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affectif. Des évaluations électrocardiographiques en série étaient prévues pour différents jours et
pour plusieurs moments de la journée. Les changements moyens de la correction dérivée par
régression linéaire de l’intervalle QT par rapport au départ, par la méthode des moindres carrés, ont
été calculés pour chaque jour et heure d’évaluation électrocardiographique prévus.
Dans l’étude R076477-SCH-1009 (n = 141), la dose de 8 mg de palipéridone à libération immédiate
administrée par voie orale (n = 44) était associée à un changement moyen maximal de la correction
dérivée par régression linéaire de l’intervalle QT par rapport au départ, par la méthode des moindres
carrés, de 10,9 ms (IC à 90 % : 8,24 à 13,62) observé au jour 8 à 1,5 heure après la prise. Le pic
plasmatique moyen à l’état d’équilibre pour cette dose de 8 mg de palipéridone à libération
immédiate (Cmax éé = 113 ng/ml) était plus du double de l’exposition prévue avec la dose maximale
recommandée d’INVEGA SUSTENNA®, soit 150 mg, administrée dans le muscle deltoïde (Cmax éé
médiane prévue = 50 ng/ml).
Dans cette même étude, une dose de 4 mg de palipéridone à libération immédiate administrée par
voie orale (Cmax éé = 35 ng/ml) était associée à un changement moyen maximal de la correction
dérivée par régression linéaire de l’intervalle QT par rapport au départ, par la méthode des moindres
carrés, de 9,3 ms (IC à 90 % : 6,56 à 11,98) observé au jour 2 à 1,5 heure après la prise. Aucun des
sujets n’a connu un changement de plus de 60 ms ou une correction dérivée par régression linéaire
de l’intervalle QT de plus de 500 ms à quelque moment que ce soit pendant cette étude. Également,
dans cette étude, une dose de 400 mg de moxifloxacine (n = 58) était associée à un changement
moyen maximal de la correction dérivée par régression linéaire de l’intervalle QT par rapport au
départ, par la méthode des moindres carrés, de 6,1 ms (IC à 90 % : 3,64 à 8,53) observé au jour 8 à
3 heures après la prise. Le placebo (n = 58) était associé à un changement moyen maximal de la
correction dérivée par régression linéaire de l’intervalle QT par rapport au départ, évalué selon la
méthode des moindres carrés, de 3,5 ms (IC à 90 % : 1,05 à 5,95) observé au jour 2 à 30 minutes
après la prise.
Dans les quatre études à doses fixes contrôlées par placebo à double insu menées sur INVEGA
SUSTENNA®, au cours desquelles un total de 1 293 patients ont reçu le médicament actif, aucun
sujet n’a connu un changement de la correction dérivée par régression linéaire de l’intervalle QT de
plus de 60 ms et aucun sujet n’a présenté une correction dérivée par régression linéaire de
l’intervalle QT de plus de 500 ms à aucun moment. Dans l’étude à long terme, au cours de laquelle
849 sujets ont reçu INVEGA SUSTENNA®, aucun patient n’a connu un changement de la
correction dérivée par régression linéaire de l’intervalle QT de plus de 60 ms et un sujet a présenté
une correction dérivée par régression linéaire de l’intervalle QT de 507 ms (correction de Bazett
[QTcB] : 483 ms); la fréquence cardiaque de ce sujet était de 45 battements par minute.
Utilisation concomitante d’INVEGA SUSTENNA® et de palipéridone orale ou de rispéridone
L’utilisation concomitante d’INVEGA SUSTENNA® et de palipéridone orale ou de rispéridone
orale ou injectable n’a pas été étudiée. Étant donné que la palipéridone (9-hydroxy-rispéridone) est
le principal métabolite actif de la rispéridone, l’emploi concomitant d’INVEGA SUSTENNA® et de
palipéridone orale ou de rispéridone n’est pas recommandé, car l’association avec l’un ou l’autre de
ces médicaments entraînera une exposition additive à la palipéridone.
Régulation de la température corporelle
Les agents antipsychotiques peuvent perturber la capacité de l’organisme à diminuer la température
centrale du corps. Il est recommandé de faire preuve de prudence lorsqu’on prescrit INVEGA
SUSTENNA® à des patients exposés à des conditions susceptibles de favoriser l’élévation de la