b. Le système neurovégétatif
Il règle la vie de nutrition. Il est composé de 2 systèmes antagonistes.
→ Système parasympathique (le modérateur / frein) : ralentissement général des organes,
stimulation du système digestif (repos, sommeil, décontraction).
→ Système sympathique ou orthosympathique (l’activateur / accélérateur) : mise en état d'alerte de
l'organisme et à la préparation à l'activité physique et intellectuelle.
Vie moderne et stress émotionnel
Dans la vie de tous les jours, le système sympathique nous prépare à l’action physique comme
intellectuelle en élevant la fréquence cardiaque et la pression artérielle, en accélérant la respiration,
en augmentant la glycémie (taux de glucose dans le sang) et en libérant les hormones du stress, la
noradrénaline et l’adrénaline.
La vie « moderne », trépidante, tend à mettre en avant le système sympathique et favorise le stress
dit émotionnel. En psychologie, on nomme ainsi le stress qui ne se traduit pas par une action
physique concrète.
Comme on ne peut pas éliminer tous les stress émotionnels qui caractérisent la vie d’aujourd’hui, on
peut faire de l’exercice (1) ou pratiquer une méthode de relaxation (2) comme le yoga par exemple.
→(1) Quand on pratique régulièrement une activité physique d’intensité modérée, on appuie certes
sur l’accélérateur, mais au moins l’auto avance, car il y a une action physique. L’énergie accumulée
par le système sympathique n’est plus contenue comme dans le cas d’un stress émotionnel, mais
consommée. À la longue, des changements physiologiques positifs surviennent dans l’organisme
ainsi entraîné. Il y a d’abord cette observation que tout le monde peut faire : la fréquence cardiaque
diminue au repos, mais aussi à l’effort. Si le pouls diminue au repos et à l’effort, cela signifie que le
système parasympathique (le frein) a pris le dessus sur le sympathique (l’accélérateur).
→ (2) Certaines personnes n’arrivent à se détendre qu’après un exercice violent. Dans ces
circonstances, un fort tonus du système nerveux sympathique est suivi par une légère baisse. Il s’agit
d’une détente avec perte d’énergie : pour plusieurs, l’épuisement qui suit l’exercice physique
constitue la seule façon de se détendre. Au contraire, les techniques de relaxation procurent une
détente avec gain d’énergie. Sans effort physique marqué, la personne s’entraîne à une
concentration passive qui amène une réponse du système nerveux parasympathique. Le gain
d’énergie s’explique par le rassemblement des énergies dispersées, par le rétablissement du
fonctionnement harmonieux de tous les appareils et systèmes, par l’équilibration des tensions et de
la circulation d’énergie. Mais on pourrait donner une définition plus rigoureuse des techniques de
relaxation : une méthode d’entraînement à la concentration qui a comme objectif de régulariser et
d’harmoniser les fonctions physiologiques et psychologiques.