Remerciements
Tout travail, aussi personnel que cela puisse paraître, dépend toujours d'un ensemble des
conditions, tantôt perceptibles, tantôt imperceptibles, qui le guident dans l'accouchement de son
produit. Ces conditions sont la véritable sage-femme de toutes les conséquences du travail, prévues
ou accidentelles. La présente thèse n'aurait jamais pu aboutir sans sa sage-femme à elle. Celle-ci
porte plusieurs noms et correspond à un océan de personnes dans lequel ce travail navigua jusqu'à
sa terre modestement promise. Je tiens naturellement à citer certaines de ces personnes, les
conditions perceptibles de mon travail, et à les remercier pour leur contribution majeure à
l'aboutissement de cette thèse. Hélas, tout comme il y a toujours quelque chose qui échappe à la
conceptualisation de tout phénomène, la formulation de mes remerciements, en tant que produit de
la conceptualisation de toutes ces conditions qui se sont réunies afin que cet écrit aboutisse,
demeurera incomplète. Je tiens donc d'abord à lever un autel consacré à toutes ces personnes qui
demeurent, quant à cette note de remerciements, inconnues et qui ont joué un rôle important dans
l'expérience de cette recherche et de la rédaction de cet écrit.
Quant à mes « dieux » connus, je voudrais commencer mes remerciements en saluant la
personne qui façonna – paradoxalement – plus qu'il peut l'imaginer aussi bien la rédaction de cette
thèse que la pensée de son auteur. Robert Damien, plus que mon directeur de thèse, fut, par sa
pensée, sa disponibilité et son amitié une source généreuse qui n'a jamais cessé d'étancher la soif
intellectuelle qu'un travail de recherche demande. Ces brèves lignes ne peuvent aucunement
concevoir l'expression de ma reconnaissance envers sa pensée et sa personne.
Je voudrais également remercier Alain Pierrot, directeur de mes recherches antérieures, de
m'avoir initié à la pensée de John Dewey et de m'avoir encouragé à poursuivre mes interrogations
sur les conséquences politiques du pragmatisme. Interrogations qui n'aurait pas pu aboutir si d'abord
elles n'avaient pas été communiquées. Je tiens donc à remercier tous les chercheurs qui m'ont
généreusement offert une place parmi eux en m'accordant leur confiance et surtout leur oreille
attentive. Indubitablement, la communication par excellence de mes interrogations ne pourrait se
matérialiser que par la composition du jury de thèse. Ainsi, je voudrais remercier Frédéric Brahami,
Michel Henri Fabre, Stéphane Haber et David Lapoujade d'avoir accepter de participer à ce jury.
Le laboratoire SOPHIAPOL, par son accueil chaleureux et la procuration d'un
environnement de recherche d'une qualité remarquable, fut, sans aucun doute, un facteur
déterminant à l'aboutissement de mes recherches. Je me permets de remercier également le
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