Inventaire du patrimoine architectural du Chemin du Roy à Trois

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Inventaire du patrimoine architectural
du Chemin du Roy à Trois-Rivières
Rapport d’inventaire
Déposé à la Société de conservation
et d’animation du patrimoine de Trois-Rivières
9 septembre 2003
Inventaire du patrimoine architectural
du Chemin du Roy à Trois-Rivières
Rapport d’inventaire
Cette étude a été réalisée par la firme de consultants en patrimoine et architecture Patri-Arch
pour la Société de conservation et d’animation du patrimoine de Trois-Rivières Inc. dans la
cadre de l’Entente de développement culturel entre le ministère de la Culture et des
Communications du Québec et la Ville de Trois-Rivières.
Chargé de projet à la SCAP
Daniel Robert
Recherches et rédaction
Martin Dubois
Sylvain Lizotte
Marie-Ève Bonenfant
Collaboration à l’inventaire
Philippe Lemay
Nous tenons à remercier toutes les personnes qui, de près ou de loin, nous ont épaulés dans
nos travaux de recherches, notamment les employés de la Ville de Trois-Rivières.
Québec, 9 septembre 2003
Rapport d’inventaire
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Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
Table des matières
Table des matières...................................................................................... 3
Méthodologie .............................................................................................. 5
Mandat ......................................................................................................................... 5
Volet 1 : Repérage et relevé photographique ............................................................... 5
Volet 2 : Inventaire sur le terrain et collecte de données .............................................. 6
La fiche d’inventaire ............................................................................................................. 6
Les travaux sur le terrain ...................................................................................................... 7
La recherche documentaire .................................................................................................. 7
Évaluation du potentiel patrimonial ....................................................................................... 8
Collecte et saisie des données ........................................................................................... 10
Volet 3 : Exposition..................................................................................................... 10
Produits ...................................................................................................................... 24
Bibliographie générale .............................................................................. 25
Annexe 1 : La fiche d’inventaire ................................................................ 27
Annexe 2 : Description des champs de la base de données ..................... 33
Annexe 3 : Liste des propriétés inventoriées ............................................. 49
Annexe 4 : Conception graphique des panneaux d’exposition .................. 53
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Rapport d’inventaire
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Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
M é th o d o l o g i e
Mandat
Le mandat confié par la Ville de Trois-Rivières et la Société de conservation et d’animation du
patrimoine de Trois-Rivières à la firme Patri-Arch consistait à réaliser un inventaire du
patrimoine architectural le long du parcours historique que constitue le Chemin du Roy et qui
traverse des anciennes municipalités de Pointe-du-Lac, Trois-Rivières-Ouest, Trois-Rivières,
Cap-de-la-Madeleine et Sainte-Marthe. De plus, le mandat comprenait la réalisation d’une
exposition présentant les résultats de l’étude.
L'inventaire visait les objectifs suivants :
 Améliorer la connaissance sur le patrimoine bâti de Trois-Rivières, notamment sur les
territoires récemment fusionnés ;
 Définir les caractéristiques architecturales que l’on retrouve le long du plus vieux parcours
de la ville et identifier les bâtiments d’intérêt et les composantes paysagères significatives
qui façonnent l’identité de la nouvelle ville de Trois-Rivières ;
 Rassembler la connaissance de base qui servira à l’élaboration du contenu à une exposition
présentant une facette importante du patrimoine bâti de Trois-Rivières.
Volet 1 : Repérage et relevé photographique
Ce premier volet consistait à effectuer un premier repérage des propriétés situées le long du
Chemin du Roy sur les territoires à l’extérieur de l’ancienne ville de Trois-Rivières, c’est-à-dire
Pointe-Du-Lac, Trois-Rivières Ouest, Cap-de-la-Madeleine et Sainte-Marthe. Ces territoires
n’avaient jamais fait l’objet d’inventaires patrimoniaux de ce genre et il fallait, en premier lieu,
faire ressortir les bâtiments à forte valeur patrimoniale apparente. Nous avons d’abord répertorié
plus de 423 édifices patrimoniaux. De ce nombre, 109 ont reçu une valeur exceptionnelle ou
élevée, ce qui a permis de les retenir pour l’inventaire plus poussé du deuxième volet.
Les 423 bâtiments identifiés lors du repérage ont été photographiés et des informations
sommaires (adresse, type, intérêt architectural) ont été consignées dans une fiche incluse dans
une base de données File Maker Pro.
Pour ce qui est du territoire de l’ancienne ville de Trois-Rivières, plusieurs inventaires
patrimoniaux avaient déjà été réalisés :
•
Inventaire architectural. Trois-Rivières centre-ville, BGH Planning Inc., s.d.
•
Inventaire des bâtiments et ensembles d’intérêt patrimonial supérieur, Sotar, 1990.
•
Pré-inventaire des extérieurs, Bigué, Lord et associés / Blais et Trudelle, architectes, 1990.
•
Portraits des premiers quartiers. Inventaire architectural significatif, 1993.
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Rapport d’inventaire
Nous avons donc consulté ces différents inventaires et avons extrait les propriétés qui avaient
reçu la cote « exceptionnel » ou « élevé » lors de leur précédente évaluation. Nous avons ainsi
ajouté à l’inventaire 73 autres propriétés.
Toutes les propriétés de l’inventaire, 182 au total, ont fait l’objet d’un relevé photographique.
Environ 1000 photographies ont été prises sur tout le territoire à l’étude. Les photographies sous
format numérique ont été réalisées en haute résolution et sont archivées sur un support CD. Les
clichés sont classés par secteur (anciennes municipalités) et par nom de rue. Chaque fichier
photographique est nommé par son numéro civique avec les extensions a, b, c, … dans le cas
où la propriété a fait l’objet de plus d’une photographie.
Il est à noter que la période de l’année (décembre 2002 à mars 2003) où a été effectué le relevé
photographique a occasionné quelques contraintes. Les conditions météorologiques extrêmes,
la période et l’angle d’ensoleillement ainsi que le couvert de neige ont pu affecter la qualité de
certaines photographies. Ainsi, les aménagements paysagers n’étaient jamais visibles, tout
comme certains détails architecturaux ou revêtements de toiture recouverts de neige.
Volet 2 : Inventaire sur le terrain et collecte de données
Ce deuxième volet visait à collecter le maximum d’informations sur les biens patrimoniaux
sélectionnés à la suite du repérage. Cette étape consistait à recueillir de l'information descriptive
sur les bâtiments directement sur place et non seulement à partir des photographies.
Parallèlement ont été réalisées quelques recherches documentaires sommaires dans le but de
recueillir de l'information pertinente à la connaissance et à l'analyse du patrimoine de TroisRivières.
Toutes les informations ont été consignées dans une fiche d’inventaire informatisée
spécialement conçue à cette fin à l’aide du logiciel File Maker Pro. Facile d’utilisation, cet outil
permettra de mettre à jour régulièrement le contenu de chacune des fiches et de créer de
nouvelles fiches au besoin (voir modèle en annexe 1).
La fiche d’inventaire
La fiche est divisée en plusieurs sections.
 Données administratives : permettent d’identifier la propriété (adresse, dénomination) et de
connaître son occupation actuelle et son statut juridique. Une photographie accompagne les
données textuelles.
 Données architecturales : comprennent toutes les données descriptives relatives à la
propriété (typologies, occupation physique du terrain, élévations, toitures et lucarnes,
ouvertures, ornementation, évaluation de l’état physique).
 Données historiques : contiennent les données relatives à l’histoire de la propriété
(construction et transformations apportées).
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Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
 Évaluation du potentiel patrimonial : comprennent les différentes évaluations réalisées sur la
propriété, soit l’état d’authenticité, le potentiel monumental et historique ainsi que la valeur
patrimoniale.
 Sources documentaires : répertorient les principales sources documentaires utilisées pour
l’évaluation de cette propriété.
Certains champs de la fiche ont été conçus pour recevoir de l’information textuelle saisie
manuellement. D’autres possèdent des listes de valeurs préétablies afin d’uniformiser l’utilisation
des termes et d’éviter les erreurs de saisie. L’ensemble des champs et des listes de valeurs sont
décrits sous la forme de tableaux en annexe 2.
Les travaux sur le terrain
Quant aux travaux sur le terrain, les collectes de données consistaient à relever les
caractéristiques objectives sur l’apparence physique des bâtiments. Ce travail a été effectué
directement sur le terrain au moyen d’une version détaillée de la fiche d’inventaire qui présentait
toutes les valeurs possibles pour chaque rubrique. La qualité de l’environnement et l’état
physique des bâtiments ont aussi été relevés sur le terrain.
Lors de la collecte de données, nous attribuons une typologie formelle aux bâtiments
inventoriés. La typologie formelle se rapporte au style de l’édifice, à ses caractéristiques
formelles et ornementales qui permettent de le classifier selon un courant ou une époque
stylistique. Les bâtiments adoptent parfois une typologie définie (voir, par exemple, le
Sanctuaire de Notre-Dame-du-Cap), mais ils présentent plus fréquemment une variété
d’influences. Dans les cas où plus d’une typologie formelle intervient, nous dégageons la
typologie dominante. Les typologies employées correspondent à celles définies par le
Répertoire des courants d’architecture de la ville de Trois-Rivières. Le répertoire comprend les
typologies suivantes : artisan ; colonial français, contemporain de consommation, contemporain
de création, contemporain d’évocation, maison à mansarde, néo-classicisme, pararationalisme,
protorationalisme épuré, protorationalisme ornementé, Queen Anne, Second Empire, style
International, tradition québécoise et ville champignon. A cette liste, nous avons ajouté quelques
typologies formelles afin de mieux cerner la réalité architecturale de l’ensemble du territoire de la
nouvelle ville de Trois-Rivières. Il s’agit des typologies suivantes : beaux-arts, maison cubique,
éclectisme.
La recherche documentaire
Afin de connaître l’historique des bâtiments ou des anciennes municipalités qui composent la
ville de Trois-Rivières, une recherche documentaire sommaire a été effectuée. La recherche
s’est limitée aux sources publiées (articles de périodique, brochures et livres) et à quelques
sources inédites (études et rapports de recherche). Aucune recherche en archives ne fut
réalisée dans le cadre du second volet du projet. Nous conseillons cependant de prévoir des
travaux dans les centres d’archives municipaux et nationaux pour une phase ultérieure du
projet. Ces travaux pourraient inclure, par exemple, un historique des propriétaires, l’année
d’inscription au rôle d’évaluation, le dépouillement des permis de construction ou le nom de
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Rapport d’inventaire
l’architecte ou du maître d’œuvre. Plusieurs édifices présentant un intérêt patrimonial élevé
méritent ce genre de travail afin de planifier une mise en valeur efficace.
Évaluation du potentiel patrimonial
Après avoir colligé toutes les données objectives se rapportant à chaque propriété, venant à la
fois des travaux sur le terrain et des recherches documentaires, nous nous sommes penchés
plus à fond pour évaluer leur potentiel patrimonial. L’état d’authenticité, le potentiel monumental
et la valeur patrimoniale des propriétés ont ainsi été évalués de façon autonome pour être
ensuite saisis dans la fiche. Les textes d’analyse ont aussi été rassemblés dans un document à
part afin de les consulter plus aisément.
