2
3. Peu après l’infection par le virus de la grippe, la concentration en granulocytes, macrophages et Ly
(obtenus par lavages broncho-pulmonaires) augmente fortement en quelques heures idem pour les LB, LT
CD4 et LT CD8 dans le sang.
Ces différents types cellulaires semblent impliqués dans la réponse immunitaire contre une infection
virale.
4. Une réponse précoce des granulocytes et des macrophages, qui prolifèrent plus rapidement (pic en 12
h) puis réponse tardive des Ly (pic à 24 h).
5. LB, LT, molécules Ac.
Activité 2 p. 300
1. Dans l’exp d’Ouchterlony, un précipité blanc traduit la présence de complexes Ac-Ag et donc la
reconnaissance de l'Ag par l’Ac. On observe une précipitation entre le puits central et les puits 3 et 6. Les
Ac de lapin du puits central ont donc reconnu et se sont fixés à l’albumine de bœuf uniquement.
2. L’absence de reconnaissance des albumines d’autres animaux par les Ac de lapin montre la spécificité
de la reconnaissance Ac-Ag.
3. Schéma p. 312.
4. Seuls quelques acides aminés du site de fixation d’un Ac sont impliqués dans la reconnaissance d’un
Ag. L’étude des sites de fixation de plusieurs Ac de spécificité différente (doc 3b) permet de mettre en
évidence la très grande variabilité des acides aminés formant le site de fixation de l'Ac.
La spécificité d’un Ac pour un Ag dépend directement de la nature des acides aminés formant le site de
fixation de cet Ac.
5. En présence d'un Ag donné, l'Ac spécifique se fixe et neutralise cet Ag, c’est un mécanisme de défense
immunitaire faisant intervenir un acteur moléculaire, ce qui est la définition de l’immunité à médiation
humorale.
Activité 3 p. 302
1. Dans les trois exps, des globules rouges ont été cultivés en présence de Ly. L’exp 1 sert de témoin
positif et permet de vérifier que le virus de la grippe, par l’intermédiaire de l’hémagglutinine, est capable
d’agglutiner des globules rouges. L'exp 3 est un témoin négatif assurant que les globules rouges incubés
avec des Ly dans le milieu de culture ne peuvent s’agglutiner, même si l’individu a été au préalable infecté
par le virus. L’exp 2 montre qu’en présence de Ly provenant d’individus infectés, le virus de la grippe n’est
plus capable d’agglutiner les globules rouges.
Les cultures 2 et 3 montrent la présence de plasmocytes, dérivant des LB, ces plasmocytes sont absents
de la culture 1. On peut donc proposer que l’infection virale provoque la formation de plasmocytes à partir
de LB. Ces plasmocytes pourraient produire des Ac qui, en se fixant aux particules virales, empêcheraient
l’hémagglutinine d’agglutiner les globules rouges.
2. L’augmentation de la production d’Ac proviendrait d’une prolifération des LB associée à leur
différenciation en cellules sécrétrices d’Ac : les plasmocytes.
3. L'exp d’Edelman montre que, dans une souris, quelques Ly sont capables de reconnaître et de se fixer à
un Ag particulier qu’ils n’ont pourtant jamais rencontré. Cela signifie que des Ly spécifiques de l'Ag
préexistent avant, les autres Ly devant être spécifiques d’autres Ag. Ces résultats sont en faveur de la
théorie de la sélection clonale.
4. Schéma p. 313.
5. La reconnaissance d’un Ag par un Ac provoque sa fixation puis déclenche la reconnaissance de la
partie constante de cet Ac par les cellules phagocytaires de l’immunité innée. La fixation du complexe Ag-
Ac par un phagocyte déclenche sa phagocytose et donc la dégradation de l’Ag.
6. L’entrée d’un Ag dans un organisme provoque sa reconnaissance par un ou plusieurs Ac qui lui sont
spécifiques. Cette étape fait intervenir les mécanismes de l’immunité adaptative (présentation de l'Ag). Ce
complexe est ensuite éliminé par phagocytose (cellules de l’immunité innée) ce qui montre la coopération
de l’immunité innée et adaptative.
Activité 4 p. 304
1. Seuls les LT ayant rencontré le virus sont capables de tuer des cellules infectées par ce même virus (exp
1). Les exps 2, 3 et 4 sont des témoins. Cette immunité a donc été acquise au contact de l’agent pathogène.
2. Le doc 2a montre que l’infection d’un individu par le virus de la grippe provoque la prolifération de LT
CD8 spécifique de ce virus. Les Ags portés par le virus de la grippe ont été reconnus par une population
spécifique de LT CD8 (un clone) qui a été spécifiquement sélectionnée et a proliféré (amplification clonale).
Les autres LT CD8 non spécifiques de ce virus n’ont pas été sélectionnés.
3. Le doc 2b montre que des cellules non infectées par un virus ne sont pas détruites par les LT CD8, elles
n’ont pas été reconnues. Au contraire, des cellules qui présentent en surface des Ag viraux sont
sélectivement détruites par ces LT CD8.
4.