ANTHROPOLOGIE DE L`AFRIQUE ANT 3742A Prof

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Faculté des sciences sociales | Faculty of Social Sciences
Sociologie et anthropologie | Sociology and Anthropology
ANTHROPOLOGIE DE L’AFRIQUE
ANT 3742A
Prof. Abdoulaye Gueye
Automne 2010
PLAN DE COURS
Horaire du cours :
Cours: Mardi: 13h00-14h30 et Jeudi:11h30-13h
Salle: SMD227
Heures de bureau: Mardi : 14h30-16h30
Courrier électronique :
[email protected]
Bureau: DMS 8110
Tél: (613) 562-5800, poste 1321
Toute question envoyée par courriel devrait recevoir réponse dans un délai de deux jours
ouvrables ou au prochain cours s’il a lieu dans les 48 heures suivant la réception du courriel.
Notez que le professeur se réserve le droit ne pas répondre à un courriel si le niveau de langage
n’est pas adéquat.
Sur campus virtuel :
non
DESCRIPTION OFFICIELLE DU COURS
Introduction générale à l'anthropologie de l'Afrique. Au moyen d'études de cas, analyse holistique
des cultures, sociétés et changements dans la région.
OBJECTIFS GÉNÉRAUX DU COURS
L’Afrique apparaît comme le continent de la singularité dans la vision des Occidentaux. Rien ne
semble s’y faire de la même façon qu’ailleurs ; elle est exotique, monolithique, sans civilisation et
vide de raison. Cette vision colportée par des voyageurs, des aventuriers, puis des administrateurs
coloniaux a été cautionnée par des scientifiques canonisés. Ainsi le philosophe allemand, Hegel,
s’interrogeait même sur la participation de l’Afrique à l’Histoire. À leur tour, les média
réactualisent et parfois renforcent les clichés et images fantasmatiques sur le continent. Les
dynamiques qui y ont cours semblent se réduire à la violence, la souffrance, la privation, etc.
Ce cours vise à interroger cette conception de l’Afrique, du point de vue anthropologique. Les
étudiants seront ainsi invités, à travers une sérier de lectures, à réfléchir sur la complexité de cette
entité géographique. Ils apprendront que, bien que s’y manifestent des traits culturels qui
transcendent les frontières géographiques, le continent renferme une diversité de réalités
culturelles et politiques, ainsi que d’expériences historiques, au point qu’il serait parfois juste de
parler aussi de l’Afrique au pluriel.
Dans le cadre de cours, les étudiants auront acquis les outils théoriques et des données de terrain
qui leur permettront de saisir la diversité anthropologiques de l’Afrique.
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
Le souci constant, dans ce cours, sera de mettre en perspective l’Afrique de la tradition et celle de
la modernité. Ainsi, les institutions et formations d’organisation sociales en cours dans l’Afrique
traditionnelle seront étudiées parallèlement aux questions qui se saisissent des sociétés africaines
contemporaines. Parmi les thèmes à traiter : les institutions matrimoniales, la stratification
sociale, la division ethnique, les enjeux de développement et les questions identitaires.
Par cette approche, les étudiants parviendront à saisir les permanences socioculturelles au sein des
sociétés africaines, ainsi que des changements de même nature qui s’y opèrent. Ils seront aussi
éclairés sur les différences qui existent entre les peuples et aussi entre les pays africains.
MÉTHODES PÉDAGOGIQUES
Ce cours est conçu comme un mélange de séminaire et de cours magistral. Les étudiants sont
tenus de contribuer activement à l’animation des différentes séances. Pour cette raison, leur
présence en classe est nécessaire. La participation des étudiants consistera en des exposés et la
rédaction de notes de lectures qui seront discutées en classe. Les exposés comme les notes de
lectures porteront sur des textes du recueil qui sera en vente à Rytec : 404 Dalhousie, Ottawa.
