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Bien que le Dr Dorian ait souligné que la présence de ces facteurs de risque ne signifie pas que l’on
souffrira nécessairement de fibrillation auriculaire un jour, il a néanmoins précisé que les risques d’être
atteint de ce trouble augmentent de façon exponentielle à chaque décennie de vie. « Les Canadiens ne
devraient pas hésiter à consulter leur médecin s’ils éprouvent de tels symptômes ou s’ils ont des
antécédents médicaux qui augmentent leur risque de fibrillation auriculaire », a-t-il mentionné.
Reconnaître les symptômes
Bien que 40 pour cent des répondants aient indiqué au départ qu’ils savaient ce qu’était la fibrillation
auriculaire, plus de la moitié d’entre eux (54 pour cent) ont été incapables de mentionner l’un des
symptômes associés à ce trouble, une fois qu’il leur a été décrit. De façon spontanée, seulement
cinq pour cent des 1773 répondants ayant indiqué qu’ils savaient ce qu’était la fibrillation auriculaire ont
mentionné les palpitations cardiaques, alors qu’il s’agit du symptôme le plus fréquent associé à ce
trouble. Toutefois, avec de l’aide, 65 pour cent des répondants de ce groupe ont reconnu parmi les
symptômes de fibrillation auriculaire les « battements cardiaques irréguliers, inconfortables et très
rapides », et 38 pour cent, les « palpitations » dans la poitrine.
Une qualité de vie perturbée
En plus des graves conséquences que peut avoir la fibrillation auriculaire sur le cœur, ce trouble peut
également influer sur la qualité de la vie quotidienne des personnes qui en souffrent. Lorsque de
nombreux symptômes de fibrillation auriculaire sont présents, notamment des étourdissements et des
douleurs à la poitrine, il peut devenir presque impossible d’effectuer des tâches en apparence simples.
Près de la moitié (46 pour cent) des 115 Canadiens ayant indiqué qu’une fibrillation auriculaire avait
déjà été diagnostiquée chez eux ont mentionné que ce trouble nuisait considérablement à leurs
activités quotidiennes.
Comme le montrent les résultats du sondage, les répercussions négatives de la fibrillation auriculaire
sont également vécues par les membres de la famille, qui doivent parfois assumer le rôle d’aidant
naturel. Ainsi, parmi les 524 répondants ayant indiqué qu’une fibrillation auriculaire avait déjà été
diagnostiquée chez un membre de leur famille, plus de la moitié (56 pour cent) ont mentionné que ce
trouble avait une incidence négative sur les activités quotidiennes de leurs proches, ce qui donne à
penser qu’ils pourraient partager la détresse des personnes aux prises avec de graves symptômes.
Pour maintenir le bon rythme, parlez à votre médecin
La majorité des répondants (83 pour cent) ont mentionné que leur médecin de famille constituerait leur
première source d’information sur la fibrillation auriculaire. Or, dans les faits, seulement 55 pour cent
des répondants chez qui ce trouble n’a pas été diagnostiqué, mais qui ont éprouvé au moins un des
symptômes qui y sont associés, ont fait part de leurs symptômes à leur médecin. La majorité des
personnes qui l’ont fait ont déclaré que leur médecin leur avait ensuite fait passer un
électrocardiogramme, le test le plus courant qui permet de diagnostiquer la fibrillation auriculaire.
Outre les professionnels de la santé, parmi lesquels les médecins de famille viennent au premier rang
(83 pour cent), les répondants ont mentionné qu’ils chercheraient également à obtenir de l’information
sur la fibrillation auriculaire auprès d’autres sources. Ainsi, six répondants sur 10 ont indiqué qu’ils
consulteraient un média quelconque, le choix le plus populaire étant le réseau Internet (59 pour cent).
Selon la Fondation des maladies du cœur du Canada, la chose la plus importante que les personnes
puissent faire, si elles croient qu’elles sont exposées à un risque de fibrillation auriculaire, est de parler
à un professionnel de la santé. Elles peuvent également consulter le site Web de la Fondation au
www.fmcoeur.ca pour en savoir plus sur ce trouble du rythme cardiaque.