Inventaire du patrimoine architectural du Chemin du Roy à Trois-Rivières Rapport d’inventaire Déposé à la Société de conservation et d’animation du patrimoine de Trois-Rivières 9 septembre 2003 Inventaire du patrimoine architectural du Chemin du Roy à Trois-Rivières Rapport d’inventaire Cette étude a été réalisée par la firme de consultants en patrimoine et architecture Patri-Arch pour la Société de conservation et d’animation du patrimoine de Trois-Rivières Inc. dans la cadre de l’Entente de développement culturel entre le ministère de la Culture et des Communications du Québec et la Ville de Trois-Rivières. Chargé de projet à la SCAP Daniel Robert Recherches et rédaction Martin Dubois Sylvain Lizotte Marie-Ève Bonenfant Collaboration à l’inventaire Philippe Lemay Nous tenons à remercier toutes les personnes qui, de près ou de loin, nous ont épaulés dans nos travaux de recherches, notamment les employés de la Ville de Trois-Rivières. Québec, 9 septembre 2003 Rapport d’inventaire 2 Le Chemin du Roy à Trois-Rivières Table des matières Table des matières...................................................................................... 3 Méthodologie .............................................................................................. 5 Mandat ......................................................................................................................... 5 Volet 1 : Repérage et relevé photographique ............................................................... 5 Volet 2 : Inventaire sur le terrain et collecte de données .............................................. 6 La fiche d’inventaire ............................................................................................................. 6 Les travaux sur le terrain ...................................................................................................... 7 La recherche documentaire .................................................................................................. 7 Évaluation du potentiel patrimonial ....................................................................................... 8 Collecte et saisie des données ........................................................................................... 10 Volet 3 : Exposition..................................................................................................... 10 Produits ...................................................................................................................... 24 Bibliographie générale .............................................................................. 25 Annexe 1 : La fiche d’inventaire ................................................................ 27 Annexe 2 : Description des champs de la base de données ..................... 33 Annexe 3 : Liste des propriétés inventoriées ............................................. 49 Annexe 4 : Conception graphique des panneaux d’exposition .................. 53 3 Rapport d’inventaire 4 Le Chemin du Roy à Trois-Rivières M é th o d o l o g i e Mandat Le mandat confié par la Ville de Trois-Rivières et la Société de conservation et d’animation du patrimoine de Trois-Rivières à la firme Patri-Arch consistait à réaliser un inventaire du patrimoine architectural le long du parcours historique que constitue le Chemin du Roy et qui traverse des anciennes municipalités de Pointe-du-Lac, Trois-Rivières-Ouest, Trois-Rivières, Cap-de-la-Madeleine et Sainte-Marthe. De plus, le mandat comprenait la réalisation d’une exposition présentant les résultats de l’étude. L'inventaire visait les objectifs suivants : Améliorer la connaissance sur le patrimoine bâti de Trois-Rivières, notamment sur les territoires récemment fusionnés ; Définir les caractéristiques architecturales que l’on retrouve le long du plus vieux parcours de la ville et identifier les bâtiments d’intérêt et les composantes paysagères significatives qui façonnent l’identité de la nouvelle ville de Trois-Rivières ; Rassembler la connaissance de base qui servira à l’élaboration du contenu à une exposition présentant une facette importante du patrimoine bâti de Trois-Rivières. Volet 1 : Repérage et relevé photographique Ce premier volet consistait à effectuer un premier repérage des propriétés situées le long du Chemin du Roy sur les territoires à l’extérieur de l’ancienne ville de Trois-Rivières, c’est-à-dire Pointe-Du-Lac, Trois-Rivières Ouest, Cap-de-la-Madeleine et Sainte-Marthe. Ces territoires n’avaient jamais fait l’objet d’inventaires patrimoniaux de ce genre et il fallait, en premier lieu, faire ressortir les bâtiments à forte valeur patrimoniale apparente. Nous avons d’abord répertorié plus de 423 édifices patrimoniaux. De ce nombre, 109 ont reçu une valeur exceptionnelle ou élevée, ce qui a permis de les retenir pour l’inventaire plus poussé du deuxième volet. Les 423 bâtiments identifiés lors du repérage ont été photographiés et des informations sommaires (adresse, type, intérêt architectural) ont été consignées dans une fiche incluse dans une base de données File Maker Pro. Pour ce qui est du territoire de l’ancienne ville de Trois-Rivières, plusieurs inventaires patrimoniaux avaient déjà été réalisés : • Inventaire architectural. Trois-Rivières centre-ville, BGH Planning Inc., s.d. • Inventaire des bâtiments et ensembles d’intérêt patrimonial supérieur, Sotar, 1990. • Pré-inventaire des extérieurs, Bigué, Lord et associés / Blais et Trudelle, architectes, 1990. • Portraits des premiers quartiers. Inventaire architectural significatif, 1993. 5 Rapport d’inventaire Nous avons donc consulté ces différents inventaires et avons extrait les propriétés qui avaient reçu la cote « exceptionnel » ou « élevé » lors de leur précédente évaluation. Nous avons ainsi ajouté à l’inventaire 73 autres propriétés. Toutes les propriétés de l’inventaire, 182 au total, ont fait l’objet d’un relevé photographique. Environ 1000 photographies ont été prises sur tout le territoire à l’étude. Les photographies sous format numérique ont été réalisées en haute résolution et sont archivées sur un support CD. Les clichés sont classés par secteur (anciennes municipalités) et par nom de rue. Chaque fichier photographique est nommé par son numéro civique avec les extensions a, b, c, … dans le cas où la propriété a fait l’objet de plus d’une photographie. Il est à noter que la période de l’année (décembre 2002 à mars 2003) où a été effectué le relevé photographique a occasionné quelques contraintes. Les conditions météorologiques extrêmes, la période et l’angle d’ensoleillement ainsi que le couvert de neige ont pu affecter la qualité de certaines photographies. Ainsi, les aménagements paysagers n’étaient jamais visibles, tout comme certains détails architecturaux ou revêtements de toiture recouverts de neige. Volet 2 : Inventaire sur le terrain et collecte de données Ce deuxième volet visait à collecter le maximum d’informations sur les biens patrimoniaux sélectionnés à la suite du repérage. Cette étape consistait à recueillir de l'information descriptive sur les bâtiments directement sur place et non seulement à partir des photographies. Parallèlement ont été réalisées quelques recherches documentaires sommaires dans le but de recueillir de l'information pertinente à la connaissance et à l'analyse du patrimoine de TroisRivières. Toutes les informations ont été consignées dans une fiche d’inventaire informatisée spécialement conçue à cette fin à l’aide du logiciel File Maker Pro. Facile d’utilisation, cet outil permettra de mettre à jour régulièrement le contenu de chacune des fiches et de créer de nouvelles fiches au besoin (voir modèle en annexe 1). La fiche d’inventaire La fiche est divisée en plusieurs sections. Données administratives : permettent d’identifier la propriété (adresse, dénomination) et de connaître son occupation actuelle et son statut juridique. Une photographie accompagne les données textuelles. Données architecturales : comprennent toutes les données descriptives relatives à la propriété (typologies, occupation physique du terrain, élévations, toitures et lucarnes, ouvertures, ornementation, évaluation de l’état physique). Données historiques : contiennent les données relatives à l’histoire de la propriété (construction et transformations apportées). 6 Le Chemin du Roy à Trois-Rivières Évaluation du potentiel patrimonial : comprennent les différentes évaluations réalisées sur la propriété, soit l’état d’authenticité, le potentiel monumental et historique ainsi que la valeur patrimoniale. Sources documentaires : répertorient les principales sources documentaires utilisées pour l’évaluation de cette propriété. Certains champs de la fiche ont été conçus pour recevoir de l’information textuelle saisie manuellement. D’autres possèdent des listes de valeurs préétablies afin d’uniformiser l’utilisation des termes et d’éviter les erreurs de saisie. L’ensemble des champs et des listes de valeurs sont décrits sous la forme de tableaux en annexe 2. Les travaux sur le terrain Quant aux travaux sur le terrain, les collectes de données consistaient à relever les caractéristiques objectives sur l’apparence physique des bâtiments. Ce travail a été effectué directement sur le terrain au moyen d’une version détaillée de la fiche d’inventaire qui présentait toutes les valeurs possibles pour chaque rubrique. La qualité de l’environnement et l’état physique des bâtiments ont aussi été relevés sur le terrain. Lors de la collecte de données, nous attribuons une typologie formelle aux bâtiments inventoriés. La typologie formelle se rapporte au style de l’édifice, à ses caractéristiques formelles et ornementales qui permettent de le classifier selon un courant ou une époque stylistique. Les bâtiments adoptent parfois une typologie définie (voir, par exemple, le Sanctuaire de Notre-Dame-du-Cap), mais ils présentent plus fréquemment une variété d’influences. Dans les cas où plus d’une typologie formelle intervient, nous dégageons la typologie dominante. Les typologies employées correspondent à celles définies par le Répertoire des courants d’architecture de la ville de Trois-Rivières. Le répertoire comprend les typologies suivantes : artisan ; colonial français, contemporain de consommation, contemporain de création, contemporain d’évocation, maison à mansarde, néo-classicisme, pararationalisme, protorationalisme épuré, protorationalisme ornementé, Queen Anne, Second Empire, style International, tradition québécoise et ville champignon. A cette liste, nous avons ajouté quelques typologies formelles afin de mieux cerner la réalité architecturale de l’ensemble du territoire de la nouvelle ville de Trois-Rivières. Il s’agit des typologies suivantes : beaux-arts, maison cubique, éclectisme. La recherche documentaire Afin de connaître l’historique des bâtiments ou des