MODALITÉS D’ÉVALUATION
L’évaluation des étudiants se fera sur la base :
- d’un exposé portant sur un texte du recueil ; il devra impérativement être remis au
professeur à la fin de la présentation. La longueur du texte devra être de 1500 mots à 2000 mots
(20% de la note finale dont 5% pour la présentation orale)
- des tests surprise tout au long du semestre (20% de la note finale)
- un examen en salle (30% de la note finale). Elle aura lieu le 12 novembre 2010
- une note de recherche de 2500 à 3000 mots (30% de la note finale) sur le thème de la
circoncision en Afrique. Elle est à remettre le 10 décembre au secrétariat de sociologie et
d’anthropologie. Les étudiants doivent se servir, en plus d’un texte soumis par le professeur,
d’au moins dix ouvrages ou articles. Ils sont tenus d’indiquer avec précision leurs lectures
complémentaires dans une rubrique bibliographique. Les textes cités doivent être clairement
indiqués. Toute citation doit être entre guillemets. Les étudiants sont particulièrement sensibilisés
au plagiat. (Lire attentivement le document sur le plagiat)
Grille de notation
Les critères de notation sont les suivants:
a- Identification de la thèse des auteurs
b- inventaire et analyse des idées principales
c- qualité de l’écriture
d- structuration de l’argument
20%
45%
15%
20%
N.B. : 10 fautes d’orthographe ou de grammaire dans un travail écrit entraînent la perte de 15%
des points attribués pour la «qualité de l’écriture». Si plus de 40 fautes sont relevés, aucun point
ne sera attribué pour ce critère.
L’assiduité étant obligatoire, les absences non justifiées par une attestation médicale délivrée par
un médecin du centre de santé de l’Université d’Ottawa seront sanctionnées par un retrait de
points: 2 points par absence. Les travaux remis 4 jours après la date d’échéance ne seront pas
acceptés.
Politique concernant la qualité de la langue et les retards dans la remise des travaux
La présence en classe est nécessaire pour bien réussir le cours.
Vous serez jugés sur la qualité de la langue, alors prenez les moyens nécessaires pour éviter les
fautes d’orthographes, de syntaxe, de ponctuation, d’impropriété des termes, etc. Vous pouvez
être pénalisés jusqu’à 15 % selon les indications du professeur.
Aucun retard dans la remise des travaux ne sera toléré, à moins de maladie ou autre raison
sérieuse acceptée par le professeur. Les retards non autorisés seront pénalisés. Le règlement
universitaire prévoit que l'absence à un examen ou à un test ou la remise tardive des travaux pour
cause de maladie doit être justifiée au professeur par la présentation d'un certificat médical
conforme.
L’absence pour toute autre raison sérieuse doit être justifiée par écrit, aux secrétariats scolaires de
la Faculté, dans les cinq jours ouvrables qui suivent la date de l’examen ou de la remise d’un
travail. La Faculté se réserve le droit d’accepter ou de refuser la raison avancée. Les raisons
telles que les voyages, le travail ou toutes erreurs commises dans la lecture de l’horaire des
examens ne sont pas acceptables.
En cas de maladies ou malaises, les certificats médicaux sont acceptés. Par contre, la faculté qui a
besoin de renseignements supplémentaires concernant un certificat médical ou qui désire vérifier
l’authenticité d’un certificat médical doit l’envoyer au Service de santé de l’université d’Ottawa
(situé au 100 Marie-Curie).
Chaque jour de retard entraîne une pénalité de 5% (les fins de semaine n’étant pas chômées).
Ceci vaut également pour les travaux qui seraient envoyés par courriel et, dans ce cas-ci, l’heure
de réception du courriel par le destinataire est garante de l’heure de remise.
Nous vous conseillons d’aviser votre professeur le plus tôt possible si une fête religieuse ou un
événement religieux force votre absence lors d’une évaluation.
