Un anniversaire Deux bons amis Une fête surprise Ce qui

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FLASH!
Un anniversaire
Deux bons amis
Une fête surprise
Ce qui commence comme une belle soirée
Se termine en cauchemar
Une collaboration entre Wim Geysen Producties,
Parents d’Enfants Victimes de la Route asbl et Le Plaisir du Texte asbl
© Carine Wouters
1. Introduction
Saviez-vous que….
Selon la dernière étude de l’IBSR (ibsr.be), les accidents de la route représentent la principale cause
de mortalité des jeunes âgés de 20 à 24 ans.
« La route : cause principale de mortalité chez les jeunes. 1 (…) Un jeune sur trois décédé dans cette
catégorie d’âge est mort dans un accident de la route », indique Karin Genoe de l’IBSR (Institut
Belge pour la Sécurité Routière) à la VRT (Vlaamse Radio en Televisieomroeporganisatie).
« Ils ont également 4,3 fois plus de risques que l’automobiliste moyen de subir un accident mortel
ou des blessures graves sur la route. » En outre, l’IBSR estime que le nombre de morts sur les routes
ne pourra probablement pas être réduit de moitié d’ici 2020.
FLASH! C’est l'histoire de ...
C'est l’histoire d’un jeune qui a son permis de conduire depuis peu. Il s’apprête à passer une soirée
délirante avec ses amis. Il se prépare : déo, parfum, gel, etc. Il négocie l’emprunt de la voiture
familiale avec son père et s’en va rejoindre ses amis. Et la fête est effectivement à son comble
jusqu’au moment où il rompt la promesse faite à son père de ne pas boire d’alcool. Arrive le
drame : le jeune homme provoque un accident entraînant la mort de plusieurs de ses amis. Le
regret et la culpabilité s’ensuivent…
On le sait, la jeunesse est la période de l’insouciance et des découvertes, devant laquelle le jeune
essaye de dépasser ses propres limites. C’est aussi une période de la vie où on sort beaucoup entre
amis, où on est fort influencé par ses pairs et où on rejette au contraire toutes les
recommandations faites par des adultes. En même temps, les adultes, censés montrer l’exemple,
agissent très souvent selon le principe : « fais ce que je dis, pas ce que je fais », et peuvent adopter
des comportements tout aussi dangereux.
Flash est un monologue théâtral, joué en alternance par une jeune femme ou un jeune homme, et
qui suscite une rencontre directe avec le public. De celle-ci peuvent surgir des émotions, une
réflexion, voire une remise en question d’attitudes…
2. De Flits ! à Flash !
« Flash » est d'abord un texte écrit par Wim Geysen, homme de
théâtre et écrivain néerlandophone.
Wim Geysen, né en 1970, est auteur, metteur en scène et comédien.
En 1993, il obtient son régendat en néerlandais. Il enseigne l'histoire
et la géographie de 1993 à 2001.
1
Extrait du journal Le soir 22/02/2016 « Les routes belges : moins de blessés mais plus de morts »
2
À partir de 2001, Wim quitte l'enseignement et devient auteur.
Il débute en tant que romancier en 1997 avec le roman « Lek » (Fuite) nommé pour le Prix Débutant
de CGER. Il écrit ensuite les romans « Vuur » (Feu) et « Spiegelschrift » (De toi à moi), en
coopération avec Bart Demyttenaere. Ces romans sont adaptés au théâtre et interprétés par
l’auteur lui-même.
En 2001, Wim découvre l’association PEVR (Parents d’Enfants Victimes de la Route). Touché par
les témoignages des membres de l’association, il veut en faire un livre. Fin 2004 paraît « Zonder
afscheid » (Sans adieu), un livre basé sur les témoignages poignants de parents, de frères et de
sœurs de jeunes victimes de la route. « Zonder afscheid », c’est l’histoire de la photo déposée à
jamais sur la cheminée, de la chaise qui restera toujours vide dans la salle à manger, du lit qui ne
sera plus jamais défait ; c’est une histoire de rage, d’impuissance, de tristesse, mais aussi d’espoir
prudent, d’une volonté de s’accrocher et de continuer malgré tout.
Le livre « Zonder afscheid » en est à sa troisième édition, revue cette année avec des nouveaux
témoignages et interviews.
Cette expérience littéraire riche et touchante donne l’envie à Wim de réaliser un deuxième projet
sur ce thème, mais à caractère préventif cette fois. Ainsi naît, en 2000-2002, le monologue théâtral
« Flits ! ». Wim joue le spectacle depuis 15 saisons en Flandre (950 représentations, 300 000
spectateurs).