anciennes municipalités qui composent la ville de Trois-Rivières, une recherche documentaire sommaire a été effectuée. La recherche s’est limitée aux sources publiées (articles de périodique, brochures et livres) et à quelques sources inédites (études et rapports de recherche). Aucune recherche en archives ne fut réalisée dans le cadre du second volet du projet. Nous conseillons cependant de prévoir des travaux dans les centres d’archives municipaux et nationaux pour une phase ultérieure du projet. Ces travaux pourraient inclure, par exemple, un historique des propriétaires, l’année d’inscription au rôle d’évaluation, le dépouillement des permis de construction ou le nom de 7 Rapport d’inventaire l’architecte ou du maître d’œuvre. Plusieurs édifices présentant un intérêt patrimonial élevé méritent ce genre de travail afin de planifier une mise en valeur efficace. Évaluation du potentiel patrimonial Après avoir colligé toutes les données objectives se rapportant à chaque propriété, venant à la fois des travaux sur le terrain et des recherches documentaires, nous nous sommes penchés plus à fond pour évaluer leur potentiel patrimonial. L’état d’authenticité, le potentiel monumental et la valeur patrimoniale des propriétés ont ainsi été évalués de façon autonome pour être ensuite saisis dans la fiche. Les textes d’analyse ont aussi été rassemblés dans un document à part afin de les consulter plus aisément. Pour bien dégager le potentiel monumental des différentes composantes du secteur, nous nous sommes basés sur un modèle de valeurs éprouvé. Dans Le culte moderne des monuments : son essence et sa genèse 1, Riegl a introduit l'idée que le monument est autant un produit du passé qu'une création de la société qui le célèbre en le restaurant. Il témoigne autant d'un moment de l'histoire que des valeurs, aspirations et rêves de la collectivité qui l'a choisi comme monument. Récemment, les historiens de l’architecture Luc Noppen et Lucie K. Morisset ont proposé une relecture et une adaptation des valeurs de Riegl aux pratiques patrimoniales actuelles au Québec 2. L'ordonnancement de ces valeurs et le discours qui les entoure proposent une image globale du monument et permettent d'évaluer le potentiel monumental d'un édifice, c'est-à-dire l'évaluation de sa capacité à devenir un monument, un témoin évocateur. Le modèle systémique proposé par Noppen et Morisset reprend la dualité du monument mise de l'avant par Riegl et expose pour chacune des valeurs qu'on lui accorde ce qui en fait à la fois un document relatif à son édification et un monument ayant une valeur de représentativité pour la collectivité qui le reconnaît. Ainsi, chacune des qualifications qu'on peut lui accorder se conçoit sous deux aspects : l'un évaluant l'intérêt de l'édifice par rapport aux connaissances objectives entourant son édification, l'autre étant issu d'un discours interprétatif alimenté par une connaissance critique de l'objet. Nous résumons ici chacune des valeurs telles qu'expliquées par les auteurs Noppen et Morisset. Valeur d'âge Du point de vue de la valeur d'âge, le bâtiment ancien est par nature plus précieux que le bâtiment récent. Cependant, une maison ancienne n'est pas tant celle qui date que celle dont l'apparence annonce son âge, celle qui a conservé un état proche de son état original (authenticité). Bon nombre de bâtiments apparaissent aux yeux du plus grand nombre bien plus jeunes qu'ils ne le sont en réalité, à cause des modifications successives qu'ils ont subies. Le remplacement de matériaux traditionnels et d'éléments architecturaux ainsi que les 1. 2. 8 Aloïs Riegl, Le culte moderne des monuments : son essence et sa genèse, Paris, Seuil, 1903, réédité en 1984. Luc Noppen et Lucie K. Morisset, Nous et les autres : la formation des espaces identitaires au Québec et ailleurs, Sainte-Foy, Célat, Presses de l’Université Laval, 1996. Nous pouvons aussi retrouver ce modèle de valeurs dans Patrimoine du quartier Saint-Roch, Archithème, historiens d’architecture, Ville de Québec, 1996. Le Chemin du Roy à Trois-Rivières changements volumétriques contribuent grandement à cet écart entre l'âge réel comme donnée objective et l'âge apparent. De plus, dire d'une maison qu'elle est de tel style ou qu'elle a été habitée par tel personnage célèbre, c'est aussi statuer sur la valeur d'âge, car ces informations constituent un repère pour la situer dans le temps. Lorsqu'on évalue la valeur d'âge d'un monument, on mesure à la fois sa pérennité et son ancienneté. La pérennité fait appel à l'âge réel du monument et le consacre comme témoin d'une époque révolue, d'un fait d'histoire, tandis que l'ancienneté renvoie plutôt à son apparence d'âge. Valeur d'usage La reconnaissance du monument comme témoin d'une époque est largement tributaire de la lecture possible des usages successifs qu'il a abrités. Il existe donc un lien étroit entre la valeur d'usage et la valeur d'âge du monument. En effet, il est possible de trouver des documents sur l'évolution des dispositions architecturales liées aux pratiques sociales et culturelles de chaque époque. On mesure alors la commodité de l'édifice. Cependant, pour statuer sur la valeur d'usage, il faut aussi juger de l'adaptabilité de l'édifice. L'édifice le plus performant au point de vue de la valeur d'usage devient donc celui qui, tout en conservant ses dispositions anciennes, continue d'être utilisé aujourd'hui. Valeur de matérialité Toute architecture a une existence matérielle observable en termes de matériaux, de techniques utilisés et de formes adoptées. Il faut distinguer ici les deux aspects de l'intégrité matérielle. L'intégrité physique fait appel à la composition physique des matériaux ou à des habitudes de construction particulières, bref à ce qui assure la « solidité » de l'édifice. Par exemple, lorsqu'on retrouve une toiture à deux versants dont la base n'est plus galbée comme autrefois, il y a perte d'intégrité physique, perte de témoignage d'un savoir-faire constructif. Cette perte est nécessairement accompagnée d'un changement de la forme de l'objet architectural. On fait alors appel au concept d'intégrité formelle. L'intégrité formelle fait référence à l'état d'origine et, couplée à la valeur d'âge, statue sur l'authenticité des dispositions formelles. Par exemple un édifice trop restauré, ou reconstruit, ne posséderait plus aux yeux du plus grand nombre cette authenticité si précieuse. Valeur d'art Reflet d'un savoir-faire, l'architecture traduit également les préoccupations esthétiques d'une époque. La valeur d'art peut être intentionnelle lorsque la fonction de l'objet est de symboliser, de manifester, ou que son constructeur en a fait le porte-étendard d'une idéologie. D'autre part, une valeur d'art attribuée est issue de l'intérêt croissant pour l'étude des formes, qui permet de construire des regroupements, de conclure à des ressemblances, à des influences. On comprendra qu'un objet a priori tout à fait anonyme peut acquérir une valeur d'art a posteriori pour autant qu'il se situe au cœur d'un discours interprétatif, d'une réflexion critique. C'est le cas de la maison traditionnelle, qui ne s'accompagne pas de documents témoignant d'intentions artistiques particulières. Cependant, en la situant par rapport aux courants artistiques anciens, en lui prêtant des qualités de représentativité, on lui attribue une valeur d'art. 9 Rapport d’inventaire Valeur de position La valeur de position évalue le rapport d'un édifice à son environnement. On parle de contextualité lorsqu'on prend en considération les choix spécifiques ayant trait à son implantation sur un site préexistant en vue d'en améliorer la perception, l'accès ou la défense. La valeur de position peut aussi être envisagée sous l’angle du rayonnement de l'édifice. Celuici contribue alors à la lecture de l'espace construit environnant en devenant un élément déterminant dans la perception de cet espace. C'est le cas de maisons faisant partie d'un ensemble. Chaque maison se trouve bonifiée par sa position au cœur d'un regroupement assez homogène, et les échanges qu'elle entretient avec son environnement immédiat contribuent à sa perception, ainsi qu'à la perception de l'ensemble. Un discours entourant les valeurs dont sont investis les monuments permet aussi de les catégoriser lorsqu'on les compare entre eux. Cette catégorisation permet de faire ressortir certains édifices à fort potentiel. Ces derniers mériteront une attention particulière et appelleront des valeurs de reconnaissance, de mise en valeur ou de restauration. D'autres seront classés de moindre valeur quant au potentiel monumental et commanderont une plus grande souplesse. Collecte et saisie des données Une fois recueillies, toutes les données provenant des travaux sur le terrain et des recherches documentaires ont été saisies dans les fiches d’inventaires afin de créer une base de données complète et opérationnelle. Volet 3 : Exposition Pour les fins de l’exposition, le parcours du Chemin du Roy a été divisé en 7 segments qui correspondent chacun à un panneau : Secteur Pointe-du-Lac, secteur Trois-Rivières-Ouest, secteur Trois-Rivières – centre-ville - , secteur Trois-Rivières – arrondissement historique - , secteur Trois-Rivières – quartier Sainte-Cécile - , secteur Cap-de-la-Madeleine, secteur SainteMarthe. Un 8e panneau sert d’introduction à l’exposition et comprend les principaux crédits. Deux thèmes représentatifs ont été choisis pour illustrer chacun des secteurs. Par exemple, Pointe-du-Lac est représenté par le thème du noyau seigneurial et de l’architecture monumentale des communautés religieuses tandis que le quartier Sainte-Cécile du logement ouvrier et des ensembles d’habitation propres à ce quartier industriel. Des photographies d’édifices significatifs accompagnent les textes de présentation. Les panneaux flexibles qui mesurent environ 3 pieds de largeur et 7 pieds de hauteur sont soutenus par une structure légère de type UNO facilement démontable et transportable. Un dépliant promotionnel de l’exposition a aussi été réalisé. Nous vous présentons dans les prochaines pages les textes apparaissant dans l’exposition. La conception graphique des panneaux est présentée en annexe. 