08 avril 2011 Premier investisseur mondial en recherche et développement tous secteurs d’activités (1) confondus, Roche s’attache à comprendre les causes biologiques des maladies pour en améliorer le diagnostic et développer des traitements efficaces et sûrs. Sa double expertise Pharma /Diagnostic fait de Roche l’un des acteurs les mieux placés pour développer la médecine personnalisée. La médecine personnalisée consiste à adapter le bon traitement au bon moment au bon patient, afin d’augmenter les chances de succès thérapeutique et de minimiser les effets indésirables. Déjà pionnier de la médecine personnalisée dans les cancers et dans l’hépatite C, Roche ouvre aujourd’hui la voie de la médecine personnalisée en rhumatologie. Depuis plus de vingt ans, les chercheurs de Roche sont mobilisés autour de la polyarthrite rhumatoïde (PR), maladie rhumatismale inflammatoire chronique qui touche en France près de 300 000 personnes, dont 250 000 ayant un diagnostic confirmé (2,3). Face à cette maladie auto-immune invalidante, Roche est engagé à la fois dans le diagnostic et le traitement. Identifier des profils biologiques de malades susceptibles de bénéficier d'une biothérapie avec le meilleur rapport efficacité/tolérance, développer l’utilisation des techniques d'imagerie et impliquer davantage le patient formé dans sa prise en charge sont trois défis majeurs de la rhumatologie. Vers une personnalisation du traitement de la polyarthrite rhumatoïde (4) Aujourd’hui, pour traiter la polyarthrite rhumatoïde, les rhumatologues ont le choix entre plusieurs classes thérapeutiques, parmi lesquelles les biothérapies. Comme les thérapies ciblées en cancérologie, les biothérapies ont considérablement amélioré la prise en charge des malades. Ces traitements issus des biotechnologies ciblent différentes voies immunopathologiques de la polyarthrite rhumatoïde. La recherche pour identifier des bio marqueurs prédictifs de réponse au traitement doit se développer. Des études montrent que des marqueurs comme les auto anticorps (FR ou les anti-CPP) le taux synovial de TNF et certains polymorphismes géniques pourraient être prédictifs de la réponse aux biothérapies de la polyarthrite rhumatoïde. Des progrès dans le diagnostic de la PR (5-6) Le bilan biologique de base utile au diagnostic positif, à la prise en charge initiale, et au pronostic de la PR repose d'une part sur les tests non spécifiques du syndrome inflammatoire (VS, CRP) et d'autre part sur deux principaux auto-anticorps : le facteur rhumatoïde (FR) et les anticorps anti-peptides cycliques citrullinés (anti-CCP). Schématiquement, les FR restent en 2011 un critère essentiel des classifications de la PR, mais ils manquent de spécificité et peuvent se positiver tardivement. Jusque dans les années 2000, différents auto-anticorps étaient recherchés, de type anti-kératine, antipérinucléaire, et anti-fillagrine jusqu'à ce qu'il soit démontré que leur caractéristique commune était d'être dirigés contre des protéines ayant subi une transformation enzymatique de résidus arginine en résidus citrulline accompagnée d'une cyclisation de leur structure spatiale, d'où la dénomination anti-CCP. Le test anti-CCP développé par Roche Diagnostics est largement utilisé en routine. Par rapport au FR, les anti-CCP ont pour principale valeur leur plus grande spécificité dans le diagnostic de la PR. Points-clé En 2010, parmi les nouvelles recommandations des sociétés savantes internationales (EULAR, ACR), il est indiqué de tenir compte de la présence d’auto-anticorps FR et/ou anti-CCP dans le diagnostic et le choix de la stratégie thérapeutique.Chez les patients en échec ou intolérants aux anti-TNF, la présence de FR et/ou d’anti-CCP peut orienter la décision thérapeutique.Dans la polyarthrite rhumatoïde, la validation de nouveaux biomarqueurs faciles à rechercher pourrait améliorer la prise en charge du patient à toutes les étapes, depuis le diagnostic jusqu’au choix du traitement, afin de faire de la médecine personnalisée une réalité en rhumatologie. Références « The Global innovation 1000 », cabinet Booz and Co, édition 2010Lundkvist J, Kastäng F, Kobelt G. The burden of rheumatoid arthritis and access to treatment : health burden and costs. Eur J Health Econ (2008) 8 (Suppl 2):S49-S60, page 9.Kobelt G. Access to innovative treatments in Europe. 2009: www.comparatorreports.seThe need for personalised medicine for rheumatoid Arthritis. Ann Rheum Dis 2011;70:4–7. doi:10.1136Nouveaux autoanticorps de la polyarthrite rhumatoïde : les autoanticorps anti-peptides ou protéines citrullinées et les autres. Fabien et al. Presse Med.2008; 37: 1756–1766 cf&aéDosage automatisé des anticorps anti-peptides cycliques citrullinés (anti-CCP) sur l’analyseur Elecsys® : validation analytique et valeur diagnostique Chenevier- Gobeaux et al. Ann Biol Clin 2009 ; 67 (4) : 405-10 Contacts presse Roche Direction des affaires publiques et de la communication Gisèle Calvache 52, bd du Parc – F-92521 Neuilly-sur-Seine Cedex Tel : 01 46 40 53 12 – 06 14 44 52 39 Roche Diagnostics Direction de la Communication Sophie de Leiris 2 avenue du Vercors F-38240 MEYLAN Tel : 04 76 76 30 51 – 06 08 74 17 42 Consultez le communiqué de presse Revenir à la liste des actualités