Pour bien dégager le potentiel monumental des différentes composantes du secteur, nous nous
sommes basés sur un modèle de valeurs éprouvé. Dans Le culte moderne des monuments :
son essence et sa genèse 1, Riegl a introduit l'idée que le monument est autant un produit du
passé qu'une création de la société qui le célèbre en le restaurant. Il témoigne autant d'un
moment de l'histoire que des valeurs, aspirations et rêves de la collectivité qui l'a choisi comme
monument.
Récemment, les historiens de l’architecture Luc Noppen et Lucie K. Morisset ont proposé une
relecture et une adaptation des valeurs de Riegl aux pratiques patrimoniales actuelles au
Québec 2. L'ordonnancement de ces valeurs et le discours qui les entoure proposent une image
globale du monument et permettent d'évaluer le potentiel monumental d'un édifice, c'est-à-dire
l'évaluation de sa capacité à devenir un monument, un témoin évocateur.
Le modèle systémique proposé par Noppen et Morisset reprend la dualité du monument mise
de l'avant par Riegl et expose pour chacune des valeurs qu'on lui accorde ce qui en fait à la fois
un document relatif à son édification et un monument ayant une valeur de représentativité pour
la collectivité qui le reconnaît. Ainsi, chacune des qualifications qu'on peut lui accorder se
conçoit sous deux aspects : l'un évaluant l'intérêt de l'édifice par rapport aux connaissances
objectives entourant son édification, l'autre étant issu d'un discours interprétatif alimenté par une
connaissance critique de l'objet. Nous résumons ici chacune des valeurs telles qu'expliquées
par les auteurs Noppen et Morisset.
Valeur d'âge
Du point de vue de la valeur d'âge, le bâtiment ancien est par nature plus précieux que le
bâtiment récent. Cependant, une maison ancienne n'est pas tant celle qui date que celle dont
l'apparence annonce son âge, celle qui a conservé un état proche de son état original
(authenticité). Bon nombre de bâtiments apparaissent aux yeux du plus grand nombre bien plus
jeunes qu'ils ne le sont en réalité, à cause des modifications successives qu'ils ont subies. Le
remplacement de matériaux traditionnels et d'éléments architecturaux ainsi que les
1.
2.
8
Aloïs Riegl, Le culte moderne des monuments : son essence et sa genèse, Paris, Seuil, 1903, réédité en 1984.
Luc Noppen et Lucie K. Morisset, Nous et les autres : la formation des espaces identitaires au Québec et ailleurs,
Sainte-Foy, Célat, Presses de l’Université Laval, 1996. Nous pouvons aussi retrouver ce modèle de valeurs dans
Patrimoine du quartier Saint-Roch, Archithème, historiens d’architecture, Ville de Québec, 1996.
Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
changements volumétriques contribuent grandement à cet écart entre l'âge réel comme donnée
objective et l'âge apparent. De plus, dire d'une maison qu'elle est de tel style ou qu'elle a été
habitée par tel personnage célèbre, c'est aussi statuer sur la valeur d'âge, car ces informations
constituent un repère pour la situer dans le temps. Lorsqu'on évalue la valeur d'âge d'un
monument, on mesure à la fois sa pérennité et son ancienneté. La pérennité fait appel à l'âge
réel du monument et le consacre comme témoin d'une époque révolue, d'un fait d'histoire,
tandis que l'ancienneté renvoie plutôt à son apparence d'âge.
Valeur d'usage
La reconnaissance du monument comme témoin d'une époque est largement tributaire de la
lecture possible des usages successifs qu'il a abrités. Il existe donc un lien étroit entre la valeur
d'usage et la valeur d'âge du monument. En effet, il est possible de trouver des documents sur
l'évolution des dispositions architecturales liées aux pratiques sociales et culturelles de chaque
époque. On mesure alors la commodité de l'édifice. Cependant, pour statuer sur la valeur
d'usage, il faut aussi juger de l'adaptabilité de l'édifice. L'édifice le plus performant au point de
vue de la valeur d'usage devient donc celui qui, tout en conservant ses dispositions anciennes,
continue d'être utilisé aujourd'hui.
Valeur de matérialité
Toute architecture a une existence matérielle observable en termes de matériaux, de techniques
utilisés et de formes adoptées. Il faut distinguer ici les deux aspects de l'intégrité matérielle.
L'intégrité physique fait appel à la composition physique des matériaux ou à des habitudes de
construction particulières, bref à ce qui assure la « solidité » de l'édifice. Par exemple, lorsqu'on
retrouve une toiture à deux versants dont la base n'est plus galbée comme autrefois, il y a perte
d'intégrité physique, perte de témoignage d'un savoir-faire constructif. Cette perte est
nécessairement accompagnée d'un changement de la forme de l'objet architectural. On fait alors
appel au concept d'intégrité formelle. L'intégrité formelle fait référence à l'état d'origine et,
couplée à la valeur d'âge, statue sur l'authenticité des dispositions formelles. Par exemple un
édifice trop restauré, ou reconstruit, ne posséderait plus aux yeux du plus grand nombre cette
authenticité si précieuse.
Valeur d'art
Reflet d'un savoir-faire, l'architecture traduit également les préoccupations esthétiques d'une
époque. La valeur d'art peut être intentionnelle lorsque la fonction de l'objet est de symboliser,
de manifester, ou que son constructeur en a fait le porte-étendard d'une idéologie. D'autre part,
une valeur d'art attribuée est issue de l'intérêt croissant pour l'étude des formes, qui permet de
construire des regroupements, de conclure à des ressemblances, à des influences. On
comprendra qu'un objet a priori tout à fait anonyme peut acquérir une valeur d'art a posteriori
pour autant qu'il se situe au cœur d'un discours interprétatif, d'une réflexion critique. C'est le cas
de la maison traditionnelle, qui ne s'accompagne pas de documents témoignant d'intentions
artistiques particulières. Cependant, en la situant par rapport aux courants artistiques anciens,
en lui prêtant des qualités de représentativité, on lui attribue une valeur d'art.
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Rapport d’inventaire
Valeur de position
La valeur de position évalue le rapport d'un édifice à son environnement. On parle de
contextualité lorsqu'on prend en considération les choix spécifiques ayant trait à son
implantation sur un site préexistant en vue d'en améliorer la perception, l'accès ou la défense.
La valeur de position peut aussi être envisagée sous l’angle du rayonnement de l'édifice. Celuici contribue alors à la lecture de l'espace construit environnant en devenant un élément
déterminant dans la perception de cet espace. C'est le cas de maisons faisant partie d'un
ensemble. Chaque maison se trouve bonifiée par sa position au cœur d'un regroupement assez
homogène, et les échanges qu'elle entretient avec son environnement immédiat contribuent à
sa perception, ainsi qu'à la perception de l'ensemble.
Un discours entourant les valeurs dont sont investis les monuments permet aussi de les
catégoriser lorsqu'on les compare entre eux. Cette catégorisation permet de faire ressortir
certains édifices à fort potentiel. Ces derniers mériteront une attention particulière et appelleront
des valeurs de reconnaissance, de mise en valeur ou de restauration. D'autres seront classés
de moindre valeur quant au potentiel monumental et commanderont une plus grande souplesse.
Collecte et saisie des données
Une fois recueillies, toutes les données provenant des travaux sur le terrain et des recherches
documentaires ont été saisies dans les fiches d’inventaires afin de créer une base de données
complète et opérationnelle.
Volet 3 : Exposition
Pour les fins de l’exposition, le parcours du Chemin du Roy a été divisé en 7 segments qui
correspondent chacun à un panneau : Secteur Pointe-du-Lac, secteur Trois-Rivières-Ouest,
secteur Trois-Rivières – centre-ville - , secteur Trois-Rivières – arrondissement historique - ,
secteur Trois-Rivières – quartier Sainte-Cécile - , secteur Cap-de-la-Madeleine, secteur SainteMarthe. Un 8e panneau sert d’introduction à l’exposition et comprend les principaux crédits.
Deux thèmes représentatifs ont été choisis pour illustrer chacun des secteurs. Par exemple,
Pointe-du-Lac est représenté par le thème du noyau seigneurial et de l’architecture
monumentale des communautés religieuses tandis que le quartier Sainte-Cécile du logement
ouvrier et des ensembles d’habitation propres à ce quartier industriel. Des photographies
d’édifices significatifs accompagnent les textes de présentation. Les panneaux flexibles qui
mesurent environ 3 pieds de largeur et 7 pieds de hauteur sont soutenus par une structure
légère de type UNO facilement démontable et transportable. Un dépliant promotionnel de
l’exposition a aussi été réalisé.
Nous vous présentons dans les prochaines pages les textes apparaissant dans l’exposition. La
conception graphique des panneaux est présentée en annexe.
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Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
Panneau # 1 : L'architecture du chemin du Roy à Trois-Rivières : un patrimoine à
protéger
Situé sur le bord du fleuve Saint-Laurent, le territoire de la nouvelle ville de Trois-Rivières a
l'avantage d'être traversé d'est en ouest par un itinéraire culturel riche en histoire et en
architecture : le chemin du Roy.
La plus vieille route du Canada
Dès le XVIIe siècle, alors que le fleuve constituait le seul lien entre les petites agglomérations et
les seigneuries situées le long de ses rives, administrateurs et colons réclamaient une route
terrestre entre Québec et Montréal afin d'accélérer les communications et le transport des
marchandises et favoriser la colonisation.
La réalisation du chemin du Roy, qui se classe parmi les plus grandes réalisations du Régime
français, fut confiée au grand voyer, officier civil responsable de la construction, de l’entretien et
de l’inspection des routes et des ponts. Le projet fut réalisé en deux phases correspondant au
mandat des grands voyers en poste. La première phase des travaux, de 1706 et 1730, consista
à relier les chemins seigneuriaux existant entre Québec et Trois-Rivières. La seconde phase, de
1731 à 1737, consista à construire une route entre Trois-Rivières et Montréal. Le chemin du Roy
ouvrit officiellement le 14 février 1737. Il fallait alors de quatre à cinq jours pour le parcourir à
cheval.
Le chemin royal longe la rive nord du fleuve Saint-Laurent et traverse les plus vieilles
seigneuries du Québec. Son tracé correspond approximativement à l’actuelle route 138. À TroisRivières, il franchit les territoires des anciennes municipalités de Pointe-du-Lac, Trois-RivièresOuest, Trois-Rivières, Cap-de-la-Madeleine et Sainte-Marthe et embrasse une succession de
paysages architecturaux.
L’exposition L'architecture du chemin du Roy à Trois-Rivières : un patrimoine à protéger vous
invite à découvrir les trésors patrimoniaux qui se dressent le long de cette première route
nationale, des origines des premières seigneuries jusqu'à l’ère industrielle en passant par les
paysages agricoles, les institutions religieuses et l’architecture commerciale.
Crédits
L'exposition L'architecture du chemin du Roy à Trois-Rivières : un patrimoine à protéger est une
présentation de la Corporation de développement culturel de Trois-Rivières.
