TDRs pour l`Evaluation Stratégique Environnementale et

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REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Projet de Renforcement des Capacités du Secteur Minier
(PRECASEM)
Evaluation Stratégique Environnementale et Sociale (ESES)
Termes de Référence
I.
Contexte
1. La République du Cameroun dispose d’importantes ressources minérales dont l’exploitation et
le développement auront à la fois des retombées positives sur l’économie et la société
camerounaise dans son ensemble, mais aussi des effets négatifs, sur la situation socioéconomique et environnementale du pays. Dans le cadre de la stratégie de développement du
secteur minier du Gouvernement, qu’accompagne la mise en œuvre d’un projet d’assistance
technique au secteur, l’évaluation de ces impacts s’avère d’une impérieuse nécessité afin
d’optimiser les bénéfices environnementaux et sociaux qui pourront résulter de la réalisation des
investissements dans le secteur minier, notamment la protection de l’environnement présent et
futur ainsi que les effets durable du développement lié à l’exploitation des ressources naturelles et
à l’équilibre des écosystèmes.
2. Les ressources minérales du Cameroun comprennent notamment le nickel, le cobalt, le fer, la
bauxite, le diamant, l’or, le calcaire, le marbre, autant de minéraux dont l’exploitation aura des
impacts négatifs certains sur l’environnement du Cameroun, notamment sur la faune, la flore et
sur les populations riveraines, dont beaucoup vivent actuellement en dessous du seuil de
pauvreté, particulièrement dans les zones rurales. Toutefois, en dépit de ses richesses
géologiques, l'exploitation minière n'a encore jamais joué un rôle majeur dans le développement
du Cameroun, aucune opération industrielle n’étant entrée en exploitation à ce jour.
3. Le Cameroun est actuellement à un tournant important en ce qui concerne le développement de
son secteur minier avec la mise en exploitation prochaine de certains de ses gisements. Une
bonne gestion des revenus des industries extractives représente un réel potentiel pour lutter contre
la pauvreté et contribuer au développement durable. En effet, l'industrie minière est toujours
créatrice d’emplois, directs et indirects ; elle permet également de procéder aux transferts de
technologies et génère des revenus importants, revenus qui peuvent constituer le potentiel
financier indispensable aux gouvernements pour le développement de grandes infrastructures,
motrices de développement pour d’autres secteurs.
Dans sa « vision 2035 », le gouvernement camerounais oriente une grande partie de ses ambitions
de développement autour de l’exploitation et de la bonne gestion de ses ressources naturelles
(mines, forêts, agriculture..) ainsi que sur un développement rapide de ses infrastructures (routes,
chemin de fer, aéroports, ports…).
4. Cependant de nombreux défis se posent au secteur minier. Un certain nombre d'opérateurs ont
d’ores et déjà lancé des négociations pour la signature d’une convention minière afin d’obtenir un
permis d’exploitation. Hormis les substances utiles (marbre, calcaire), seuls deux permis
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d’exploitation pour la Mine industrielle ont été attribués, à GEOVIC en 2003 pour le
cobalt/nickel et à C&K Mining en 2010 pour le diamant et l’exploitation proprement dite n’a
toujours pas démarré. Les opérateurs évoquent souvent le manque de clarté et la longueur des
procédures pour justifier cette situation, mais également l’absence de certains textes d’application
de la loi de 2001 et de la réglementation consécutive au texte du Code minier révisé de 2010 . Par
ailleurs, le manque d’infrastructures et de stratégie coordonnée pour relever ces défis contribuent
également à entraver le développement des opérations minières au Cameroun.
Si le démarrage de l’exploitation minière industrielle reste plus lent au vu des contraintes cidessus énoncées, l’exploitation minérale artisanale est effective depuis plusieurs décennies et
porte notamment sur l’or, le sable et d’autres minéraux.
5. Les nombreux indices miniers font du Cameroun un pays avec un fort potentiel de
développement minier. Sur cette base, l’exploitation minière peut être une clé de développement
intégré, puisqu’elle appelle la construction des infrastructures de transport et des infrastructures
énergétiques impliquant ainsi un grand nombre de secteurs porteurs dans le sillage de la
croissance économique. De plus l’exploitation minière est porteuse de développement d’activités
économiques diversifiées, d’opportunités d’emplois et le développement des communautés
locales, tant au niveau de la redistribution et de la bonne gestion des revenus que du
développement d’infrastructures sociales.
6. Dans la perspective de développement du secteur minier au Cameroun, un projet d’assistance
technique au secteur est en cours de préparation et sera actif sur une période de 5 ans. Le projet a
pour objectif l’amélioration de l’efficacité, de la transparence ainsi que de la contribution au
développement durable du secteur minier. Pour ce faire, il portera essentiellement sur
l’amélioration (i) de l’efficacité et de la transparence dans la gestion du secteur minier ; et (ii) les
cadres d’orientation pour un développement minier durable. Cette orientation répond aux
préoccupations majeures que pose le développement minier tout au long de la chaine de valeur
qui permet de transformer les ressources minières du pays en bénéfices durables. Il est évident
que de tels concepts ne peuvent devenir opérationnels et traduits dans le projet PRECASEM que
s’ils sont discutés, approuvés, négociés et mis en œuvre dans un cadre intégré qui inclut toutes les
parties prenantes.
7. Les composantes du Projet d’assistance technique (PRECASEM) sont les suivantes :
Composante 1. Renforcement institutionnel pour améliorer la connaissance des ressources, le
suivi de l'exploitation minière et la transparence du secteur minier au Cameroun.
Composante 2. Intégration de l'exploitation minière industrielle dans le développement local et
régional, autour des projets miniers.
L’Annexe 1 aux présents TDRs fournit une description détaillée des composantes.
Dans le cadre de la préparation et la mise en œuvre des reformes du secteur minier, incluant le
PRECASEM, une évaluation de la situation sociale et environnementale s’avère nécessaire.