10 Le Chemin du Roy à Trois-Rivières Panneau # 1 : L'architecture du chemin du Roy à Trois-Rivières : un patrimoine à protéger Situé sur le bord du fleuve Saint-Laurent, le territoire de la nouvelle ville de Trois-Rivières a l'avantage d'être traversé d'est en ouest par un itinéraire culturel riche en histoire et en architecture : le chemin du Roy. La plus vieille route du Canada Dès le XVIIe siècle, alors que le fleuve constituait le seul lien entre les petites agglomérations et les seigneuries situées le long de ses rives, administrateurs et colons réclamaient une route terrestre entre Québec et Montréal afin d'accélérer les communications et le transport des marchandises et favoriser la colonisation. La réalisation du chemin du Roy, qui se classe parmi les plus grandes réalisations du Régime français, fut confiée au grand voyer, officier civil responsable de la construction, de l’entretien et de l’inspection des routes et des ponts. Le projet fut réalisé en deux phases correspondant au mandat des grands voyers en poste. La première phase des travaux, de 1706 et 1730, consista à relier les chemins seigneuriaux existant entre Québec et Trois-Rivières. La seconde phase, de 1731 à 1737, consista à construire une route entre Trois-Rivières et Montréal. Le chemin du Roy ouvrit officiellement le 14 février 1737. Il fallait alors de quatre à cinq jours pour le parcourir à cheval. Le chemin royal longe la rive nord du fleuve Saint-Laurent et traverse les plus vieilles seigneuries du Québec. Son tracé correspond approximativement à l’actuelle route 138. À TroisRivières, il franchit les territoires des anciennes municipalités de Pointe-du-Lac, Trois-RivièresOuest, Trois-Rivières, Cap-de-la-Madeleine et Sainte-Marthe et embrasse une succession de paysages architecturaux. L’exposition L'architecture du chemin du Roy à Trois-Rivières : un patrimoine à protéger vous invite à découvrir les trésors patrimoniaux qui se dressent le long de cette première route nationale, des origines des premières seigneuries jusqu'à l’ère industrielle en passant par les paysages agricoles, les institutions religieuses et l’architecture commerciale. Crédits L'exposition L'architecture du chemin du Roy à Trois-Rivières : un patrimoine à protéger est une présentation de la Corporation de développement culturel de Trois-Rivières. Coordination et gestion du projet : Daniel Robert (SCAP) Recherche et rédaction : Martin Dubois (Patri-Arch) Sylvain Lizotte (Patri-Arch) Marie-Ève Bonenfant (Patri-Arch) Conception graphique : Lise Bissonnette Révision historique et linguistique : Daniel Robert (SCAP) 11 Rapport d’inventaire Réalisation : Société de conservation et d'animation du patrimoine (SCAP) de Trois-Rivières, en collaboration avec Patri-Arch Production : Valérie Bourgeois, Corporation de développement culturel de Trois-Rivières et Denis Ricard, Direction de l’aménagement et du développement du territoire de la Ville de Trois-Rivières Cette exposition a été rendue possible grâce à l’Entente de développement culturel entre le ministère de la Culture et des Communications du Québec et la Ville de Trois-Rivières. Panneau # 2 : Pointe-du-Lac Un lieu de villégiature épargné par l’industrie Concédée à René Godefroy de Tonnancour en 1734, la seigneurie de Pointe-du-Lac se situe à l’extrémité est du lac Saint-Pierre. Le secteur était connu dès le XVIIe siècle, mais la crainte des Iroquois empêchait son développement. La seigneurie, composée essentiellement de terres agricoles, prit le nom de municipalité de la paroisse de la Pointe-du-Lac à partir de 1845. Contrairement à Trois-Rivières, l’industrialisation du XXe siècle ne toucha guère Pointe-du-Lac qui conserva sa vocation agricole en plus de recevoir les estivants et les communautés religieuses. Figure 1 : 2780, rue Notre-Dame Les voyageurs qui empruntaient le chemin du Roy et les estivants s’arrêtaient à Pointedu-Lac pour la beauté du site. Ils logeaient dans les différents hôtels de la ville dont l’Hôtel Central bâti au début du XXe siècle. L’institution a depuis été convertie en logements. Un noyau seigneurial exceptionnel Le seigneur de Pointe-du-Lac construisit un moulin banal en 1721, puis une église et un manoir en 1734 qui constituaient un noyau seigneurial typique de la Nouvelle-France. Le moulin fut reconstruit en pierre à moellons en 1786 et une nouvelle église fut érigée en 1844. Cet édifice cultuel brûla en 1882 et fut reconstruit l’année suivante. Le seigneur céda son manoir au premier curé résident (1786) et le presbytère fut complètement rénové en 1914. Pointe-du-Lac possède le noyau seigneurial – moulin, église et ancien manoir – le mieux conservé du chemin du Roy à Trois-Rivières. Il témoigne de l’organisation sociale au temps du Régime français. Figure 2 : 2900, rue Notre-Dame Construit en 1734 pour accueillir le seigneur, le manoir abrite le presbytère de la paroisse depuis 1786. Ce dernier a perdu sa toiture à deux versants lorsqu’il fut rénové en 1914. Aussi, on lui ajouta un étage et on le mit au goût du jour. 12 Le Chemin du Roy à Trois-Rivières Figure 3 : 2900, rue Notre-Dame L’actuelle église Notre-Dame-de-la-Visitation de Pointe-du-Lac a été bâtie en 1883 afin de remplacer un temple incendié l’année précédente. Elle comporte plusieurs éléments d’inspiration néo-classique au niveau de la façade dont un remarquable fronton triangulaire. Figure 4 : 2930, rue Notre-Dame Le moulin seigneurial a été construit entre 1765 et 1784. Les censitaires devaient y moudre leurs grains et remettre au seigneur une redevance sur le grain moulu (droit de banalité). Le moulin constitue le meilleur exemple de l’architecture de tradition française à Pointe-du-Lac. Les communautés religieuses et l’architecture monumentale Havre de paix, les battures du lac Saint-Pierre attiraient les plaisanciers autant que les communautés religieuses qui y trouvaient un environnement idéal pour établir écoles et maisons de retraite. Les Sœurs Grises de la Croix d’Ottawa (1878) et les Frères de l’Instruction chrétienne (1911) ouvrirent des maisons d’enseignement tandis que les Pères de la Fraternité Sacerdotale et les Oblates de Béthanie implantèrent des maisons de retraite près des berges du lac au début des années 1930. La présence de ces communautés marqua incontestablement le paysage bâti de Pointe-du-Lac. Figure 5 : 3160, route 138 Implantée en face du lac Saint-Pierre, la maison Béthanie-Sainte-Thérèse accueillit les Oblates de Béthanie. De facture moderne, le bâtiment possède une belle chapelle construite en saillie par rapport au corps de bâtiment. Figure 6 : 3270, route 138 Le Cénacle Saint-Pierre a été bâti en 1949 selon les plans de l’architecte Jean-Louis Caron pour servir de résidence aux Pères de la Fraternité sacerdotale. La décoration se concentre sur l’entrée et sur l’avancée centrale. Figure 7 : 2931, rue Notre-Dame Cet édifice abritant aujourd’hui le centre Domrémy a été érigé en 1934 pour accueillir les Oblates de Béthanie. Le bâtiment se distingue par sa décoration surchargée qui rappelle l’architecture française de la seconde moitié du XIXe siècle. Panneau # 3 : Trois-Rivières-Ouest Une banlieue prédestinée Compris entre l’ancienne Commune de Trois-Rivières et Pointe-du-Lac, le secteur de TroisRivières-Ouest correspond à la banlieue (nom donné au XVIIe siècle à la campagne immédiate autour de la ville) et à la seigneurie Sainte-Marguerite. Ce territoire, érigé en municipalité de la 13 Rapport d’inventaire paroisse de Trois-Rivières en 1845, se composait de terres agricoles et accueillait les estivants. L’implantation d’usines au XXe siècle bouleversa la trame urbaine. Figure 8 : Calvaire de la rue Notre-Dame Classé monument historique en 1983, ce calvaire aurait été érigé en 1820. Il se démarque principalement par la qualité de sa sculpture et par son ancienneté. Nature et architecture La villégiature – séjour de repos à la campagne, à la mer ou à la montagne – représentait un phénomène important au Québec dans les milieux bourgeois des XIXe et XXe siècles. Deux facteurs favorisèrent l’établissement de demeures de villégiature à Trois-Rivières-Ouest : la bourgeoisie trifluvienne désirait fuir la ville et jouir des bienfaits de l’eau pure. En parlant de Pointe-du-Lac dont la situation était similaire à celle de Trois-Rivières-Ouest, le père Alexandre Dugré fit l’affirmation suivante en 1934 : « Les heureux en affaires […] viennent chez-nous chercher l’air et la santé […]». Ainsi, en raison de sa proximité géographique, des propriétés de villégiature furent érigées à Trois-Rivières-Ouest le long de la rue Notre-Dame. Ces demeures, bâties au début du XXe siècle, se caractérisent par une architecture pittoresque aux volumes articulés et par l’utilisation de matériaux naturels. Figure 9 : 5216, rue Notre-Dame Cette maison de villégiature de type Arts & Crafts a été construite à proximité du fleuve. La toiture en pavillon percée de lucarnes triangulaires déborde la verticale des murs et abrite une galerie sur trois côtés de la maison. Figure 10 : 5217, rue Notre-Dame Cette luxueuse propriété a été construite dans les années 1940 et se démarque par son authenticité matérielle et son caractère pittoresque. Figure 11 : 8510, rue Notre-Dame Cette maison de villégiature érigée aux limites de Trois-Rivières-Ouest et de Pointe-duLac en bordure du fleuve se caractérise par sa véranda et sa façade largement vitrée. Des propriétés agricoles prospères La vocation agricole de Trois-Rivières-Ouest remonte au Régime français. Le territoire compris entre la Commune et la seigneurie de Pointe-du-Lac se composait de fiefs et de terres en censive. En conséquence, il possédait une densité d’habitation moindre que celle de la ville de Trois-Rivières. Son paysage architectural se compose de propriétés agricoles relativement anciennes qui comprennent souvent des bâtiments de ferme. Dans la partie ouest du territoire, les demeures gardent leur implantation ancienne et sont bâties en retrait par rapport à la rue Notre-Dame. 14 Le Chemin du Roy à Trois-Rivières Figure 12 : 5776, rue Notre-Dame Cette maison traditionnelle possède une structure de briques et une toiture à deux versants revêtue de tôle. Elle se démarque par sa grande authenticité au niveau des matériaux, de la composition des façades et de la volumétrie. Figure 13 : 7832, rue Notre-Dame Cette maison traditionnelle québécoise a été bâtie dans la seconde moitié du XIXe siècle et jouit d’un excellent état d’authenticité. Elle a conservé sa toiture en tôle traditionnelle et ses fenêtres à battants. Figure 14 : 8720, rue Notre-Dame Construite au début du XXe siècle, cette résidence témoigne de l’aisance de son propriétaire. Elle possède une remarquable grille faîtière et un solage de pierre. Panneau # 4 : Trois-Rivières centre-ville Un cœur historique et commercial Situé à proximité du Platon, du fleuve Saint-Laurent et de la rue des Ursulines, le centre-ville de Trois-Rivières correspond réellement au centre géographique de la ville. L’activité commerciale y est concentrée de même que l’habitat bourgeois. Bien qu’il figure parmi les plus anciens quartiers de la ville, le centre-ville possède un visage relativement jeune en raison de sa reconstruction quasi totale après la conflagration de juin 1908. Figure 15 : 168, rue Bonaventure Rare vestige de l’architecture du Régime français, le manoir Boucher-de-Niverville a été épargné par l’incendie du 22 juin 1908. La construction du manoir remonte à la fin du XVIIe siècle; depuis, il