Pour l'association PEVR - OVK il crée également le DVD « Afscheid nemen bestaat niet - Il n’y a pas
d’adieu», captation intime et sobre dans laquelle six acteurs néerlandophones et francophones se
mettent dans la peau des parents, des frères et sœurs des jeunes victimes de la route. Cette version
bilingue, convaincante, riche d'émotions et de rencontres, donne envie à Wim, à PEVR et à l'équipe
des comédiens francophones du « Plaisir de Texte » de monter le projet « Flits ! » en version
française (traduction Claude Raucy).
3. Collaboration PDT-PEVR
Flash ! est né d’un projet de collaboration entre deux associations distinctes. L’une est active dans
le domaine de la sécurité routière et dans l’aide aux Parents d’Enfants Victimes de la Route (PEVR),
l’autre est active dans le domaine de la littérature, Le Plaisir du Texte asbl.
-
« Ne devenez pas membre de notre association », tel est le slogan de l’asbl Parents d’Enfants
Victimes de la Route qui aide et accompagne les familles ayant perdu un enfant suite à un
accident de la route. L’association soutient l’amélioration de leur accueil et de leur
accompagnement par des professionnels. L’équipe, en partenariat avec les parents bénévoles
de l’association, travaillent activement sur la prise de conscience du rôle de chacun en matière
de sécurité routière, plus particulièrement en ce qui concerne les enfants et les jeunes.
www.pevr.be - www.ovk.be – www.save.ovk.be
-
Le Plaisir du Texte asbl travaille depuis plus de 15 ans dans une perspective de rencontres
autour du livre et de la mise en voix littéraire et poétique.
La découverte des auteurs à travers leurs textes, avec leur vision du monde, et la découverte
de leur univers est une de leurs priorités.
3
Cet objectif culturel se double d’un volet social centré sur l’échange.
Les lectures sont accessibles aux associations à caractère social et humanitaire telles que
homes, hôpitaux, prisons… Ils assurent également un service de lecture à domicile.
www.leplaisirdutexte.be
4. Démarche dramaturgique
Extrait de la scène 9 :
Vidéo 11: images ordinaires puis plus rapides, jeu vidéo, images de trafic, faire le fou sur la
route, jusqu'à l'accident
« (…) Quand on a quitté le « Vieux Tchantchès », il était à peu près deux heures, disons deux heures
et demie. L'ambiance du groupe était très gaie. Il n'y avait que Lise qui était un peu plus calme, ou
c'est peut-être moi qui avais l'impression. Lise était toujours un peu plus calme, non? Merde! Je
ruminais tout ça dans ma tête. C'était la fête de Séba, c'était l'anniversaire de Séba. Il avait droit à
des amis qui s'éclatent
Sur le chemin du retour, on a mis de la musique. Simon était assis à côté de moi. A un moment
donné, il s'est retourné vers les autres. «Eh, les gars, si on jouait à la chaise musicale? Chaque fois
que j'arrête la musique, Martin doit s'arrêter et on doit tous changer de place. Allez, je veux dire,
sauf toi, hein, Martin ?" Dans la voiture, ils trouvaient ça vraiment génial. Je n'ai pas voulu jouer
les rabat-joie une fois de plus, j'ai donc fait comme les autres. On a continué à rouler. Simon a
arrêté la musique, j'ai stoppé et hop tout le monde est descendu de voiture. On a fait ça deux ou
trois fois. A un moment donné, Lise est venue s'asseoir à côté de moi. C'était à son tour d'arrêter
la musique, mais elle a fait durer les choses. Je me suis trouvé tout à coup si mal à l'aise à côté
d'elle. Coupe cette musique. Coupe cette musique, espèce de conne. Nom de Dieu, je l'aurais bien
coupée à sa place, tellement sa présence à côté de moi me foutait les boules
Alors, Séba s'est arrêté au bord de la route et a demandé ce qu'on était en train de faire. Bien sûr,
c'était exactement le genre de truc qui plaît à Séba. Il a voulu faire le même jeu avec ceux de sa
voiture, mais en y ajoutant un plus. Quand il s'arrêterait, je devrais aussi m'arrêter. Alors, tout le
monde devrait descendre et changer de voiture. On le dit, on le fait, Le jeu a commencé. Tout le
monde a changé de place, et puis encore une fois, et puis encore une fois
Entre-temps, on était revenu sur la nationale. Il avait commencé à pleuvoir un peu. Fini de jouer.