II – Objectifs
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8. L’objectif principal de l’Evaluation Stratégique Environnementale et Sociale (ESES) est
d’identifier les mesures nécessaires pour favoriser le développement écologiquement durable et
socialement équitable du secteur minier à travers :
1. L’identification et l’accroissement de l’attention sur les préoccupations
environnementales et sociales autour du développement du secteur minier ;
2. Le renforcement des outils de gestion environnementale et sociale ;
3. L’amélioration de la redevabilité sociale en rendant le processus minier plus transparent ;
4. Le renforcement des capacités du secteur en matière
de gestion des risques
environnementaux et sociaux liés au développement du secteur minier.
9. L’ESES permet d’amorcer les reformes du secteur minier, par une approche combinant un
travail analytique et un travail de dialogue avec les parties prenantes au secteur. L’ESES couvrira
les aspects environnementaux et sociaux directement liés au développement du secteur minier
ainsi que les implications environnementales et sociales indirectes et plus larges qui découleraient
du développement des établissements humains, urbains et des infrastructures nécessaires à la
croissance du secteur minier.
10. Pour ce faire, l’étude se divisera en trois étapes majeures :
(i)
L’identification des préoccupations environnementales et sociales
(ii)
Une évaluation des capacités institutionnelles et des politiques économiques pour
la gestion du secteur
(iii) Une analyse des risques et la formulation de recommandations
III- Identification des priorités environnementales et sociales
11. L’objectif de cette activité est de définir un processus de sélection, pour les parties prenantes,
des préoccupations environnementales et sociales liées à la réforme du secteur minier. Dans un
premier temps, le consultant procédera à l’identification des questions environnementales et
sociales clés liées au développement économique du secteur minier. Cette activité devra se baser
sur une analyse détaillée des problèmes rencontrés au Cameroun et devra contribuer à fournir à
toutes les parties prenantes (administrations, partenaires au développement, acteurs de l’industrie
minière, société civile, communautés locales) un maximum d’informations et connaissances
relatives aux impacts environnementaux et sociaux probables liés au développement du secteur
minier, ainsi qu’une évaluation des principaux effets probables de la croissance du secteur minier
sur l’environnement physique et social (populations) ; et les classer par ordre d’importance.
12. Dans un second temps, l’analyse des parties prenantes devra permettre d'identifier les
principaux acteurs sociaux dans le secteur qui devraient être associés à l’ESES et dans la
définition des préoccupations environnementales et sociales. L'analyse devra inclure les
individus, organisations, et les segments vulnérables de la société affectée par les activités
minières (populations riveraines et autochtones). Les facteurs historiques, sociaux, politiques,
économiques et culturels qui peuvent avoir une influence sur les relations entre les parties
prenantes doivent être examinés. Cette analyse des parties prenantes permettra d'approfondir la
compréhension des relations de pouvoir, des réseaux, et des intérêts liés à la réforme du secteur
minier proposé. Ces éléments aideront à l’amélioration du processus de participation publique et des
mécanismes de recevabilité – incluant l’établissement d’une « Plateforme de Redevabilité Sociale du
Secteur Minier» qui sera mise en place dans le cadre du PRECASEM - et identifiera avec quelles
parties prenantes un dialogue plus approfondi sera éventuellement nécessaire.
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13. Sur la base de l’analyse des parties prenantes et de la définition des préoccupations, via un
processus consultatif (incluant notamment les acteurs les plus fragiles de la société), le consultant fera
l’analyse des grands problèmes environnementaux et sociaux qui découlent de la croissance du
secteur minier y compris ceux relatifs:
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Au développement des réseaux de transport, d’énergie et des infrastructures hydrauliques;
Aux risques de déforestation, de conversion d’habitats naturels et de perte de biodiversité ;
Au risque de dégradation des ressources hydrauliques et de la santé humaine du fait du
développement des activités minières et des infrastructures qui leurs sont liées ;
Au potentiel de contamination des sols en relation avec les activités minières existantes ou
futures ;
Aux surcharges des services publics et sociaux locaux du fait de l’immigration induite par les
activités minières et les activités associées ;
Aux activités des mines artisanales et des mines à petite échelle ;
Aux risques de dégradation des mœurs et coutumes;
Aux impacts spécifiques sur les populations vulnérables (pygmées, femmes et enfants)
Aux risques sécuritaires liés aux changements rapides de l’environnement et aux potentielles
frustrations des communautés riveraines ;
Aux risques liés aux expropriations et relocalisations potentielles
Aux pertes potentielles des sites archéologiques.
III- Analyse environnementale et sociale des capacités institutionnelles et des politiques
économiques
14. Cette activité consiste à analyser, sur la base des études existantes (Diagnostics UE et M. Ortega
et étude CED) et sur l’identification des préoccupations et parties prenantes du secteur minier (II), la
capacité des principales institutions engagées dans le secteur minier ainsi que le cadre légal et
réglementaire, en matière de prise en compte des aspects environnementaux et sociaux. L’analyse
portera tant sur le cadre légal et réglementaire formel, y compris les conventions minières en cours de
validité, que sur les règles coutumières et/ou traditionnelles régissant le secteur. Le consultant devra
se concentrer sur les mécanismes de transposition des lois, règlements et règles informelles, dans les
réalités de terrain, notamment en matière de gestion des impacts environnementaux et sociaux et de
règlement des conflits relatifs à l’utilisation du territoire.
15. Cette activité se déroulera en quatre étapes :
(i) analyse des mécanismes de transposition du cadre législatif et réglementaire dans les réalités
de la gestion des préoccupations environnementales et sociales (identifiées dans la partie II).
Dans ce cadre, le Consultant procédera à :
• la description et l’analyse des différents textes et procédures en vigueur au Cameroun, en
focalisant l’attention sur leur relation avec les activités minières:
la qualité de
l’environnement, la santé et la sécurité du travail, les zones protégées, les forêts, l’agriculture,
la protection des espèces en voie de disparition, le contrôle de l’usage de la terre, de l’eau et
des ressources naturelles, les processus de consultation et de participation des communautés,
et autre législation pertinente liée au développement du secteur minier.