a toutefois été allongé et a subi des modifications. Le visage qu’il arbore aujourd’hui est le même que celui de 1730. Marchands, banquiers et hôteliers L’activité commerciale et financière de la ville, de même que les lieux d’hébergement, se sont développés à proximité du fleuve Saint-Laurent puisque celui-ci assurait le transport des marchandises et des voyageurs. C’est à l’intérieur du quadrilatère formé par les rues du Fleuve, des Forges, Badeaux et Saint-Georges qu’on retrouvait les commerces, les institutions financières et les hôtels. Cependant, suite à l’incendie de 1908, la reconstruction presque entière du centre-ville favorisa la prédominance commerciale de la rue des Forges par rapport à la rue Notre-Dame, qui conserva tout de même sa vocation originale. La mise en place d’un tramway électrique sur ces deux importantes artères en 1915 facilita ainsi les déplacements entre Trois-Rivières et Cap-de-la-Madeleine. Figure 16 : 1411-1413, rue Notre-Dame L’édifice Balcer, construit entre 1908 et 1910, possède un programme décoratif classique malgré une certaine apparence de modernité : frontons, pilastres à chapiteaux 15 Rapport d’inventaire corinthiens et grandes arcades. Il a été complètement rénové par la Banque de Montréal en 1931 qui l’a occupé à partir de 1925. Figure 17 : 1425-1433, rue Notre-Dame Ce bâtiment représente un bel exemple de l’architecture de l’École des Beaux-Arts par son parement en pierre de taille et son programme décoratif classique. L’annexe qui prolonge le bâtiment sur la rue des Forges a été bien intégrée à l’ensemble. Figure 18 : 100, rue des Forges Construit entre 1908 et 1910, cet édifice, longtemps propriété de la Shawinigan Water and Power, puis des magasins à rayons Reitmans, se distingue par son élégant profil curviligne, par son parement en pierre de taille, la régularité de ses ouvertures ainsi que par sa corniche à modillons. Les demeures bourgeoises du centre-ville Une croissance marquée de la classe aisée au milieu du XIXe siècle, qui occupait alors tout l’espace laissé vacant par les institutions religieuses à proximité de la rue des Ursulines, entraîna une dispersion de la bourgeoisie dans le centre-ville de Trois-Rivières, notamment sur les rues Notre-Dame, des Forges, Hart et Bonaventure. Cette dernière possède toutefois les terrains les plus enviés, soit ceux situés à proximité du fleuve, des parcs et de l’activité économique de la ville. Figure 19 : 144, rue Bonaventure L’imposant carré en brique de cette demeure a été orné d’une fausse façade en pierre, ornementée à la manière de l’architecture Queen Anne. Figure 20 : 197, rue Bonaventure Cette demeure exceptionnelle se situe à la fois dans le style architectural néo-classique – en raison de son ornementation – et dans le courant pittoresque par ses ouvertures sur la nature, porches ouverts et terrasse couverte. Figure 21 : 240, rue Bonaventure Cette maison qui servit de résidence et de bureau de comté au premier ministre Maurice Duplessis, est caractérisée par son volume imposant et la sobriété de son ornementation. Remarquons toutefois son escalier et son porche d’entrée en pierre de facture monumentale. Des édifices publics monumentaux Si les rues Notre-Dame et des Forges ont connu un développement davantage commercial en raison de leur proximité au fleuve, les environs du parc Champlain, aménagé au coin des rues Bonaventure et Royale, ont été davantage convoités par la bourgeoisie, mais également par les institutions religieuses et publiques qui ont fait construire des édifices monumentaux témoignant de l’importance de la ville de Trois-Rivières. 16 Le Chemin du Roy à Trois-Rivières Figure 22 : 90, rue des Casernes Situé sur la terrasse Turcotte au début du XIXe siècle, le bureau de poste fut déménagé sur la rue des Casernes en 1873 et sur la rue Notre-Dame en 1875. Il disparut cependant lors de la conflagration de 1908 et fut reconstruit sur le Platon, en 1918. Figure 23 : 362, rue Bonaventure La cathédrale de l’Assomption est une œuvre d’inspiration néo-gothique construite selon les plans de l’architecte Victor Bourgeau. Sa construction s’échelonna sur une cinquantaine d’années. Le clocher et la façade monumentale sont redevables à Georges-Émile Tanguay, tandis que les verrières ont été réalisées par le maître-verrier Guido Nincheri. Figure 24 : 1325, place de l’Hôtel-de-Ville Deux hôtels de ville furent construits sur la rue Alexandre (actuelle rue Radisson) : l’un en 1871 et l’autre en 1910. L’hôtel de ville actuel – le troisième - est une œuvre résolument moderne de l’architecte Jean-Claude Leclerc. Cette réalisation lui valut la médaille Massey en 1971, la plus haute distinction en architecture au Canada. Panneau # 5 : Trois-Rivières arrondissement historique Un patrimoine protégé et mis en valeur Compris entre la rue Saint-Pierre et le fleuve Saint-Laurent, ainsi qu’entre le Platon et le ravin faisant face au couvent des Ursulines, l’arrondissement historique de la ville de Trois-Rivières, décrété en 1964, correspond au même territoire qui était ceint d’une palissade de pieux au milieu du XVIIe siècle et que les Amérindiens surnommaient la « Table ». Situé à proximité du port et de la terrasse Turcotte, ce secteur est presque exclusivement composé d’édifices institutionnels et de demeures bourgeoises. Figure 25 : 836, rue des Ursulines L’occupation bourgeoise de la rue des Ursulines s’est poursuivie au XIXe siècle, notamment en raison d’une augmentation de la classe aisée vers 1850. Plusieurs demeures furent alors érigées et se démarquèrent par des carrés imposants et un langage néo-classique empreint de pittoresque. Un paysage bâti marqué par les communautés religieuses Les Ursulines et les Récollets sont deux congrégations religieuses ayant profondément marqué les débuts de la ville. Arrivées en 1697, les Ursulines se sont d’abord installées sur le Platon, pour ensuite s’établir de façon permanente dans la résidence du gouverneur Claude de Ramezay. En 1715, elles ont ajouté à cette demeure une chapelle ainsi qu’un hôpital. Au fil des années, d’autres bâtiments ont été construits afin que les Ursulines puissent poursuivre leur mission éducative et hospitalière. Arrivés à la même époque, les Récollets se sont établis à proximité des Ursulines. Cependant, ils ont dû quitter leur couvent ainsi que leur chapelle à la suite de la Conquête. Leurs bâtiments ont alors connu plusieurs usages (prison, hôpital, palais 17 Rapport d’inventaire de justice, etc.) avant d’être acquis, en 1830, par l’évêque anglican de Québec et d’être consacrés sous le nom de presbytère et église St. James. Figure 26 : 811, rue des Ursulines Important témoin de l’architecture du Régime français, le monastère des Récollets se distingue par la sobriété de son architecture en pierre recouverte de crépi. Cependant, l’apparence extérieure de la chapelle, devenue l’église St. James, a connu d’importantes modifications en 1823. Figure 27 : 700-732, rue des Ursulines Le vieux monastère des Ursulines est un ensemble monumental qui se compose en façade de trois corps de bâtiments : un premier de style colonial français, un second à toit mansardé et un dernier de style néo-classique qui correspond à la chapelle. L’ensemble témoigne de l’histoire du développement de la communauté. Figure 28 : 694, rue des Ursulines L’école Marie-de-l’Incarnation est un bâtiment monumental caractérisé par une abondance et une diversité d’ornementation qui lui confèrent un caractère éclectique. Parmi les détails particuliers de cet édifice, on retrouve les tourelles d’angles avec fenêtres en forme de meurtrières et les oculi décoratifs posés sur la toiture. La tradition française L’arrondissement historique de Trois-Rivières se distingue des autres quartiers de la ville par une présence importante de l’architecture résidentielle en pierre. En effet, jusqu’au milieu du XIXe siècle, les maisons trifluviennes étaient généralement construites en bois alors qu’on réservait la pierre pour les bâtiments publics et religieux et pour quelques nobles demeures. Toutefois, la rue des Ursulines avait pour particularité d’accueillir, en plus des communautés religieuses, la bourgeoisie de la ville : marchands, industriels, commerçants et administrateurs venaient s’y établir et jouissaient de la proximité du fleuve. Leurs demeures se traduisaient par d’imposants carrés en pierre de facture néo-classique. Figure 29 : 834, rue des Ursulines Construite en pierre vers 1756, la maison de Gannes a été entièrement crépie, à l’exception d’une façade qui a plutôt été recouverte d’un clin de bois pour protéger davantage la maçonnerie contre les intempéries. Caractérisée par la sobriété de son ornementation classique, cette demeure est classée monument historique depuis 1961. Figure 30 : 864, rue des Ursulines Le premier manoir de Tonnancour fut incendié en 1784 et a été reconstruit, avec un étage supplémentaire, dans le style colonial français entre 1795 et 1797. Il s’agit d’une demeure imposante en pierre, recouverte de crépi, qui se distingue par sa toiture à mansardes et ses murs coupe-feu. Le manoir a été classé monument historique en 1966. 18 Le Chemin du Roy à Trois-Rivières Figure 31 : 802, rue des Ursulines Classée monument historique en 1961, la maison Hertel-de-la-Fresnière a été construite en 1824 par François Lafontaine. Ses murs de maçonnerie laissés à nu, ses murs coupe-feu ainsi que son programme décoratif traduisent une influence néo-classique indéniable. Panneau # 6 : Trois-Rivières quartier Sainte-Cécile Un faubourg ouvrier Au milieu du XIXe siècle, un quartier ouvrier se développa entre le domaine des Ursulines et le moulin des Américains établi sur le site du cap Métabéroutin. L’implantation de plusieurs industries à Trois-Rivières au début du XXe siècle attira les ruraux. La population du faubourg – qui devint la paroisse Sainte-Cécile en 1912 – s’accrut rapidement et provoqua une véritable pénurie de logements. En 1919, la Ville acheta des terrains qu’elle céda à la compagnie Tidewater à condition qu’elle bâtit des logements ouvriers sur le territoire dans un délai de trois ans. Figure 32 : le pont Duplessis après son effondrement À partir de 1832, un pont enjamba la rivière Saint-Maurice à la hauteur de l’île SaintChristophe. Un nouveau pont en béton fut inauguré en 1948 par Maurice Duplessis, mais la partie ouest s’effondra en 1951 faisant plusieurs victimes. Le pont Duplessis fut reconstruit et ouvert à la circulation en novembre 1953. Des maisons traditionnelles de faubourg Le territoire actuel du quartier Sainte-Cécile fut concédé dès le milieu du XVIIe siècle. Il conserva sa vocation agricole jusqu’à l’implantation du moulin des Américains en 1854. Le premier noyau de peuplement comprenait des maisons unifamiliales implantées les unes près des autres, autour des rues Saint-Paul et Hertel. Les maisons de la rue Sainte-Cécile, bâties entre les rues des Ursulines et des Commissaires, ont été érigées à cette époque. Elles adoptent des styles traditionnels, comme la maison à mansarde, et des typologies plus récentes, comme la maison Boom Town. Figure 33 : 234, rue Sainte-Cécile Cette maison à mansarde a été construite sur la limite arrière du lot. Son implantation indique que la demeure doit être une des plus anciennes du quartier. De plus, elle possède un parement de brique contrairement au lambris de bois habituel. Figure 34 : 224, rue Sainte-Cécile Il s’agit ici d’un bel exemple de maison Boom Town. Le quartier Sainte-Cécile compte peu de maisons similaires avec un lambris de bois, une toiture en appentis et une belle corniche à consoles. 