Mais naturellement, Séba ne voulait pas en entendre parler. Il a continué à s'arrêter et à rouler,
puis à s'arrêter encore, puis à rouler... Il se foutait de ma gueule ou quoi? Je ne me suis pas laissé
faire, j'ai commencé à le dépasser. On roulait côte à côte, on se marrait, on se faisait des signes,
la musique à fond... Une ambiance du tonnerre! ….Je dépassais Séba et puis c'est lui qui me
dépassait On a commencé à rouler de plus en plus vite C'était comme quand on était gosses. C'est
comme s'il m'avait défié. Comme s'il avait dit: regarde, je vais plus vite que toi. Plus vite, mieux,
plus haut, plus loin... On retrouvait l'ambiance d'avant, on se lançait de nouveau des défis et aucun
des deux ne voulait céder devant les autres. Je voulais montrer de quoi j'étais capable, c'est ça,
quoi. Et les autres dans l'auto m'encourageaient: « Allez, vieux, montre-lui de quoi tu es capable,
tu peux sûrement rouler encore plus vite, il n'y a pas de trafic, allez, vas-y. » La voie était libre, en
effet. Ils me poussaient au derrière. J'ai donné du gaz : 80,90, 100, 120. Beaucoup trop vite pour
ce morceau de route. Je sentais un drôle de mélange d'excitation et de peur, la peur de tout ce
qui pourrait arriver, mais cette course m'excitait à mort et j'ai commencé à larguer Séba
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Je ne m'étais pas attendu à ça, et les autres m'encourageaient de plus en plus fort. Je me glissais
de plus en plus près et tout d'un coup j'ai été juste derrière lui. Je ne comprends pas encore ce qui
s'est passé à ce moment-là. Peut-être qu'il avait trop bu. Ou peut-être que c'était à cause de la
pluie. Ou peut-être tout simplement qu'il ne voulait pas que j'aie le dernier mot. Il ne voulait pas
perdre. En tout cas, au moment où je suis arrivé à sa hauteur, il s'est déporté sur la gauche. L'avant
de ma voiture a touché le côté de la sienne, à hauteur du coffre, rien qu'un peu mais… Tak!
Vidéo 12 : Gros plan du visage de Martin scène
L'auto de Séba a dévié, a fait un tête à queue, s'est retournée et est rentrée dans un…
Vidéo 13 : On voit une autoroute, image silencieuse, la caméra prend l'image comme si c'était le
regard de l’homme couché au sol (…)
5. Scénographie :
Plateau scénique nu avec un écran pour projection d’une vidéo remettant le comédien dans le
contexte de l’accident. Pour plus de renseignements : http://www.wimgeysen.be
6. Distribution
Le texte, au départ, est écrit pour un jeune comédien.
Nous avons cependant voulu réfléchir à une version 'féminine' du rôle de Martin. En effet, les
problèmes de relation à l'alcool semblent toucher tout autant les filles que les garçons. De même
que les sentiments grisants et extrêmes, même s'ils se traduisent moins au volant d'une voiture
que chez les jeunes hommes.
Pour la première, trois comédiens se partageront le monologue.
Le spectacle sera ensuite disponible sous deux versions :
- Soit avec 1 comédien
- Soit avec 3 comédiens
Une jeune comédienne :
Laurie Degand
Depuis sa sortie du Conservatoire Royal de Bruxelles en juin 2013,
Laurie Degand a travaillé avec différents metteurs en scène
belges tels que Patrice Mincke dans « Tu te souviendras de moi »
à l’Atelier Théâtre Jean Vilar, Georges Lini dans « La Gêne du
Clown » au Théâtre de la Place des Martyrs, Thierry Debroux dans
« Dom Juan » au Théâtre Royal du Parc, Clément Thirion dans
« FRACTAL » une création/danse à la Balsamine, Myriam Saduis dans « Amor Mundi » au Théâtre
Océan Nord et au Théâtre 95 à Paris, Daniela Bisconti dans le spectacle jeune public « La vie
d’Icare…après sa chute »,… En 2015, elle poursuit sa formation à Minsk en Biélorussie, à l’école de
théâtre « Demain le Printemps » et entame une formation en théâtre-thérapie. Parallèlement à
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son travail de comédienne, Laurie donne des cours de théâtre aux ateliers du Théâtre Maât et est
comédienne-lectrice pour l’asbl Le Plaisir du Texte. Cette dernière collaboration lui permet de
mettre en place différents projets socio-artistiques qui lui tiennent à cœur. Cinéma, publicité, voixoff,… font également partie de ses activités professionnelles. Elle s’intéresse aussi à l’envers du
décor. Prochainement, Laurie travaillera avec Benoît Verhaert en tant qu’assistante à la mise en
scène de son nouveau spectacle « la Chute » qui sera présenté au Théâtre Varia en novembre 2016.