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•
•
la description et l’analyse sur le terrain de la gestion des conflits dans l’utilisation du
territoire, notamment entre l’exploitation des différentes ressources naturelles dans les zones
minières ;
la description et l’analyse de la prise en compte des populations riveraines dans les systèmes
de répartition des revenus de l’activité minière ;
(ii) Evaluer pourquoi les différents textes ne parviennent que partiellement à répondre aux
préoccupations environnementales et sociales prioritaires. Une attention particulière sera
portée à l’analyse (i) des capacités institutionnelles et de coordination dans le secteur ; (ii) de
l’influence des différentes parties prenantes dans la mise en œuvre/l’application des
réglementations ; (iii) de la coordination entre les différentes parties prenantes.
Le consultant analysera les mécanismes et la mise en pratique des capacités institutionnelles et des
coordinations interministérielle et intersectorielle existantes, notamment concernant : (a) l’activité
forestière en cours et future pouvant être affectées par le développement des activités minières et
infrastructures associée. (b) Les activités agricoles, essentiellement sous la forme d’exploitations
familiales, pouvant être affectées par l’exploitation minière et les diverses activités économiques
développées autour de la Mine. (c) L’environnement social : dans les zones minières essentiellement,
donnés démographiques et socio-économiques de base, structure des communautés affectées (y
compris l’organisation sociale et les institutions locales), rôle des différents groupes sociaux,
systèmes économiques, liens avec l’économie nationale et régionale, problèmes de santé,
identification des impacts positifs et négatifs sur les différents groupes sociaux. (d) Les groupes
sociaux vulnérables.
(iii) Evaluer le potentiel des reformes proposées pour répondre aux insuffisances des textes et/ou
lever les contraintes qui pèsent sur le secteur.
(iv) Evaluer les réactions potentielles des différentes parties prenantes aux réformes proposées.
Sur la base des rencontres avec les différentes parties prenantes, une analyse des probabilités de
soutien ou au contraire d’opposition à la réalisation des reformes du secteur minier (incluant le projet
PRECASEM) sera menée par le consultant. Une attention particulière sera portée à l’identification
des groupes vulnérables potentiellement touchés par la croissance minière. Le consultant identifiera
également les besoins spécifiques en matière de renforcement des capacités des différentes
institutions pour une meilleure prise en compte des aspects environnementaux et sociaux dans le
secteur minier.
IV- Evaluation des risques et recommandations
16. A partir des travaux précédents, le Consultant préparera une matrice des risques et des
recommandations incluant les mesures prévues à court, moyen et long terme (2,4, et au-delà de 5
ans), ainsi que des indicateurs permettant d’assurer le suivi et de mesurer les résultats.
La liste de recommandations stratégiques en vue d’ajuster le cadre politique, légal, réglementaire et
institutionnel pour la bonne gestion des aspects environnementaux et sociaux du secteur minier devra
être validée par le Gouvernement ainsi que la Banque Mondiale. Elles comprendront :
(i) Des propositions de modifications du cadre légal et réglementaire qui permettraient de
renforcer ou d’améliorer la gestion de l’environnement et des aspects sociaux liés au
développement du secteur minier. Mais également des propositions concernant les
méthodologies, procédures et conditions de réalisation d’études d’impact sur
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l’environnement, ainsi que la capacité de gestion et d’analyse du gouvernement de telles
études. De même, les procédures et conditions d’octroi de certificats de conformité
environnementale
aux investisseurs dans le secteur minier feront l’objet de
recommandations, ainsi que les mécanismes d’évaluation des « coûts environnementaux » des
projets miniers et les prévisions légales de compensation en cas de chevauchements avec
d’autres activités. Proposer des outils d’arbitrage (économiques, sociaux, environnementaux)
dans les cas de chevauchements d’activités dans une zone minière.
•
Des propositions de mesures de renforcement de la capacité nationale pour traiter les
problèmes sociaux liés au secteur minier : proposition de modalités de renforcement de la
capacité existante, identification d’institutions clés pour mener le programme de reformes
(incluant les activités prévues dans le PRECASEM), y compris le budget nécessaire pour la
conduite du programme et des indicateurs de suivi et évaluation de ce programme.
•
L’identification des besoins humains, financiers et matériels pour l’application des
recommandations émanant de l’ESES. Le consultant évaluera les compétences et capacités
des institutions publiques aux niveaux local, régional et national et recommandera des
mesures destinées à les renforcer ou les développer de telle façon que le plan de gestion et de
suivi proposé par l’ESES puisse être exécuté. Ces recommandations peuvent inclure des
ajustements aux fonctions et aux prérogatives et attributions des agences, des arrangements
interinstitutionnels, des procédures de gestion, des recrutements ou de nouvelles affectations,
des actions de formation, le tout accompagné d’un budget et d’un appui financier.
•
Un programme complet d’activités et d’investissements en particulier pour le Ministère des
Mines et le Ministère de l’Environnement, et l’appui au développement des textes juridiques,
guides et normes nécessaires. Considérant les besoins de mettre en place une réelle expertise
et son rôle probable dans l’évaluation et /ou la validation des études d’impact
environnementales et sociales du secteur minier, le Consultant proposera des actions pour
renforcer les compétences techniques du Ministère de l’Environnement et de toutes les
institutions concernées.
•
De même, un programme de formation pour les institutions provinciales et locales sera
proposé, afin que celles-ci soient en mesure de faire face aux responsabilités qui leur
incombent, à leurs niveaux respectifs, notamment en matière de suivi, contrôle et rapportage
de la mise en œuvre effective des Plans de Gestion Environnementale et Sociale (PGES)
prescrits aux promoteurs par les certificats de conformité environnementale délivrés.