Coordination et gestion du projet : Daniel Robert (SCAP)
Recherche et rédaction :
Martin Dubois (Patri-Arch)
Sylvain Lizotte (Patri-Arch)
Marie-Ève Bonenfant (Patri-Arch)
Conception graphique :
Lise Bissonnette
Révision historique et linguistique : Daniel Robert (SCAP)
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Rapport d’inventaire
Réalisation : Société de conservation et d'animation du patrimoine (SCAP) de Trois-Rivières,
en collaboration avec Patri-Arch
Production :
Valérie Bourgeois, Corporation de développement culturel de Trois-Rivières
et
Denis Ricard, Direction de l’aménagement et du développement du territoire de la
Ville de Trois-Rivières
Cette exposition a été rendue possible grâce à l’Entente de développement culturel entre le
ministère de la Culture et des Communications du Québec et la Ville de Trois-Rivières.
Panneau # 2 : Pointe-du-Lac
Un lieu de villégiature épargné par l’industrie
Concédée à René Godefroy de Tonnancour en 1734, la seigneurie de Pointe-du-Lac se situe à
l’extrémité est du lac Saint-Pierre. Le secteur était connu dès le XVIIe siècle, mais la crainte des
Iroquois empêchait son développement. La seigneurie, composée essentiellement de terres
agricoles, prit le nom de municipalité de la paroisse de la Pointe-du-Lac à partir de 1845.
Contrairement à Trois-Rivières, l’industrialisation du XXe siècle ne toucha guère Pointe-du-Lac
qui conserva sa vocation agricole en plus de recevoir les estivants et les communautés
religieuses.
Figure 1 : 2780, rue Notre-Dame
Les voyageurs qui empruntaient le chemin du Roy et les estivants s’arrêtaient à Pointedu-Lac pour la beauté du site. Ils logeaient dans les différents hôtels de la ville dont
l’Hôtel Central bâti au début du XXe siècle. L’institution a depuis été convertie en
logements.
Un noyau seigneurial exceptionnel
Le seigneur de Pointe-du-Lac construisit un moulin banal en 1721, puis une église et un manoir
en 1734 qui constituaient un noyau seigneurial typique de la Nouvelle-France. Le moulin fut
reconstruit en pierre à moellons en 1786 et une nouvelle église fut érigée en 1844. Cet édifice
cultuel brûla en 1882 et fut reconstruit l’année suivante. Le seigneur céda son manoir au
premier curé résident (1786) et le presbytère fut complètement rénové en 1914. Pointe-du-Lac
possède le noyau seigneurial – moulin, église et ancien manoir – le mieux conservé du chemin
du Roy à Trois-Rivières. Il témoigne de l’organisation sociale au temps du Régime français.
Figure 2 : 2900, rue Notre-Dame
Construit en 1734 pour accueillir le seigneur, le manoir abrite le presbytère de la paroisse
depuis 1786. Ce dernier a perdu sa toiture à deux versants lorsqu’il fut rénové en 1914.
Aussi, on lui ajouta un étage et on le mit au goût du jour.
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Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
Figure 3 : 2900, rue Notre-Dame
L’actuelle église Notre-Dame-de-la-Visitation de Pointe-du-Lac a été bâtie en 1883 afin
de remplacer un temple incendié l’année précédente. Elle comporte plusieurs éléments
d’inspiration néo-classique au niveau de la façade dont un remarquable fronton
triangulaire.
Figure 4 : 2930, rue Notre-Dame
Le moulin seigneurial a été construit entre 1765 et 1784. Les censitaires devaient y
moudre leurs grains et remettre au seigneur une redevance sur le grain moulu (droit de
banalité). Le moulin constitue le meilleur exemple de l’architecture de tradition française
à Pointe-du-Lac.
Les communautés religieuses et l’architecture monumentale
Havre de paix, les battures du lac Saint-Pierre attiraient les plaisanciers autant que les
communautés religieuses qui y trouvaient un environnement idéal pour établir écoles et maisons
de retraite. Les Sœurs Grises de la Croix d’Ottawa (1878) et les Frères de l’Instruction
chrétienne (1911) ouvrirent des maisons d’enseignement tandis que les Pères de la Fraternité
Sacerdotale et les Oblates de Béthanie implantèrent des maisons de retraite près des berges du
lac au début des années 1930. La présence de ces communautés marqua incontestablement le
paysage bâti de Pointe-du-Lac.
Figure 5 : 3160, route 138
Implantée en face du lac Saint-Pierre, la maison Béthanie-Sainte-Thérèse accueillit les
Oblates de Béthanie. De facture moderne, le bâtiment possède une belle chapelle
construite en saillie par rapport au corps de bâtiment.
Figure 6 : 3270, route 138
Le Cénacle Saint-Pierre a été bâti en 1949 selon les plans de l’architecte Jean-Louis
Caron pour servir de résidence aux Pères de la Fraternité sacerdotale. La décoration se
concentre sur l’entrée et sur l’avancée centrale.
Figure 7 : 2931, rue Notre-Dame
Cet édifice abritant aujourd’hui le centre Domrémy a été érigé en 1934 pour accueillir les
Oblates de Béthanie. Le bâtiment se distingue par sa décoration surchargée qui rappelle
l’architecture française de la seconde moitié du XIXe siècle.
Panneau # 3 : Trois-Rivières-Ouest
Une banlieue prédestinée
Compris entre l’ancienne Commune de Trois-Rivières et Pointe-du-Lac, le secteur de TroisRivières-Ouest correspond à la banlieue (nom donné au XVIIe siècle à la campagne immédiate
autour de la ville) et à la seigneurie Sainte-Marguerite. Ce territoire, érigé en municipalité de la
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Rapport d’inventaire
paroisse de Trois-Rivières en 1845, se composait de terres agricoles et accueillait les estivants.
L’implantation d’usines au XXe siècle bouleversa la trame urbaine.
Figure 8 : Calvaire de la rue Notre-Dame
Classé monument historique en 1983, ce calvaire aurait été érigé en 1820. Il se
démarque principalement par la qualité de sa sculpture et par son ancienneté.
Nature et architecture
La villégiature – séjour de repos à la campagne, à la mer ou à la montagne – représentait un
phénomène important au Québec dans les milieux bourgeois des XIXe et XXe siècles. Deux
facteurs favorisèrent l’établissement de demeures de villégiature à Trois-Rivières-Ouest : la
bourgeoisie trifluvienne désirait fuir la ville et jouir des bienfaits de l’eau pure. En parlant de
Pointe-du-Lac dont la situation était similaire à celle de Trois-Rivières-Ouest, le père Alexandre
Dugré fit l’affirmation suivante en 1934 : « Les heureux en affaires […] viennent chez-nous
chercher l’air et la santé […]». Ainsi, en raison de sa proximité géographique, des propriétés de
villégiature furent érigées à Trois-Rivières-Ouest le long de la rue Notre-Dame. Ces demeures,
bâties au début du XXe siècle, se caractérisent par une architecture pittoresque aux volumes
articulés et par l’utilisation de matériaux naturels.
Figure 9 : 5216, rue Notre-Dame
Cette maison de villégiature de type Arts & Crafts a été construite à proximité du fleuve.
La toiture en pavillon percée de lucarnes triangulaires déborde la verticale des murs et
abrite une galerie sur trois côtés de la maison.
Figure 10 : 5217, rue Notre-Dame
Cette luxueuse propriété a été construite dans les années 1940 et se démarque par son
authenticité matérielle et son caractère pittoresque.
Figure 11 : 8510, rue Notre-Dame
Cette maison de villégiature érigée aux limites de Trois-Rivières-Ouest et de Pointe-duLac en bordure du fleuve se caractérise par sa véranda et sa façade largement vitrée.
Des propriétés agricoles prospères
La vocation agricole de Trois-Rivières-Ouest remonte au Régime français. Le territoire compris
entre la Commune et la seigneurie de Pointe-du-Lac se composait de fiefs et de terres en
censive. En conséquence, il possédait une densité d’habitation moindre que celle de la ville de
Trois-Rivières. Son paysage architectural se compose de propriétés agricoles relativement
anciennes qui comprennent souvent des bâtiments de ferme. Dans la partie ouest du territoire,
les demeures gardent leur implantation ancienne et sont bâties en retrait par rapport à la rue
Notre-Dame.
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Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
Figure 12 : 5776, rue Notre-Dame
Cette maison traditionnelle possède une structure de briques et une toiture à deux
versants revêtue de tôle. Elle se démarque par sa grande authenticité au niveau des
matériaux, de la composition des façades et de la volumétrie.
Figure 13 : 7832, rue Notre-Dame
Cette maison traditionnelle québécoise a été bâtie dans la seconde moitié du XIXe siècle
et jouit d’un excellent état d’authenticité. Elle a conservé sa toiture en tôle traditionnelle
et ses fenêtres à battants.
Figure 14 : 8720, rue Notre-Dame
Construite au début du XXe siècle, cette résidence témoigne de l’aisance de son
propriétaire. Elle possède une remarquable grille faîtière et un solage de pierre.
Panneau # 4 : Trois-Rivières centre-ville
Un cœur historique et commercial
Situé à proximité du Platon, du fleuve Saint-Laurent et de la rue des Ursulines, le centre-ville de
Trois-Rivières correspond réellement au centre géographique de la ville. L’activité commerciale
y est concentrée de même que l’habitat bourgeois. Bien qu’il figure parmi les plus anciens
quartiers de la ville, le centre-ville possède un visage relativement jeune en raison de sa
reconstruction quasi totale après la conflagration de juin 1908.
Figure 15 : 168, rue Bonaventure
Rare vestige de l’architecture du Régime français, le manoir Boucher-de-Niverville a été
épargné par l’incendie du 22 juin 1908. La construction du manoir remonte à la fin du
XVIIe siècle; depuis, il a toutefois été allongé et a subi des modifications. Le visage qu’il
arbore aujourd’hui est le même que celui de 1730.
Marchands, banquiers et hôteliers
L’activité commerciale et financière de la ville, de même que les lieux d’hébergement, se sont
développés à proximité du fleuve Saint-Laurent puisque celui-ci assurait le transport des
marchandises et des voyageurs. C’est à l’intérieur du quadrilatère formé par les rues du Fleuve,
des Forges, Badeaux et Saint-Georges qu’on retrouvait les commerces, les institutions
financières et les hôtels. Cependant, suite à l’incendie de 1908, la reconstruction presque
entière du centre-ville favorisa la prédominance commerciale de la rue des Forges par rapport à
la rue Notre-Dame, qui conserva tout de même sa vocation originale. La mise en place d’un
tramway électrique sur ces deux importantes artères en 1915 facilita ainsi les déplacements
entre Trois-Rivières et Cap-de-la-Madeleine.
Figure 16 : 1411-1413, rue Notre-Dame
L’édifice Balcer, construit entre 1908 et 1910, possède un programme décoratif classique
malgré une certaine apparence de modernité : frontons, pilastres à chapiteaux
15
Rapport d’inventaire
corinthiens et grandes arcades. Il a été complètement rénové par la Banque de Montréal
en 1931 qui l’a occupé à partir de 1925.
Figure 17 : 1425-1433, rue Notre-Dame
Ce bâtiment représente un bel exemple de l’architecture de l’École des Beaux-Arts par
son parement en pierre de taille et son programme décoratif classique. L’annexe qui
prolonge le bâtiment sur la rue des Forges a été bien intégrée à l’ensemble.
