Chapitre V : La sociologie du fait social, Emile Durkheim 1858

Introduction aux sciences sociales :
Quel est le but du cours ? Qu’est ce que la sociologie et le raisonnement sociologique : c’est la science
de la société. A quelles conditions peut on produire un discours scientifique sur la société = vrai ?
Besoin de passer par son histoire. Quelles sont les conditions historiques de l’émergence des sciences
sociales ? Comment est apparu en Europe un discours sur la société qui se détache de toute idéologie
(croyance ou dogmatisme) ?
2 grandes questions :
Que signifie faire l’histoire des sciences sociales ?
En chercher l’origine dire depuis quand elles existent. Certains estiment qu’elle commence
avec la philosophie (mais laquelle ?). Dans ce cours on considère qu’on parle de sciences sociales à
partir du moment où on a utilisé des méthodes positives (des techniques d’enquêtes et d’objectivation)
pour produire des connaissances sérieuses sur le social = la moitié du XIX°. C’est donc une science
récente.
Etudier l’histoire dans le temps des questionnements de la sociologie = ses objets. Fait écho aux
problèmes que la société rencontre. Soit parce que chercheurs étaient eux-mêmes concernés
moralement et éthiquement et ont influencé leur discipline (c’étaient des citoyens sensibles) soit parce
que les hommes politiques eux même se sont rendu compte qu’ils avaient besoin de ces techniques et
ressources et qu’elles ont fondé l’action politique.
Etudier la succession des théories, des conceptions, des paradigmes et modèles explicatifs
manifestant la volonté de produire une théorie globale capable de comprendre la société.
Que faut-il entendre par sciences sociales ? Définition (critiquable) :
« Les sciences sociales sont les disciplines qui prennent en considération les activités humaines, leur
forme d’organisation, et qui considère que l’explication des comportements humains ne se réduit pas
uniquement aux intentions conscientes explicites des êtres humains. Ceux-ci sont pris en effet dans des
conditions culturelles, économiques, démographiques et politiques qui les dépassent et donc ils ne
maîtrisent pas toujours les effets ». = forme de déterminisme. Le libre arbitre et très très limité. Il y a
des variables qui influencent les comportements.
Plusieurs disciplines : sociologie, psycho-sociologie, anthropologie, sciences politique…
Partie I Préambule théorique et méthodologique.
Chapitre 1 : Quelque préambules.
Est-ce vraiment une science ou une littérature savante ? Quelle différence ? Est-ce qu’on peut vraiment
faire une science du social ? Quelle en serait la nature ? Sciences naturelles, question de méthode ?
I) Un problème de définition : objet, méthode et but.
1) Le champ des sciences sociales et humaines.
On entend par sciences humaines l’ensemble des sciences qui s’intéressent à l’homme. Elles se
différencient des sciences sociales parce que ces dernières s’intéressent à l’homme mais dans leur
comportement, leur manière d’être dans une dimension collective (pris dans des groupes). L’homme en
tant que membre d’une société quoi.
Définitions :
- La psychologie sociale. Elle s’intéresse aux comportements de la personne dans la mesure ou
ils sont influencés par des variables sociales = en quoi le social influence le psychologiques, quels sont
les liens entre expériences sociales et troubles psychiques ?
- L’ethnologie s’intéresse aux autres cultures que la culture occidentale = l’homme dans sa
totalité, et sa diversité.
- L’anthropologie : s’intéresse à l’homme selon diverses approches ;
- L’Histoire : comprendre le passé des sociétés humaines. Ses apports sont importants, ils
témoignent des dynamiques sociales passées.
- La géographie : espace homme.
- La démographie : sciences de la population (très ancienne).
- L’économie : la science des échanges (de biens ?).
- La science politique : étude de la hiérarchie des sociétés, le pouvoir et sa séparation.
- Linguistique : science éminemment sociale, du parler, du langage, enjeu social du discours.
