
B. Engelhardt-Bitrian Economie Politique
TD1 Introduction à l’économie réelle.
Le « durcissement » se traduit par une sélection plus importante des bénéficiaires d’un prêt, des
garanties exigées plus importantes, et des taux d’intérêt plus élevés. Cela conduit généralement à un
« rationnement du crédit »
5. En 2012, le taux de croissance du PIB a été de 0,9% en Allemagne, et de 0,0% en France.
Que signifient ces chiffres ?
Par rapport au PIB de 2011, celui de 2012 a augmenté en volume de 0,9% en Allemagne et est
resté stable en France.
Le taux de croissance du PIB est toujours calculé « en volume », c’est-à-dire en euros constants de
l’année de référence (ici l’année 2011), ou encore « aux prix de l’année 2011 », ce qui signifie que l’on a
valorisé la production de 2012 aux prix de l’année 2011, sans tenir compte de l’inflation.
En effet, l’augmentation de la richesse d’un pays (la « croissance ») ne peut se mesurer que par
l’augmentation des quantités (des « volumes ») de biens et de services produits, et non pas de la valeur de
la production. En effet, si le taux d’inflation est suffisamment élevé, le PIB en valeur peut avoir augmenté,
alors même que les quantités produites ont diminué.
6. Taux de croissance du PIB en 2012 : Commentez les chiffres.
A l’évidence, les pays émergents affichent une meilleure santé que les pays avancés : le taux de
croissance moyen, pour les pays émergents répertoriés dans ce tableau, est de 4,1% (moyenne simple,
non pondérée par la valeur respective des PIB de chaque pays). Trois pays se distinguent nettement des
autres par leur forte croissance ( 4%) : la Chine (7,8%), l’Indonésie (6,2%) et l’Inde (4%).
En comparaison, le taux de croissance moyen des pays avancés n’est que de 1,3%. Cette moyenne
cache des situations variées : certains pays sont en récession (taux de croissance du PIB négatif : Italie,
Espagne, Pays-Bas, Belgique), d’autres affichent des taux de croissance plus ou moins élevés : l’Australie
arrive en tête avec 3,6%, suivie des Etats-Unis (2,2%), du Japon et de la Corée du Sud (2%).
En Europe, les taux de croissance dépassent rarement 1%. Il est même négatif pour la Zone Euro
dans son ensemble.
Deuxième séquence : Les différentes approches du PIB.
Objectif : mettre en évidence, à l’aide de ces trois approches, la manière dont fonctionne une
économie : on produit (d’où provient le produit intérieur brut ? C’est l’approche « production ») ;
les biens et services produits font l’objet de différents usages (comment a été utilisée la
production ? C’est l’approche « utilisation ») ; la production et les échanges génèrent des revenus
de différente nature (comment ont été distribués les revenus issus de la production ? C’est
l’approche « répartition »).
Commenter chacune des 3 approches proposées par le tableau, en définir les termes et
indique le calcul permettant de retrouver la valeur du PIB. Répondre aux questions posées.
Approche Production :
1. En ce qui concerne la production, on distingue : la production marchande, la production pour emploi
final propre et la production non marchande. Définissez ces trois termes.
2. Les branches d’activité recensées dans le tableau sont réparties en 3 grands secteurs : primaire,
secondaire et tertiaire. Quelles branches appartiennent à quel secteur ?
3. Le tableau indique la valeur ajoutée dégagée par chaque branche : comment calcule-t-on la valeur
ajoutée ? Définissez ce que l’on appelle les « consommations intermédiaires ».
Approche « Production » ou : d’où provient le PIB ?
Production destinée à être vendue sur un marché à un
prix supérieur à 50% des coûts de production.
Production pour emploi final propre
Elle concerne les biens ou services qu’une unité
institutionnelle produit et conserve pour sa
consommation finale ou sa formation brute de capital