Figure 18 : 100, rue des Forges
Construit entre 1908 et 1910, cet édifice, longtemps propriété de la Shawinigan Water
and Power, puis des magasins à rayons Reitmans, se distingue par son élégant profil
curviligne, par son parement en pierre de taille, la régularité de ses ouvertures ainsi que
par sa corniche à modillons.
Les demeures bourgeoises du centre-ville
Une croissance marquée de la classe aisée au milieu du XIXe siècle, qui occupait alors tout
l’espace laissé vacant par les institutions religieuses à proximité de la rue des Ursulines,
entraîna une dispersion de la bourgeoisie dans le centre-ville de Trois-Rivières, notamment sur
les rues Notre-Dame, des Forges, Hart et Bonaventure. Cette dernière possède toutefois les
terrains les plus enviés, soit ceux situés à proximité du fleuve, des parcs et de l’activité
économique de la ville.
Figure 19 : 144, rue Bonaventure
L’imposant carré en brique de cette demeure a été orné d’une fausse façade en pierre,
ornementée à la manière de l’architecture Queen Anne.
Figure 20 : 197, rue Bonaventure
Cette demeure exceptionnelle se situe à la fois dans le style architectural néo-classique
– en raison de son ornementation – et dans le courant pittoresque par ses ouvertures sur
la nature, porches ouverts et terrasse couverte.
Figure 21 : 240, rue Bonaventure
Cette maison qui servit de résidence et de bureau de comté au premier ministre Maurice
Duplessis, est caractérisée par son volume imposant et la sobriété de son
ornementation. Remarquons toutefois son escalier et son porche d’entrée en pierre de
facture monumentale.
Des édifices publics monumentaux
Si les rues Notre-Dame et des Forges ont connu un développement davantage commercial en
raison de leur proximité au fleuve, les environs du parc Champlain, aménagé au coin des rues
Bonaventure et Royale, ont été davantage convoités par la bourgeoisie, mais également par les
institutions religieuses et publiques qui ont fait construire des édifices monumentaux témoignant
de l’importance de la ville de Trois-Rivières.
16
Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
Figure 22 : 90, rue des Casernes
Situé sur la terrasse Turcotte au début du XIXe siècle, le bureau de poste fut déménagé
sur la rue des Casernes en 1873 et sur la rue Notre-Dame en 1875. Il disparut cependant
lors de la conflagration de 1908 et fut reconstruit sur le Platon, en 1918.
Figure 23 : 362, rue Bonaventure
La cathédrale de l’Assomption est une œuvre d’inspiration néo-gothique construite selon
les plans de l’architecte Victor Bourgeau. Sa construction s’échelonna sur une
cinquantaine d’années. Le clocher et la façade monumentale sont redevables à
Georges-Émile Tanguay, tandis que les verrières ont été réalisées par le maître-verrier
Guido Nincheri.
Figure 24 : 1325, place de l’Hôtel-de-Ville
Deux hôtels de ville furent construits sur la rue Alexandre (actuelle rue Radisson) : l’un
en 1871 et l’autre en 1910. L’hôtel de ville actuel – le troisième - est une œuvre
résolument moderne de l’architecte Jean-Claude Leclerc. Cette réalisation lui valut la
médaille Massey en 1971, la plus haute distinction en architecture au Canada.
Panneau # 5 : Trois-Rivières arrondissement historique
Un patrimoine protégé et mis en valeur
Compris entre la rue Saint-Pierre et le fleuve Saint-Laurent, ainsi qu’entre le Platon et le ravin
faisant face au couvent des Ursulines, l’arrondissement historique de la ville de Trois-Rivières,
décrété en 1964, correspond au même territoire qui était ceint d’une palissade de pieux au
milieu du XVIIe siècle et que les Amérindiens surnommaient la « Table ». Situé à proximité du
port et de la terrasse Turcotte, ce secteur est presque exclusivement composé d’édifices
institutionnels et de demeures bourgeoises.
Figure 25 : 836, rue des Ursulines
L’occupation bourgeoise de la rue des Ursulines s’est poursuivie au XIXe siècle,
notamment en raison d’une augmentation de la classe aisée vers 1850. Plusieurs
demeures furent alors érigées et se démarquèrent par des carrés imposants et un
langage néo-classique empreint de pittoresque.
Un paysage bâti marqué par les communautés religieuses
Les Ursulines et les Récollets sont deux congrégations religieuses ayant profondément marqué
les débuts de la ville. Arrivées en 1697, les Ursulines se sont d’abord installées sur le Platon,
pour ensuite s’établir de façon permanente dans la résidence du gouverneur Claude de
Ramezay. En 1715, elles ont ajouté à cette demeure une chapelle ainsi qu’un hôpital. Au fil des
années, d’autres bâtiments ont été construits afin que les Ursulines puissent poursuivre leur
mission éducative et hospitalière. Arrivés à la même époque, les Récollets se sont établis à
proximité des Ursulines. Cependant, ils ont dû quitter leur couvent ainsi que leur chapelle à la
suite de la Conquête. Leurs bâtiments ont alors connu plusieurs usages (prison, hôpital, palais
17
Rapport d’inventaire
de justice, etc.) avant d’être acquis, en 1830, par l’évêque anglican de Québec et d’être
consacrés sous le nom de presbytère et église St. James.
Figure 26 : 811, rue des Ursulines
Important témoin de l’architecture du Régime français, le monastère des Récollets se
distingue par la sobriété de son architecture en pierre recouverte de crépi. Cependant,
l’apparence extérieure de la chapelle, devenue l’église St. James, a connu d’importantes
modifications en 1823.
Figure 27 : 700-732, rue des Ursulines
Le vieux monastère des Ursulines est un ensemble monumental qui se compose en
façade de trois corps de bâtiments : un premier de style colonial français, un second à
toit mansardé et un dernier de style néo-classique qui correspond à la chapelle.
L’ensemble témoigne de l’histoire du développement de la communauté.
Figure 28 : 694, rue des Ursulines
L’école Marie-de-l’Incarnation est un bâtiment monumental caractérisé par une
abondance et une diversité d’ornementation qui lui confèrent un caractère éclectique.
Parmi les détails particuliers de cet édifice, on retrouve les tourelles d’angles avec
fenêtres en forme de meurtrières et les oculi décoratifs posés sur la toiture.
La tradition française
L’arrondissement historique de Trois-Rivières se distingue des autres quartiers de la ville par
une présence importante de l’architecture résidentielle en pierre. En effet, jusqu’au milieu du
XIXe siècle, les maisons trifluviennes étaient généralement construites en bois alors qu’on
réservait la pierre pour les bâtiments publics et religieux et pour quelques nobles demeures.
Toutefois, la rue des Ursulines avait pour particularité d’accueillir, en plus des communautés
religieuses, la bourgeoisie de la ville : marchands, industriels, commerçants et administrateurs
venaient s’y établir et jouissaient de la proximité du fleuve. Leurs demeures se traduisaient par
d’imposants carrés en pierre de facture néo-classique.
Figure 29 : 834, rue des Ursulines
Construite en pierre vers 1756, la maison de Gannes a été entièrement crépie, à
l’exception d’une façade qui a plutôt été recouverte d’un clin de bois pour protéger
davantage la maçonnerie contre les intempéries. Caractérisée par la sobriété de son
ornementation classique, cette demeure est classée monument historique depuis 1961.
Figure 30 : 864, rue des Ursulines
Le premier manoir de Tonnancour fut incendié en 1784 et a été reconstruit, avec un
étage supplémentaire, dans le style colonial français entre 1795 et 1797. Il s’agit d’une
demeure imposante en pierre, recouverte de crépi, qui se distingue par sa toiture à
mansardes et ses murs coupe-feu. Le manoir a été classé monument historique en 1966.
18
Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
Figure 31 : 802, rue des Ursulines
Classée monument historique en 1961, la maison Hertel-de-la-Fresnière a été construite
en 1824 par François Lafontaine. Ses murs de maçonnerie laissés à nu, ses murs
coupe-feu ainsi que son programme décoratif traduisent une influence néo-classique
indéniable.
Panneau # 6 : Trois-Rivières quartier Sainte-Cécile
Un faubourg ouvrier
Au milieu du XIXe siècle, un quartier ouvrier se développa entre le domaine des Ursulines et le
moulin des Américains établi sur le site du cap Métabéroutin. L’implantation de plusieurs
industries à Trois-Rivières au début du XXe siècle attira les ruraux. La population du faubourg –
qui devint la paroisse Sainte-Cécile en 1912 – s’accrut rapidement et provoqua une véritable
pénurie de logements. En 1919, la Ville acheta des terrains qu’elle céda à la compagnie
Tidewater à condition qu’elle bâtit des logements ouvriers sur le territoire dans un délai de trois
ans.
Figure 32 : le pont Duplessis après son effondrement
À partir de 1832, un pont enjamba la rivière Saint-Maurice à la hauteur de l’île SaintChristophe. Un nouveau pont en béton fut inauguré en 1948 par Maurice Duplessis, mais
la partie ouest s’effondra en 1951 faisant plusieurs victimes. Le pont Duplessis fut
reconstruit et ouvert à la circulation en novembre 1953.
Des maisons traditionnelles de faubourg
Le territoire actuel du quartier Sainte-Cécile fut concédé dès le milieu du XVIIe siècle. Il conserva
sa vocation agricole jusqu’à l’implantation du moulin des Américains en 1854. Le premier noyau
de peuplement comprenait des maisons unifamiliales implantées les unes près des autres,
autour des rues Saint-Paul et Hertel. Les maisons de la rue Sainte-Cécile, bâties entre les rues
des Ursulines et des Commissaires, ont été érigées à cette époque. Elles adoptent des styles
traditionnels, comme la maison à mansarde, et des typologies plus récentes, comme la maison
Boom Town.
Figure 33 : 234, rue Sainte-Cécile
Cette maison à mansarde a été construite sur la limite arrière du lot. Son implantation
indique que la demeure doit être une des plus anciennes du quartier. De plus, elle
possède un parement de brique contrairement au lambris de bois habituel.
Figure 34 : 224, rue Sainte-Cécile
Il s’agit ici d’un bel exemple de maison Boom Town. Le quartier Sainte-Cécile compte
peu de maisons similaires avec un lambris de bois, une toiture en appentis et une belle
corniche à consoles.
19
Rapport d’inventaire
Figure 35 : 642, rue des Ursulines
Cette maison de type Queen Anne possède une riche décoration faite de boiseries, de
chaînages d’angles et de vitraux. Remarquons aussi la lucarne-balcon à arc ogival, la
lucarne à fronton arrondi et les murs coupe-feu décoratifs.
De la maison en rangée aux ensembles d’habitation
Le paysage bâti du quartier Sainte-Cécile est exceptionnellement homogène. Il se compose
d’ensembles d’habitations et de maisons en rangée. L’implantation d’usines au début du XXe
siècle ainsi que l’augmentation de la population entre 1911 et 1931 provoquèrent une crise du
logement et transformèrent le visage de ce faubourg ouvrier. Les compagnies immobilières qui
devaient bâtir des logements ouvriers adoptèrent un lotissement serré et construisirent des
ensembles d’habitations à toit plat afin de maximiser leurs revenus. Ces caractéristiques
définissent aujourd’hui le visage de la rue qui se présente comme un mur ininterrompu d’édifices
bâtis en bordure de la route. Plus au nord, des maisons en rangée construites en retrait de la
rue remplacent les ensembles d’habitation. Elles offrent plus d’espace aux ménages et
comprennent une bande de verdure en façade.