DÉROULEMENT DU COURS ET BIBLIOGRAPHIE
Partie I : La première moitié du cours sera consacrée à deux objectifs. Le premier a trait à une
réflexion épistémologique sur la discipline anthropologie en terrain africain. Le second objectif
consiste en l’étude des structures sociales de l’Afrique traditionnelle.
Semaine I (9 sept) : Présentation du syllabus
Une fois que les étudiants auront pris connaissance du syllabus, le professeur les invitera, selon
l’ordre alphabétique des patronymes, à choisir le texte sur lequel il souhaite centrer leur exposé.
Ce procédé permettra d’éviter les arbitrages complexes devant résulter du choix du même texte
par plusieurs étudiants.
Semaine II (14-16 sept) : Aux origines du savoir africaniste
Cette séance a pour but de réfléchir sur les origines du savoir anthropologique sur les sociétés
africaines. Le professeur se souciera de mettre en relief le rôle de l’impérialisme puis de la
colonisation dans la naissance des travaux anthropologiques consacrés à l’Afrique. Il s’attellera à
montrer dans quelle mesure l’existence de l’Afrique ressortit largement à une construction de
l’Europe.
- *Sibeud, Emmanuelle, Une science impériale pour l’Afrique, Paris, Éditions de l’École des
hautes Études en Sciences Sociales, 2002, pp.36-56.
- Mudmbe, V.Y., The Invention of Africa: Gnosis, Philosophy and the Order of Knowledge,
London/ Bloomington, James Curry/ Indiana University Press, 1988, pp.1-23
Semaine III (21-23 sept) Système d’organisation sociale traditionnelle : l’exemple des castes
Nous montrerons ici en quoi les castes participent à l’élaboration d’une division sociale du travail
dans les sociétés africaines. Nous mettrons en relief également les inégalités associées à ce
système d’organisation. Nous verrons, par exemple, que l’appartenance à une caste donnée ferme
la porte à l’accès à certains métiers au sein des sociétés africaines traditionnelles et détermine
souvent le choix de son futur époux ou de sa future épouse. Elle peut aussi être associée à des
stigmates; les personnes membres d’une certaine caste se verront refuser l’accès à un lieu sacré
ou le contact avec un objet sous prétexte qu’elles sont naturellement «impures». À partir
d’exemples tirés d’autres ouvrages et d’articles de journaux, le professeur montrera que le
système des castes comme la plupart des éléments organisationnels des sociétés africaines
traditionnelles perd largement de sa prégnance en Afrique sous la pression des instruments de la
modernisation.
-*Tamarai T., Les castes de l’Afrique occidentale : artisans et musiciens endogames, Nanterre,
Société d’ethnologie, 1997, pp 29-46
-*Mbow P. et Botte R. «Démocratie, droits humains et castes au Sénégal», Journal des
africanistes, vol. 70, no1-2, 2000, pp. 71-91
-Bâ M., Une si longue lettre (roman), Dakar, NEA, 1979
-*Dilley, R. M., «The question of caste in West Africa with special reference to Tukulor
craftsmen», Anthropos, vol.95, no1, 2000, pp.149-165.
Semaine IV (28-30 sept): Les classes d’âge : vieux ou jeune, une construction sociale
Les sociétés africaines comme les autres sociétés identifient en leur sein une catégorie
démographique : les «vieux». Mais en Afrique traditionnelle, la vieillesse est un statut social dont
la détermination est éminemment complexe. Ce n’est pas un statut que l’on acquiert
automatiquement en raison de son âge très avancé. On s’y prépare, comme on se prépare à un
examen. Le statut de vieux doit être mérité et est décerné sur la base de plusieurs critères souvent
combinés tels que le fait de devenir grand parent et d’attester d’une conduite sociale exemplaire.
De plus, la personne ayant accédé à ce statut se doit de continuer à cultiver des comportements
socialement exemplaires pour garder son statut. Comme la vieillesse, la jeunesse en Afrique est
aussi un statut plus déterminé socialement que biologiquement. L’accès y est conditionné par une
série d’épreuves que l’individu doit franchir.