19 Rapport d’inventaire Figure 35 : 642, rue des Ursulines Cette maison de type Queen Anne possède une riche décoration faite de boiseries, de chaînages d’angles et de vitraux. Remarquons aussi la lucarne-balcon à arc ogival, la lucarne à fronton arrondi et les murs coupe-feu décoratifs. De la maison en rangée aux ensembles d’habitation Le paysage bâti du quartier Sainte-Cécile est exceptionnellement homogène. Il se compose d’ensembles d’habitations et de maisons en rangée. L’implantation d’usines au début du XXe siècle ainsi que l’augmentation de la population entre 1911 et 1931 provoquèrent une crise du logement et transformèrent le visage de ce faubourg ouvrier. Les compagnies immobilières qui devaient bâtir des logements ouvriers adoptèrent un lotissement serré et construisirent des ensembles d’habitations à toit plat afin de maximiser leurs revenus. Ces caractéristiques définissent aujourd’hui le visage de la rue qui se présente comme un mur ininterrompu d’édifices bâtis en bordure de la route. Plus au nord, des maisons en rangée construites en retrait de la rue remplacent les ensembles d’habitation. Elles offrent plus d’espace aux ménages et comprennent une bande de verdure en façade. Figure 36 : 953-965, rue Sainte-Cécile Cet ensemble d’habitations destinées aux ouvriers a été érigé dans les années 1920. Il comprend trois étages et six logements. Mieux conservée, la partie de droite possède des escaliers et des balcons de bois ainsi que des fenêtres jumelées à guillotine. Figure 37 : 940-966, rue Sainte-Cécile Ces maisons en rangée ont été construites dans les années 1920 pour les ouvriers des usines voisines, dont la papeterie de la Canadian International Paper. Les logements sont répartis sur deux étages et offrent plus d’espace aux ménages que les ensembles d’habitations. Figure 38 : 1004-1030, rue Sainte-Cécile Ces maisons en rangée érigées dans les années 1950 possèdent une architecture plus élaborée que celle des maisons en rangée précédentes. Le corps de logis comprend deux avancées terminées comme des murs-pignons et une toiture à deux versants droits. Panneau # 7 : Cap-de-la-Madeleine Entre industries et pèlerinages La seigneurie de Cap-de-la-Madeleine fut concédée aux Jésuites en 1651 et comptait trois domaines dont les deux plus importants étaient le village du fort Saint-François et le village du fort du moulin à vent. Le départ des Jésuites en 1680 puis celui du curé résidant en 1729 freinèrent le développement de Cap-de-la-Madeleine. La paroisse connut un renouveau avec l’implantation d’usines à partir de 1870 et le développement des pèlerinages au Sanctuaire à la 20 Le Chemin du Roy à Trois-Rivières fin du siècle. Le paysage bâti de Cap-de-la-Madeleine embrasse autant l’architecture villageoise que religieuse et ouvrière. Figure 39 : 555, rue Notre-Dame Bâti en 1742, le manoir des Jésuites se compose alors d’un corps de logis en pierre à moellons et d’une haute toiture à deux versants. Aux XVIIIe et XIXe siècles, il servit d’abord de manoir et de relais aux voyageurs, puis, en 1903, le propriétaire ajouta deux étages en brique et une toiture à mansarde afin que son auberge accueillît les pèlerins qui affluaient au Sanctuaire. Une architecture à caractère villageois La seigneurie connut un départ prometteur et se classait au troisième rang des villes après Québec et Montréal en 1667. Le départ des Jésuites (1680) et du curé résidant (1729) annoncèrent une période sombre pendant laquelle la population déclina. Cap-de-la-Madeleine retrouva sa prospérité dans la seconde moitié du XIXe siècle d’où est largement issu son patrimoine architectural actuel. Entre 1850 et 1900, le paysage bâti de Cap-de-la-Madeleine se caractérisa par la prédominance d’une architecture villageoise. Le lotissement était relativement dense et se concentra le long de la rue Notre-Dame. Dans un premier temps, les habitants bâtirent des maisons traditionnelles québécoises, puis, dans un second temps, des maisons à mansarde. L’implantation d’usines à partir de 1870 modifia le visage de Cap-de-la-Madeleine: de nouveaux types de résidence apparurent comme les maisons Boom Town et de luxueuses demeures bourgeoises. Figure 40 : 296, rue Notre-Dame Cette maison traditionnelle québécoise a conservé tous ses éléments originaux comme son parement de bardeaux de bois, sa toiture de tôle traditionnelle, ses fenêtres à battants et ses portes à panneaux. Notons l’addition d’une annexe à mansarde à l’arrière pour agrandir le corps de logis principal. Figure 41 : 23, rue Notre-Dame Cette résidence est l’une des maisons à mansarde les mieux préservées du chemin du Roy à Trois-Rivières. Elle a conservé son lambris de bois, sa porte avec imposte, ses fenêtres à battants ainsi que son programme décoratif d’origine. Figure 42 : 382, rue Notre-Dame Unique à Cap-de-la-Madeleine, cette maison de style Queen Anne aurait été bâtie à la fin du XIXe siècle pour une personnalité en vue du village. Elle se distingue par son aspect pittoresque, ses boiseries et ses élégantes grilles faîtières. Un haut lieu de spiritualité Le site du Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap témoigne de l’intense vie religieuse qui s’y déroule. Son histoire remonte au Régime français avec la construction de la chapelle. Au printemps 1879, après un hiver doux durant lequel le fleuve n’avait pas gelé, un pont de glace se forma pour transporter les pierres nécessaires à la construction de la nouvelle église. Cet épisode, 21 Rapport d’inventaire appelé « le pont des Chapelets » en raison des nombreux chapelets récités ainsi que des récits de guérisons, marqua un point tournant dans l’histoire de la paroisse. Les pèlerins affluèrent à Cap-de-la-Madeleine pour demander l’intercession de la statue « miraculeuse » de la Vierge. Depuis, une imposante basilique a remplacé la deuxième église paroissiale afin d’accueillir davantage de pèlerins. Après Sainte-Anne-de-Beaupré et l’Oratoire Saint-Joseph, le sanctuaire de Cap-de-la-Madeleine est le lieu de pèlerinage le plus visité au Québec. Figure 43 : 626, rue Notre-Dame Érigée entre 1717 et 1720, la chapelle du Sanctuaire est la plus vieille église conservée au Canada. Elle se compose d’une nef sans bas-côté construite en pierres des champs et d’un transept peu saillant. Figure 44 : 626, rue Notre-Dame La communauté des Oblats s’installa à Cap-de-la-Madeleine en 1902 pour gérer le Sanctuaire et se construisit un monastère entre 1902 et 1904. La communauté déplaça le bâtiment plus au nord en 1949, afin de faire place à la basilique. Figure 45 : 626, rue Notre-Dame Œuvre maîtresse de l’architecte Adrien Dufresne, la basilique a été construite entre 1955 et 1962. Dufresne est une figure marquante de l’architecture religieuse québécoise au XXe siècle. Sa recherche s’inspire des travaux de l’architecte Dom Bellot et débouche sur un langage personnel dans cette œuvre. Panneau # 8 : Sainte-Marthe Des paysages qui ont conservé leur caractère agricole Le gouverneur de Trois-Rivières reçut le fief Sainte-Marie en 1656, une concession qui correspond au territoire actuel de Sainte-Marthe. Le seigneur s’établit sur son domaine et bâtit un petit bourg avec bastions qui comptait alors une vingtaine d’habitants. La seigneurie se composait de terres agricoles, et fut rattachée à la paroisse Sainte-Marie-Madeleine de Cap-dela-Madeleine. En 1915, Cap-de-la-Madeleine songeait à changer son statut municipalité de paroisse pour celui de ville. Les résidents de l’est de la paroisse s’y opposèrent et fondèrent une municipalité distincte : celle de Sainte-Marthe. Figure 46 : la chapelle commémorative Pierre Boucher – le seigneur du fief Sainte-Marie – construisit une chapelle en 1659 puis retourna en France l’année suivante. Il vendit le lieu de culte à la paroisse de Cap-de-laMadeleine. Mgr De Saint-Vallier ordonna l’érection du Sanctuaire en 1714 afin de remplacer ce bâtiment. Située près du cimetière paroissial, la chapelle commémorative rappelle le temple bâti par Boucher. 22 Le Chemin du Roy à Trois-Rivières Architecture rurale québécoise Le territoire de Sainte-Marthe se compose surtout de terres agricoles. De ce type d’occupation du sol résulte une faible densité d’habitation ainsi qu’une concentration des résidences en bordure du chemin du Roy. À l’exception de sa partie ouest, le territoire de Sainte-Marthe est peu développé et l’architecture rurale de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle domine le paysage bâti. On y retrouve d’abord des exemples de maisons traditionnelles québécoises qui constituent les plus anciens édifices du secteur. Les maisons à mansarde datent généralement de la fin du XIXe siècle tandis que les maisons plus carrées, de type cubique, sont apparues durant les premières années du XXe siècle ; elles témoignent de la prospérité de leur propriétaire. Figure 47 : 4391, route 138 Cette maison traditionnelle québécoise se démarque par sa décoration raffinée constituée d’une corniche à consoles et de boiseries appliquées sur la lucarne-balcon. Ce type de lucarne, rarissime dans l’architecture québécoise, se retrouve en grande concentration dans la région trifluvienne. Figure 48 : 3151, route 138 Cette maison à mansarde a été construite dans le dernier quart du XIXe siècle. La volumétrie et la composition des façades de la résidence sont demeurées inchangées, ce qui est tout à fait remarquable. Figure 49 : 2821, route 138 Cette résidence de type cubique a été construite pour une famille de cultivateurs prospères. Elle possède un état d’authenticité exceptionnel ainsi qu’un parement de métal embossé, seul exemple de ce type de revêtement sur le chemin du Roy à TroisRivières. L’influence de l’architecture américaine Aménagée aux limites de Cap-de-la-Madeleine et de Sainte-Marthe, la terrasse Saint-Maurice forme un développement domiciliaire construit pour les dirigeants de la Saint-Maurice Paper Company durant les années 1920. Son nom évoque le souvenir de la terrasse Turcotte, car ces deux lieux particuliers regroupaient les dirigeants de grandes compagnies. La terrasse SaintMaurice, constituée de cinq résidences bâties autour d’un rond-point, compte les plus beaux exemples d’architecture du courant Arts & Crafts de la région. La multiplication des saillies et l’utilisation de matériaux naturels créent le pittoresque de cette architecture souvent utilisée pour les propriétés de villégiature. Figure 50 : 11, terrasse Saint-Maurice Exemple éloquent de l’architecture de type Arts & Crafts, cette maison possède un parement de bardeaux de bois ainsi qu’une fausse mansarde inscrite dans une toiture à deux versants droits. 