Figure 36 : 953-965, rue Sainte-Cécile
Cet ensemble d’habitations destinées aux ouvriers a été érigé dans les années 1920. Il
comprend trois étages et six logements. Mieux conservée, la partie de droite possède
des escaliers et des balcons de bois ainsi que des fenêtres jumelées à guillotine.
Figure 37 : 940-966, rue Sainte-Cécile
Ces maisons en rangée ont été construites dans les années 1920 pour les ouvriers des
usines voisines, dont la papeterie de la Canadian International Paper. Les logements
sont répartis sur deux étages et offrent plus d’espace aux ménages que les ensembles
d’habitations.
Figure 38 : 1004-1030, rue Sainte-Cécile
Ces maisons en rangée érigées dans les années 1950 possèdent une architecture plus
élaborée que celle des maisons en rangée précédentes. Le corps de logis comprend
deux avancées terminées comme des murs-pignons et une toiture à deux versants
droits.
Panneau # 7 : Cap-de-la-Madeleine
Entre industries et pèlerinages
La seigneurie de Cap-de-la-Madeleine fut concédée aux Jésuites en 1651 et comptait trois
domaines dont les deux plus importants étaient le village du fort Saint-François et le village du
fort du moulin à vent. Le départ des Jésuites en 1680 puis celui du curé résidant en 1729
freinèrent le développement de Cap-de-la-Madeleine. La paroisse connut un renouveau avec
l’implantation d’usines à partir de 1870 et le développement des pèlerinages au Sanctuaire à la
20
Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
fin du siècle. Le paysage bâti de Cap-de-la-Madeleine embrasse autant l’architecture villageoise
que religieuse et ouvrière.
Figure 39 : 555, rue Notre-Dame
Bâti en 1742, le manoir des Jésuites se compose alors d’un corps de logis en pierre à
moellons et d’une haute toiture à deux versants. Aux XVIIIe et XIXe siècles, il servit
d’abord de manoir et de relais aux voyageurs, puis, en 1903, le propriétaire ajouta deux
étages en brique et une toiture à mansarde afin que son auberge accueillît les pèlerins
qui affluaient au Sanctuaire.
Une architecture à caractère villageois
La seigneurie connut un départ prometteur et se classait au troisième rang des villes après
Québec et Montréal en 1667. Le départ des Jésuites (1680) et du curé résidant (1729)
annoncèrent une période sombre pendant laquelle la population déclina. Cap-de-la-Madeleine
retrouva sa prospérité dans la seconde moitié du XIXe siècle d’où est largement issu son
patrimoine architectural actuel. Entre 1850 et 1900, le paysage bâti de Cap-de-la-Madeleine se
caractérisa par la prédominance d’une architecture villageoise. Le lotissement était relativement
dense et se concentra le long de la rue Notre-Dame. Dans un premier temps, les habitants
bâtirent des maisons traditionnelles québécoises, puis, dans un second temps, des maisons à
mansarde. L’implantation d’usines à partir de 1870 modifia le visage de Cap-de-la-Madeleine:
de nouveaux types de résidence apparurent comme les maisons Boom Town et de luxueuses
demeures bourgeoises.
Figure 40 : 296, rue Notre-Dame
Cette maison traditionnelle québécoise a conservé tous ses éléments originaux comme
son parement de bardeaux de bois, sa toiture de tôle traditionnelle, ses fenêtres à
battants et ses portes à panneaux. Notons l’addition d’une annexe à mansarde à l’arrière
pour agrandir le corps de logis principal.
Figure 41 : 23, rue Notre-Dame
Cette résidence est l’une des maisons à mansarde les mieux préservées du chemin du
Roy à Trois-Rivières. Elle a conservé son lambris de bois, sa porte avec imposte, ses
fenêtres à battants ainsi que son programme décoratif d’origine.
Figure 42 : 382, rue Notre-Dame
Unique à Cap-de-la-Madeleine, cette maison de style Queen Anne aurait été bâtie à la
fin du XIXe siècle pour une personnalité en vue du village. Elle se distingue par son
aspect pittoresque, ses boiseries et ses élégantes grilles faîtières.
Un haut lieu de spiritualité
Le site du Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap témoigne de l’intense vie religieuse qui s’y déroule.
Son histoire remonte au Régime français avec la construction de la chapelle. Au printemps
1879, après un hiver doux durant lequel le fleuve n’avait pas gelé, un pont de glace se forma
pour transporter les pierres nécessaires à la construction de la nouvelle église. Cet épisode,
21
Rapport d’inventaire
appelé « le pont des Chapelets » en raison des nombreux chapelets récités ainsi que des récits
de guérisons, marqua un point tournant dans l’histoire de la paroisse. Les pèlerins affluèrent à
Cap-de-la-Madeleine pour demander l’intercession de la statue « miraculeuse » de la Vierge.
Depuis, une imposante basilique a remplacé la deuxième église paroissiale afin d’accueillir
davantage de pèlerins. Après Sainte-Anne-de-Beaupré et l’Oratoire Saint-Joseph, le sanctuaire
de Cap-de-la-Madeleine est le lieu de pèlerinage le plus visité au Québec.
Figure 43 : 626, rue Notre-Dame
Érigée entre 1717 et 1720, la chapelle du Sanctuaire est la plus vieille église conservée
au Canada. Elle se compose d’une nef sans bas-côté construite en pierres des champs
et d’un transept peu saillant.
Figure 44 : 626, rue Notre-Dame
La communauté des Oblats s’installa à Cap-de-la-Madeleine en 1902 pour gérer le
Sanctuaire et se construisit un monastère entre 1902 et 1904. La communauté déplaça
le bâtiment plus au nord en 1949, afin de faire place à la basilique.
Figure 45 : 626, rue Notre-Dame
Œuvre maîtresse de l’architecte Adrien Dufresne, la basilique a été construite entre 1955
et 1962. Dufresne est une figure marquante de l’architecture religieuse québécoise au
XXe siècle. Sa recherche s’inspire des travaux de l’architecte Dom Bellot et débouche sur
un langage personnel dans cette œuvre.
Panneau # 8 : Sainte-Marthe
Des paysages qui ont conservé leur caractère agricole
Le gouverneur de Trois-Rivières reçut le fief Sainte-Marie en 1656, une concession qui
correspond au territoire actuel de Sainte-Marthe. Le seigneur s’établit sur son domaine et bâtit
un petit bourg avec bastions qui comptait alors une vingtaine d’habitants. La seigneurie se
composait de terres agricoles, et fut rattachée à la paroisse Sainte-Marie-Madeleine de Cap-dela-Madeleine. En 1915, Cap-de-la-Madeleine songeait à changer son statut municipalité de
paroisse pour celui de ville. Les résidents de l’est de la paroisse s’y opposèrent et fondèrent une
municipalité distincte : celle de Sainte-Marthe.
Figure 46 : la chapelle commémorative
Pierre Boucher – le seigneur du fief Sainte-Marie – construisit une chapelle en 1659 puis
retourna en France l’année suivante. Il vendit le lieu de culte à la paroisse de Cap-de-laMadeleine. Mgr De Saint-Vallier ordonna l’érection du Sanctuaire en 1714 afin de
remplacer ce bâtiment. Située près du cimetière paroissial, la chapelle commémorative
rappelle le temple bâti par Boucher.
22
Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
Architecture rurale québécoise
Le territoire de Sainte-Marthe se compose surtout de terres agricoles. De ce type d’occupation
du sol résulte une faible densité d’habitation ainsi qu’une concentration des résidences en
bordure du chemin du Roy. À l’exception de sa partie ouest, le territoire de Sainte-Marthe est
peu développé et l’architecture rurale de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle domine
le paysage bâti. On y retrouve d’abord des exemples de maisons traditionnelles québécoises
qui constituent les plus anciens édifices du secteur. Les maisons à mansarde datent
généralement de la fin du XIXe siècle tandis que les maisons plus carrées, de type cubique, sont
apparues durant les premières années du XXe siècle ; elles témoignent de la prospérité de leur
propriétaire.
Figure 47 : 4391, route 138
Cette maison traditionnelle québécoise se démarque par sa décoration raffinée
constituée d’une corniche à consoles et de boiseries appliquées sur la lucarne-balcon.
Ce type de lucarne, rarissime dans l’architecture québécoise, se retrouve en grande
concentration dans la région trifluvienne.
Figure 48 : 3151, route 138
Cette maison à mansarde a été construite dans le dernier quart du XIXe siècle. La
volumétrie et la composition des façades de la résidence sont demeurées inchangées,
ce qui est tout à fait remarquable.
Figure 49 : 2821, route 138
Cette résidence de type cubique a été construite pour une famille de cultivateurs
prospères. Elle possède un état d’authenticité exceptionnel ainsi qu’un parement de
métal embossé, seul exemple de ce type de revêtement sur le chemin du Roy à TroisRivières.
L’influence de l’architecture américaine
Aménagée aux limites de Cap-de-la-Madeleine et de Sainte-Marthe, la terrasse Saint-Maurice
forme un développement domiciliaire construit pour les dirigeants de la Saint-Maurice Paper
Company durant les années 1920. Son nom évoque le souvenir de la terrasse Turcotte, car ces
deux lieux particuliers regroupaient les dirigeants de grandes compagnies. La terrasse SaintMaurice, constituée de cinq résidences bâties autour d’un rond-point, compte les plus beaux
exemples d’architecture du courant Arts & Crafts de la région. La multiplication des saillies et
l’utilisation de matériaux naturels créent le pittoresque de cette architecture souvent utilisée pour
les propriétés de villégiature.
Figure 50 : 11, terrasse Saint-Maurice
Exemple éloquent de l’architecture de type Arts & Crafts, cette maison possède un
parement de bardeaux de bois ainsi qu’une fausse mansarde inscrite dans une toiture à
deux versants droits.
23
Rapport d’inventaire
Figure 51 : 12, terrasse Saint-Maurice
Cette autre maison de style Arts & Cratfs se distingue par sa grande véranda, son
parement fait de bardeaux de bois, ses ouvertures multiples ainsi que par les chevrons
apparents sous le débordement de sa toiture.
Figure 52 : 13, terrasse Saint-Maurice
Cette maison allie le courant néo-classique par sa volumétrie et sa composition
architecturale et le courant pittoresque par son parement de bardeaux de bois et sa
grande galerie couverte.
Produits
En guise de conclusion de ce document traitant de la méthodologie employée, nous résumons
ici les produits issus de notre recherche. On pourra s’y référer pour connaître les sujets touchés
et retracer l’information recherchée.

Des fiches d’inventaire sous forme numérique (File Maker Pro) et en version papier ;

Un relevé photographique archivé sur CD ;

Un rapport contenant la méthodologie employée et des précisions concernant l’inventaire ;

Un recueil de l’ensemble des textes d’analyse pour chaque propriété inventoriée.

