Term2012.CorrectionEC1

SES. Terminale
Epreuve composée n°1
Durée: 2 heures
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I- Mobilisation des connaissances (12 points)
Remarque de l'enseignant: Seront donc évaluées vos
- capacité à restituer les notions au programme sans aucune ambiguité (définition par coeur ie);
- capacité à les utiliser de manière rigoureuse.
A- Présentez l'intérêt et les limites du PIB comme instrument de mesure de l'activité économique. (6
points)
B- Montrez comment les théories économiques ont progressé dans leur analyse du processus de
croissance économique. (6 points)
II- Etude d'un document (8 points)
Remarque de l'enseignant: seront donc évaluées ici vos
- capacité à comprendre le document fourni;
- capacité à l'étudier de manière structurée pour en tirer les principaux enseignements;
- capacité à mobiliser les savoir-faire (calculs, lecture...) travaillés en cours.
Les sources de la croissance économique1. (taux de croissance annuels moyens en %, 1985-2009)
PIB Facteur capital Facteur travail Productivité
globale des facteurs
Allemagne 1,1 0,5 -0,3 0,9
Corée du Sud 6,1 1,7 0,6 3,8
Espagne 2,9 1,2 1,3 0,4
Etats-Unis 2,6 0,9 0,7 1,0
Finlande 2,1 0,5 -0,2 1,8
France 1,9 0,7 0,0 1,1
Japon 2,0 0,9 -0,4 1,5
Source: données OCDE.
1 Les totaux des données des colonnes 3 à 5 peuvent ne pas être strictement égaux aux données de la
colonne 2 en raison des arrondis.
Question: Vous présenterez le document puis montrerez que les sources de la croissance économique
varient selon les pays.

SES. Terminale
Epreuve composée n°1
Vous trouverez ici la correction du devoir sous la forme de l'excellente copie de Nina. Celle-ci se présente
en bleu dans sa version réalisée lors du devoir, les parties en rouge correspondant à ses corrections à la
maison. Pour l'ensemble de son oeuvre, je lui ai attribué la note de 19/20.
Je suis seul responsable des fautes de frappe ….
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I- Mobilisation des connaissances (12 points)
Remarque de l'enseignant: Seront donc évaluées vos
- capacité à restituer les notions au programme sans aucune ambiguité (définition par coeur ie);
- capacité à les utiliser de manière rigoureuse.
A- Présentez l'intérêt et les limites du PIB comme instrument de mesure de l'activité économique. (6
points)
Le Produit intérieur brut est un indicateur, un agrégat permettant de mesurer loes richesses produites dans
un pays pendant une année. Il a trois intérêts. Premièrement, il offre la possibilité de représenter la
croissance économique comme étant cumulative, c'est-à-dire les trois temps de la valse économique.
Vient en premier le temps de la production, où le PIB se calcule en faisant la somme des valeurs ajoutées
des unités de production résidentes; vient ensuite le temps des revenus, où le PIB se calcule en ajoutant
aux salaires et aux cotisations sociales, l'EBE (part revenant aux apporteurs de capital) et les impôts à la
production; vient enfin le temps de la dépenses, où le PIB se calcule en ajoutant à la consommation finale,
la formation brute de capital fixe, les variations de stocks et le solde extérieur. De plus, le PIB, par
l'intermédiaire du PIB par habitant, permet de mesurer le niveau de vie des habitants d'un territoire. Enfin,
le taux de variation du PIB en volume est un élément indispensable pour pouvoir mesurer la croissance
économique.
Cependant, le PIB présente six limites. Premièrement, l'augmentation du PIB ne s'accompagne pas
toujours d'une augmentation du revenu moyen, notamment si une partie des richesses est captée par des
agents non résidents ou si la population du pays augmente plus vite que la richesse produite.
Deuxièmement, le PIB exclut certaines activités non monétaires, qui pourtant augmentent le bien-être
commes les activités domestiques, le bénévolat... Troisièmement, le PIB dépend de l'organisation de la
production. Par exemple, autrefois, les femmes cuisinaient alors qu'aujourd'hui elles ont plus recours aux
produits tous faits, ce changement fait gonfler le PIB. Quatrièmement, le PIB par construction ne mesure
que la production monétaire déclarée ce qui conduit dans les pays en développement à une sous-
estimation des richesses produites, en raison de l'importance de l'économie informelle. Cinquièmement, le
PIB tend à inclure des activités qui réduisent le bien-être. En effet, le PIB ne mesure pas les externalités
négatives mais les réparations qu'elles engendrent si (c'est le paradoxe de l'Erika). Enfin, le PIB par
habitant est une moyenne qui cache des inégalités.
Ainsi, le PIB présente 3 intérêts et six limites comme instrument de mesure de l'activité économique.
B- Montrez comment les théories économiques ont progressé dans leur analyse du processus de
croissance économique. (6 points)
La croissance économique est l'accroissement durable de la production dans un pays. Ce phénomène de
croissance économique a connu deux grandes phases d'analyse et deux théories économiques le
concernant.
En effet, s'inspirant des réfelxions de Smith et Ricardo, les théories de la croissance exogène
considéraient la croissance économique comme uniquement dépendante de l'accroissement des facteurs
de production – un facteur de production étant un élément permettant l'augmentation de la production.
Dans ces théories, seuls les facteurs travail et capital étaient pris en compte. Le progrès technique était
considéré comme exogène et intégré comme résidu. Robert Solow, économiste et prix Nobel, avait alors
exprimé la production comme fonction du facteur travail et du facteur capital. C'est ce que l'on appelle la