- La sociologie : l’étude de l’homme, de sa vie en groupe société. Regard extérieur, point de vue
du groupe et des déterminants.
1) La sociologie psychologie.
La psychologie regarde le psychisme, l’intérieur de l’homme ≠ sociologie qui étudie l’homme de
l’extérieur. Leur opposition n’est pour autant pas si massive que ça car elles ont le même objet.
L’individu est immergé dans la société, on ne peut nier l’influence de cet extérieur. La psycho
s’intéresse à des êtres éminemment sociaux. De même, la sociologie n’a pas d’existence dans
l’individu, cette parti de l’homme irréductible, sa nature profonde qu’on ne peut pas toujours ramener
au social.
Il y a deux natures, psychologiques et sociales de l’homme. On ne peut pas aborder la dimension psy
de l’homme en évacuant l’aspect social. Il faut admettre cette double nature.
Ces deux disciplines ont le même objet mais pas le même regard sur lui = pas les mêmes méthodes ni
les mêmes résultats.
1° opposition : la sociologie ne cherche pas être le médecin de la société, elle ne cherche pas à soigner.
Le psy lui cherche à comprendre des pathologies en vue d’y remédier, de les guérir.
2° opposition : les différences du pt de vue des conceptions du biologique et de l’hérédité. Une certaine
forme de discours ambiant ( moi) qui développe un discours sur les dons et les compétences qui se
transmettraient de façon quasi héréditaire. Or, raisonner en terme de transmission biologique de don et
dangereux pour la sociologie. Pour lui, les comportements complexes ne se transmettent pas
biologiquement (cette notion pourrait servir de prétexte pour parler de déficience et des ≠
sociologiques).
1858-1917 : Emile Durkheim, père fondateur de la sociologie est le 1er à tenter de la différencier de la
psychologie en montrant que la société s’impose à l’individu à travers la socialisation.
2) Objet des sciences sociales et ambition théorique.
Le point de départ, le parti pris c’est de postuler que l’individu n’est pas isolé. Le but de la sociologie
est de définir la matière des groupes et leur logique de transformation, leur pérennisation aussi.
Au fond, à un moment donné on va avoir une vision cartographique de la société (comment les
groupes se superposent et se côtoient). Comment ces groupes apparaissent, entretiennent des
relations ? Est-ce qu’aujourd’hui on a une théorie globale capable d’expliquer la société ?
Non, on a abandonné cette ambition. La sociologie est devenue plus rigoureuse, et moins idéologique
(≠ siècle dernier). Exemple, le marxisme, théorie de l’historicité des sociétés tenant compte de
plusieurs choses, avec comme variable les différents modes de production. Il est le premier à dire que
le matériel domine l’idée, que les conditions économiques dominent les idéologies et les
comportements (héritage de Hegel). « A chaque mode de production correspond un type de société » =
un paradigme. C’est un système qui permet l’interprétation de toutes les relations, les créations
humaines (parenté, arts …). La psychanalyse a voulu aussi créer son paradigme basé sur l’inconscient.
3) Définition de la sociologie.
Elle est née au XIX° siècle après 2 évènements majeurs :
- L’ébranlement de l’Ancien Régime : la révolution français qui bouleverse la perception du
social.
- Les conséquences de la Révolution Industrielle (transformation des villes, de l’économie, des
classes sociales).
Dans ses premiers pas elle est influencée par ces deux mouvements. Le nom sociologie vient
d’Auguste Comte (1798-1857). Il crée ce mot en 1838 la « sociologie ». A la même époque, il y a
d’autres expressions pour désigner les sciences de la société : « physique sociale » (Adolf Quételet
1796-1874). « physiologie sociale » de St Simon (1760-1825). Dans sa forme moderne, elle a été
portée par Emile Durkheim. Il réfléchit l’objet et la forme. C’est lui qui a le premier cours dans une
université portant le nom de sociologie. Pour lui, « le social s’explique par le social » on cherche la
raison des phénomènes sociaux dans la société.