23 Rapport d’inventaire Figure 51 : 12, terrasse Saint-Maurice Cette autre maison de style Arts & Cratfs se distingue par sa grande véranda, son parement fait de bardeaux de bois, ses ouvertures multiples ainsi que par les chevrons apparents sous le débordement de sa toiture. Figure 52 : 13, terrasse Saint-Maurice Cette maison allie le courant néo-classique par sa volumétrie et sa composition architecturale et le courant pittoresque par son parement de bardeaux de bois et sa grande galerie couverte. Produits En guise de conclusion de ce document traitant de la méthodologie employée, nous résumons ici les produits issus de notre recherche. On pourra s’y référer pour connaître les sujets touchés et retracer l’information recherchée. Des fiches d’inventaire sous forme numérique (File Maker Pro) et en version papier ; Un relevé photographique archivé sur CD ; Un rapport contenant la méthodologie employée et des précisions concernant l’inventaire ; Un recueil de l’ensemble des textes d’analyse pour chaque propriété inventoriée. 8 panneaux d’exposition, leur structure et leur sac de transport. 1500 dépliants promotionnels de l’exposition. 24 Le Chemin du Roy à Trois-Rivières Bibliographie générale ADAM-VILLENEUVE, Francine et Cyrille FELTEAU. Les moulins à eau de la Vallée du SaintLaurent. Montréal, Éditions de l’Homme, 1978. Aperçu historique de la paroisse Sainte-Marie-Madeleine du Cap-de-la-Madeleine à l'occasion du Tricentenaire de son érection canonique le 30 octobre 1678. Cap-de-la-Madeleine, s.m.e., 1978. BERGERON, Claude. Architecture du XXe siècle au Québec. Québec, Musée de la Civilisation / Montréal, Méridien, 1989. BLANCHET, Johanne. Trois-Rivières, des témoins de son évolution. Circuit patrimonial. Guide à l’usage des promeneurs. Trois-Rivières, Comité des fêtes du 350ème anniversaire de la ville de Trois-Rivières, 1984. BOUCHARD, René et al. Itinéraire toponymique du chemin du Roy. Québec – Montréal. Québec, Gouvernement du Québec / Commission de toponymie, 1981. CARON-DRICOT, Andrée. Les Caron : une dynastie d’architecte depuis 1867. Nicolet, Racontages, 1997. Commission des biens culturels du Québec. Les chemins de la mémoire. Monuments et sites historiques du Québec, Tome 1. Québec, Publications du Québec, 1990, p. 19-35. Commission des biens culturels du Québec. Un patrimoine incontournable. Sélection de 29 biens culturels. Québec, Commission des biens culturels du Québec, 2000. « Dossier Trois-Rivières », dans Continuité, no 77 (été 1998). DOUVILLE, Raymond. La maison de Gannes à Trois-Rivières. Trois-Rivières, Éditions des Dix, 1957. « Exercice éclectique », dans Architecture, Bâtiment, Construction, vol. 23, no 267 (septembre 1968), p. 27-32. FRANQUET, Louis. 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Québec, Les Presses de l’Université Laval, 1978. 26 Le Chemin du Roy à Trois-Rivières Annexe 1 : La fiche d’inventaire 27 Rapport d’inventaire 28 Le Chemin du Roy à Trois-Rivières 29 Rapport d’inventaire 30 Le Chemin du Roy à Trois-Rivières 31 Rapport d’inventaire 32 Le Chemin du Roy à Trois-Rivières Annexe 2 : Description des champs de la base de données Données administratives NOM DU CHAMP OU SECTION Localisation et occupation de la propriété Adresse ; Numéro civique « de » Adresse ; Numéro civique « à » Adresse ; Nom de la rue DESCRIPTION Cette section permet de localiser et d’identifier la propriété inventoriée. Ce champ renferme le seul ou le plus petit numéro civique de la propriété. Ex. : pour l’adresse 349-351, rue Notre-Dame, inscrire 349. Ce champ renferme le plus grand des numéros civiques de la propriété si l’adresse de celleci en possède plus d’un. Ex. : pour l’adresse 349-351, rue Notre-Dame, inscrire 351. Ce champ contient le nom de la voie publique sur laquelle est située l’adresse principale de la propriété. Secteur Permet de connaître le secteur de la ville où se trouve la propriété. Les secteurs correspondent aux anciennes municipalités. Cadastre Permet de se référer au cadastre de la propriété. Zonage actuel Ce champ nous renseigne sur le zonage en vigueur actuellement. Les données proviennent du rôle d’évaluation. Ce champ nous renseigne sur l’usage principal actuel de la propriété. Usage actuel Dénomination Ce champ nous renseigne sur le nom officiel actuel de la propriété. Ex. : Manoir de Niverville ou église NotreDame-de-la-Visitation . Ne pas VALEURS Sous forme de boîte de texte. Saisir manuellement. Sous forme de boîte de texte. Saisir manuellement. Si aucun numéro civique « à », ne rien écrire dans le champ. Sous forme de liste de valeurs. Choisir une seule valeur parmi la liste de rues proposées. Toutes les rues concernées par l’inventaire sont listées par ordre alphabétique avec le type de voie (boulevard, rue, avenue, place, carré, etc.) entre parenthèses. Sous forme de liste de valeurs. Choisir une seule valeur parmi : • Cap-de-la-Madeleine • Pointe-du-Lac • Sainte-Marthe • Trois-Rivières • Trois-Rivières-Ouest Sous forme de boîte de texte. Saisir manuellement. Séquence ininterrompue de chiffres. Sous forme de boîte de texte. Saisir manuellement. Sous forme de boîte de texte. Saisir manuellement. Se baser sur le CUBF (Code d’utilisation des biens fonds). Code de quatre chiffres associé à une définition textuelle. Sous forme de boîte de texte. Saisir manuellement. 33 Rapport d’inventaire Statut juridique Photographie 34 confondre avec la raison sociale d’un commerce qui n’est pas considérée. Ce champ nous renseigne sur Sous forme de liste de valeurs : le ou les statut(s) juridique(s) • arrondissement historique attribué(s) à la propriété. Le • arrondissement naturel statut juridique désigne la • assujetti à un plan protection ou la reconnaissance d’implantation et d’intégration légale donnée par différents architecturale paliers de gouvernement • bien archéologique classé (fédéral, provincial, municipal). • bien archéologique reconnu Si la propriété ne possède • monument historique cité aucun statut légal, choisir la • monument historique classé valeur « sans statut ». • monument historique national • monument historique reconnu • partie d’un site archéologique classé • partie d’un site archéologique reconnu • partie d’un site canadien • partie d’un site du patrimoine • partie d’un site historique classé • partie d’un site historique reconnu • partie de l’aire de protection • partie de l’arrondissement historique • partie de l’arrondissement naturel • sans statut • site archéologique classé • site archéologique reconnu • site canadien • site du patrimoine • site historique classé • site historique national • site historique reconnu Photographie récente de la La photographie est insérée dans sa façade principale de la résolution la plus faible (72 dpi) afin propriété. de ne pas surcharger inutilement la base de données. Le Chemin du Roy à Trois-Rivières Données architecturales Typologies Typologie fonctionnelle Typologie constructive apparente Typologie formelle dominante Typologie : Ensemble de caractères ou d’éléments communs qui permettent de catégoriser, de classifier les édifices selon leur forme, leur construction ou leur fonction. La typologie formelle se rapporte à la fonction d’origine du bâtiment, ce pourquoi il a été construit. À ne pas confondre avec l’usage actuel de la propriété. Un bâtiment peut avoir été conçu comme maison (typologie fonctionnelle : résidentielle) et avoir été transformée en commerce (usage actuel : magasin). La typologie fonctionnelle correspond habituellement à une forme bâtie particulière, à un type architectural identifiable. La typologie constructive se rapporte au type de construction du bâtiment, à son matériau et son type d’assemblage. La typologie constructive évolue habituellement selon les époques et l’évolution des techniques. Étant donné qu’aucune vérification a été faite à l’intérieur des bâtiments, la typologie constructive reste estimée selon l’époque de la construction et la forme du bâtiment. La typologie formelle se rapporte au style architectural du bâtiment, à ses caractéristiques formelles et ornementales qui permettent de le classifier selon un courant ou une époque stylistique. Il est rare qu’un bâtiment soit un exemple d’un style pur, d’un seul courant. Sa construction est habituellement influencée par différents courants et traditions stylistiques. C’est pourquoi il faut en dégager la typologie formelle dominante. Sous forme de liste de valeurs. Choisir une seule valeur parmi : • agricole • commerciale • industrielle • institutionnelle ou publique • militaire • mixte • récréative • religieuse • résidentielle • scolaire • autre Sous forme de liste de valeurs. Choisir une seule valeur parmi : • béton • brique • charpente claire en bois • charpente d’acier • madrier sur madrier • pièce sur pièce (bois) • pierre • indéterminée Sous forme de liste de valeurs. Choisir une seule valeur parmi : • artisan • beaux-arts • colonial français • contemporain de consommation • contemporain de création • contemporain d’évocation • cubique • éclectisme • maison à mansarde • néo-classicisme • pararationalisme • protorationalisme épuré • protorationalisme ornementé 35 Rapport d’inventaire Occupation physique du Cette section nous informe sur l’occupation de la parcelle sur terrain Présence d’arbres matures Présence de bâtiments secondaires d’intérêt Fonction du bâtiment secondaire Délimitation de la propriété 36 laquelle est implanté le bâtiment inventorié. Ce champ nous renseigne sur la présence ou non d’arbres matures sur la propriété. Un arbre mature est celui qui, par sa hauteur et sa grosseur, a un impact significatif sur le paysage. Ce champ nous renseigne sur la présence ou non de bâtiments secondaires d’intérêt sur la propriété. Un bâtiment secondaire (ou bâtiment annexe) est une construction autonome, non accolée à la propriété principale. Ex. : grange, remise, garage, poulailler. On ne relève que les bâtiments secondaires qui semblent posséder un intérêt patrimonial, qui témoignent de la vocation historique du lieu. Ne pas considérer les bâtiments secondaires récents ou sans valeur patrimoniale. Nous renseigne sur la fonction apparente du ou des bâtiments secondaires d’intérêt. Ce champ nous renseigne sur • • • • • Queen Ann Second empire style international tradition québécoise ville champignon Sous forme de case à cocher. Cocher