•
Des recommandations et programmes d’action similaires devront être proposés pour les
entreprises privées exerçant dans le secteur minier notamment en ce qui concerne la mise en
place de fonction environnement dans leur organigramme et l’adoption de Système de
Management Environnemental (SME) pouvant les amener à des certifications ISO 14001.
•
Le consultant préparera également des recommandations concernant le cadre/mécanisme
opérationnel de partage (entre les entreprises et les ministères concernés notamment
l’environnement) des données et informations produites dans le secteur (incluant par exemple
des études des données de base et autres) en vue d’alimenter la base de données pour une
bonne gestion environnementale et sociale du secteur mines.
•
En complément des améliorations institutionnelles et juridiques proposées, et si et seulement
si ces outils s’avèrent nécessaires, un ensemble de « cadres de planification » pourrait être
6
produit. Cet ensemble devra être discuté et déterminé dans les premières étapes du SESA et
pourra comprendre: i) un cadre politique de relocalisation ; ii) un cadre de planification pour
les populations autochtones ; iii) et un cadre de gestion environnementale et sociale.
V- Délivrables
Le Consultant préparera les livrables suivants :
•
•
•
•
•
•
Une liste analytique des préoccupations environnementales et sociales en lien avec les
stratégies, les politiques et les réformes envisagées dans le secteur minier. Cette liste doit être
le reflet des préoccupations des parties prenantes impliquées, et en particulier les populations
riveraines et autochtones, leur permettant ainsi d’exercer une influence sur le dessin des
reformes minières. Cette liste devra au besoin être validée par le Gouvernement ainsi que la
Banque Mondiale.
Une identification des manques, chevauchement et contraintes existants dans les textes
réglementaires ( prenant en compte les recueils de textes déjà existants : MINEP/ WWF et
CED), y compris les convention minière en cours de validité, et proposer une liste de
recommandations claires et précises pour ajuster le cadre réglementaire et institutionnel pour
la bonne gestion des aspects environnementaux et sociaux du secteur minier ; identifier les
parties prenantes clés qui peuvent être des moteurs ou des obstacles à la réalisation de ces
améliorations ; Et examiner les procédures, qualité et possibilité d’amélioration des Etudes
d’Impact environnementales réalisées par les entreprises minières ainsi que leur
responsabilités sociales au cours du développement de la Mine.
Une matrice des risques environnementaux et sociaux liés au développement minier et
recommandations assorties d’indicateurs de mesure, validée par le gouvernement
camerounais et la Banque Mondiale, accompagnée d’un plan d’action à court, moyen et long
terme pour la mise en œuvre des reformes du secteur.
Un « paquet juridique » avec des propositions d’amendements aux lois existantes, de
nouveaux règlements et/ou d’arrêtés d’application permettant de mettre en œuvre le plan
d’action susmentionné ;
Les clauses de cahiers de charge environnementales et sociales types ou autres (procédures,
guides) applicables par toutes les entreprises du secteur minier.
Les cadres de planifications dans la mesure où ils s’avèrent nécessaires en complément des
améliorations institutionnelles et juridiques proposées.
VI- Organisation du travail
L’ESES se réalisera sous la supervision administrative et technique de l’Unité d’Exécution du
PRECASEM (UEP) et sera sous la supervision du Comité de Pilotage du Projet qui sera chargé de
valider le plan de travail initial du consultant ainsi que les rapports d’étape et les différents
délivrables. L’UEP pourra, le cas échéant, avoir recours à un expert indépendant pour l’aider dans le
suivi, la revue et la validation de l’ESES avant sa présentation pour les besoins de l’évaluation du
projet PRECASEM. Il mettra également en place un mécanisme de consultation permanent avec les
compagnies du secteur privé et public, les ONGs, les syndicats, les Universités, les administrations
centrales, provinciales et locales ainsi qu’avec les organismes communautaires pour permettre au
consultant en charge de l’ESES de bénéficier de leur soutien et d’obtenir les informations nécessaires
à la réalisation de l’ESES. Ce mécanisme permanent pourra prendre la forme d’une Comité
Consultatif (CC-ESES) avec des représentants des différentes catégories de parties prenantes. En plus
ce CC-ESES participe à la validation partielle et finale des résultats de l’ESES.
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Le consultant facilitera la coordination et la participation des ONGs, du secteur privé et du secteur
public pendant la réalisation de l’ESES ainsi que la formulation de ses conclusions et
recommandations. Il documentera les différents échanges et sessions de concertation en mentionnant
les propositions des parties prenantes.
VII- Calendrier et rapports
Le Consultant devra soumettre les rapports et délivrables selon le calendrier suivant:
•
•
•
•
•
Rapport initial avec le plan de travail définitif, 2 mois après la signature du contrat ;
Des rapports de progrès résumant les avances de l’activité, ainsi que les éventuelles
difficultés rencontrées et leurs solutions, chaque trois mois après la présentation du
rapport initial ;
Certains livrables intermédiaires pourront être éventuellement présentés durant le cours de
réalisation de l’activité (à accorder avec l’UEP lors de l’approbation du plan de travail
définitif) ; les ONGs, le secteur privé et le secteur public seront associés à ces
présentations ;
Projet de rapport ESES final, 12 mois après la présentation du rapport initial;
Rapport ESES final 2 mois après la présentation du projet de rapport ESES.
VIII- Personnel
Le consultant sélectionné sera responsable pour la liste exacte de personnel et des spécialités
engagées dans l’ESES. Cependant, il est recommandé de mettre sur pied une équipe pluridisciplinaire
comprenant à titre indicatif les spécialités et expériences suivantes:
-
Chef de projet, expert minier international avec plus de 10 ans d’expérience dans la gestion
environnementale et sociale du secteur minier
Spécialiste Social et/ou Spécialiste Environnemental
Spécialiste en consultations et engagement social
Spécialiste en droit et politique minière
Spécialiste en développement local et régional avec expérience internationale et au Cameroun
Spécialiste en bases de Données et Système d’Information Géographique.
