scénario pédagogique n° 1
Scénario pédagogique n°1 :
Première partie : Que se passe-t-il au cours d’une collision ?
Objectifs visés :
Connaissances disciplinaires :
Retenir que, lors d’un choc, l’énergie de mouvement (énergie cinétique) engendre des déformations du véhicule ;
Retenir que l’énergie cinétique dépend de la masse de l’objet en mouvement et de sa vitesse ;
Connaître la formule Ec = ½ m v².
Compétences expérimentales :
Proposer un protocole expérimental répondant à un problème donné ;
Savoir énoncer les résultats possibles et leur conclusion sur le problème étudié.
en vert : travail demandé aux élèves ;
en rouge : éléments du cours ;
en bleu : travail du professeur.
Outils pour le professeur
Le professeur présente les vidéos de crash-test. Il précise que les
conclusions que l’on pourra tirer à partir de ces vidéos sont valables
uniquement pour des chocs frontaux. Les vidéos représentent les chocs
frontaux de trois véhicules lancées à 25 km/h, 50 km/h et 75 km/h.
Les élèves notent sur leur cahier les observations concernant les chocs.
Observations attendues :
Lors d’un choc, la voiture se déforme.
Plus la vitesse est grande, plus les déformations sont importantes.
Les vidéos ont été tournées
à Lyon dans les
laboratoires de l’INRETS à
l’aide de caméra à 1000
images par seconde.
Vidéos choc à 25
km/h
Vidéos choc à 50
km/h
Vidéos choc à 75
km/h
Diaporama
regroupant les trois
vidéos (en .doc, en
.docx, en .odp)
Le professeur introduit la notion d’énergie cinétique : pour expliquer ces
phénomènes, on dit qu’un véhicule possède, lorsqu’il se déplace une
énergie appelée énergie cinétique.
Quand il s’arrête (comme lors d’un choc), cette énergie cinétique
disparaît. Elle est transformée en énergie thermique essentiellement au
niveau des freins, et s’il y a collision, en déformations.
Diagrammes énergétiques :
En cas de freinage sans collision
en cas de freinage et de collision
Afin de mieux comprendre ce qui se passe au cours d’une collision, on
cherche à savoir de quoi dépend l’énergie cinétique d’un véhicule.
Le professeur note alors la question au tableau et il indique que l’on se
place dans le cas extrême où il n’y a pas de freinage. Toute l’énergie
cinétique est donc transformée en déformations