-*Jolly E., «Au fil des âges : Classe d’âge et génération chez les Dogon», L’Homme, 167-168,
2003, pp. 167-104
-*Rabain-Jamin J., «Enfance, âge et développement chez les wolofs du Sénégal», L’Homme, 167168, 2003, pp. 49-66
-*Cissé Y. T., «Préparation à la vieillesse et auto-purification» in Attias-Donfut, C. et Rosenmayr
L., Vieillir en Afrique, Paris, PUF, 1994, pp.129-142
- Abéles M. et Collard C. (eds.), Âge, pouvoir et société en Afrique noire, Paris, Karthala, 1985.
Semaine V (5-7 oct) : Les Rites de passage
Les sociétés africaines traditionnelles avaient inventé des rites qui servaient souvent à initier leurs
membres à des fonctions sociales, à les introduire dans un monde de pairs. On connaît ainsi des
rites accompagnant des expériences telles que la circoncision, la grossesse, le mort, etc. Que sont
devenus aujourd’hui ces rites? Quelle place leur est accordée dans les sociétés en question?
-*Diarra T., «Initiations, association et socialisation de la jeunesse en milieu bamanan du
Beledug au Mali» in Almeida-Topor H., Coquery-Vidrovotch C., Goerg O. et Guitart F. Les
jeunes en Afrique, tome I, Paris, L’Harmattan, 1992, pp. 186-208
-*Droz Y., «Circoncision féminine et masculine en pays kikuyu», in Cahiers d’Études africaines,
158, 2, 2000, pp.215-240
- Kourouma A., Les soleils des indépendances, Paris, Seuil, 1990 (rééd.)
- *Leonard L., «We Did It for Pleasure Only: Hearing Alternative Tales of Female
Circumcision», Qualitative Inquiry, vol. 6, n02, 2000, pp.212-218.
Semaine VI (12-14 oct) : Parenté et famille
Le fait biologique n’est pas toujours l’élément qui informe du lien de parenté entre deux
individus. Chaque société détermine les règles de la parenté entre ses membres. Elle hiérarchise
les liens entre les membres d’un groupe de parenté. Dans certains groupes sociaux en Afrique, par
exemple, les liens qui lient le neveu à l’oncle sont plus forts que ceux qui lient le fils au père.
Nous allons dans le cadre de ce cours brosser un panorama, nullement exhaustif, des règles de la
parenté dans les sociétés africaines.
-* Barry A., «Le lien de sève et la maison paternelle», in L’Homme, vol.163, no2, 2002, pp. 137156.
-*Meillassoux C., «Parler parenté : observer, nommer, classer», L’Homme, vol.153, no1, 2000,
pp.153-164.
- Paul, J.L., «Les structures alimentaires de la parenté de Meillassoux», Journal des
anthropologues, no118-119, 2009, pp.113-129.
Semaine VII (19-21 oct) : Le mariage
Le mariage est une institution importante des sociétés africaines traditionnelles. La polygynie le
caractérise largement. Le mariage est presque demeuré universel en Afrique. En effet, toute
personne est quasiment assurée d’un(e) conjoint; la société y veillant. Mais cette intervention de
la société dans le mariage n’est pas sans poser problème à la volonté individuelle. Sous l’effet des
agents de la modernisation, l’institution du mariage subit de nombreuses transformations. La
pratique de la polygynie recule sous l’avancée de l’urbanisation. Qui plus est, la famille n’est plus
l’espace principal d’où se décide le choix du conjoint, les individus se marient aujourd’hui en
faisant fi de quelques règles telles que l’endogamie.
-*Pradelle de Latour C.H, «De l’alliance matrimoniale en Afrique : une autre approche»,
L’Homme, 154-155, 2000, pp. 145-158
-* Smith, D. J. et alii. «Legacies of Biafra: Marriage, ‘Home People’ and Reproduction Among
the Igbo of Nigeria», Africa, vol.75, no1, 2005, pp.30-45.