Deux jeunes comédiens :
Carmelo Sutera
Jeune comédien de 27 ans issu du Conservatoire Royal de Bruxelles en
2015. Originaire de Liège, il entame sa formation artistique (Théâtre,
guitare, chant,...) à l’âge de 14 ans.
Il étudie les langues anglaise et espagnole à l'université de Liège avant de
se consacrer pleinement à l'art de la scène. Dernièrement, on a pu le voir
sur scène dans des créations collectives et projets théâtraux tels que
Spartacus au festival « Courants d'airs » de Bruxelles, ou encore Class
Enemy au théâtre Marni : deux projets qui poursuivent actuellement leur
route.
Gilles Poncelet
Jeune comédien de 27 ans, il débute sa formation en art oratoire au
Conservatoire Royal de Mons et terminera son cursus en art dramatique
au Conservatoire Royal de Bruxelles en 2013. Parmi les spectacles qu’il a
présentés, citons « Rions entre amis avec les frères ennemis », Les beaux
frères Z’ennemis, apéros théâtre de Provence, Mars 2015, café-théâtre
"Le jardin de ma soeur", Janvier 2016. « Le pont», de Laurent van Wetter,
La Samaritaine, tournée en Pologne, Braine-Le-Comte (salle Damas) et
festival de théâtre sous les étoiles de Provence, créé en Avril 2013.
« Antigone », de Jean Anouilh, Le Théâtre des Galeries, fin 2012. Gilles
Poncelet a également participé à divers projets cinématographiques et de
doublages, des lectures, etc.
7. Fiche technique
Prise en charge de la régie par Wim Geysen Producties.
Pour plus de renseignements : http://www.wimgeysen.be
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8. Conditions financières
Version avec 1 comédien
1175 euros
975 euros pour chaque représentation supplémentaire le même jour)
Sont compris : 1 comédien, le monologue et le soutien de la technique et l'éclairage
Version avec 3 comédiens
Contacter Wim Geysen Producties
http://www.wimgeysen.be
0479 807 134
[email protected]
Le nombre maximum de spectateurs : 250
Durée: 75 minutes
Non inclus dans le prix : les frais de transport, 6 % de TVA et droits d'auteur
9. Coin presse/interviews
Les commentaires de la presse suite à la présentation du spectacle côté néerlandophone :
-
“Une pièce de theâtre qui fonctionne” (De Standaard)
-
“Spectacle touchant” (VRT-Journaal)
-
“Un monologue inoubliable” (De Morgen)
-
“Impressionnant” (Gazet Van Antwerpen)
-
“Prestation remarquable, d’une actualité déchirante” (Het Vrije Woord)
-
“Le public était sans voix » (Het Laatste Nieuws)
Le témoignage d'une des nombreuses réactions émanant du public de jeunes :
« Wim, aujourd'hui je suis tombé sur votre site et voulait y partager quelque chose. Cela doit dater de 2004
lorsque j’ai vu Flash! au « Tournesol » à Furnes. Une initiative de plusieurs écoles de Furnes. Même mon
ancienne école - le Collège diocésain – était présente. En tant qu’adolescent/rebelle de 16 ans, je n'attendais
pas grand-chose de la pièce. Je m’entends encore penser : à nouveau une gentille campagne de
sensibilisation qui nous dira ce qui est bon et mauvais. Mais avec Flash! j’étais à côté de la plaque. Je me
souviens encore du silence après le spectacle. L'impact a été énorme et m’est resté collé à la peau.
Nous sommes maintenant huit ans plus tard. «Je ne bois pas quand je suis au volant " est devenu l'un de mes
principes. Peut-être grâce à Flash ! Au cours de ces dernières années, j’ai malheureusement été confronté
deux fois à des accidents de la route liés à des personnes de mon entourage. C’est étrange de ne plus jamais
voir ces personnes au café ou à la maison des jeunes. Alors qu'ils avaient encore une vie entière devant eux
... Avec Flash!, je souhaite que beaucoup de gens / de jeunes puissent avoir une impression aussi forte. J'ai
trouvé, à tous points de vue, que c’était une excellente initiative. Le fait qu’entre toutes les pièces de théâtre,
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films, spectacles - vus au cours de mes études secondaires - et qu’actuellement Flash ! reste le seul dont je
me souvienne, cela prouve encore une fois de son impact fort. »
Cordialement,
Thomas
*********************************
Pour toute information relative à la présentation du spectacle le 21/11/2016 :
flash.franç[email protected]
0497 26 53 20 (Le Plaisir du Texte asbl)
Pour toute autre information :
Wim Geysen Producties
http://www.wimgeysen.be
0479 807 134
[email protected]
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