
Le Quotidien, le mercredi 22 mars 2017
Composante du produit no11-001-X au catalogue de Statistique Canada
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Les personnes aux prises avec des troubles de l'humeur ou anxieux sont moins
susceptibles de travailler
Les Canadiens âgés de15à65ans aux prises avec des troubles de l'humeur ou anxieux étaient beaucoup moins
susceptibles de travailler dans un emploi ou une entreprise au cours de la semaine qui précédait l'interview. Plus de
la moitié (52,6%) des personnes ayant indiqué avoir reçu un diagnostic de troubles de l'humeur ou anxieux ont
travaillé dans un emploi ou une entreprise au cours de la semaine qui précédait l'interview, comparativement
à70,2% de celles qui n'avaient aucun trouble de l'humeur ou anxieux.
Lorsqu'ils ont été questionnés à propos de leur capacité à gérer les responsabilités du quotidien,70,3% des
Canadiens âgés de15à65ans aux prises avec des troubles de l'humeur ou anxieux avaient l'impression de
pouvoir gérer leurs responsabilités presque tous les jours. Par comparaison, parmi les Canadiens qui ne souffraient
d'aucun de ces troubles,90,6% avaient le sentiment de pouvoir gérer les responsabilités de leur vie quotidienne.
Les Canadiens ayant une maladie de longue durée sont plus susceptibles de déclarer
des journées stressantes
Le niveau de stress quotidien ressenti par les Canadiens variait selon leurs activités principales. Les Canadiens à
la retraite étaient parmi les moins susceptibles d'avoir le sentiment que leurs journées étaient extrêmement ou
plutôt stressantes. Les Canadiens aux prises avec une maladie de longue durée (41,3%) ou qui travaillent dans un
emploi rémunéré ou une entreprise (25,4%) étaient plus susceptibles d'indiquer vivre des journées stressantes.
En2015,6,5millions de Canadiens (21,4%) avaient le sentiment que la majorité de leurs journées étaient
extrêmement ou plutôt stressantes. Les Canadiens âgés de35à49ans (28,7%) étaient les plus susceptibles
d'avoir des journées stressantes, tandis que les jeunes âgés de12à17ans (approximativement12%) et les
adultes âgés de65ans et plus (approximativement12%) étaient les moins susceptibles.
La proportion de résidents ayant indiqué que la majorité de leurs journées étaient extrêmement ou plutôt
stressantes était plus élevée que la moyenne nationale (21,4%) au Québec (24,2%). La proportion était inférieure
à la moyenne nationale à Terre-Neuve-et-Labrador (13,5%), à l'Île-du-Prince-Édouard (14,5%), en
Nouvelle-Écosse (17,5%), au Manitoba (18,7%) et en Saskatchewan (18,7%).
Plus de1Canadien sur10a déjà envisagé le suicide au cours de sa vie
Environ3,4millions de Canadiens (12,1%) âgés de15ans et plus ont indiqué avoir sérieusement envisagé le
suicide au cours de leur vie, les femmes (13,6%) étant un peu plus susceptibles que les hommes (10,5%) de
l'avoir envisagé. Les pensées suicidaires étaient également plus présentes parmi les Premières nations vivant hors
réserve, les Métis et les Inuits (25,4%) que chez la population non autochtone (11,7%).
En2015, la probabilité pour les Canadiens d'avoir envisagé le suicide au cours des12derniers mois variait selon le
niveau de revenu du ménage. Dans les ménages avec un revenu inférieur à20000$,5,8% des Canadiens âgés
de15ans et plus avaient envisagé le suicide au cours des12derniers mois. Par opposition, lorsque le revenu du
ménage dépassait70000$,1,7% des Canadiens âgés de15ans et plus ont eu des pensées suicidaires au cours
des12derniers mois.
Parmi les3,4millions de personnes qui ont déjà envisagé le suicide,26,5% (ou900000personnes) ont déclaré
avoir fait une tentative de suicide à un moment ou l'autre de leur vie. Chez les Premières nations vivant hors
réserve, les Métis et les Inuits,42,5% de ceux qui ont déjà envisagé le suicide ont aussi fait une tentative de suicide
à un moment ou l'autre de leur vie.