La cause explicative des phénomènes sociaux n’est pas à expliquer par la psychologie des individus,
transcendante, génétique ou spirituelle mais par la vie sociale propre aux individus.
Autre idée : le propre de l’Homme c’est d’être un être éminemment social, il ne survit que parce qu’il
tisse du lien social, qu’il forme des groupes + - ouvert, fermé etc. …
Il y a aussi des animaux sociaux, mais l’homme ne se contente pas de vivre en collectivité, et comme
les autres. Il produit du sens, des croyances, de la symbolique, du discours sur lui-même = de la société
et surtout de la CULTURE.
La sociologie repose sur une autre idée forte : l’homme est un héritier. C’est en vivant avec les autres
que l’individu acquiert des attitudes, des façons de vivre, on ne réinvente pas tout. M. Mauss (1872-
1950) dit « sont sociales toutes les manières d’agir et de penser que l’individu trouve préétablies et
dont la transmission se fait le + généralement par la voie de l’éducation ». Cela ne signifie pas que la
société n’évolue pas, ou qu’elle reste fidèle à elle-même. Il y a des changements, des modifications.
La sociologie ne sépare par l’individu de la société. Elias dit « il est intellectuellement faux de vouloir
séparer l’image de l’homme en deux : celle de l’homme en tant qu’individu et celle de l’homme en tant
que société ».
Même l’ermite est un être social, il est profondément social, il parle, il s’habille, il a été socialisé pour
prendre la décision de se mettre en marge. Il existe une dimension sociale dans nos aspects les plus
intimes, personnels qui nous détermine. Cependant tous les phénomènes collectifs ne sont pas sociaux,
certains sont biologiques.
L’ensemble des rapports entre individus ou groupes constituent la société (le monde social ou aussi
appelé l’espace social). Dans la société, les rapports entre groupes engendrent le plus souvent des
rapports de domination, de concurrence, de contrôles. Ces classes sociales ont des intérêts à défendre,
soit en se rapprochant soit en s’éloignant du groupe. Par exemple le mariage stratégie matrimoniale.
I) La sociologie et son objet.
Le monde social peut être envisagé sous plusieurs angles, plusieurs objets ;
- Les rapports entre groupes sociaux => argent, pouvoir, etc. et les formes de légitimation de ces
dominations
- Les institutions qui dictent des manières d’être, des comportements, ce qui encadre, contrôle et
soutient les individus.
- Les croyances, les représentations, les symboles.
- Les processus d’intégration, de rejet, d’exclusion, la socialisation
- 1 fait social particulier, et ses changements au cours de l’histoire.
La sociologie ne retient des causes et des variable que sociales, à partir d’hypothèses de constructions
théoriques qu’on cherche à vérifier par un travail empirique de terrain.
I) La démarche sociologique
Comment le sociologue fait il pour ne pas projeter son propre jugement sur ce qu’il étudie ? Il doit
mettre à distance tout qu’il croit savoir spontanément sur le sujet. Car tous les individus qu’il étudie lui
ressemble et appartiennent à la société. Comment se débarrasser de cette subjectivité ?
L’épistémologie = théorie de la science. Comment produit on de la connaissance ?
Science = certain nombre de connaissance établies de manière critique, réflexive, méthodique.
Paradigme = ensemble de concept, méthodes et théories, résultats, admis à un moment donné par les
scientifiques d’une discipline.
Méthode inductive : manière de faire de la science qui consiste à établir des principes généraux à partir
d’énoncés singuliers établis empiriquement. C’est une montée en généralisation, partant de la
constatation pour aller vers la construction d’une hypothèse générale.
Ex : j’observe la fréquence de mauvais résultats scolaires dans une communauté donné et je pose
comme hypothèse qu’il y a une relation entre résultats scolaires et mode de vie.