Il est également recommandé d’intégrer dans l’équipe du personnel camerounais avec une forte
expérience ou un bureau d’étude national.
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ANNEXES
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Annexe 1 : Description des activités du Projet de Renforcement des Capacités du Secteur Minier
(PRECASEM)
I. Description du projet
A. Composantes du projet
17. Composante A. Accès aux ressources minérales et gouvernance des opérations
minières – 21,5 millions USD. Cette composante vise principalement à éliminer les
principaux obstacles à la bonne gestion du secteur, notamment en ce qui concerne les
premiers maillons de la chaîne de valeur des industries extractives, en insistant
particulièrement sur l’accès aux ressources (maillon 1), le suivi des opérations minières
(maillon 2) et les mécanismes de transparence et de responsabilisation (se référant
principalement au maillon 3). Pour y parvenir, le projet apportera son appui aux activités
suivantes :
• A.1 Programme relatif à l’acquisition, l’organisation, la conservation et la promotion
des données géologiques. Cette sous-composante aidera le Gouvernement à acquérir,
interpréter, conserver et diffuser les informations sur le sous-sol du pays afin de mieux
évaluer et promouvoir son potentiel minier. Les activités à mener dans le cadre du projet
comprendront :
i)
en coordination avec le programme de cartographie actuel de l’Institut de
Recherches Géologiques et Minières, (a) collecte de données géologiques
sur quelques zones peu connues aujourd’hui du Cameroun, mise en place
des banques de données et production de cartes géologiques et thématiques
régionales (géochimie, géophysique aéroportée et métallogénie incluses)
sur ces zones; et (b) compilation et interprétation des données existantes
aujourd’hui en vue de la production des cartes thématiques (géologie et
capacité de production incluses), collecte de données et édition des
documents pertinents pour une meilleure gestion et promotion du secteur
minéral ;
ii)
la conception et installation d’un système moderne de gestion des données
géologiques basée sur un Système d’information géographique (SIG), y
compris la création d’un portail Web pour l’accès aux informations
géologiques de l’IRGM et de la Direction des Mines et de la Géologie
(DMG), ainsi qu’aux informations cadastrales de la DMG et des autres
structures connexes ;
iii)
la fourniture d’équipements et la rénovation des locaux de la DMG et des
autres structures ;
iv)
la formation et autres efforts de renforcement des capacités dans les
géosciences (à savoir le traitement et l’interprétation des données
géophysiques, la métallogénie, et autres) ;
v)
la diffusion et la promotion en direction des parties prenantes
(gouvernement, société civile et secteur privé) des données géologiques et
autres connaissances à travers l’édition des cartes et rapports, la tenue des
ateliers, la confection des dossiers de presse et la participation aux
conférences internationales et aux autres évènements du secteur.
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Ces activités viennent en complément du programme existant de l’IRGM ; l’IRGM a été
pressentie pour réaliser ces activités dans le cadre d’un contrat à signer entre le MINIMIDT et
cette structure.
•
A.2 Gestion des droits miniers et des opérations minières. Les principales activités à
mener dans le cadre de cette sous-composante sont destinées à renforcer les capacités de
supervision du gouvernement par :
i)
la mise en place d’un cadre juridique et réglementaire plus détaillé ;
ii)
la mise en place d’un cadastre minier informatisé moderne ;
iii)
le renforcement des capacités dans les négociations des conventions
minières ;
iv)
le renforcement des capacités dans le suivi des opérations minières ; et
v)
une Évaluation stratégique environnementale et sociale (ESES), pour de
meilleurs outils et plus de capacités dans la gestion des impacts
environnementaux et sociaux de l’exploitation minière.
•
A.3 Transparence et responsabilisation dans le secteur minier. Pour améliorer la
gouvernance et minimiser les possibles effets négatifs de l’exploitation des ressources en
plus d’améliorer les processus de transparence, il convient de mettre en place des
mécanismes de responsabilisation plus persuasifs. Le projet apportera son appui à
l’adoption des normes de transparence régies par l’ITIE et le Processus de Kimberly, et
mettra en place une plateforme de redevabilité comme un moyen de gestion plus inclusive
du secteur minier.
18. Composante B. Intégration de l’exploitation minière dans le développement local et
régional – 5 millions USD. Cette composante vise principalement à améliorer l'intégration des
activités d’exploration actuelles et d’exploitation futures dans le développement local et
régional (se référant principalement au maillon 5 de la chaîne de valeur des industries
extractives). Pour y parvenir, le projet apportera son soutien aux activités suivantes :
• B.1 Système de gestion dynamique des ressources minérales. Dans le cadre de cette
sous-composante, un SIG (système d’information géographique) regroupant les données
géologiques ainsi que celles relatives à d’autres ressources naturelles et des informations
socio-économiques sera développé dans deux régions choisies par le Gouvernement en
vue de mieux comprendre le rôle potentiel de l’exploitation minière dans le
développement régional.
• B.2 Coordination des intervenants dans le domaine des mines, des forêts et de
l’environnement. Pour mieux résoudre les conflits existants ou apparents entre
l’exploitation minière et les autres formes d’utilisation du sol, le projet apportera son
appui aux organismes de coordination comme le Comité Technique de Suivi du Forum
(CTSF) sur la gestion intégrée des ressources forestières et minières. En étroite
coordination avec d’autres projets et ONG comme le WWF, le Projet soutiendra
également un mécanisme de résolution des conflits.
• B.3 Liens locaux et régionaux. Le projet contribuera à atténuer certains risques sociaux
induits par les opérations minières en valorisant les communautés locales et les
municipalités par la promotion des liens locaux et des mécanismes de partage des
retombées de l’activité minière dans les zones d’exploitation minière. Le projet œuvrera
pour la promotion de nouvelles activités économiques et l’amélioration de l’efficacité des
services sociaux dans les zones d’exploitation minière.
