I-2-2) Objet diffusant
Si l’on place entre le condenseur et
l’objet un écran diffusant (papier calque ou
verre dépoli) le faisceau issu du condenseur
est diffusé dans toutes les directions. L’objet à
projeter est alors un objet diffusant. Dans ces
conditions la lentille est entièrement couverte
par l’ensemble des faisceaux issus de chacun
des points de l’objet : la projection est peu
lumineuse et la Profondeur de champ faible.
C’est cependant la technique à utiliser à
chaque fois que l’on veut étudier des
relations de conjugaison. Ainsi pour le TP
de focométrie on utilisera un objet diffusant.
I-2-3) Objet non diffusant
Si l’on veut réaliser une projection classique d’un objet non diffusant, il faut faire jouer son rôle au
condenseur , rôle qui est de rabattre vers l’axe optique les rayons lumineux ayant traversé l’objet.
On procède aux réglages suivants :
- Alignement : le montage comportant deux systèmes optiques il faut faire coïncider leurs axes. On peut
former l’image de la source par le condenseur sur l’écran pour définir l’axe . Le faisceau moyen doit être
horizontal : le centre de l’image du filament doit se trouver à la hauteur de celui-ci . On introduit la lentille de
telle sorte qu’elle donne de la source une image centrée à la même hauteur.
- Conjugaison : on place l’objet à projeter au voisinage du condenseur pour avoir un champ en largeur maximal
et uniformément éclairé. Avec la lentille on réalise la conjugaison objet - écran .
- Eclairage: on forme l’image de la source (filament de tungstène) sur la lentille de projection en
déplaçant la lampe par rapport au condenseur (tige en fer)
Le faisceau qui contribue à former l’image d’un point , au lieu de s’appuyer sur le pourtour de la lentille
comme dans le cas de l’objet diffusant , s’appuie sur l’image de la source donnée par le condenseur . En
conséquence la lentille travaille uniquement au voisinage de son centre avec des rayons peu inclinés ce qui
augmente la profondeur de champ, on est dans les conditions de Gauss.
Ce procédé de projection doit être utilisé
chaque fois que l’on veut faire une image lumineuse
d’un objet étendu : diapositive , fente ...
Ainsi si on veut réaliser le spectre avec un
prisme ou un PVD, le PVD bien que plus étroit que la
lentille est suffisamment large pour ne pas
diaphragmer le faisceau. Sur le schéma la marche des
faisceaux dans le PVD a été fortement simplifié. En
l’absence du PVD l’image de la fente se forme sur
l’axe du plan du spectre alors qu’en présence du
PVD les rayons rouges vont converger en un point et
les rayons violets en un autre point avec toutes les
autres couleurs étalées entre les deux.
L.PIETRI – Optique - Lycée Henri Loritz – PCSI 2 – page 3 / 29