Karl Popper (1902-1994) a produit une critique de l’inductivisme : pour lui, ce type de raisonnement
peut mener à une conclusion fausse à partir de prémices vrais. Le fait que tous les cygnes connus
jusqu’ici soit blancs ne signifie pas qu’il n’en existe pas de noirs. Tant qu’un modèle passe
l’expérimentable, on peut dire qu’il est non falsifié mais pas vrai.
La méthode hypothético-déductive : on part de la théorie vers les faits. Dans le social, on utilise les 2
procédures, 2 théories d’enquêtes :
- Les techniques quantitatives : statistiques et questionnaires
- Les techniques qualitatives : entretiens et enquêtes d’observation.
L’usage de la technique ne garantie rien, il faut faire un travail sérieux pour se garantir l’objectivité. La
sociologie doit se garder d’émettre un jugement de valeur. C’est une discipline positive non pas
normative. Elle dit ce qui est par ce qui devrait être (à la différence de la philosophie ou d’un
travailleur social).
Pourquoi les sciences sociales sont ≠ des sciences de la nature.
- Les faits humains s’inscrivent dans un contexte spatio-temporel délimité, par d’universalité des
phénomènes sociaux.
- Dans les phénomènes physiques je peux distinguer les effets et les causes. Dans les
phénomènes humains il y a un énorme nombre de variable qui empêche d’être exhaustif.
- Pas de répétition spontanée des phénomènes sociaux ≠ expérience en laboratoire.
Gaston Bachdard « l’objet de la science sociale doit être conquis, construit et constaté ».
Conquis : rupture, pas de science dans savoir mettre à distance ce que je crois savoir.
Construit : objet défini, avec un hypothèse.
Constaté = verifié.
La rupture, c’est que le chercheur se doit de réfléchir très sérieusement aux rapports qu’il entretient
avec la subjectivité, avec ce qu’il apporte de lui-même dans son enquête. Distance nécessaire entre
objet observateur. C’est une question fondamentale.
Ethnocentrisme, considérer comme supérieur voire comme seule acceptable les valeurs et les
normes de la société à laquelle on appartient. Quand un chercheur étudie un sujet, il doit se méfier de
lui-même, mais aussi de ce que la société tend à penser et dire sur le sujet.
Toujours dans ce III du Chapitre de préambule
L’objet de la science doit être conquis, constaté et ???
- Il faut réfléchir aux conditions de l’objectivation = la recherche de l’objectivité. C’est une
injonction faite aux sociologues de prendre consciences de leurs propres valeurs et de ce qu’elles
peuvent induire dans un travail de recherche. Cette posture n’est pas évidente. Il s’agit d’observer la
réalité sociale sans préjugés, de manière neutre = déconstruction des définitions de langage courant, de
la façon dont la société a traité ce sujet elle-même et m’a influencé. Je dois réfléchir a comment un
problème est devenu un problème social, un problème dont la société s’inquiète : l’alcoolisme n’a pas
toujours été considéré comme un problème social ni l’objet de campagne publique.
- Un travail de recherche quelque soit la discipline d’ailleurs, n’existe pas sans qu’il y ai
formulation d’une problématique et d’hypothèses. La construction de l’objet passe par l’élaboration de
ces éléments. Problématique = quel angle d’attaque va-t-on privilégié ? Il n’y a Aucune observation
qui ne présuppose une problématique et des hypothèses qui la guident. Quelle partie de la réalité
sociale veut-on étudier ? Les faits ne parlent pas d’eux même, on les fait parler à partir de
constructions intellectuelles = hypothèses et problématique.
La vérification par les faits, le travail de terrain. Il ne se fait pas au hasard, il ne s’improvise pas. Il
s’organise à partir d’un certains nombre de techniques d’enquête (voir semaine précédente). Elles
dépendent du type de question a valider. On les choisit suite à une reflexion sur le type de matériau
dont on a besoin pour valider l’hypothèse.
Technique quantitatives : estimation chiffrée, mesurée, comptabilisée d’une réalité sociale. Elle
véhicule une représentation du sociale très particulière qui est que le social est conditionné par des
variables explicatives.
