque cellule thyroïdienne élabore
la thyréoglobuline, glycoprotéine
complexe qui constitue le colloïde,
stocké au centre du follicule.
Certains radicaux tyrosine de cette
protéine sont transformés et constituent les futurs T3 et T4.
Lors d’une secrétion hormonale, la
cellule ingère (par endocytose) du
colloïde. Celui-ci est alors littéralement digéré par la cellule. Les produits de cette digestion sont réabsorbés puis recyclés, à l’exception de T3
et T4 qui sont peu à peu concentrés
dans des vésicules de secrétion.
L’exocytose de ces vésicules libère
les hormones dans le milieu intérieur.
T3 et T4 sont donc des déchets de
digestion cellulaire du colloïde.
COMMUNICATION HORMONALE (5)
Contrôle de la secrétion hormonale
La cellule b des îlots de
Langerhans est un détecteur de glucose circulant.
Les conséquences d’une
augmentation du glucose
circulant retentissent sur
l’activité de la cellule.
Dans ce cas très particulier, l’ATP
est un signal intracellulaire
Il existe trois grandes modalités
de mise en œuvre d’un activité
endocrine :
• stimulation par une hormone
• stimulation par un métabolite
• stimulation par un neurone
COMMUNICATION HORMONALE (6)
Contrôle des sécrétions hypophysaires
Le complexe
hypothalamo-hypophysaire
Situé à la base de l’encéphale, il joue
un rôle majeur dans le système endocrine de l’organisme.
Les neurones de l’hypothalamus sécrètent des neurohormones. Certaines
sont déversées dans le système porte
hypophysaire et vont ainsi directement
stimuler l’adénohypophyse. D’autres
sont sécrétées par des extrémités
axoniques localisées dans la neurohypophyse et sont déversées dans la
circulation générale.
Codage de l’information
Codage en
amplitude
On mesure ici les effets d’une hormone ecdystéroïde ( = de la famille de
l’ecdysone, hormone majeure des Insectes) sur l’empupement de la mouche Calliphora.
La courbe obtenue est une courbe
dose-réponse qui montre clairement la
proportionnalité entre dose d’hormone
et intensité de la réponse.
Les effets cellulaires sont liés à l’amplitude (la concentration) du signal hormonal.
COMMUNICATION HORMONALE (7)
La concentration sanguine des hormones
COMMUNICATION HORMONALE (8)
Quelques hormones peptidiques
Le Glucagon
C’est une hormone peptidique de taille
modeste (29 acides aminés).
Sécrété par les îlots de Langerhans du
Pancréas, le Glucagon est une hormone
hyperglycémiante.
L’Insuline
C’est une hormone peptidique
de 51 acides
aminés, constituée de deux
chaînes, l’une de
21, l’autre de 30
acides aminés ;
les deux chaînes
sont liées par
deux ponts disulfure.
À l’origine, la
pro-insuline
est une chaîne
peptidique unique. L’insuline
fonctionnelle est
obtenue après
excision d’un
peptide de 34
résidus en position centrale.
COMMUNICATION HORMONALE (9)
Hormones dérivées d’acides aminés
Hormones thyroidiennes
La glande thyroide secrète deux
molécules : T3 et T4 (= tri-iodotyronine et tétra-iodo-tyronine).
La tyronine est obtenue par fusion
entre deux résidus Tyrosine (voir
ci-dessus). L’iode est apporté par
la circulation.
Hormones stéroïdes
COMMUNICATION HORMONALE (10)
Les hormones dans la circulation
Le système porte
hypothalamo-hypophysaire
La vascularisation de la tige pituitaire présente
une organisation originale : un SYSTÈME PORTE.
De l’artériole hypothalamique, le sang irrigue la
tige pituitaire en formant un premier réseau capillaire (constitué de vaisseaux un peu spéciaux,
tout entortillonnés). Ce réseau converge alors en
une veinule, ce qui est tout à fait normal.
Mais cette veinule diverge à nouveau en un système capillaire adénohypophysaire. Ainsi, deux
champs capillaires successifs sont placés en
série. C’est ce qu’on appelle un «système porte».
Une telle disposition est tout à fait exceptionnelle
car elle est «coûteuse» en pression sanguine.
Elle présente cependant ici un intérêt : les neurohormones hypothalamiques produites en très faibles quantités atteignent l’hypophyse (leur cible)
sans repasser par toute la circulation générale,
évitant ainsi les effets de la dispersion et de la
dilution de l’hormone.
COMMUNICATION HORMONALE (11)
Transport des stéroïdes
La Sex Hormon Binding Globulin (SHBG)
Deux vues différentes de la même globuline, liée à une hormone stéroïde (flèche noire). La globuline est constitutée de segments en feuillets β formant une
structure en tonneau (tonnelet β)
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