SORTIE DU DIMANCHE 05 AVRIL 2009
Dite : Sortie de mise en jambes.
Quels points communs y a-t-il entre la dernière sortie de 2008, et la
première de 2009 ? La météo, d'abord, qui a été des plus agréables avec un généreux
soleil, le nombre des participants, ensuite, tout aussi important, dépassant les 35 mordus
de nature aux neurones floristiques frémissant d'impatience.
Pour ce qui est du déroulement de la promenade, ce fut la suite du feuilleton des années
précédentes (voir n° 10 et 11). A 13h.30 pétantes, nous étions tous prêts à nous élancer à
la découverte des plantes vernales le long du sentier qui mène de la Praille aux Granges
de Malval, et même au delà; seulement voila, notre guide manquait à l'appel. L'avions
nous perdu encore une fois ? Craignait-il de déclarer la perte de quelques membres à
notre assurance ? Que non ! Il était seulement allé déposer une voiture à un point du
parcours, et attendait, tel «ma sœur Anne», «l'arrivée du tram peut-être» qui devait
l'amener à notre point de rendez-vous. Il nous est donc arrivé avec un petit décalage de
10 minutes dont nous ne lui tenons évidemment pas rigueur. Ouf. Nous pouvions partir!
Le sentier très large en son commencement, bordé de champs labourés à droite, et d'une
large haie de l'autre côté nous a permis de voir de larges palettes de violettes odorantes,
et de belles massettes de prêles géantes. Ces tiges imposantes sont les parties fertiles de
la plante. Les bords du chemin déploient devant nos yeux toujours émerveillés de
magnifiques échantillons de fleurs printanières, violettes et primevères, et quelques
renoncules ficaires. Puis, nous nous engageons dans le clair sous bois qui nous permet
de rejoindre la route de Malval. Au passage, traversant le ruisseau de Missozon, nous
pouvons admirer une belle touffe de pulmonaires sombres qui semblent déjà rechercher la
fraîcheur. Traversant la route, et dédaignant l'auberge voisine, nous rejoignons les «rives
de l'Allondon» (les naturelles). Tout le long de la rivière, ce ne sont que floraisons de
divers saules probablement drapés !
Les berges s'émaillent, çà et là du blanc pur de l'anémone sylvie alternant avec le jaune
printanier de la potentille du printemps et le bleu de la bugle rampante.
Passant sous la chapelle de Malval, et après un dernier regard sur la colline des Baillets
plantée de vignobles, nous rejoignons le ruisseau de Roulavaz dont nous allons suivre le
vallon jusqu'à la route qui mène de Dardagny à st Jean de Gonville.
Nous remontons donc ce petit cours d'eau qui eut plus importance à une autre époque, et
dont la source se situe au pied du Jura dans les environs de st Jean de Gonville.
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