-Aryee «L’évolution des modèles matrimoniaux», in Aderanti, A. (ed.) La famille africaine :
politique démographique et développement, Paris, Karthala, 1999, pp.108-127
-Fainzang S., La femme de mon mari : étude ethnologique du mariage polygamique en Afrique et
en France, Paris, L’Harmattan, 1988
Semaine de lecture : 24-30 octobre
Partie II : Dynamiques contemporaines des sociétés africaines
Dans cette deuxième partie du cours, l’accent portera sur les sociétés africaines postcoloniales. Il
s’agira de confronter les étudiants avec les thèmes qui prédominent la littérature consacrée à
l’Afrique depuis l’accession à l’indépendance. Le professeur abordera des grands thèmes tels que
les relations interethniques, les crises du développement dans les sociétés africaines, la
démocratisation des pays africains...
Semaine VIII (2-4 nov) : Organisation et crise de l’État africain
Nous allons présenter les formes d’organisation politique en place en Afrique au cours de la
colonisation. Ces formes d’organisation politiques seront comparées aux États modernes en place
aujourd’hui en Afrique, dans le but de mettre en évidence les pratiques et les conceptions du
pouvoir politique qui ont traversé l’histoire de l’Afrique.
-*Appiah K. A : «États altérés» in Le Débat, Janvier 2002, pp.17-33.
-Lendja Ngnemzue, A. B., «Fondements et instrumentalisation de la crise politique et axiologique
de l’État camerounais», Journal des anthropologues, no118-119, 2009, 279-304.
-*Mbembe A., «Du gouvernement privé indirect», in Politique africaine, 73, 1999, pp.103-121
Semaine IX (9-11 nov) : Question de développement en Afrique
Lors de leur accession à l’indépendance, tous les pays africains, sans aucune exception, se sont
fixés comme objet premier le développement économique. Quelques dirigeants estimaient
d’ailleurs qu’en l’an 2000 cet objectif aura été atteint. Or il s’avère en ce début du deuxième
millénaire que ce pari est loin d’être gagné. Nous tenterons dans ce cadre de comprendre les
facteurs explicatifs de l’échec du développement économique en Afrique. D’une part, l’accent
sera mis sur l’alignement des pays africains aux doctrines économiques occidentales et les effets
qui en ont résulté. D’autre part, il sera aussi relevé la gestion dite «patrimoniale» des économies
africaines par les dirigeants nationaux ainsi que ses impacts néfastes sur le vécu des peuples
africains. Elle est à l’origine de la déstructuration des liens de solidarité traditionnelles tant dans
les villes que dans les campagnes.
-* Caratini S. et Atlani-Duault, L. « ‘Le projet Alizés-Electriques’ ou les paradoxes du rapport de
développement», Autrepart, no35, 2005, pp.
-* Blundo , G. et Olivier de Sardan, J. P. État et corruption en Afrique, Paris, Karthala, 2007,
pp.XX
Semaine X (16-18 nov): Dynamiques religieuses
L’Afrique sub-saharienne est devenue un carrefour important des religions, et fait l’objet de
convoitise de la part des entrepreneurs religieux. S’y côtoient, outre les religions animistes locales
encore pratiquées par une certaine frange de la population, l’islam et le christianisme, à travers
leurs différentes branches souvent rivales (soufi/shiites ; évangélistes/pentecôtistes, etc.) qui
tentent chacune d’étendre son influence sur le continent.
-*Fancello, S. «‘Akanité’ et pentecôtisme : identité ethno-nationale et religion globale»,
Autrepart, no38, 2006, pp.81-98.
- *Seraphin, G. «Coloniser les esprits : la presse pentecôtiste à Nairobi (Kenya)», MAUSS,
vol.23, no1, 2004, pp.487-493.
- Higazi,, A. et Pratten, D. «Social Mobilization and Collective Violence: Vigilantes et Militias in
the Lowlands of Plateau State, Central Nigeria», Africa, vol. 78, no1, 2008, pp.107-135.