la case s’il y a présence d’arbres matures. Si aucun arbre mature, ne rien cocher. Sous forme de case à cocher. Cocher la case s’il y a présence de bâtiments secondaires d’intérêt. Si aucun bâtiment secondaire d’intérêt, ne rien cocher. Sous forme de liste de valeurs. Choisir un maximum de deux valeurs parmi : • atelier • caveau à légumes • chapelle • corps de logis secondaire • écurie • fournil • garage • grange-étable • hangar • hangar attaché • kiosque • laiterie • poulailler • remise • sans objet • serre • silo Sous forme de liste de valeurs. Le Chemin du Roy à Trois-Rivières le type de délimitation qui ceinture la parcelle, soit par rapport aux parcelles contiguës ou à la voie publique. Élévations Nombre d’étages Niveau atteint par l’escalier extérieur Saillies ; type Cette section contient les données architecturales relatives aux façades de l’édifice. Ce champ nous renseigne sur le nombre d’étages (ou de niveaux) que possède la propriété (rez-de-chaussée inclus mais sous-sol exclus). Ex. : rez-de-chaussée + 1er étage + 2ème étage = 3 étages. Un comble habité situé sous un toit à deux versants droits est comptabilisé comme un demiétage. Cependant, un comble habité sous un toit mansardé est comptabilisé comme un étage complet. Ce champ nous renseigne sur le niveau maximal atteint par un escalier extérieur. Le 1er étage correspond au niveau du rezde-chaussée et ainsi de suite. Considérer seulement les escaliers de plus de trois marches et les escaliers extérieurs (les escaliers fermés de façon permanente ne sont pas considérés). Dans le cas de plus d’un escalier donnant accès à des niveaux différents, choisir le niveau maximal atteint. Si l’étage du soubassement du bâtiment est au moins à moitié dégagé audessus du sol, il est considéré comme rez-de-chaussée. Ce champ nous renseigne sur les saillies et avancées que l’on retrouve sur le bâtiment. On entend par saillie tout élément ou excroissance qui surplombe ou se détache du volume principal de la propriété. Choisir une seule valeur parmi : • aucun • clôture • cours d’eau • écran végétal • fossé • muret • mur de soutènement • sans objet Sous forme de boîte de texte. Saisir manuellement. Écrire les chiffres avec décimal. Ex. : 1,5 ; 2 ; 2,5 Sous forme de liste de valeurs. Choisir une seule valeur parmi : • 1er • 2e • 3e • 4e • plus de 5 • sans objet • sous-sol Sous forme de liste de valeurs. Choisir jusqu’à un maximum de quatre valeurs parmi : • aucune • auvent • avancée • balcon • cheminée • clocher • clocheton 37 Rapport d’inventaire Soubassement ; matériau Matériau façade principale 38 • contrefort • escalier • escalier de secours • escalier monumental • galerie • garage • logette • marquise • mur coupe-feu • oriel • perron • porche • portail • portique • rampe d’accès • tambour • terrasse • tourelle • véranda • verrière • volume annexe Ce champ nous renseigne sur Sous forme de liste de valeurs. le matériau du soubassement, Choisir une seule valeur parmi : des fondations. À ne pas • béton confondre avec le matériau de • brique revêtement qui peut recouvrir • indéterminé les fondations. Ex. : crépi sur • pierre fondations en pierre. • sans objet Ce champ nous renseigne sur Sous forme de liste de valeurs. le revêtement extérieur de la Choisir jusqu’à un maximum de deux façade principale qui est valeurs parmi : identifiée sur le plan • bardeaux de bois d’implantation du formulaire des • béton coulé données administratives. Si • blocs de béton plus d’un revêtement, inscrire le • blocs de verre revêtement dominant dans la • brique de revêtement première case du champ. • brique structurale • céramique • enduit et crépi • fibre de bois pressé • indéterminé • panneaux de béton préfabriqués • panneaux de verre • papier goudronné • parement de fibre minérale et ciment • parement de métal à clins • parement de métal embossé • parement de métal en plaques • parement de métal profilé • parement de plastique ou vinyle • parement temporaire Le Chemin du Roy à Trois-Rivières Matériau façade secondaire gauche Matériau façade secondaire droite Toiture et lucarnes Profil toiture Revêtement toiture • pierre à moellons • pierre de revêtement • pierre de taille • pierre des champs • planches de bois horizontales • planches de bois obliques • planches de bois verticales • sans objet Ce champ nous renseigne sur Sous forme de liste de valeurs. le revêtement extérieur de la Choisir jusqu’à un maximum de deux façade secondaire gauche (par valeurs. rapport à la façade principale). Voir liste pour Matériau façade Si plus d’un revêtement, inscrire principale le revêtement dominant dans la première case du champ. Ce champ nous renseigne sur Sous forme de liste de valeurs. le revêtement extérieur de la Choisir jusqu’à un maximum de deux façade secondaire gauche (par valeurs. rapport à la façade principale). Voir liste pour Matériau façade Si plus d’un revêtement, inscrire principale le revêtement dominant dans la première case du champ. Cette section contient les données architecturales relatives au toit de l’édifice et à ses lucarnes. Ce champ nous renseigne sur Sous forme de liste de valeurs. le profil ou la forme du toit de la Choisir un maximum de deux valeurs propriété. Si plus d’un profil sur parmi : un même bâtiment, inscrire le • à croupe profil dominant ou le plus • à deux versants à base significatif. recourbée • à deux versants droits • arrondi • autre • conique • coupole • demi-croupe • dôme • en appentis • en pavillon • fausse mansarde • mansardé à deux versants • mansardé à quatre versants • plat Ce champ nous renseigne sur Sous forme de liste de valeurs. le matériau de couverture Choisir un maximum de deux valeurs dominant de la propriété. parmi : • bardeaux d’ardoise • bardeaux d’asphalte • bardeaux de bois • indéterminé • membrane • planches de bois 39 Rapport d’inventaire • sans objet • tôle à baguettes • tôle à la canadienne • tôle en plaque • tôle pincée • tôle profilée • tuiles • verre Sous forme de liste de valeurs. Choisir jusqu’à un maximum de deux valeurs parmi : • à arc • à croupe/demi-croupe • à fronton arrondi • à fronton triangulaire • à pignon • à pignon à base recourbée • chatière • continue • aucune • circulaire • en appentis • indéterminé • pendante • puits de lumière • rentrante • sans objet • triangulaire Lucarnes Ce champ nous renseigne sur la forme des lucarnes situées sur le toit du bâtiment. Dans le cas où il y a deux types de lucarnes différentes, inscrire le type de lucarne dominant dans la première case du champ. Ouvertures Cette section contient les données architecturales relatives aux portes et aux fenêtres. Ce champ nous renseigne sur Sous forme de liste de valeurs. la forme de l’ouverture de la Choisir jusqu’à un maximum de trois porte. Ne pas confondre la valeurs parmi : forme de l’ouverture et la forme • à arc en plein cintre de la porte qui peuvent être • à arc ogival différentes. Par exemple, une • à arc surbaissé porte rectangulaire peut prendre • indéterminé place dans une ouverture à arc • particulière surbaissé. • rectangulaire • sans objet Ce champ nous renseigne sur Sous forme de liste de valeurs. le type de la porte par rapport à Choisir jusqu’à un maximum de trois sa fonction ou à sa composition. valeurs parmi : Le type de porte est en lien • à panneaux horizontalement avec le champ • aucune précédent, c’est-à-dire qu’à • cochère chaque forme d’ouverture se • de garage rattache un type de porte. • entièrement vitrée • indéterminé • plane • pleine Portes : forme de l’ouverture Portes : type 40 Le Chemin du Roy à Trois-Rivières Portes : sous-type Portes : matériau Fenêtres : forme de l’ouverture Fenêtres : type • porte fenêtre • sans objet Ce champ nous renseigne sur Sous forme de liste de valeurs. les caractéristiques des portes Choisir jusqu’à un maximum de trois identifiées dans le champ valeurs parmi : précédent. Le sous-type de • avec baies latérales porte est en lien • avec imposte horizontalement avec les deux • avec imposte cintrée champs précédents, c’est-à-dire • avec menuiserie ornementale qu’à chaque forme d’ouverture • avec vitrage et de type de porte se rattache • avec vitrail un sous-type de porte. Dans le • cintrée cas où plusieurs sous-types • contre-porte sont possibles, choisir le plus • sans objet significatif. • sans vitrage Ce champ nous renseigne sur Sous forme de liste de valeurs. le matériau dont sont compoChoisir jusqu’à un maximum de trois sées les portes identifiées dans valeurs parmi : les champs précédents. Le • bois matériau est en lien • indéterminé horizontalement avec les trois • métal champs précédents, c’est-à-dire • plastique/pvc qu’à chaque forme d’ouverture, • sans objet de type et de sous-type de • verre porte se rattache un matériau. Ce champ nous renseigne sur la forme de l’ouverture de la fenêtre. Ne pas confondre la forme de l’ouverture et la forme de la fenêtre qui peuvent être différentes. Par exemple, une fenêtre rectangulaire peut prendre place dans une ouverture à arc surbaissé. Sous forme de liste de valeurs. Choisir jusqu’à un maximum de trois valeurs parmi : • à arc en plein cintre • à arc ogival • à arc surbaissé • carrée • circulaire • en bandeau horizontal • en bandeau vertical • indéterminée • losange • meurtrière • octogonale • ovale • particulière • rectangulaire • triangulaire Ce champ nous renseigne sur Sous forme de liste de valeurs. le type de la fenêtre par rapport Choisir jusqu’à un maximum de trois à sa forme ou à son système valeurs parmi : d’ouverture. Le type de fenêtre • à battants est en lien horizontalement • à charnière avec le champ précédent, c’est• à guillotine à-dire qu’à chaque forme • à manivelle d’ouverture se rattache un type • aucune de fenêtre. • blocs de verre • bow window 41 Rapport d’inventaire Fenêtres : sous-type Fenêtres : matériau Ornementation Support motif 42 • composée • coulissante • croisée • fixe • indéterminé • oculus • rose • sans objet • vitrine commerciale Ce champ nous renseigne sur Sous forme de liste de valeurs. les caractéristiques des Choisir jusqu’à un maximum de trois fenêtres identifiées dans le valeurs parmi : champ précédent. Le sous-type • à grands carreaux de fenêtre est en lien • à petits carreaux horizontalement avec les deux • avec baie latérale champs précédents, c’est-à-dire • avec imposte qu’à chaque forme d’ouverture • avec imposte cintrée et de type de fenêtre se • avec menuiserie ornementale rattache un sous-type de • avec vitrail fenêtre. Dans le cas où • cintrée plusieurs sous-types sont • contre-fenêtre possibles, choisir le plus • jumelée significatif. • mur-rideau • sans carreaux • sans objet Ce champ nous renseigne sur le matériau dont sont composées les fenêtres identifiées dans les champs précédents. Le matériau est en lien horizontalement avec les trois champs précédents, c’està-dire qu’à chaque forme d’ouverture, de type et de soustype