8 panneaux d’exposition, leur structure et leur sac de transport.

1500 dépliants promotionnels de l’exposition.
24
Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
Bibliographie générale
ADAM-VILLENEUVE, Francine et Cyrille FELTEAU. Les moulins à eau de la Vallée du SaintLaurent. Montréal, Éditions de l’Homme, 1978.
Aperçu historique de la paroisse Sainte-Marie-Madeleine du Cap-de-la-Madeleine à l'occasion
du Tricentenaire de son érection canonique le 30 octobre 1678. Cap-de-la-Madeleine, s.m.e.,
1978.
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l’usage des promeneurs. Trois-Rivières, Comité des fêtes du 350ème anniversaire de la ville de
Trois-Rivières, 1984.
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Québec, Gouvernement du Québec / Commission de toponymie, 1981.
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1738-1988.
Pointe-du-Lac,
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250e
25
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PATRI-ARCH. Églises paroissiales situées sur le territoire de la ville de Trois-Rivières. 2e partie.
Inventaire et évaluation du patrimoine religieux. Trois-Rivières, Société de conservation et
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1999.
« Profil Yves Bélanger », dans ARQ, avril 1994.
Répertoire des édifices anciens, Historique des noms de rues de Cap-de-la-Madeleine. Cap-dela-Madeleine, Société d’histoire du Cap-de-la-Madeleine, 2000.
SHAW, J. G. Notre-Dame du Cap. Cap-de-la-Madeleine, Éditions de Notre-Dame du Cap, 1952.
TARDIF-PAINCHAUD, Nicole. Dom Bellot et l’architecture religieuse au Québec. Québec, Les
Presses de l’Université Laval, 1978.
26
Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
Annexe 1 : La fiche d’inventaire
27
Rapport d’inventaire
28
Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
29
Rapport d’inventaire
30
Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
31
Rapport d’inventaire
32
Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
Annexe 2 : Description des champs de la base de données
Données administratives
NOM DU CHAMP OU SECTION
Localisation et
occupation de la
propriété
Adresse ; Numéro civique
« de »
Adresse ; Numéro civique « à »
Adresse ; Nom de la rue
DESCRIPTION
Cette section permet de
localiser et d’identifier la
propriété inventoriée.
Ce champ renferme le seul ou
le plus petit numéro civique de
la propriété. Ex. : pour l’adresse
349-351, rue Notre-Dame,
inscrire 349.
Ce champ renferme le plus
grand des numéros civiques de
la propriété si l’adresse de celleci en possède plus d’un. Ex. :
pour l’adresse 349-351, rue
Notre-Dame, inscrire 351.
Ce champ contient le nom de la
voie publique sur laquelle est
située l’adresse principale de la
propriété.
Secteur
Permet de connaître le secteur
de la ville où se trouve la
propriété. Les secteurs
correspondent aux anciennes
municipalités.
Cadastre
Permet de se référer au
cadastre de la propriété.
Zonage actuel
Ce champ nous renseigne sur
le zonage en vigueur
actuellement. Les données
proviennent du rôle
d’évaluation.
Ce champ nous renseigne sur
l’usage principal actuel de la
propriété.
Usage actuel
Dénomination
Ce champ nous renseigne sur
le nom officiel actuel de la
propriété. Ex. : Manoir de
Niverville ou église NotreDame-de-la-Visitation . Ne pas
VALEURS
Sous forme de boîte de texte. Saisir
manuellement.
Sous forme de boîte de texte. Saisir
manuellement. Si aucun numéro
civique « à », ne rien écrire dans le
champ.
Sous forme de liste de valeurs.
Choisir une seule valeur parmi la
liste de rues proposées. Toutes les
rues concernées par l’inventaire sont
listées par ordre alphabétique avec
le type de voie (boulevard, rue,
avenue, place, carré, etc.) entre
parenthèses.
Sous forme de liste de valeurs.
Choisir une seule valeur parmi :
• Cap-de-la-Madeleine
• Pointe-du-Lac
• Sainte-Marthe
• Trois-Rivières
• Trois-Rivières-Ouest
Sous forme de boîte de texte. Saisir
manuellement. Séquence
ininterrompue de chiffres.
Sous forme de boîte de texte. Saisir
manuellement.
Sous forme de boîte de texte. Saisir
manuellement. Se baser sur le
CUBF (Code d’utilisation des biens
fonds). Code de quatre chiffres
associé à une définition textuelle.
Sous forme de boîte de texte. Saisir
manuellement.
33
Rapport d’inventaire
Statut juridique
Photographie
34
confondre avec la raison sociale
d’un commerce qui n’est pas
considérée.
Ce champ nous renseigne sur
Sous forme de liste de valeurs :
le ou les statut(s) juridique(s)
• arrondissement historique
attribué(s) à la propriété. Le
• arrondissement naturel
statut juridique désigne la
• assujetti à un plan
protection ou la reconnaissance
d’implantation et d’intégration
légale donnée par différents
architecturale
paliers de gouvernement
• bien archéologique classé
(fédéral, provincial, municipal).
• bien archéologique reconnu
Si la propriété ne possède
• monument historique cité
aucun statut légal, choisir la
• monument historique classé
valeur « sans statut ».
• monument historique national
• monument historique reconnu
• partie d’un site archéologique
classé
• partie d’un site archéologique
reconnu
• partie d’un site canadien
• partie d’un site du patrimoine
• partie d’un site historique
classé
• partie d’un site historique
reconnu
• partie de l’aire de protection
• partie de l’arrondissement
historique
• partie de l’arrondissement
naturel
• sans statut
• site archéologique classé
• site archéologique reconnu
• site canadien
• site du patrimoine
• site historique classé
• site historique national
• site historique reconnu
Photographie récente de la
La photographie est insérée dans sa
façade principale de la
résolution la plus faible (72 dpi) afin
propriété.
de ne pas surcharger inutilement la
base de données.
Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
Données architecturales
Typologies
Typologie fonctionnelle
Typologie constructive
apparente
Typologie formelle dominante
Typologie : Ensemble de
caractères ou d’éléments
communs qui permettent de
catégoriser, de classifier les
édifices selon leur forme, leur
construction ou leur fonction.
La typologie formelle se
rapporte à la fonction d’origine
du bâtiment, ce pourquoi il a été
construit. À ne pas confondre
avec l’usage actuel de la
propriété. Un bâtiment peut
avoir été conçu comme maison
(typologie fonctionnelle :
résidentielle) et avoir été
transformée en commerce
(usage actuel : magasin). La
typologie fonctionnelle
correspond habituellement à
une forme bâtie particulière, à
un type architectural
identifiable.
La typologie constructive se
rapporte au type de
construction du bâtiment, à son
matériau et son type
d’assemblage. La typologie
constructive évolue
habituellement selon les
époques et l’évolution des
techniques. Étant donné
qu’aucune vérification a été
faite à l’intérieur des bâtiments,
la typologie constructive reste
estimée selon l’époque de la
construction et la forme du
bâtiment.
La typologie formelle se
rapporte au style architectural
du bâtiment, à ses
caractéristiques formelles et
ornementales qui permettent de
le classifier selon un courant ou
une époque stylistique. Il est
rare qu’un bâtiment soit un
exemple d’un style pur, d’un
seul courant. Sa construction
est habituellement influencée
par différents courants et
traditions stylistiques. C’est
pourquoi il faut en dégager la
typologie formelle dominante.
Sous forme de liste de valeurs.
Choisir une seule valeur parmi :
• agricole
• commerciale
• industrielle
• institutionnelle ou publique
• militaire
• mixte
• récréative
• religieuse
• résidentielle
• scolaire
• autre
Sous forme de liste de valeurs.
Choisir une seule valeur parmi :
• béton
• brique
• charpente claire en bois
• charpente d’acier
• madrier sur madrier
• pièce sur pièce (bois)
• pierre
• indéterminée
Sous forme de liste de valeurs.
Choisir une seule valeur parmi :
• artisan
• beaux-arts
• colonial français
• contemporain de
consommation
• contemporain de création
• contemporain d’évocation
• cubique
• éclectisme
• maison à mansarde
• néo-classicisme
• pararationalisme
• protorationalisme épuré
• protorationalisme ornementé
35
Rapport d’inventaire
Occupation physique du Cette section nous informe sur
l’occupation de la parcelle sur
terrain
Présence d’arbres matures
Présence de bâtiments
secondaires d’intérêt
Fonction du bâtiment
secondaire
Délimitation de la propriété
36
laquelle est implanté le bâtiment
inventorié.
Ce champ nous renseigne sur
la présence ou non d’arbres
matures sur la propriété. Un
arbre mature est celui qui, par
sa hauteur et sa grosseur, a un
impact significatif sur le
paysage.
Ce champ nous renseigne sur
la présence ou non de
bâtiments secondaires d’intérêt
sur la propriété. Un bâtiment
secondaire (ou bâtiment
annexe) est une construction
autonome, non accolée à la
propriété principale. Ex. :
grange, remise, garage,
poulailler. On ne relève que les
bâtiments secondaires qui
semblent posséder un intérêt
patrimonial, qui témoignent de
la vocation historique du lieu.
Ne pas considérer les bâtiments
secondaires récents ou sans
valeur patrimoniale.
Nous renseigne sur la fonction
apparente du ou des bâtiments
secondaires d’intérêt.
Ce champ nous renseigne sur
•
•
•
•
•
Queen Ann
Second empire
style international
tradition québécoise
ville champignon
Sous forme de case à cocher.
Cocher la case s’il y a présence
d’arbres matures. Si aucun arbre
mature, ne rien cocher.
Sous forme de case à cocher.
Cocher la case s’il y a présence de
bâtiments secondaires d’intérêt. Si
aucun bâtiment secondaire d’intérêt,
ne rien cocher.
Sous forme de liste de valeurs.
Choisir un maximum de deux valeurs
parmi :
• atelier
• caveau à légumes
• chapelle
• corps de logis secondaire
• écurie
• fournil
• garage
• grange-étable
• hangar
• hangar attaché
• kiosque
• laiterie
• poulailler
• remise
• sans objet
• serre
• silo
Sous forme de liste de valeurs.
Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
le type de délimitation qui
ceinture la parcelle, soit par
rapport aux parcelles contiguës
ou à la voie publique.
Élévations
Nombre d’étages
Niveau atteint par l’escalier
extérieur
Saillies ; type
Cette section contient les
données architecturales relatives aux façades de l’édifice.
Ce champ nous renseigne sur
le nombre d’étages (ou de
niveaux) que possède la
propriété (rez-de-chaussée
inclus mais sous-sol exclus).
Ex. : rez-de-chaussée + 1er
étage + 2ème étage = 3 étages.
Un comble habité situé sous un
toit à deux versants droits est
comptabilisé comme un demiétage. Cependant, un comble
habité sous un toit
mansardé est comptabilisé
comme un étage complet.
Ce champ nous renseigne sur
le niveau maximal atteint par un
escalier extérieur. Le 1er étage
correspond au niveau du rezde-chaussée et ainsi de suite.
