La comptabilité nationale ne sanctionne pas ces dérives et le marché va même jusqu’à les encourager. La
comptabilité nationale devrait prendre aussi les destructions des matières premières en compte.
La vision était une vision productiviste. L’idée de « avoir plus c’est mieux ». Une vision très matérialiste
pendant les 30 glorieuses. Plusieurs nouvelles sont désormais aborder pour approcher la croissance.
- La banque mondiale
La banque mondiale a comme idée de mesurer le stock de ressource disponible dans un pays afin d’appréhender
la notion de développement durable. On veut distinguer les flux et les stocks. Le revenu c’est le flux de service
rendu par la richesse au cours d’une période donnée. Le stock c’est le capital de richesse représenté à un moment
donné. L’idée est de classer les pays selon leurs stocks de capitaux. Donc la richesse produite va reposer sur le
capital physique et sur les richesses naturelles. Au niveau de l’évaluation on comptabilise trois types de
capitaux :
- les actifs naturels
- les capitaux produits
- les ressources humaines.
Le plus important sont les ressources humaines, 64% de la richesse productive. Cependant la composition varie
sensiblement d’un pays à un autre.
- OSNU (office statistiques des nations unies)
Il parle de coût environnemental. On recherche à exprimer en monnaie la détérioration de l’environnement. Il y a
trois types d’utilisation :
- épuisement des actifs naturels.
- usage du sol et du paysage.
- utilisation de l’environnement pour l’élimination des déchets.
Là encore, l’approche du développement durable. On parle de PIB vert ou d’écoproduit intérieur net. Pour
dégager un PIN : produit intérieur net. Avec PIN = PIB – amortissement des équipements nécessaire à la
production.
- Approche de James Tobin
Net Nationale Welfare (indicateur de bien être). Produit national et on enlève les dépenses visant à réparer les
dommages infligés par la production à la nature.
- PNUD (programme des nations unies pour le développement)
- IDH
Pour approcher plus réellement le niveau de développement d’un pays. L’indicateur reprend trois éléments :
- éducation
- espérance de vie
- niveau de vie
Les différents niveaux sont tous représentatives d’1/3 de la note. Les classes sont :
- Basse : <= 0,5
- Moyenne : 0,5 < x < 0,8
- Haute : > 0,8
L’idée d’utiliser d’autres indicateurs vient des limites du PIB. Le PIB est le plus facile des indicateurs et donc le
plus utilisé.