Les méthodes qualitatives : ce sont des techniques qui visent à restituer le sens que les individus
donnent à ce qu’ils font, plus près du travail interprétatif que les acteurs font. On admet un autre point
de vue sur le social, qui accepte plus la part d liberté de l’individu, la part de négociation individuelle.
A travers les techniques, se jouent des combats de conception du social.
Conclusion :
1) Nécessité de la mise à distance de l’objet étudié et d’un décentrement
2) Le fait social brut, est soumis à un travail technique d’étude, d’analyse, de construction
3) Le sociologue produit, pense et réfléchit son matériau. Le matériau est mis au service d’un
corps d’hypothèse. Le choix de la technique d’enquête se fait en fonction des hypothèses ou de la
lecture du social qu’on a en tête. Un mauvais usage des techniques induit une rechercher de piètre
qualité.
4) La situation d’enquête en sciences sociales est difficile car elle n’est pas neutre. Elle interagit
avec les résultats de l’enquête.
Chapitre 2 : L’héritage grec
Les véritables sciences sociales sont nées au XIX° mais si on veut comprendre comment au XIX cette
discipline s’institutionnalise et se donne des normes de scientificité, il faut faire une genèse plus large
et remonter jusqu’à l’antiquité. On y retrouve des penseurs, qui vont développer des réflexions, des
pensées qui sont loin d e la sociologie mais pertinentes pour comprendre comment un regard
désintéressé a apparu sur le social.
I) Platon et la cité idéale.
Environ 428av JC. et mort 347av JC.
Platon développe une philosophie sociale principalement dans « La république ». Dans son ouvrage,
on retiendra deux éléments :
1) Sa conception dichotomique de l’ordre sociale.
C’est l’un des premier auteurs a développer une conception de la societé, une vision qui est
antagoniste : pour lui, elle est divisée en deux classes. Bien avant Marc, il a posé le problème des
classes sociales en termes d’affrontement.
- Les possédants = les riches
- Les non possédants = les pauvres
En parallèle il fait une autre dichotomie :
- les gouvernants
- les gouvernés
Dans l’histoire des idées, c’est une des premières visions bipolaires de la société et de sa stratification,
de la hiérarchie sociale. Cette vision de la société avec les puissants et les dominés, d’un haut et d’un
bas se retrouvera dans toute la pensée occidentale, comme un invariant de la pensée sociale, la plupart
en synergie avec la pensée religieuse = la providence (les élus). Elle est à l’origine d’un certain nombre
de mouvement sociaux politiques qui vont contester cet ordre social (nouveaux mouvements religieux,
mouvement socialiste etc. … théorie de la lutte des classes de Marx).
1) Son esprit d’utopie
Il est le premier de la philosophie occidentale à définir une société idéale, une république parfaite qui
n’existe nulle part. Cette idée d’utopie va perdurer pendant des siècles et des siècles, elle est
fondamentalement inscrite dans la culture occidentale.
Quelles conditions pour cette parfaite république :
Que les philosophes deviennent Roi et que les Rois deviennent philosophes : il faut des
gouvernants instruits, maîtres de sagesse parce que leur fonction est de guider le peuple, la masse des
citoyens qui eux sont pris dans des apparences, des trivialités terrestres.
Pour Platon, sa république idéale reste profondément inégalitaire et il l’affirme. Elle est
strictement hiérarchisée. Mais en plus il faut qu’elle soit stable, qu’elle se caractérise par un fort degré
de stabilité = particulièrement bien intégrée.
Chacun doit occuper la place et la fonction que la Nature lui a dévolu. Si chacun se satisfait de
la position dans laquelle la Nature l’a mis, la société sera source d’efficacité et stable.
De quoi est faite cette société inégalitaire : elle devrait comporter théoriquement trois classes.
D’abord, les gardiens, les dirigeants, les magistrats, les éducateurs suprêmes de la cité, les guides.
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