Considérer seulement les
escaliers de plus de trois
marches et les escaliers
extérieurs (les escaliers fermés
de façon permanente ne sont
pas considérés). Dans le cas de
plus d’un escalier donnant
accès à des niveaux différents,
choisir le niveau maximal
atteint. Si l’étage du
soubassement du bâtiment est
au moins à moitié dégagé audessus du sol, il est considéré
comme rez-de-chaussée.
Ce champ nous renseigne sur
les saillies et avancées que l’on
retrouve sur le bâtiment. On
entend par saillie tout élément
ou excroissance qui surplombe
ou se détache du volume
principal de la propriété.
Choisir une seule valeur parmi :
• aucun
• clôture
• cours d’eau
• écran végétal
• fossé
• muret
• mur de soutènement
• sans objet
Sous forme de boîte de texte. Saisir
manuellement. Écrire les chiffres
avec décimal. Ex. : 1,5 ; 2 ; 2,5
Sous forme de liste de valeurs.
Choisir une seule valeur parmi :
• 1er
• 2e
• 3e
• 4e
• plus de 5
• sans objet
• sous-sol
Sous forme de liste de valeurs.
Choisir jusqu’à un maximum de
quatre valeurs parmi :
• aucune
• auvent
• avancée
• balcon
• cheminée
• clocher
• clocheton
37
Rapport d’inventaire
Soubassement ; matériau
Matériau façade principale
38
• contrefort
• escalier
• escalier de secours
• escalier monumental
• galerie
• garage
• logette
• marquise
• mur coupe-feu
• oriel
• perron
• porche
• portail
• portique
• rampe d’accès
• tambour
• terrasse
• tourelle
• véranda
• verrière
• volume annexe
Ce champ nous renseigne sur
Sous forme de liste de valeurs.
le matériau du soubassement,
Choisir une seule valeur parmi :
des fondations. À ne pas
• béton
confondre avec le matériau de
• brique
revêtement qui peut recouvrir
• indéterminé
les fondations. Ex. : crépi sur
• pierre
fondations en pierre.
• sans objet
Ce champ nous renseigne sur
Sous forme de liste de valeurs.
le revêtement extérieur de la
Choisir jusqu’à un maximum de deux
façade principale qui est
valeurs parmi :
identifiée sur le plan
• bardeaux de bois
d’implantation du formulaire des
• béton coulé
données administratives. Si
• blocs de béton
plus d’un revêtement, inscrire le
• blocs de verre
revêtement dominant dans la
• brique de revêtement
première case du champ.
• brique structurale
• céramique
• enduit et crépi
• fibre de bois pressé
• indéterminé
• panneaux de béton
préfabriqués
• panneaux de verre
• papier goudronné
• parement de fibre minérale et
ciment
• parement de métal à clins
• parement de métal embossé
• parement de métal en plaques
• parement de métal profilé
• parement de plastique ou vinyle
• parement temporaire
Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
Matériau façade secondaire
gauche
Matériau façade secondaire
droite
Toiture et lucarnes
Profil toiture
Revêtement toiture
• pierre à moellons
• pierre de revêtement
• pierre de taille
• pierre des champs
• planches de bois horizontales
• planches de bois obliques
• planches de bois verticales
• sans objet
Ce champ nous renseigne sur
Sous forme de liste de valeurs.
le revêtement extérieur de la
Choisir jusqu’à un maximum de deux
façade secondaire gauche (par valeurs.
rapport à la façade principale). Voir liste pour Matériau façade
Si plus d’un revêtement, inscrire principale
le revêtement dominant dans la
première case du champ.
Ce champ nous renseigne sur
Sous forme de liste de valeurs.
le revêtement extérieur de la
Choisir jusqu’à un maximum de deux
façade secondaire gauche (par valeurs.
rapport à la façade principale). Voir liste pour Matériau façade
Si plus d’un revêtement, inscrire principale
le revêtement dominant dans la
première case du champ.
Cette section contient les
données architecturales
relatives au toit de l’édifice et à
ses lucarnes.
Ce champ nous renseigne sur
Sous forme de liste de valeurs.
le profil ou la forme du toit de la Choisir un maximum de deux valeurs
propriété. Si plus d’un profil sur parmi :
un même bâtiment, inscrire le
• à croupe
profil dominant ou le plus
• à deux versants à base
significatif.
recourbée
• à deux versants droits
• arrondi
• autre
• conique
• coupole
• demi-croupe
• dôme
• en appentis
• en pavillon
• fausse mansarde
• mansardé à deux versants
• mansardé à quatre versants
• plat
Ce champ nous renseigne sur
Sous forme de liste de valeurs.
le matériau de couverture
Choisir un maximum de deux valeurs
dominant de la propriété.
parmi :
• bardeaux d’ardoise
• bardeaux d’asphalte
• bardeaux de bois
• indéterminé
• membrane
• planches de bois
39
Rapport d’inventaire
• sans objet
• tôle à baguettes
• tôle à la canadienne
• tôle en plaque
• tôle pincée
• tôle profilée
• tuiles
• verre
Sous forme de liste de valeurs.
Choisir jusqu’à un maximum de deux
valeurs parmi :
• à arc
• à croupe/demi-croupe
• à fronton arrondi
• à fronton triangulaire
• à pignon
• à pignon à base recourbée
• chatière
• continue
• aucune
• circulaire
• en appentis
• indéterminé
• pendante
• puits de lumière
• rentrante
• sans objet
• triangulaire
Lucarnes
Ce champ nous renseigne sur
la forme des lucarnes situées
sur le toit du bâtiment. Dans le
cas où il y a deux types de
lucarnes différentes, inscrire le
type de lucarne dominant dans
la première case du champ.
Ouvertures
Cette section contient les
données architecturales
relatives aux portes et aux
fenêtres.
Ce champ nous renseigne sur
Sous forme de liste de valeurs.
la forme de l’ouverture de la
Choisir jusqu’à un maximum de trois
porte. Ne pas confondre la
valeurs parmi :
forme de l’ouverture et la forme
• à arc en plein cintre
de la porte qui peuvent être
• à arc ogival
différentes. Par exemple, une
• à arc surbaissé
porte rectangulaire peut prendre • indéterminé
place dans une ouverture à arc
• particulière
surbaissé.
• rectangulaire
• sans objet
Ce champ nous renseigne sur
Sous forme de liste de valeurs.
le type de la porte par rapport à Choisir jusqu’à un maximum de trois
sa fonction ou à sa composition. valeurs parmi :
Le type de porte est en lien
• à panneaux
horizontalement avec le champ
• aucune
précédent, c’est-à-dire qu’à
• cochère
chaque forme d’ouverture se
• de garage
rattache un type de porte.
• entièrement vitrée
• indéterminé
• plane
• pleine
Portes : forme de l’ouverture
Portes : type
40
Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
Portes : sous-type
Portes : matériau
Fenêtres : forme de l’ouverture
Fenêtres : type
• porte fenêtre
• sans objet
Ce champ nous renseigne sur
Sous forme de liste de valeurs.
les caractéristiques des portes Choisir jusqu’à un maximum de trois
identifiées dans le champ
valeurs parmi :
précédent. Le sous-type de
• avec baies latérales
porte est en lien
• avec imposte
horizontalement avec les deux
• avec imposte cintrée
champs précédents, c’est-à-dire • avec menuiserie ornementale
qu’à chaque forme d’ouverture
• avec vitrage
et de type de porte se rattache
• avec vitrail
un sous-type de porte. Dans le
• cintrée
cas où plusieurs sous-types
• contre-porte
sont possibles, choisir le plus
• sans objet
significatif.
• sans vitrage
Ce champ nous renseigne sur
Sous forme de liste de valeurs.
le matériau dont sont compoChoisir jusqu’à un maximum de trois
sées les portes identifiées dans valeurs parmi :
les champs précédents. Le
• bois
matériau est en lien
• indéterminé
horizontalement avec les trois
• métal
champs précédents, c’est-à-dire • plastique/pvc
qu’à chaque forme d’ouverture,
• sans objet
de type et de sous-type de
• verre
porte se rattache un matériau.
Ce champ nous renseigne sur
la forme de l’ouverture de la
fenêtre. Ne pas confondre la
forme de l’ouverture et la forme
de la fenêtre qui peuvent être
différentes. Par exemple, une
fenêtre rectangulaire peut
prendre place dans une
ouverture à arc surbaissé.
Sous forme de liste de valeurs.
Choisir jusqu’à un maximum de trois
valeurs parmi :
• à arc en plein cintre
• à arc ogival
• à arc surbaissé
• carrée
• circulaire
• en bandeau horizontal
• en bandeau vertical
• indéterminée
• losange
• meurtrière
• octogonale
• ovale
• particulière
• rectangulaire
• triangulaire
Ce champ nous renseigne sur
Sous forme de liste de valeurs.
le type de la fenêtre par rapport Choisir jusqu’à un maximum de trois
à sa forme ou à son système
valeurs parmi :
d’ouverture. Le type de fenêtre
• à battants
est en lien horizontalement
• à charnière
avec le champ précédent, c’est• à guillotine
à-dire qu’à chaque forme
• à manivelle
d’ouverture se rattache un type
• aucune
de fenêtre.
• blocs de verre
• bow window
41
Rapport d’inventaire
Fenêtres : sous-type
Fenêtres : matériau
Ornementation
Support motif
42
• composée
• coulissante
• croisée
• fixe
• indéterminé
• oculus
• rose
• sans objet
• vitrine commerciale
Ce champ nous renseigne sur
Sous forme de liste de valeurs.
les caractéristiques des
Choisir jusqu’à un maximum de trois
fenêtres identifiées dans le
valeurs parmi :
champ précédent. Le sous-type
• à grands carreaux
de fenêtre est en lien
• à petits carreaux
horizontalement avec les deux
• avec baie latérale
champs précédents, c’est-à-dire • avec imposte
qu’à chaque forme d’ouverture
• avec imposte cintrée
et de type de fenêtre se
• avec menuiserie ornementale
rattache un sous-type de
• avec vitrail
fenêtre. Dans le cas où
• cintrée
plusieurs sous-types sont
• contre-fenêtre
possibles, choisir le plus
• jumelée
significatif.
• mur-rideau
• sans carreaux
• sans objet
Ce champ nous renseigne sur
le matériau dont sont
composées les fenêtres
identifiées dans les champs
précédents. Le matériau est en
lien horizontalement avec les
trois champs précédents, c’està-dire qu’à chaque forme
d’ouverture, de type et de soustype de fenêtre se rattache un
matériau.
Cette section contient les
données architecturales
relatives à l’ornementation de
l’édifice.
Ce champ nous renseigne sur
le support de l’ornementation,
c’est-à-dire à quel endroit ou
sur quel élément on retrouve un
motif décoratif. En raison du
très grand nombre de type
d’ornements différents qui
demanderait des listes de
valeurs extrêmement longues
sans grande pertinence, seul le
support du motif a été relevé.
Dans le cas où il y a plusieurs
supports de motif, choisir les
plus significatifs en premier.
Sous forme de liste de valeurs.
Choisir jusqu’à un maximum de trois
valeurs parmi :
• bois
• indéterminé
• métal
• plastique/pvc
• sans objet
Sous forme de liste de valeurs.