Semaine XI (23-25 nov): Les conflits identitaires
L’Afrique contemporaine est un théâtre constant de conflits. En 1994, alors que venait de
s’achever la célébration d’un événement heureux que constituèrent les premières élections
multiraciales en Afrique du Sud, le Rwanda s’engageait dans un conflit fratricide. En 2003, la
communauté politique panafricaine s’est émue des massacres à grande échelle commis en Côte
d’Ivoire. Et les affrontements meurtriers en République Démocratique du Congo (ex-Zaïre)
semblent s’enliser dans une quasi-banalité. À partir de quelques études de cas, il sera abordé ici
les origines et les facteurs des conflits en Afrique subsaharienne
-*Mwembu D. D., «L’épuration ethnique au Katanga et l’éthique du redressement des torts du
passé» in Canadian Journal of African Studies , 33, 2/3, 1999, pp 483-498
-*Vidal C., «Rwanda 1994 : l’imaginaire traditionnel perverti par le génocide», in L’Homme, 163,
2002, 205-215
Semaine XII (30 oct-2 déc) : Débat contemporain : l’autochtonie
Cette séance sera consacrée à un débat majeur en cours dans l’anthropologie africaniste
actuellement : la question de la citoyenneté.
- Cutolo, A. « Populations, citoyennetés et territoires : autochtonie et gouvernementalité en
Afrique», Politique africaine, no112, 2008, pp.5-17.
- Marshall-Fratani, R. «The War of ‘who is who’: autochtony, nationalism, and citizenship in the
Ivoirian Crisis», African Studies Review, vol.49, no2, 2006, p.9-43
Semaine XIII (7 décembre): Conclusion
Attention à la fraude scolaire !
La fraude scolaire est un acte commis par une étudiante ou un étudiant et qui peut fausser
l’évaluation scolaire (c’est-à-dire les travaux, tests, examens, etc.). Elle n’est pas tolérée par
l’Université. Toute personne trouvée coupable de fraude est passible de sanctions sévères.
Voici quelques exemples de fraude scolaire :
Plagier ou tricher de quelque façon que ce soit;
Présenter des données de recherche qui ont été falsifiées;
Remettre un travail dont vous n’êtes pas, en tout ou en partie, l’auteur;
Présenter, sans autorisation écrite des professeurs concernés, le même travail dans plus
d’un cours.
Ces dernières années, le perfectionnement d’Internet a fortement facilité la découverte des
cas de plagiat. Les outils mis à la disposition de vos professeures et professeurs permettent, à
l’aide de quelques mots seulement, de retracer sur le Web l’origine exacte d’un texte.
Pour plus d’information sur la fraude et les moyens de l’éviter, vous pouvez consulter la page
web de la faculté offrant des conseils pour vos études et la rédaction de travaux universitaires
à cette adresse : http://www.sciencessociales.uottawa.ca/fra/prem_cycle_conseils.asp. Vous
pouvez également consulter la page web de la faculté recensant les documents d’information
sur l’intégrité et le plagiat dans les travaux universitaires à cette adresse :
http://www.sciencessociales.uottawa.ca/fra/ethique.asp.
La personne qui a commis ou tenté de commettre une fraude scolaire ou qui en a été
complice sera pénalisée. Voici quelques exemples de sanctions pouvant être imposées :
recevoir la note « F » pour le travail ou le cours en cause;
l’ajout d’une exigence supplémentaire (de 3 à 30 crédits) au programme d’études ;
la suspension ou l’expulsion de la Faculté.
Au cours de la dernière session, la majorité des personnes coupables de fraude ont eu « F »
dans le cours concerné et devront obtenir de trois à douze crédits supplémentaires dans leur
programme d’études.
Vous pouvez vous référer au règlement à l’adresse suivante :
http://www.uottawa.ca/academic/info/newsletter/fraud_f.html
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