de fenêtre se rattache un matériau. Cette section contient les données architecturales relatives à l’ornementation de l’édifice. Ce champ nous renseigne sur le support de l’ornementation, c’est-à-dire à quel endroit ou sur quel élément on retrouve un motif décoratif. En raison du très grand nombre de type d’ornements différents qui demanderait des listes de valeurs extrêmement longues sans grande pertinence, seul le support du motif a été relevé. Dans le cas où il y a plusieurs supports de motif, choisir les plus significatifs en premier. Sous forme de liste de valeurs. Choisir jusqu’à un maximum de trois valeurs parmi : • bois • indéterminé • métal • plastique/pvc • sans objet Sous forme de liste de valeurs. Choisir jusqu’à un maximum de quatre valeurs parmi : • amortissement • aucun • cheminée • corniche • couronnement • couverture : appareil • couverture : faîte • couverture : forme des composantes • couverture : rive Le Chemin du Roy à Trois-Rivières Ornement Nous renseigne sur le type d’ornement que l’on retrouve sur le bâtiment. Ne relever que les plus significatifs. • fenêtre • lucarne • mur : appareil • mur : base • mur : forme des composantes • mur : insertion • mur : rive • ouverture : cadre • porte • saillie Sous forme de liste de valeurs. Choisir jusqu’à un maximum de quatre valeurs parmi : • aisselier • applique • balustrade • balustre tourné • bandeau de brique • bandeau de pierre • bardeau découpé • bas-relief • boiserie ornementale • cadre en crépi • chaînage d'angle • chambranle en bois sculpté • chambranle en pierre • colonne ouvragée • console • corniche à consoles • corniche moulurée • corniche à modillons • couronnement en brique • croix • dentelle • entablement • épi / fleuron • faux colombages • fer ornemental • frise • fronton • gradin • grille faîtière • insertion de pierre • jeu de briques • linteau en pierre • niche • parapet • pierre de date • pinacle • planche cornière • plate-bande en brique / pierre • polychromie • retour de l'avant-toit 43 Rapport d’inventaire Emplacement de l’ornement Ce champ nous renseigne sur quelle façade de l’édifice sont situés l’ornementation et le support du motif identifiés dans le champ précédent. Les deux champs sont liés horizontalement, c’est-à-dire qu’à chaque support du motif correspond un emplacement de l’ornement. Évaluation de l’état physique Cette section contient les données architecturales relatives à l’état physique de la propriété. Ce champ permet d’évaluer l’état physique de l’édifice. État physique Remarques sur l’état physique Date d’évaluation • sans objet • statue • tympan • urne • vitrail • volet Sous forme de liste de valeurs. Choisir jusqu’à un maximum de quatre valeurs parmi : • façade arrière • façade avant • façade latérale • sans objet • sur plusieurs faces Sous forme de case à cocher. Cocher une seule valeur parmi : • Bon état • Travaux mineurs requis • Travaux majeurs requis Ce champ permet d’inscrire des Sous forme de boîte de texte. Saisir remarques quant à l’état manuellement. physique de la propriété, et plus précisément, la description des travaux requis pour améliorer son état. Étant donné que l’état physique Sous forme de boîte de texte. Saisir d’un bâtiment évolue dans le manuellement une date. AAAA-MMtemps selon qu’il se dégrade ou JJ qu’il fasse l’objet de travaux, il est important d’inscrire la date d’évaluation de l’état physique. Données historiques Construction Année construction Période de construction 44 Cette section nous renseigne sur la construction de la propriété. Ce champ nous renseigne sur l’année ou l’époque de construction de la propriété. L’année ou la période de construction peuvent être vérifiée ou estimée. Sous forme de boîte de texte. Saisir manuellement. Si l’année est estimée, inscrire vers devant la date. Ce champ permet de faire des requêtes par époque de construction. Sous forme de liste de valeurs. Choisir une seule valeur parmi : • Avant 1850 Le Chemin du Roy à Trois-Rivières Propriétaire constructeur Ce champ nous renseigne sur le propriétaire qui a fait construire la propriété. Maître(s) d’œuvre Ce champ nous renseigne sur les maîtres d’œuvre ou les personnes responsables de l’exécution des travaux de construction de la propriété. Si plus de deux maîtres d’œuvre, choisir les plus pertinents (en commençant par l’architecte et l’entrepreneur général). Ce champ nous renseigne sur le statut (profession) des maîtres d’œuvre identifiés dans le champ précédent. Le statut est en lien horizontalement avec le champ Maître(s) d’œuvre. Ce champ permet d’entrer des notes historiques et des remarques qui peuvent servir de points de repère dans l’évolution de la propriété. Cette section nous renseigne sur les différentes transformations subies par l’édifice depuis sa construction. Statut maître d’œuvre Notes historiques Transformations apportées à la propriété • 1850-1900 • 1900-1925 • 1925-1950 • 1950-2003 Sous forme de boîte de texte. Saisir manuellement. Inscrire le prénom et le nom du propriétaire ou sa raison sociale. Si le propriétaire d’origine reste inconnu, inscrire « indéterminé ». Sous forme de boîte de texte. Saisir manuellement. Inscrire le prénom et le nom du maître d’œuvre ou sa raison sociale. Si le maître d’œuvre reste inconnu, inscrire « indéterminé ». Sous forme de boîte de texte. Saisir manuellement. Inscrire le statut du maître d’œuvre (architecte, charpentier, entrepreneur, maîtremaçon, etc.). Si le statut du maître d’œuvre est inconnu, inscrire « indéterminé ». Sous forme de boîte de texte. Saisir manuellement. Sous forme de boîte de texte. Saisir manuellement. 45 Rapport d’inventaire Sources documentaires Sources Description de la référence Cette section permet de dresser une liste des sources documentaires qui ont servi aux recherches et à la réalisation de la base de données. La référence complète des documents permet également de les retracer aisément. Ce champ renferme la Sous forme de boîte de texte. Saisir référence des différents manuellement. documents consultés sous forme de bibliographie. Gestion des données Gestion des données Créée le : Créée par : Modifié le : Modifié par : Cette section permet de savoir à quel moment et par qui la fiche a été créée ou modifiée. Ce champ permet de savoir quand a été créée la fiche. Ce champ permet de connaître le nom de la personne ou de la firme consultante qui a créé la fiche. Ce champ nous renseigne sur la date des dernières modifications. Ce champ nous renseigne sur l’auteur des dernières modifications. Sous forme de boîte de texte. Saisir manuellement la date. AAAA-MM-JJ Sous forme de boîte de texte. Saisir manuellement. Sous forme de boîte de texte. Saisir manuellement la date. AAAA-MM-JJ Sous forme de boîte de texte. Saisir manuellement. Évaluation du potentiel patrimonial État d’authenticité État d’authenticité Date de l’évaluation Remarques 46 Cette section nous renseigne sur l’état d’authenticité de la propriété. Ce champ permet de classifier Sous forme de case à cocher. l’état d’authenticité selon quatre Cocher une seule valeur parmi : catégories. • État complet • Évolution harmonieuse • Transformations réversibles • Altérations importantes Étant donné que l’état Sous forme de boîte de texte. Saisir d’authenticité d’un bâtiment manuellement une date. AAAA-MMévolue dans le temps selon les JJ transformations qu’il subit, il est important d’inscrire la date d’évaluation de l’état d’authenticité.. Ce champ permet d’émettre des Sous forme de boîte de texte. Saisir précisions ou des commentaires manuellement. par rapport à l’état d’authenticité Le Chemin du Roy à Trois-Rivières Potentiel monumental et historique Critère(s) d’évaluation Analyse Valeur patrimoniale Valeur patrimoniale Recommandations de la propriété identifié dans le champ précédent. Cette section permet d’évaluer, sous différents critères, le potentiel monumental et historique de la propriété. Ce champ nous renseigne sur Sous forme de case à cocher. les différents aspects pour Cocher une ou plusieurs valeurs lesquels la propriété présente parmi : un intérêt et qui sont traités • valeur d’âge dans le texte d’analyse du • valeur d’usage champ suivant. Ce champ a une • valeur de position valeur indicative et non • valeur d’art exhaustive. • valeur de matérialité Ce champ, sous forme de texte Sous forme de boîte de texte. Saisir continu, nous renseigne sur manuellement. l'histoire du bâtiment, sur son intérêt architectural ainsi que sur ses éléments qui méritent d’être conservés ou mis en valeur. Cette section nous renseigne sur la valeur patrimoniale de l’édifice par rapport à l’ensemble des propriétés inventoriées. Ce champ permet de classifier Sous forme de liste de valeurs. les propriétés inventoriées selon Choisir une seule valeur parmi : une échelle de valeur allant • aucune d’exceptionnelle à aucune. • bonne • exceptionnelle • faible • moyenne • supérieure Ce champ permet d’émettre des Sous forme de boîte de texte. Saisir recommandations ou des manuellement. précisions relatives à l’évaluation de la valeur patrimoniale de la propriété. 47 Rapport d’inventaire 48 Le Chemin du Roy à Trois-Rivières Annexe 3 : Liste des propriétés inventoriées Pointe-du-Lac Route 138 100 110 300 380 490 730 1130 1640 1680 3040 3130 3160 3270 3320 3845 Rue Notre-Dame 2500 2550 2660 2720 2731 2760 2780-2786 2861 2881 2900 2900 2930 2931 2960 Trois-Rivières-Ouest Rue Notre-Dame 4036-4038 4447 4550-4554 4551 4587 4970 5147 5216 5217 5776 6139 6456 7690 7812-7814 7832 7854 7884 8220-8222 8290-8300 8510 8720 Boulevard Royal 4950 Trois-Rivières (centre-ville) Rue Notre-Dame 1260 1266 1356-1380 1400-1420 1411-1413 1425-1433 1435 1436 1441 1457 1460-1486 1465 1500 1520-1524 1851-1867 1892 1938-1944 1954-1956 2026 49 Rapport d’inventaire Rue des Forges 100 Rue Bonaventure 144 149-159 165 168 171-173 181-183 186-190 197 214 240 300 324 362 362 Place de l’Hôtel-de-Ville 1325 Trois-Rivières (arrondissement historique) Rue des Ursulines 642 653 669 693 694 700-732 784 802 811 834 836 849 852-856 857-859 863 864 50 Rue des Casernes 90 Trois-Rivières Sainte-Cécile Rue Sainte-Cécile 124 184 192 200 214-216 224 234 695-705 725-737 865-877 900-934 911-927 937-949 940-966 953-965 1004-1030 1034-1074 1082-1122 1089-1113 1121-1149 Rue Saint-Maurice 340 Cap-de-la-Madeleine Rue Notre-Dame 23 47-49 75 119 181 197 199-203 209 219 281-283 289-291 Le Chemin du Roy à Trois-Rivières 293 296 299 309 349-351 382 435-437 476 484 485 510-512 511 546 555 562 568 605 623 626 (sanctuaire) 626 (basilique) 626 (monastère des Oblats) 659-661 673-675 687 690 Sainte-Marthe Route 138 930 1039-1041 1100 1130 1481 (chapelle commémorative) 1481 (charnier du cimetière) 1781 2201 2297 2421-2423 2491 2821 3151 3751 3931 4061 4391 Terrasse Saint-Maurice 9 10 11 12 13 51 Le Chemin du Roy à Trois-Rivières Annexe 4 : Conception graphique des panneaux d’exposition 53