Choisir jusqu’à un maximum de
quatre valeurs parmi :
• amortissement
• aucun
• cheminée
• corniche
• couronnement
• couverture : appareil
• couverture : faîte
• couverture : forme des
composantes
• couverture : rive
Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
Ornement
Nous renseigne sur le type
d’ornement que l’on retrouve
sur le bâtiment. Ne relever que
les plus significatifs.
• fenêtre
• lucarne
• mur : appareil
• mur : base
• mur : forme des composantes
• mur : insertion
• mur : rive
• ouverture : cadre
• porte
• saillie
Sous forme de liste de valeurs.
Choisir jusqu’à un maximum de
quatre valeurs parmi :
• aisselier
• applique
• balustrade
• balustre tourné
• bandeau de brique
• bandeau de pierre
• bardeau découpé
• bas-relief
• boiserie ornementale
• cadre en crépi
• chaînage d'angle
• chambranle en bois sculpté
• chambranle en pierre
• colonne ouvragée
• console
• corniche à consoles
• corniche moulurée
• corniche à modillons
• couronnement en brique
• croix
• dentelle
• entablement
• épi / fleuron
• faux colombages
• fer ornemental
• frise
• fronton
• gradin
• grille faîtière
• insertion de pierre
• jeu de briques
• linteau en pierre
• niche
• parapet
• pierre de date
• pinacle
• planche cornière
• plate-bande en brique / pierre
• polychromie
• retour de l'avant-toit
43
Rapport d’inventaire
Emplacement de l’ornement
Ce champ nous renseigne sur
quelle façade de l’édifice sont
situés l’ornementation et le
support du motif identifiés dans
le champ précédent. Les deux
champs sont liés
horizontalement, c’est-à-dire
qu’à chaque support du motif
correspond un emplacement de
l’ornement.
Évaluation de l’état
physique
Cette section contient les
données architecturales
relatives à l’état physique de la
propriété.
Ce champ permet d’évaluer
l’état physique de l’édifice.
État physique
Remarques sur l’état physique
Date d’évaluation
• sans objet
• statue
• tympan
• urne
• vitrail
• volet
Sous forme de liste de valeurs.
Choisir jusqu’à un maximum de
quatre valeurs parmi :
• façade arrière
• façade avant
• façade latérale
• sans objet
• sur plusieurs faces
Sous forme de case à cocher.
Cocher une seule valeur parmi :
• Bon état
• Travaux mineurs requis
• Travaux majeurs requis
Ce champ permet d’inscrire des Sous forme de boîte de texte. Saisir
remarques quant à l’état
manuellement.
physique de la propriété, et plus
précisément, la description des
travaux requis pour améliorer
son état.
Étant donné que l’état physique Sous forme de boîte de texte. Saisir
d’un bâtiment évolue dans le
manuellement une date. AAAA-MMtemps selon qu’il se dégrade ou JJ
qu’il fasse l’objet de travaux, il
est important d’inscrire la date
d’évaluation de l’état physique.
Données historiques
Construction
Année construction
Période de construction
44
Cette section nous renseigne
sur la construction de la
propriété.
Ce champ nous renseigne sur
l’année ou l’époque de
construction de la propriété.
L’année ou la période de
construction peuvent être
vérifiée ou estimée.
Sous forme de boîte de texte. Saisir
manuellement. Si l’année est
estimée, inscrire vers devant la date.
Ce champ permet de faire des
requêtes par époque de
construction.
Sous forme de liste de valeurs.
Choisir une seule valeur parmi :
• Avant 1850
Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
Propriétaire constructeur
Ce champ nous renseigne sur
le propriétaire qui a fait
construire la propriété.
Maître(s) d’œuvre
Ce champ nous renseigne sur
les maîtres d’œuvre ou les
personnes responsables de
l’exécution des travaux de
construction de la propriété. Si
plus de deux maîtres d’œuvre,
choisir les plus pertinents (en
commençant par l’architecte et
l’entrepreneur général).
Ce champ nous renseigne sur
le statut (profession) des
maîtres d’œuvre identifiés dans
le champ précédent. Le statut
est en lien horizontalement
avec le champ Maître(s)
d’œuvre.
Ce champ permet d’entrer des
notes historiques et des
remarques qui peuvent servir
de points de repère dans
l’évolution de la propriété.
Cette section nous renseigne
sur les différentes
transformations subies par
l’édifice depuis sa construction.
Statut maître d’œuvre
Notes historiques
Transformations apportées à la
propriété
• 1850-1900
• 1900-1925
• 1925-1950
• 1950-2003
Sous forme de boîte de texte. Saisir
manuellement. Inscrire le prénom et
le nom du propriétaire ou sa raison
sociale. Si le propriétaire d’origine
reste inconnu, inscrire
« indéterminé ».
Sous forme de boîte de texte. Saisir
manuellement. Inscrire le prénom et
le nom du maître d’œuvre ou sa
raison sociale. Si le maître d’œuvre
reste inconnu, inscrire
« indéterminé ».
Sous forme de boîte de texte. Saisir
manuellement. Inscrire le statut du
maître d’œuvre (architecte,
charpentier, entrepreneur, maîtremaçon, etc.). Si le statut du maître
d’œuvre est inconnu, inscrire
« indéterminé ».
Sous forme de boîte de texte. Saisir
manuellement.
Sous forme de boîte de texte. Saisir
manuellement.
45
Rapport d’inventaire
Sources documentaires
Sources
Description de la référence
Cette section permet de dresser
une liste des sources
documentaires qui ont servi aux
recherches et à la réalisation de
la base de données. La
référence complète des
documents permet également
de les retracer aisément.
Ce champ renferme la
Sous forme de boîte de texte. Saisir
référence des différents
manuellement.
documents consultés sous
forme de bibliographie.
Gestion des données
Gestion des données
Créée le :
Créée par :
Modifié le :
Modifié par :
Cette section permet de savoir
à quel moment et par qui la
fiche a été créée ou modifiée.
Ce champ permet de savoir
quand a été créée la fiche.
Ce champ permet de connaître
le nom de la personne ou de la
firme consultante qui a créé la
fiche.
Ce champ nous renseigne sur
la date des dernières
modifications.
Ce champ nous renseigne sur
l’auteur des dernières
modifications.
Sous forme de boîte de texte. Saisir
manuellement la date. AAAA-MM-JJ
Sous forme de boîte de texte. Saisir
manuellement.
Sous forme de boîte de texte. Saisir
manuellement la date. AAAA-MM-JJ
Sous forme de boîte de texte. Saisir
manuellement.
Évaluation du potentiel patrimonial
État d’authenticité
État d’authenticité
Date de l’évaluation
Remarques
46
Cette section nous renseigne
sur l’état d’authenticité de la
propriété.
Ce champ permet de classifier Sous forme de case à cocher.
l’état d’authenticité selon quatre Cocher une seule valeur parmi :
catégories.
• État complet
• Évolution harmonieuse
• Transformations réversibles
• Altérations importantes
Étant donné que l’état
Sous forme de boîte de texte. Saisir
d’authenticité d’un bâtiment
manuellement une date. AAAA-MMévolue dans le temps selon les JJ
transformations qu’il subit, il est
important d’inscrire la date
d’évaluation de l’état
d’authenticité..
Ce champ permet d’émettre des Sous forme de boîte de texte. Saisir
précisions ou des commentaires manuellement.
par rapport à l’état d’authenticité
Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
Potentiel monumental et
historique
Critère(s) d’évaluation
Analyse
Valeur patrimoniale
Valeur patrimoniale
Recommandations
de la propriété identifié dans le
champ précédent.
Cette section permet d’évaluer,
sous différents critères, le
potentiel monumental et
historique de la propriété.
Ce champ nous renseigne sur
Sous forme de case à cocher.
les différents aspects pour
Cocher une ou plusieurs valeurs
lesquels la propriété présente
parmi :
un intérêt et qui sont traités
• valeur d’âge
dans le texte d’analyse du
• valeur d’usage
champ suivant. Ce champ a une • valeur de position
valeur indicative et non
• valeur d’art
exhaustive.
• valeur de matérialité
Ce champ, sous forme de texte Sous forme de boîte de texte. Saisir
continu, nous renseigne sur
manuellement.
l'histoire du bâtiment, sur son
intérêt architectural ainsi que
sur ses éléments qui méritent
d’être conservés ou mis en
valeur.
Cette section nous renseigne
sur la valeur patrimoniale de
l’édifice par rapport à
l’ensemble des propriétés
inventoriées.
Ce champ permet de classifier Sous forme de liste de valeurs.
les propriétés inventoriées selon Choisir une seule valeur parmi :
une échelle de valeur allant
• aucune
d’exceptionnelle à aucune.
• bonne
• exceptionnelle
• faible
• moyenne
• supérieure
Ce champ permet d’émettre des Sous forme de boîte de texte. Saisir
recommandations ou des
manuellement.
précisions relatives à
l’évaluation de la valeur
patrimoniale de la propriété.
47
Rapport d’inventaire
48
Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
Annexe 3 : Liste des propriétés inventoriées
Pointe-du-Lac
Route 138
100
110
300
380
490
730
1130
1640
1680
3040
3130
3160
3270
3320
3845
Rue Notre-Dame
2500
2550
2660
2720
2731
2760
2780-2786
2861
2881
2900
2900
2930
2931
2960
Trois-Rivières-Ouest
Rue Notre-Dame
4036-4038
4447
4550-4554
4551
4587
4970
5147
5216
5217
5776
6139
6456
7690
7812-7814
7832
7854
7884
8220-8222
8290-8300
8510
8720
Boulevard Royal
4950
Trois-Rivières (centre-ville)
Rue Notre-Dame
1260
1266
1356-1380
1400-1420
1411-1413
1425-1433
1435
1436
1441
1457
1460-1486
1465
1500
1520-1524
1851-1867
1892
1938-1944
1954-1956
2026
49
Rapport d’inventaire
Rue des Forges
100
Rue Bonaventure
144
149-159
165
168
171-173
181-183
186-190
197
214
240
300
324
362
362
Place de l’Hôtel-de-Ville
1325
Trois-Rivières (arrondissement
historique)
Rue des Ursulines
642
653
669
693
694
700-732
784
802
811
834
836
849
852-856
857-859
863
864
50
Rue des Casernes
90
Trois-Rivières Sainte-Cécile
Rue Sainte-Cécile
124
184
192
200
214-216
224
234
695-705
725-737
865-877
900-934
911-927
937-949
940-966
953-965
1004-1030
1034-1074
1082-1122
1089-1113
1121-1149
Rue Saint-Maurice
340
Cap-de-la-Madeleine
Rue Notre-Dame
23
47-49
75
119
181
197
199-203
209
219
281-283
289-291
Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
293
296
299
309
349-351
382
435-437
476
484
485
510-512
511
546
555
562
568
605
623
626 (sanctuaire)
626 (basilique)
626 (monastère des Oblats)
659-661
673-675
687
690
Sainte-Marthe
Route 138
930
1039-1041
1100
1130
1481 (chapelle commémorative)
1481 (charnier du cimetière)
1781
2201
2297
2421-2423
2491
2821
3151
3751
3931
4061
4391
Terrasse Saint-Maurice
9
10
11
12
13
51
Le Chemin du Roy à Trois-Rivières
Annexe 4 : Conception graphique des panneaux d’exposition
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