11
•
B.4 Cadre Partenariat Public Privé (PPP) pour les infrastructures minières. Cette souscomposante soutiendra les activités visant à faciliter le développement des PPP bien
structurés en vue de l’investissement dans les infrastructures minières connexes
(transport, énergie et/ou port) et à accroître les possibilités d'exploiter durablement les
ressources minières du pays. Ces activités devront notamment s’intégrer dans l’effort du
gouvernement dans la mise en œuvre d’un cadre institutionnel global pour le
développement des PPP à travers notamment le Conseil d’Appui à la Réalisation des
Partenariats Public Privé (CARPA)
19. Composante C. Gestion et suivi-évaluation du projet – 3,5 millions USD.
Cette composante vise à soutenir (a) la coordination du Projet et la gestion de la passation de
marchés, la gestion financière et les décaissements (principalement par l’IDA mais aussi par
un financement de contrepartie) ; et (b) le suivi et évaluation de l’exécution du projet,
notamment l’établissement des rapports, la conduite des audits et l’évaluation des politiques de
sauvegarde. Une Unité de Coordination du Projet (UCP) a été mise en place dans le cadre de
mécanisme de financement de la préparation des projets, et est gérée par un personnel désigné
par le MINIMIDT. L’ensemble des détails relatifs aux activités de l’UCP et autres dispositions
institutionnelles sont compris dans le Manuel d’exécution du projet.
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Annexe 2 : Liste indicative des textes légaux et réglementaires régissant le secteur minier
En matière minière :
1. Loi n° 001 du 16 Avril 2001 portant Code Minier modifiée et complétée par la loi n° 2010/011
du 29 juillet 2011;
2. Décret n° 2002/648/PM du 26 mars 2002 fixant les modalités d'application de la loi n° 001 du 16
Avril 2001 portant code minier.
En matière de risques industriels
3. Loi n° 77/15 du 6 décembre 1977 portant réglementation des substances explosives et des
détonateurs ;
4. Loi n° 98/015 du 14 juillet 1998 relative aux établissements classés dangereux, insalubres ou
incommodes ;
5. Décret n°81/279 du 15 juillet 1981 fixant les modalités d’application de la loi n° 77/15 du 6
décembre 1977 portant réglementation des substances explosives et des détonateurs ;
6. Décret n° 99/819/PM du 09 novembre 1999 fixant les conditions d’agréments des personnes
physiques ou morales aux contrôles, expertises et vérifications réglementaires des appareils à
pression de gaz et à pression de vapeur d’eau ;
7. Décret n° 99/820/PM du 09 novembre 1999 fixant les conditions d’agrément des personnes
physiques ou morales à l’exploitation des laboratoires de contrôle de pollution ;
8. Décret n° 99/822/PM du 09 novembre 1999 fixant les conditions de désignation des inspecteurs
et des inspecteurs adjoints des établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes et
des appareils à pression de gaz et à pression de vapeur d’eau ;
9. Décret n° 99/818/PM du 09 novembre 1999 fixant les modalités d’implantation et d’exploitation
des établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes ;
10. Arrêté n°013/MINMEN/DMG/SL du 19 avril 1977 portant nomenclature des établissements
classés dangereux, insalubres ou incommodes
11. Arrêté n° 02/MINMEE/DMG/SDAMIC du 14 janvier 1999 modifiant et complétant l’arrêté
n°013/MINMEN/DMG/SL du 19 avril 1977 portant nomenclature des établissements classés
dangereux, insalubres ou incommodes
En matière de faune et de flore
12. Loi n° 94/01 du 20 janvier 1994 portant régime des forêts, de la faune et de la pêche.
13. Ordonnance n° 99/001 du 31 août 1999 complétant certaines dispositions de la loi n° 94-01 du 20
janvier 1994 portant régime des forêts, de la faune et de la pêche.
14. Décret n° 95-531/PM du 23 août 1995 fixant les modalités d’application du régime des forêts.
15. Décret n° 2000/092/PM du 27 mars 2000 modifiant le décret n° 95-531/PM du 23 août 1995
fixant les modalités d’application du régime des forêts.
16. Décret n° 95-466/PM du 20 juillet 1995 fixant les modalités d’application du régime de la faune.
17. Décret n° 90-397 du 23 février 1990 relatif à l’Office national de développement des forêts.
18. Arrêté n° 31/MINAGRI/DF/SPTARF du 29 octobre 1991 rendant exécutoire le canevas de plan
d’aménagement forestier ;
19. Arrêté n° 30/MINAGRI/DF/SPTARF du 29 octobre 1991 rendant exécutoires les normes
d’inventaires, d’aménagement et de pré investissement.
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20. Arrêté n° 29/MINAGRI/DF/SPTARF du 29 octobre 1991 rendant exécutoires les normes de
stratification forestière du territoire pour une cartographie au 1/50 000.
21. Arrêté n° 28/MINAGRI/DF/SPTARF du 29 octobre 1991 rendant exécutoire les normes de
vérification des travaux d’inventaire de reconnaissance, d’aménagement et de pré investissement.
22. Arrêté n° 2005/A/CAB/MINEF/DF du 14 juillet 1995 rendant exécutoires les normes
d’inventaire d’exploitation.
23. Décision n° 108/D/MINEF/CAB du 9 février 1998 portant application des normes d’intervention
en milieu forestier en République du Cameroun.
24. Décision n° 107/MINEF/CAB du 9 février 1998 portant application du guide d’élaboration des
plans d’aménagement.
25. Décision n° 0253/D/MINEF/DF du 20 avril 1998 portant adoption du manuel de procédures
d’attribution et des normes de gestion des forêts communautaires.
26. Arrêté n° 426/MINEF/DF du 31 mars 1999 portant création du comité d’approbation des plans
d’aménagement des concessions forestières.