croissance extensive. Cependant, cette croissance extensive était soumise à la loi des rendements
décroissants. Autrement dit, la production finissait par augmenter moins vite que les facteurs de
production utilisés. Cette croissance est donc une croissance appellée à s'arrêter.
Les théories de la croissance endogène, elles, ont repris les idées de la croissance exogène en les
approfondissant. En effet, ces théories nous expliquent que la croissance économique dépend
principalement des gains de productivités, résultant du progrès technique qui n'est pas soumis aux
rendements décroissants. En outre, le progrès technique a trois caractéristiques propres qui peuvent
expliquer qu'il est la clé d'une croissance durable et cumulative. C'est un bien cumulatif donc puisqu'il
connaît des rendements croissants, c'est un bien collectif non rival et non excluable (sauf par un système
de brevets), et c'est un bien porteur d'externalités positives.
Retrouvant les enseignements de Schumpeter et de la destruction-créatrice, ces théories ne considèrent
plus le progrès technique comme un résidu exogène, une manne tombant du ciel, mais comme étant
endogène, fruit des stratégies des acteurs économiques privés (innovations des entreprises) et publiques.
Elles justifient ainsi l'intervention de l'Etat pour stimuler un accroissement durable des richesses
produites.
II- Etude d'un document (8 points)
Remarque de l'enseignant: seront donc évaluées ici vos
- capacité à comprendre le document fourni;
- capacité à l'étudier de manière structurée pour en tirer les principaux enseignements;
- capacité à mobiliser les savoir-faire (calculs, lecture...) travaillés en cours.
Les sources de la croissance économique1. (taux de croissance annuels moyens en %, 1985-2009)
PIB Facteur capital Facteur travail Productivité
globale des facteurs
Allemagne 1,1 0,5 -0,3 0,9
Corée du Sud 6,1 1,7 0,6 3,8
Espagne 2,9 1,2 1,3 0,4
Etats-Unis 2,6 0,9 0,7 1,0
Finlande 2,1 0,5 -0,2 1,8
France 1,9 0,7 0,0 1,1
Japon 2,0 0,9 -0,4 1,5
Source: données OCDE.
1 Les totaux des données des colonnes 3 à 5 peuvent ne pas être strictement égaux aux données de la
colonne 2 en raison des arrondis.
Question: Vous présenterez le document puis montrerez que les sources de la croissance économique
varient selon les pays.
Le document présenté ci-dessus est un tableau statistique à double entrée, construit grâce aux données de
l'OCDE. Ce tableau nous donne des informations concernant les sources de la croissance économique.
L'unité de ce tableau est le pourcentage. Ce tableau étudie les sources de la croissance économique dan
sept pays (Corée du Sud, Allemagne, espagne, Etats-Unis, Finlande, France, Japon) entre 1985 et 2009.
Nous pouvons observer que les sources de la croissance économique peuvent pêtre de trois différents
types : d'une part le facteur capital (c'est-à-dire l'ensemble du capital fixe et du capital circulant mis à
disposition pour produire), d'autre part le facteur travail (c'est-à-dire l'ensemble de la main d'oeuvre mise
eà disposition pour produire) et enfin le facteur progrès technique, mesuré grâce à la productivité globale
des facteurs. Nous pouvons également remarquer que la somme de toutes ces variations de facteurs nous
donne pour résultat la variation des richesses produites dans chacun de ces pays.
Ce tableau met en valeur le fait que les sources de la croissance économique varient selon les pays. En
effet, la Corée du Sud a connu une augmentation de 6,1% par an entre 1985 et 2009 de sa richesse
produite. Cette augmentation s'explique par une très forte part du PT dans la croissance économique. Il a
en effet contribué à 62% de l'augmentation de la production de richesses. Nous pouvons en conclure que

la Corée du Sud a adoptée une croissance intensive. Quatre autres pays ont également adopté ce mode de
croissance: l'Allemagne, pour qui le progrès technique a contribué à 81% de l'augmentation de la
production de richesses entre 1985 et 2009; la Finlande, pour qui le progrès technique a contribué à 85%
de l'augmentation de la production de richesses entre 1985 et 2009; le Japon, pour qui le progrès
technique a contribué à 75% de l'augmentation de la production de richesses entre 1985 et 2009 et enfin
la france pour qui le progrès technique a contribué à 57% de l'augmentation dela production de richesses
entre 1985 et 2009.
Deux autres pays ont, eux, adopté une croissance extensive. En effet, le PT occupe une part moindre par
rapport aux facteurs travail et capital. En Espagne, le progrès technique a contribué à seulement 13% de
l'augmentation de la production de richesses entre 1985 et 2009 et aux Etats-Unis le progrès technique a
contribué à seulement 38% de l'augmentation d ela production de richesses entre 1985 et 2009.
Ainsi, ce document nous montre bien que les sources d ela croissance économique peuvent varier selon
les pays: l'inspiartion vs la transpiration.