27. Arrêté n°0222/A/MINEF du 25 mai 2001fixant les procédures d’élaboration, d’approbation, de
suivi et de contrôle de la mise en œuvre des plans d’aménagement des forêts de production du
domaine forestier permanent du Cameroun.
28. Instruction ministérielle n° 3000/MINEF/DF/SDEIF/STEEF du 20 octobre 1995 relative aux
autorisations de récupération de bois.
29. Décret n° 95-678/PM du 18 décembre 1995 instituant un cadre indicatif d’utilisation des terres en
zone forestière méridionale.
30. Arrêté n° 092/A/MINEF/DAJ portant création la zone prioritaire du projet GEF.
31. Décision n° 0192/D/MINEF/DF/SDEIF du 21 février 1996 fixant les seuils minima des critères à
prendre en compte dans le cadre de la présélection et du classement des soumissionnaires des
titres d’exploitation forestière.
32. Décision n° 0191/D/MINEF/DF/SDEIF du 21 février 1996 affectant des coefficients de
pondération aux seuils minima des critères pour la sélection des soumissionnaires des titres
d’exploitation forestière.
33. Décret n° 96/238/PM du 10 avril 1996 fixant la rémunération de certains services rendus au titre
de l’application du régime des forêts et du régime de la faune.
34. Décret n° 96/237/PM du 10 avril 1996 fixant les modalités de fonctionnement des fonds spéciaux
prévus par la loi n° 94/01 du 20 janvier 1994 portant régime des forêts, de la faune et de la pêche.
35. Décret n° 99/711/PM du 11 août 1999 modifiant certaines dispositions du décret n° 96/237/PM
du 10 avril 1996 fixant les modalités de fonctionnement des fonds spéciaux prévus par la loi n°
94-01 du 20 janvier 1994 portant régime des forêts, de la faune et de la pêche.
36. Décret n° 96/642/PM du 17 septembre 1996 fixant l’assiette et les modalités de recouvrement des
droits, redevances et taxes relatifs à l’activité forestière.
37. Décision du 22 novembre 1996 portant toutes les décisions de vente de coupe enregistrées à partir
du n°120 en montant.
38. Décret n° 97/238/PM du 30 juillet 1997 fixant les modalités d’application de certaines
dispositions de la loi n° 97/14 du 18/7/97 portant loi des finances pour l’exercice 1997/98.
39. Décret n° 98/009/PM du 23 janvier 1998 fixant l’assiette et les modalités de recouvrement des
droits, redevance et taxes relatifs à l’activité forestière.
40. Arrêté n° 0252/A/CAB/MINEF/DF du 20 avril 1998 portant adoption du modèle de convention
de gestion des forêts communautaires.
41. Arrêté conjoint n° 0122/MINEFI/MINAT du 29 avril 1998 fixant les modalités d’emploi des
revenus provenant de l’exploitation forestière et destinés aux communautés villageoises
riveraines.
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42. Décret n° 98-345 du 21 décembre 1998 portant organisation du ministère de l’environnement et
des forêts.
43. Décret n° 99/196 du 20 septembre 1999 modifiant et complétant certaines dispositions du décret
n° 98/345 du 21 décembre 1998 portant organisation du ministère de l’environnement et des
forêts.
44. Circulaire n° 0060 du 11 janvier 1999 portant modalités d’application des dispositions de la loi n°
94/01 du 20 janvier 1994 relatives à l’arrêt des exportations de grumes le 19 janvier 1999.
45. Circulaire n° 1719/C/MINEF/DF/SDEIF du 18 janvier 1999 portant modalités d’application des
dispositions de la loi n° 94/01 du 24 janvier 1994 relative à l’exportation des produits forestiers.
46. Arrêté n° 0110/A/MINEF du 21 janvier 1999 fixant les modalités de contrôle et de suivi des
activités forestières.
47. Lettre-circulaire n° 0229/LC/MINEF précisant les modalités d’application de l’arrêté n° 0110
relatif au contrôle et au suivi des activités forestières.
48. Décret n° 99/370/PM du 19 mars 1999 relatif au programme de sécurisation des recettes
forestières.
49. Arrêté n° 0426/A/MINEF/DF du 31 mars 1999 portant création du comité d’approbation des
plans d’aménagement des concessions forestières.
50. Arrêté n° 029/CAB/PM du 9 juin 1999 portant création d’un comité de suivi de la mise en œuvre
des résolutions de la déclaration de Yaoundé sur la conservation et la gestion durable des forêts
tropicales.
51. Arrêté n° 078/CAB/PM du 11 octobre 1999 modifiant et complétant certaines dispositions de
l’arrêté n°029/CAB/PM du 9 juin 1999 portant création d’un comité permanent de suivi de la
mise en œuvre des résolutions de la déclaration de Yaoundé sur la conservation et la gestion
durable des forêts tropicales.
52. Décision n° 0787/D/MINEF/CAB du 15 juin 1999 portant approbation du document de
planification de l’attribution des titres d’exploitation forestière.
53. Arrêté n° 0757/MINEF du 16 juin 1999 fixant les modalités de recrutement de l’expert
indépendant et celles de sa participation aux travaux de la commission interministérielle
d’attribution des titres d’exploitation forestière.
54. Arrêté n° 0758/MINEF du 16 juin 1999 fixant les critères de sélection et les procédures de choix
des soumissionnaires des titres d’exploitation forestière.
55. Arrêté conjoint n° 00229/MINEFI/MINEF du 16 juin 1999 rendant applicable le manuel
d’exécution du programme de sécurisation des recettes forestières.
56. Circulaire n° 1720/C/MINEF/DF/SDEIF du 18 juin 1999 portant modalités d’application des
dispositions de la loi n° 94/01 du 20 janvier 1994 relative à l’arrêt des exportations des grumes.
57. Arrêté conjoint n° 0796/AC/CMINEF/MINDIC du 18 juin 1999 portant classification des
essences forestières.
58. Arrêté n° 055/CAB/PM du 6 août 1999 portant création de l’unité technique opérationnelle de
première catégorie dénommée SUD-EST.
59. Arrêté n° 054/CAB/PM du 6 août 1999 portant création de l’unité technique opérationnelle de
première catégorie de Campo-Ma’an.
60. Décision n° 0979/D/MINEF/DF/SDIAF/SI du 11 août 1999 rendant applicable la stratégie de
planification de l’attribution des titres d’exploitation forestière.
61. Décret n° 99/781/PM du 13 octobre 1999 fixant les modalités d’application de l’article 71(1)
nouveau de la loi n° 94/01 du 20/01/94.
62. Arrêté n° 082/PM du 21 octobre 1999 portant création du comité national de lutte contre le
braconnage.
63. Décision n° 1354/D/MINEF/CAB du 26 novembre 1999 fixant les procédures de classement des
forêts du domaine forestier permanent de la République du Cameroun.
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64. Décision n° 1355/D/MINEF/DF/SDAFF portant définition de la qualité de membre devant siéger
au sein de la commission interministérielle d’attribution des titres d’exploitation forestière.
65. Décret n° 99/859/CAB/PM du 29 décembre 1999 modifiant et complétant certaines dispositions
du décret n° 94/259/CAB/PM.
66. Arrêté n° 0219/MINEF du 28 février 2000 portant création des postes forestiers et de chasse.
67. Décision n° 0221/MINEF/DF/SDAFF du 28 février 2000 portant création d’unité centrale de
contrôle des activités forestières et de répression des infractions en matière forestière.
68. Arrêté n° 0233/MINEF du 28 février 2000 portant création des postes de contrôle et de protection
de l’environnement.
69. Lettre-circulaire n° 0769/LC/MINEF/SG/DPT du 29 février 2000 portant modalités de
récupération de bois abandonnés sur les parcs forêts.
70. Arrêté n° 0293/MINEF du 10 mars 2000 fixant les critères de sélection et les procédures de choix
des soumissionnaires des titres d’exploitation forestière.
71. Arrêté n° 0293/MINEF du 21 mars 2000 fixant les critères de sélection et les procédures de choix
des soumissionnaires des titres d’exploitation forestière.
En matière d’environnement :
72. Loi n°96/12 du 05 Août 1996 portant loi-cadre relative à la gestion de l’environnement ;
73. Décret n°94/259/PM du 31 mai 1994 portant création d’une Commission nationale consultative
pour l’environnement et le développement durable ;
74. Décret n°2005/0577/PM du 23 février 2005 fixant les modalités de réalisation des études
d’impact environnemental;
75. Décret n°2001/718/PM du 03 septembre 2001 portant organisation et fonctionnement du Comité
Interministériel de l'Environnement et le décret n°2006/1577/PM du 11 septembre 2006
modifiant et complétant certaines dispositions du décret n° 2001/718/PM du 03 septembre 2001
portant organisation et fonctionnement du Comité Interministériel de l'Environnement.
76. Arrêté n°0070/MINEP du 22 avril 2005 fixant les différentes catégories d’opérations dont la
réalisation est soumise à des études d’impacts et audits environnementaux ;
77. Arrêté n°00001/MINEP du 03 février 2007 définissant le contenu général des termes de référence
des études d’impact environnemental ;
78. Arrêté n°00004/MINEP du 03 juillet 2007 fixant les conditions d’agrément des bureaux d’étude à
la réalisation des études d’impact et audits environnementaux ;
79. Décision n°00197/MINEP du 01 juillet 2008 portant création du Comité National chargé de la
mise en œuvre du Projet de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation en vue du
développement durable ;
En matière sociale
80. Ordonnance n°74/1 du 06 juillet 1974 fixant le régime foncier ;
81. Ordonnance n°74/2 du 06 juillet 1974 fixant le régime domanial ;
82. Décret n°76/165 du 27 avril 1976 fixant les conditions d’obtention du titre foncier ;
83. Décret n°76/166 du 27 avril 1976 fixant les modalités de gestion du domaine national ; ;
84. Loi n°19 du 26 novembre 1983 modifiant les dispositions de l’article 5 de l’ordonnance n°74/1
du 06 juillet 1974 fixant le régime foncier ;
85. Loi n°80/22 du 14 juillet 1980 portant répression des atteintes à la propriété foncière ;
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86. Décret n°84/311 du 22 mai 1984 portant modalités d’application de la Loi n°80/22 du 14 juillet
1980 portant répression des atteintes à la propriété foncière ;
87. Loi n°85/009 du 04 Juillet 1985 relative à l’expropriation pour cause d’utilité publique et aux
modalités d’indemnisation ;
88. Décret n°66/385 du 30 décembre 1966 portant sur la revalorisation des taux de mise à prix des
terrains domaniaux ;
89. Arrêté n°13/MINAGRI/DAG du 19 février 1982 portant rectificatif et additif à l’arrêté
n°58/MINAGRI du 13 août 1981 portant modification des tarifs des indemnités à verser aux
propriétaires pour toute destruction d’arbres cultivés et cultures vivrières ;
90. Arrêté n°0832/Y.15.1/MINUH/D000 du 20 novembre 1987 fixant les bases de calcul de la valeur
vénale des constructions frappées d’expropriation pour cause d’utilité publique ;
91. Décret n°2003/418/PM du 25 février 2003 fixant les tarifs des indemnités à allouer au
propriétaire victime de destruction pour cause d’utilité publique de cultures et arbres cultivés ;
92. Instruction N°000005/I/Y.2.5/MINDAF/D220 du 29 décembre 2005 portant rappel des règles de
base sur la mise en œuvre du régime de l’expropriation pour cause d’utilité publique
En matière de santé publique:
93. loi 64/LF 23 du 13 Novembre 1964 portant protection de la santé publique ;
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